PARIS--(BUSINESS WIRE)--Regulatory News:
Veolia Environnement (Paris:VIE):
Antoine Frérot, Président Directeur Général du Groupe a déclaré : «Nous avons réalisé un très bon début d’année, confirmant la pertinence et la bonne exécution de notre plan stratégique. La dynamique de croissance du Groupe s’amplifie, avec ce sixième trimestre consécutif de progression soutenue de l’activité. Le chiffre d’affaires continue de croître à un rythme appuyé sous l’effet d’une bonne performance commerciale, en particulier hors de France.
Les résultats progressent également à un très bon rythme, portés par la croissance de l’activité et l’accélération des efforts de réduction de coûts en ligne avec l’objectif annuel de les porter à 300M€. Les performances enregistrées au cours du premier trimestre nous permettent d’être très confiants dans l’atteinte de nos objectifs pour l’ensemble de l’année.»
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1 Après prise en compte des ajustements IFRS 5 et à change
constant
En données publiées (à change courant) : chiffre
d’affaires en hausse de +3,7%, croissance de l’EBITDA de 3,4%,
croissance de l’EBIT courant de 4,8%, résultat net courant part du
groupe en hausse de 25,7%, et en hausse de 5,7% hors plus-values
-
Chiffre d’affaires en croissance soutenue à 6 419 M€, soit +3,7%,
contre 6 191 M€ au T1 2017 retraité. A change constant la progression
est de 7,0%.
La variation des changes a eu un impact défavorable de 204 M€. La baisse du prix des matières recyclées a eu un impact modéré de 20 M€ (26 M€ pour les seuls papiers), plus que compensée par la hausse du prix des énergies (+70 M€). A périmètre et change constant, la croissance s’établit à 5,4%.
Sans prise en compte du retraitement IFRS 5 des activités au Gabon, le chiffre d’affaires progresse de 5,6% à change constant.
La forte hausse du chiffre d’affaires de 432 M€ à change constant a bénéficié d’une croissance dans chacune des zones géographiques qui se décompose de la façon suivante :- En France, l’activité est stable (+0,6%) à 1.311 M€. L’Eau retrouve la croissance (+2,2%) grâce à une meilleure indexation tarifaire (+0,6% vs -0,3% au T1 2017), des volumes en retrait de 0,8% mais des gains de contrats. Dans la Propreté, l’activité est repli de 0,9% à périmètre constant, mais en hausse de 2 % hors effet de la baisse des prix des matières recyclées qui pèsent à hauteur de 3,5 % sur le chiffre d’affaires, grâce à de bons volumes (+2,3%) notamment dans la collecte commerciale et les décharges.
- L’Europe hors France est en croissance soutenue de +6,9%2 à 2 443 M€. Le Royaume-Uni est en hausse de 4,0%2 grâce à une très bonne disponibilité des PFIs (98% vs 95% au T1 2017), des prix de l’électricité vendue en hausse et la poursuite d’une bonne dynamique commerciale. L’Europe Centrale progresse de 6,3%2, porté par un hiver froid et des prix des énergies en hausse. L’Europe du Nord est en hausse de 11,8%2 grâce aux évolutions de périmètre en Scandinavie et la poursuite d’une bonne dynamique en Allemagne dans la Propreté.
- Le Reste du monde est une nouvelle fois la zone qui enregistre la plus forte croissance, à +14,7%2 à 1 612 M€. Toutes les zones sont en forte progression. L’Amérique du Nord est en hausse de 10,1%2 grâce à de bonnes performances commerciales dans ses différentes activités et un hiver froid. L’Amérique Latine est en hausse de 22,5%2 sous l’effet de nouveaux contrats et de hausses de prix sensibles. L’Asie a crû de 21,1%2, portée par la forte dynamique dans les Déchets, l’extension du réseau de chaleur d’Harbin et les gains de contrats chez les industriels. Le Pacifique progresse de 13,1%2. La zone Afrique Moyen-Orient enregistre également une bonne progression, à +9,9%2.
- Les Activités mondiales sont en hausse de 3,5%2 à 1 046 M€. La poursuite de la bonne croissance des Déchets Toxiques (+7,6%2) et de Veolia Industrial Global Services (+8,5%2), est freinée par la poursuite de la baisse dans les travaux (baisse de 9,2%2 de Veolia Water Technologies partiellement compensée par la croissance de +6,7%2 de la SADE toujours bien orientée en France).
- Par activité, à change constant, l’Eau est en hausse de 3,5%, La Propreté progresse de 9,6% avec des volumes en hausse de 3 % et l’Energie est en croissance de 9,0%.
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2 A change constant
-
EBITDA en croissance de +3,4% en données courantes et de +5,3% à
change constant, à 876 M€ contre 847 M€ au T1 2017 retraité.
La croissance de l’EBITDA est le résultat de :- La croissance soutenue du chiffre d’affaires.
- Des économies de coût de 70 M€.
- D’un pincement tarifaire en amélioration grâce à une meilleure indexation (-28 M€ contre -35M€ au T1 2017).
-
Et d’un effet légèrement négatif des matières recyclées (-1 M€) et
du pincement temporaire(-12 M€) lié notamment à la hausse du prix
des énergies en Europe Centrale.
L’effet négatif des variations de change (-16 M€) est compensé par l’effet périmètre (17 M€).
Sans prise en compte du retraitement IFRS 5 du Gabon, l’EBITDA progresse de 3,3% à change constant.
-
EBIT Courant de 448 M€ contre 428 M€ au T1 2017 retraité, en hausse
de +4,8 % en données courantes et +6,9% à change constant.
- La croissance de l’EBIT Courant bénéficie principalement de la hausse de l’EBITDA et de la progression de la contribution des co-entreprises et entreprises associées. Le solde de reprise de provisions au cours du premier trimestre est non-significatif.
- Sans prise en compte du retraitement IFRS 5 du Gabon, l’EBIT courant est en croissance de 6,4%
- Résultat net courant part du Groupe de 193 M€ contre 154 M€ au T1 2017 retraité, en forte croissance en données courantes (+25,7%) et de +31,8% à change constant. Hors plus-values, la croissance atteint 8% à change constant.
-
L’Endettement Financier Net (EFN) au 31 mars 2018 est en repli, à
8 213 M€, contre 8 418 M€ au 31 mars 2017 retraité.
- Il intègre notamment des investissements industriels en hausse de 17 %, à 307 M€ et des acquisitions pour 280 M€ depuis fin mars 2017. Après prise en compte de la dette hybride remboursée en avril 2018, l’EFN ressort à 9 665 M€.
******************
Au regard du bon démarrage de l’exercice 2018, le Groupe confirme ses perspectives.
-
2018 (à change constant):
- Poursuite d’une croissance soutenue du chiffre d’affaires
- Croissance de l’EBITDA supérieure à celle de 2017
- Réductions de coûts supérieures à 300 M€
-
2019* :
- Poursuite de la croissance du chiffre d’affaires et plein effet des économies
- EBITDA compris entre 3,3 et 3,5 Mds€ (hors IFRIC 12), soit entre 3,5 Mds€ et 3,7 Mds€ y compris IFRIC 12
- Croissance du dividende en ligne avec celle du résultat net courant
* à change constant (base fin 2016)
Le groupe Veolia est la référence mondiale de la gestion optimisée des ressources. Présent sur les cinq continents avec près de 169 000 salariés, le Groupe conçoit et déploie des solutions pour la gestion de l’eau, des déchets et de l’énergie, qui participent au développement durable des villes et des industries. Au travers de ses trois activités complémentaires, Veolia contribue à développer l’accès aux ressources, à préserver les ressources disponibles et à les renouveler.
En 2017, le groupe Veolia a servi 96 millions d’habitants en eau potable et 62 millions en assainissement, produit près de 55 millions de mégawattheures et valorisé 47 millions de tonnes de déchets. Veolia Environnement (Paris Euronext : VIE) a réalisé en 2017 un chiffre d’affaires consolidé de 25,12 milliards d’euros. www.veolia.com
Avertissement important
Veolia Environnement est une société cotée à Euronext Paris et le présent communiqué de presse contient des « déclarations prospectives » (forward-looking statements) au sens des dispositions du U.S. Private Securities Litigation Reform Act de 1995. Ces déclarations ne sont pas des garanties quant à la performance future de la Société. Les résultats effectifs peuvent être très différents des déclarations prospectives en raison d’un certain nombre de risques et d’incertitudes, dont la plupart sont hors de notre contrôle, et notamment : les risques liés au développement des activités de Veolia Environnement dans des secteurs très concurrentiels qui nécessitent d'importantes ressources humaines et financières, le risque que des changements dans le prix de l'énergie et le niveau des taxes puissent réduire les bénéfices de Veolia Environnement, le risque que les autorités publiques puissent résilier ou modifier certains des contrats conclus avec Veolia Environnement, le risque que les acquisitions ne produisent pas les bénéfices que Veolia Environnement espère réaliser, les risques liés aux termes et conditions figurant habituellement dans les accords de cession, le risque que le respect des lois environnementales puisse devenir encore plus coûteux à l'avenir, le risque que des fluctuations des taux de change aient une influence négative sur la situation financière de Veolia Environnement telle que reflétée dans ses états financiers avec pour résultat une baisse du cours des actions de Veolia Environnement, le risque que Veolia Environnement puisse voir sa responsabilité environnementale engagée en raison de ses activités passée, présentes et futures, de même que les autres risques décrits dans les documents déposés par Veolia Environnement auprès de l’Autorités des Marchés Financiers. Veolia Environnement n’a pas l’obligation ni ne prend l’engagement de mettre à jour ou réviser les déclarations prospectives. Les investisseurs et les détenteurs de valeurs mobilières peuvent obtenir gratuitement auprès de Veolia Environnement (www.veolia.com) copie des documents déposés par Veolia Environnement auprès de l’Autorités des Marchés Financiers.
Ce communiqué de presse contient des indicateurs non strictement comptables (« non GAAP »). Ces indicateurs non GAAP pourraient être définis différemment des indicateurs similaires publiés par d’autres groupes, et ne doivent pas se substituer aux indicateurs préparés en conformité avec les normes IFRS.
INFORMATIONS FINANCIÈRES AU 31 MARS 2018
A] PREAMBULE
GABON
La SEEG, filiale de Veolia à 51%, assure la production et la distribution d’eau potable et d’électricité sur l’ensemble du territoire gabonais selon les termes d’une convention de concession datant de 1997 et renouvelée pour cinq ans en mars 2017.
Le 16 février 2018, l’Etat gabonais a résilié de manière unilatérale la convention de concession signée avec la filiale de Veolia au Gabon, la société d’Eau et d’Energie du Gabon (SEEG) en alléguant un motif d’intérêt général. Par arrêté ministériel du même jour, l’ensemble des moyens matériels et humains de la SEEG a fait l’objet d’une réquisition par l’Etat gabonais. Un nouvel arrêté a également désigné une direction chargée de mettre en oeuvre les mesures de résiliation et de réquisition.
Au 31 mars 2018, l’arrêt des activités au Gabon a conduit le Groupe à traiter la SEEG en résultat des activités non poursuivies, conformément à l’application de la norme IFRS 5. Ainsi, les comptes de mars 2017 ont été retraités, afin d’assurer la comparabilité des périodes, du reclassement en « Résultat net des activités non poursuivies » des activités du Groupe au Gabon conformément à la norme IFRS 5.
EVOLUTIONS NORMATIVES
A compter du 1er janvier 2018, le Groupe applique la nouvelle norme IFRS 9 sur les instruments financiers en remplacement de la norme IAS 39 (cf. chapitre 4 note 1.2.3 du document de référence 2017). La nouvelle norme prévoit une application rétrospective sur le classement et l’évaluation des actifs et passifs financiers, et plus particulièrement pour le Groupe, de nouvelles méthodologies de dépréciations de créances clients et une régularisation du coût amorti de la dette obligataire ayant fait l’objet d’une renégociation. Au P&L, les retraitements liés à la première application de cette norme conduisent à des impacts peu significatifs sur l’EBITDA et de l’EBIT Courant (cf en annexe l’impact proforma 1er trimestre 2017).
L’application au 1er janvier 2018 de la norme IFRS 15 (cf. chapitre 4 note 1.2.3 du document de référence 2017 relative au modèle unique de reconnaissance du chiffre d’affaires applicable à tous les types de contrats conclus avec des clients et à tous les secteurs d’activités), ne génère pas d’impact significatif sur les comptes du Groupe au 31 mars 2018. Des travaux d’adaptation des notes annexes en cours de préparation permettront au Groupe de répondre aux exigences de publication de cette nouvelle norme pour la publication du 1er semestre 2018.
B] CHIFFRES CLES
Variations 2017 / 2018 |
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En millions d’euros |
31 mars 2017 publié |
31 mars 2017 retraité (3) |
31 mars 2018 |
en courant |
à change constant |
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Chiffre d’affaires | 6 270 | 6 191 | 6 419 | 3,7% | 7,0% | |||||
EBITDA | 863 | 847 | 876 | 3,4% | 5,3% | |||||
Marge d'EBITDA | 13,8% | 13,7% | 13,6% | |||||||
EBIT Courant (1) | 431 | 428 | 448 | 4,8% | 6,9% | |||||
Résultat net courant – part du Groupe | 155 | 154 | 193 | 25,7% | 31,8% | |||||
Résultat net courant – part du Groupe, hors plus ou moins-values de cessions financières nettes d’impôt | 156 | 155 | 164 | 5,7% | 8,0% | |||||
Investissements industriels | -271 | -264 | -307 | |||||||
Free cash-flow net (2) | -391 | -393 | -398 | |||||||
Endettement financier net | -8 430 | -8 418 | -9 665 |
|
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(1) Y compris la quote-part de résultat net courant des co-entreprises dans le prolongement des activités du Groupe et entreprises associées.
(2) Le free cash-flow net correspond au free cash-flow des activités poursuivies i.e. somme de l’EBITDA, des dividendes reçus, de la variation du besoin en fonds de roulement opérationnel, de la capacité d'autofinancement financière, moins les frais financiers nets, les investissements industriels nets, les impôts versés, les dépenses de renouvellement, les charges de restructuration et les autres charges non courantes.
(3) Les retraitements au 31 mars 2017 concernent l’application de la norme IFRS 9 et le classement du Gabon en activité non poursuivie conformément à la norme IFRS 5.Les principaux impacts de change sont les suivants :
Impacts de change au 31 mars 2018 | % | (M€) | ||||||
(vs 31 mars 2017 retraité) | ||||||||
Chiffre d’affaires | -3,3% | -204 | ||||||
EBITDA | -1,8% | -16 | ||||||
EBIT Courant | -2,2% | -9 | ||||||
Résultat net courant | -6,0% | -9 | ||||||
Endettement financier net | -4,6% | -386 | ||||||
C] COMPTE DE RESULTAT
1. CHIFFRE D’AFFAIRES CONSOLIDÉ DU GROUPE
Le chiffre d’affaires consolidé du Groupe s’élève à 6 419,4 millions d’euros au 31 mars 2018 contre 6 191,2 millions d’euros au 31 mars 2017 retraité, soit à change constant, une progression de 7,0%. Hors activité Travaux(3) et hors impact du prix des énergies, le chiffre d’affaires progresse de +4,6% contre +5,9% à fin Mars 2017.
Par segment, l’évolution du chiffre d’affaires par rapport au 31 mars 2017 retraité se détaille comme suit :
Variations 2017 / 2018 | ||||||||||
En millions d’euros |
31 mars 2017 retraité |
31 mars 2018 |
en courant |
à change constant |
à périmètre et change constants |
|||||
France | 1 302,9 | 1 310,6 | 0,6% | 0,6% | 0,7% | |||||
Europe, hors France | 2 274,6 | 2 442,7 | 7,4% | 6,9% | 3,3% | |||||
Reste du monde | 1 569,4 | 1 612,8 | 2,8% | 14,7% | 14,4% | |||||
Activités mondiales | 1 036,6 | 1 045,7 | 0,9% | 3,5% | 2,6% | |||||
Autres | 7,7 | 7,7 | 0,0% | - | - | |||||
Groupe | 6 191,2 | 6 419,4 | 3,7% | 7,0% | 5,4% | |||||
_________________________
(3) Les Travaux concernent les activités ingénierie et construction du Groupe (principalement chez Veolia Water Technologies et la SADE), ainsi que les travaux réalisés dans le cadre des contrats d’exploitation.
-
Chiffre d’affaires en hausse en France de +0,6% en courant et
de + 0,7% à périmètre constant par rapport au 31 mars 2017
retraité: la progression dans l’Eau est de +2,2% en courant et de
-1,3% en courant dans les Déchets:
- Le chiffre d’affaires de l’Eau est en progression de +2,2% par rapport au 31 mars 2017 retraité, sous l’effet des indexations tarifaires de +0,6% et de la bonne dynamique commerciale partiellement compensées par une baisse des volumes vendus (-0,8%);
- L’activité Déchets est en diminution de -1,3% et de -0,9% à périmètre constant par rapport au 31 mars 2017 retraité : la baisse du prix des matières recyclées (-3,5%) est partiellement compensée par la progression des volumes (+2,3%).
-
L’Europe hors France est en progression de + 6,9% à change
constant par rapport au 31 mars 2017 retraité, et affiche une bonne
dynamique dans la plupart des régions :
- Dans la zone Royaume-Uni / Irlande, le chiffre d’affaires de 518,2 millions d’euros est en hausse de +4,0% à change constant, grâce à la progression des tarifs de l’électricité, à la bonne disponibilité des PFI et aux gains de nouveaux contrats dans les services industriels;
-
En Europe Centrale et Orientale, le chiffre d’affaires s’établit à
945,6 millions d’euros et croît de +6,3% à change constant par
rapport au 31 mars 2017 retraité. Cette hausse est portée :
- dans l’Energie : par un effet climat favorable (+ 12 millions d’euros), des volumes de chaleur et d’électricité vendus en hausse ainsi que par l’impact des développements récents réalisés notamment en Hongrie;
- dans l’Eau : légère progression des volumes d’Eau vendus et hausse des tarifs sur l’ensemble des pays (Bulgarie, République tchèque, Roumanie et Slovaquie);
- dans les Déchets, liée à de petites acquisitions (Hongrie et République tchèque).
- En Europe du Nord, le chiffre d’affaires de 702,3 millions d’euros est en hausse de +11,8% à change constant par rapport au 31 mars 2017 retraité. L’Allemagne, principal pays contributeur (493,6 millions d’euros), bénéficie de la croissance soutenue des activités Déchets avec un chiffre d’affaires de 271,5 millions d’euros contre 248,3 millions d’euros à fin mars 2017. L’impact favorable des petites acquisitions en 2017 sur le chiffre d’affaires compense la baisse des prix des papiers recyclés et la baisse des volumes en énergie.
-
Forte progression dans le Reste du Monde de +14,7% à
change constant par rapport au 31 mars 2017 retraité:
- Le chiffre d’affaires en Amérique du Nord s’établit à 505,1 millions d’euros soit une hausse de +10,1% à change constant liée principalement à la forte croissance dans l’énergie (augmentation des prix et des volumes sous l’effet d’un climat rigoureux), à des gains commerciaux dans l’énergie et l’eau industrielle et à la croissance des volumes traités de déchets dangereux.
- Forte progression du chiffre d’affaires en Amérique Latine (+22,5% à change constant) à 183,2 millions d’euros grâce à la hausse des tarifs notamment en Argentine et le développement commercial en Colombie et Equateur.
- Le chiffre d’affaires de la zone Asie est en nette progression de +21,1% à change constant à 453,2 millions d’euros. En Chine, la forte croissance du chiffre d’affaires (+14,7%) résulte de l’impact volume favorable dans les déchets dangereux, une hausse des ventes des réseaux de chaleur (Harbin), partiellement compensées par une baisse du chiffre d’affaire dans l’eau (fin du contrat BOT de Chengdu). Le chiffre d’affaires du Japon progresse également porté par l’augmentation des travaux réceptionnés dans l’Eau municipale. En Corée, la progression du chiffre d’affaires est portée par l’augmentation des tarifs dans l’Eau et les déchets et l’augmentation des travaux de construction dans l’Eau;
- Le chiffre d’affaires de la zone Pacifique est en progression de +13,1% à change constant au 31 mars 2017, lié à la hausse des volumes traités dans les déchets (+8 millions d’euros) et au démarrage du nouveau contrat de Springvale dans l’Eau;
- L’Afrique / Moyen-Orient est en hausse de +9,9% à change constant avec l’impact favorable de volume au Maroc (effet climat et augmentation du nombre de clients) et travaux sur contrat de Redal.
-
Activités mondiales : le chiffre d’affaires est en
progression de 3,5% à change constant par rapport au 31 mars 2017
retraité:
- Les Déchets dangereux affichent une croissance de +7,6% à change constant, qui s’explique notamment par une bonne activité recyclage des huiles et une hausse des volumes traités;
- L’activité de Veolia Water Technologies reste en retrait de -9,2% à change constant, avec un lent démarrage des activités en Amérique du Nord, en France et dans le reste de l’Europe. La réception de grands projets en Amérique latine est compensée par le développement de grands projets au Moyen-Orient et en Chine. Le carnet de commandes ressort en hausse de +10% par rapport au 1er trimestre 2017.
L’évolution du chiffre d’affaires entre 2017 et 2018 peut s’analyser comme suit par principaux effets :
- L’effet change de -203,7 millions d’euros (-3% du chiffre d’affaires) reflète principalement la variation du dollar américain (-86,5 millions d’euros), du dollar australien (-27,7 millions d’euros), du peso argentin (-17 millions d’euros), de la livre sterling (-14,2 millions d’euros), du RenMinbi chinois (-14,7 millions d’euros) et du yen japonais (-12,2 millions d’euros).
-
L’effet périmètre de +95,2 millions d’euros concerne
principalement :
- des développements réalisés en 2017 : intégration des actifs industriels de Corvara et Hans Andersson en Scandinavie +44 millions d’euros, Van Scherpenzeel Grope B.V. aux Pays-Bas +14 millions d’euros et l’acquisition d’Eurologistik en Allemagne en juillet 2017 +8 millions;
- des opérations réalisées en 2018 dont la cession Industrial Services aux Etats-Unis (-41 millions d’euros).
- L’impact du prix des énergies et des matières recyclées s’élève à +50 millions d’euros avec une baisse des prix des matières recyclées (-18 millions d’euros dont -26 millions d’euros pour le papier) et une augmentation du prix des énergies de +70 millions d’euros notamment aux Etats-Unis.
-
La dynamique commerciale connaît une amélioration significative (effet
Commerce / Volumes) à +212 millions d’euros :
- hausse des volumes de +148 millions d’euros, en lien avec la hausse des volumes de déchets (France, Royaume-Uni, Amérique latine et Asie), une progression des volumes traités de déchets dangereux et une forte activité de construction notamment dans les activités de la SADE en France, dans l’Eau en Australie (projet Springvale) et au Maroc.
- effet commerce de +47 millions d’euros, grâce à de nombreux gains de contrats industriels en Europe (dans les déchets en Allemagne et en Ibérie avec de nouveaux contrats d’efficacité énergétique), aux Etats-Unis (gains de contrat dans l’Eau industrielle et dans l’Energie) ainsi qu’en Amérique latine (gains de contrats dans l’Eau en Argentine et en Colombie ainsi que dans les déchets au Chili et Brésil)
- l’impact du climat de +17 millions d’euros favorable en Europe Centrale et en Amérique du Nord.
- Les effets prix favorables (+47 millions d’euros) sont liés à des indexations tarifaires positives en France et au Royaume-Uni dans les Déchets, en Europe Centrale dans l’Eau, en Amérique du Nord dans l’Eau et les Déchets dangereux et dans l’électricité au Maroc ainsi qu’à l’impact des hausses des prix dans les déchets et l’eau en Amérique Latine.
Par métier, l’évolution du chiffre d’affaires par rapport au 31 mars 2017 retraité se détaille comme suit :
Variations 2017 / 2018 | ||||||||||
En millions d’euros |
|
31 mars 2017 retraité |
31 mars 2018 |
en courant |
à change constant |
à périmètre et change constants |
||||
Eau | 2 554 | 2 562 | 0,3% | 3,5% | 3,8% | |||||
Déchets | 2 154 | 2 268 | 5,2% | 9,6% | 4,3% | |||||
Energie | 1 483 | 1 589 | 7,1% | 9,0% | 9,9% | |||||
Groupe | 6 191 | 6 419 | 3,7% | 7,0% | 5,4% | |||||
EAU
Le chiffre d’affaires de l’Eau est en progression à +3,5% à change constant, et de +3,8% à périmètre et change constants par rapport au 31 mars 2017 retraité. Cette évolution s’explique par :
- Un impact volume / développement commercial favorable (+0,5%), dû aux développements commerciaux dans le Reste du Monde (principalement en Amérique latine) qui compensent une baisse des volumes en France;
- un effet prix positif de +1,7% lié aux hausses de tarifs notamment en Europe Centrale, Europe du Nord et dans l’activité Eau France (+0.6%);
- des Travaux en hausse (+1,6%) en Australie (usine de Springvale) et au Maroc couplés à un démarrage lent des travaux de construction chez Veolia Water Technologies que compense une bonne activité de la SADE en France.
DÉCHETS
Le chiffre d’affaires de l’activité Déchets est en forte progression de +9,6% à change constant par rapport au 31 mars 2017 retraité (+4,3% à périmètre et change constants), en lien avec :
- un impact périmètre (+5,3%) lié aux acquisitions en Allemagne et en Europe du Nord qui compensent la cession des activités de services industriels aux Etats-Unis.
- un effet commerce et volumes de +3,0%, avec une hausse des volumes dans les activités de collecte et de traitement en France, en Asie et en Allemagne, une croissance des volumes de déchets dangereux traités, ainsi qu’un bon taux de renouvellement des contrats en France, au Royaume-Uni et en Allemagne.
- un effet prix positif de +1,1% (notamment en Amérique Latine, en Asie et au Royaume-Uni);
- l’impact défavorable des prix des matières recyclées (-0,8%, notamment dû au recul des prix du papier).
ENERGIE
Le chiffre d’affaires de l’activité Energie est en hausse de +9,0% à change constant par rapport au 31 mars 2017 retraité (+9,9% à périmètre et change constants). Cette évolution s’explique essentiellement par :
- un effet prix en hausse (+3,5%) avec une forte hausse des prix de vente de chaleur et d’électricité en Amérique du Nord.
- un effet climat positif (soit +1,1%) en particulier en Europe centrale et en Amérique du Nord;
- un effet volumes et commerce de 2,5%, notamment en Europe Centrale (climat rigoureux), et lié au développement de nouvelles activités énergétiques (biomasse et efficacité énergétique) notamment en Asie, en Amérique du Nord, et des activités de multi-services industriels.
2. EBITDA
Au 31 mars 2018, l’EBITDA consolidé du Groupe s’élève à 875,5 millions d’euros, soit une augmentation de 5,3% à change constant par rapport au 31 mars 2017 retraité. Le taux de marge passe de 13,7% en mars 2017 retraité à 13,6% en mars 2018.
L’évolution de l’EBITDA par segment est la suivante :
-
En France, l’EBITDA est en légère dégradation :
- dans les métiers de l’Eau, la croissance du chiffre d’affaires ainsi que les efforts de réductions de coûts contribuent à la progression de l’EBITDA;
- dans les Déchets, baisse de l’EBITDA suite à la baisse des cours de matières recyclées (baisse du prix moyen de vente des papiers, cartons de -27% versus mars 2017).
-
Légère amélioration de l’EBITDA en Europe hors France, qui
s’explique par la combinaison de plusieurs effets :
- en Europe Centrale et Orientale, l’impact de la hausse des combustibles dans l’Energie en République tchèque et en Pologne génère une baisse de l’EBITDA ; cette baisse est partiellement compensée par des gains d’efficacité opérationnelle et un effet climat favorable ;
- progression de l’EBITDA au Royaume-Uni grâce à la disponibilité des usines d’incinération et les gains commerciaux partiellement compensés par la baisse des prix des papiers recyclés;
- la progression de l’EBITDA de l’Europe du Nord est principalement liée aux opérations de périmètre réalisées en 2017 en Scandinavie, aux Pays-Bas et en Allemagne, ainsi qu’à la poursuite de gains d’efficacité opérationnelle.
-
Poursuite de la forte croissance de l’EBITDA dans le Reste du
monde :
- forte augmentation de l’EBITDA aux Etats-Unis, essentiellement liée à des impacts favorables dans l’Energie (impact climat et évolution favorable du mix prix / volumes);
- amélioration de l’EBITDA en Amérique Latine, notamment grâce aux gains de contrats dans l’Eau et les Déchets, aux augmentations tarifaires dans l’activité Déchets et aux gains d’efficacité;
- croissance soutenue de l’EBITDA en Asie portée par la progression du chiffre d’affaires (Energie et Déchets) qui fait plus que compenser un effet climat légèrement négatif et la fin du contrat de BOT de Chengdu en Chine (eau municipale).
- Dans le segment Activités mondiales, la bonne performance des déchets dangereux (comprenant le redressement de l’activité de recyclage des huiles) est compensée par un lent démarrage de l’activité construction sur le premier trimestre 2018 chez Veolia Water Technologies.
Par effet, l’évolution de l’EBITDA entre 2017 et 2018 peut s’analyser comme suit :
- - L’impact change sur l’EBITDA est négatif et s’élève à -16 million d’euros. Il reflète principalement les variations défavorables du dollar américain (-9,4 millions d’euros), du renminbi chinois (-3,6 millions d’euros), de la livre sterling (-2,0 millions d’euros) et du peso argentin (-1,6 millions d’euros).
- L’effet périmètre de +17 millions d’euros concerne principalement les développements réalisés en 2017, notamment l’intégration des actifs industriels de Corvara et des actifs de recyclage d’Hans Andersson en Scandinavie ainsi que les acquisitions en Allemagne d’Eurologistik et aux Pays-Bas du groupe Van Scherpenzeel Grope B.V.
- Les effets commerce et volumes sont favorables à hauteur de +19 millions d’euros en raison de la bonne croissance des volumes en Europe centrale tant dans l’Eau que dans l’Energie, des volumes de déchets en France qui font plus que compenser la baisse des volumes d’Eau, et du fort développement commercial en Asie (Déchets et Energie) et en Amérique latine (nouveaux contrats dans l’Eau et les Déchets). L’impact climat est globalement favorable sur l’EBITDA avec des disparités entre l’Europe centrale (effet favorable en Pologne et en République tchèque) et l’Asie (impact négatif).
- Les prix des énergies et des matières recyclées ont un impact défavorable sur l’EBITDA (-13 millions d’euros): la forte augmentation des prix combustibles en Europe centrale et l’impact négatif du prix du papier (-5 millions d’euros sur le périmètre France, Allemagne et Royaume-Uni) sont partiellement compensés par l’évolution des tarifs chaleur et électricité favorables aux Etats-Unis et en Europe du Nord.
- Les pincements des prix et renégociations contractuelles sont de -28 millions d’euros et concernent notamment les impacts des indexations de prix dans l’Eau et les Déchets qui ne compensent que partiellement la pression sur les hausses des salaires et autres coûts.
- La contribution des plans d’économies de coûts s’élève à 70 millions d’euros. Elle porte principalement sur l’efficacité opérationnelle (à hauteur de 47%), et les achats (33%), et concerne l’ensemble des géographies : la France (à hauteur de 25%), l’Europe hors France (28%), le Reste du monde (20%), les Activités mondiales (15%) et le Siège (12%). L’objectif de 300 millions d’euros est confirmé pour l’ensemble de l’année.
3. EBIT COURANT
L’EBIT Courant consolidé du Groupe au 31 mars 2018 s’établit à 448,2 millions d’euros, en progression de 6,9% à change constant par rapport au 31 mars 2017 retraité. Les éléments de passage de l’EBITDA à l’EBIT Courant sont les suivants :
En millions d’euros |
31 mars 2017 retraité |
31 mars 2018 |
||
EBITDA | 846,6 | 875,5 | ||
Dépenses de renouvellement | -66,1 | -68,5 | ||
Amortissements (1) | -403,0 | -397,4 | ||
Provisions, juste valeur et autres (2) | 50,3 | 38,6 | ||
EBIT Courant | 427,7 | 448,2 | ||
(1) Y compris remboursement des actifs financiers opérationnels (AFO) à hauteur de -31 millions d’euros au 31 mars 2018 contre -37 millions d’euros au 31 mars 2017 retraité.
(2) Inclut : les dotations nettes aux provisions opérationnelles, les pertes de valeur courantes sur actifs corporels, incorporels et AFO, les plus-values de cessions industrielles et la quote-part du résultat net courant des co-entreprises et entreprises associées
L’amélioration de l’EBIT Courant à change constant est le reflet :-- de la croissance de l’EBITDA ;
- de l’augmentation des charges d’amortissement à change constant (-9,8 millions d’euros soit une variation de +2,6% versus Mars 2017) en lien avec le développement des activités du Groupe et des effets périmètres associés. Il convient par ailleurs de noter la baisse des remboursements des actifs financiers opérationnels en 2018 (de -37 millions d’euros à -31 millions d’euros) liés principalement à des fins de contrats en 2017 dont Chengdu en Chine;
-
de la variation défavorable des provisions de mise à juste valeur et
autres due principalement :
- à la reprise de provision ponctuelle sur les captives d’assurance de +12 millions d’euros au 1er trimestre 2017 ;
- aux plus ou moins-values de cessions industrielles au 31 mars 2018 en léger retrait par rapport au 31 mars 2017 (+2,3 millions d’euros au 1er trimestre 2018 comparé à 3,3 millions d’euros au 1er trimestre 2017).
- compensé partiellement par la progression de la contribution des entités mises en équivalence
L’effet change sur l’EBIT Courant est négatif de -9,2 millions d’euros et reflète principalement la variation du dollar américain (-8,1 millions d’euros), du RenMinBi chinois (-3,0 millions d’euros), du peso argentin (-1,3 millions d’euros) et de la livre sterling (-1,1 millions d’euros) que compense partiellement la variation favorable de la couronne tchèque (+6,0 millions d’euros).
4. RÉSULTAT FINANCIER COURANT
Le coût de l’endettement financier net est en baisse à -96,3 millions d’euros au 31 mars 2018, contre -102,9 millions d’euros au 31 mars 2017 retraité. Cette diminution du coût de financement est principalement liée à la politique de gestion active de la dette.
Les autres revenus et charges financiers courants s’élèvent à -7 millions d’euros au 31 mars 2018, contre -39,7 millions d’euros au 31 mars 2017 retraité.
Ils incluent les intérêts sur passifs du domaine concédé (IFRIC 12) pour -22,9 millions d’euros et les charges et produits de désactualisation pour -8,1 millions d’euros, stables par rapport au 1er trimestre 2017. Ils incluent également les plus ou moins-values de cessions financières nettes à hauteur de 36,9 millions d’euros au 31 mars 2018 (cession Industrial Services en Amérique du Nord) contre un montant de 1,4 millions d’euros au 31 mars 2017 retraité.
5. CHARGE D’IMPÔT
La charge d’impôt s’élève à 86,9 millions d’euros. Elle inclut l’imposition de la plus-value de cession d’Industrial Services aux Etats-Unis pour 9 millions de dollars américains. Le taux courant au 31 mars 2018 s’affiche à 27,9%, retraité des impôts sur les plus-values de cessions.
6. RESULTAT NET COURANT
Le résultat net courant attribuable aux propriétaires de la société mère s’établit à 193,2 millions d’euros au 31 mars 2018 contre 153,7 millions d’euros au 31 mars 2017 retraité, il s’améliore sous l’effet de la croissance de l’EBIT Courant, de la baisse du coût de financement et de plus ou moins-values de cessions financières plus élevées au 31 mars 2018 (Cession d’Industrial Services en Amérique du Nord) par rapport au 31 mars 2017 retraité. Hors plus ou moins-values de cessions financières nettes d’impôts et minoritaires, le résultat net courant attribuable aux propriétaires de la société mère est en augmentation de 8,0% à change constant, à 164,2 millions d’euros versus 155,4 millions d’euros au 31 mars 2017 retraité.
D] FINANCEMENT
En millions d’euros |
31 mars 2017 retraité |
31 mars 2018 |
||||||
EBITDA | 847 | 876 | ||||||
Investissements industriels nets de cession | -254 | -301 | ||||||
Variation BFR opérationnel | -735 | -800 | ||||||
Dividendes reçus des entités mises en équivalence et des co-entreprises | 11 | 55 | ||||||
Dépenses de renouvellement | -66 | -69 | ||||||
Autres charges non courantes et charges de restructuration | -16 | -17 | ||||||
Intérêts sur passifs du domaine concédé | -23 | -23 | ||||||
Eléments financiers (intérêts versés courants et capacité d’autofinancement financière) | -108 | -101 | ||||||
Impôts payés | -47 | -19 | ||||||
Free cash-flow net, avant versement du dividende, investissements financiers et cessions financières | -393 | -398 | ||||||
Endettement Financier Net à l’ouverture | -7 813 | -7 837 | ||||||
Endettement Financier Net à la clôture | -8 418 | -9 665 | ||||||
Le Free cash-flow net est négatif et s’élève à -398 millions d’euros au 31 mars 2018 contre -393 millions d’euros au 31 mars 2017 retraité.
L’évolution du free cash-flow net par rapport au 31 mars 2017 retraité reflète essentiellement une augmentation des investissements industriels nets par rapport à 2017 (-47 millions d’euros) et de la variation du BFR opérationnel de -75 millions d’euros (en ligne avec l’augmentation de l’activité du Groupe) partiellement compensées par une augmentation des dividendes reçus des sociétés mises en équivalence.
Au global, l’Endettement financier net s'établit à 9 665 millions d'euros (soit 8 213 millions d’euros hors remboursement de l’hybride en avril 2018 de 1 452 millions d’euros), contre 8 418 millions d’euros au 31 mars 2017 retraité.
Outre l’évolution du free cash-flow net, l’Endettement financier net est impacté par un effet de change favorable de 45 millions d’euros sur le premier trimestre 2018.
ANNEXE
Réconciliation des données publiées en 2017 avec les données retraitées 20171
(en millions d’euros) |
31 mars 2017 publié |
Retraitement IFRS 5 (3) |
Retraitement IFRS 9 |
31 mars 2017 retraité |
||||
Chiffre d’affaires | 6 269,8 | -78,6 | 0,0 | 6 191,2 | ||||
EBITDA | 862,9 | -15,8 | -0,5 | 846,6 | ||||
EBIT Courant (2) | 430,5 | -2,3 | -0,5 | 427,7 | ||||
Résultat opérationnel | 420,6 | -2,3 | -0,5 | 417,9 | ||||
Résultat net courant - part du groupe | 154,7 | -0,5 | -0,6 | 153,7 | ||||
Investissements industriels bruts | -271 | 8 | 0 | -263 | ||||
Free cash-flow net | -391 | -2 | 0 | -393 | ||||
Endettement Financier Net | -8 430 | 4 | 8 | -8 418 | ||||
(1) Données non auditées
(2) Y compris
quote-part de résultat net courant des co-entreprises et entreprises
associées au 31 mars 2017 retraité
(3) Les
comptes de mars 2017 ont été retraités, afin d’assurer la comparabilité
des périodes, du reclassement en « Résultat net des activités non
poursuivies » des activités du groupe au Gabon conformément
à la norme IFRS 5.
(en millions d’euros) |
31 mars 2017 publié |
Retraitement IFRS 5 |
Retraitement IFRS 9 |
31 mars 2017 retraité |
||||
France | 1 302,9 | 0,0 | 0,0 | 1 302,9 | ||||
Europe hors France | 2 274,6 | 0,0 | 0,0 | 2 274,6 | ||||
Reste du Monde | 1 647,9 | -78,6 | 0,0 | 1 569,4 | ||||
Activités mondiales | 1 036,6 | 0,0 | 0,0 | 1 036,6 | ||||
Autres | 7,7 | 0,0 | 0,0 | 7,7 | ||||
Chiffre d’affaires | 6 269,8 | -78,6 | 0,0 | 6 191,2 | ||||