MARCY L'ÉTOILE, France--(BUSINESS WIRE)--Regulatory News:
Le Conseil d’administration de bioMérieux (Paris:BIM), acteur mondial du diagnostic in vitro, s’est réuni le 27 février sous la présidence de M. Alexandre Mérieux. Il a arrêté les comptes consolidés audités du Groupe au 31 décembre 2017.
Comptes consolidés
En millions d'euros |
2017 | 2016 |
Variation
À données publiées |
||||
Chiffre d’affaires | 2 288 | 2 103 | +8,8 % | ||||
Résultat opérationnel courant contributif * | 335 | 298 | +12,4 % | ||||
Résultat opérationnel ** | 315 | 282 | +11,5 % | ||||
Résultat de l’ensemble consolidé | 238 | 179 | +32,6 % | ||||
Résultat net par action (en €) | 2,02 € | 1,52 € |
* |
Le résultat opérationnel courant contributif correspond au
résultat opérationnel courant hors éléments non récurrents
relatifs à l’acquisition et |
|
** |
Le résultat opérationnel est la somme du résultat opérationnel
courant contributif, des frais liés à l’acquisition et à
l’amortissement du prix |
ÉVÉNEMENTS MARQUANTS 2017
Les événements marquants de l’année 2017 sont présentés en Annexe 1.
RÉSULTATS FINANCIERS
CHIFFRE D’AFFAIRES
Au 31 décembre 2017, le chiffre d’affaires de bioMérieux a atteint 2 288 millions d’euros contre 2 103 millions d’euros au 31 décembre 2016, soit une hausse à taux de change et périmètre constants de 10,2 %, dépassant ainsi légèrement l’objectif fixé entre 9 et 10 %. Les effets négatifs de change enregistrés durant le 2e semestre du fait du renforcement de l’euro face à plusieurs monnaies, dont notamment le dollar américain, ont pesé sur la croissance publiée en euros qui atteint néanmoins 8,8 %.
Évolution du chiffre d’affaires
En millions d'euros |
|||||
CHIFFRE D’AFFAIRES - 31 DÉCEMBRE 2016 | 2 103 | ||||
Effets de change (1) | -29 | -1,4 % | |||
Variation de périmètre (2) | -1 | 0,0 % | |||
Croissance organique, à taux de change et périmètre constants | +215 | +10,2 % | |||
CHIFFRE D’AFFAIRES - 31 DÉCEMBRE 2017 | 2 288 | +8,8 % |
(1) |
Les effets de change sont déterminés en convertissant les données
de la période en cours au taux de change moyen de |
|
(2) | Les effets des variations de périmètre sont déterminés : | |
-- pour les acquisitions de la période, en déduisant des ventes de
la période le montant des ventes réalisées durant la période |
||
-- pour les acquisitions de la période précédente, en déduisant
des ventes de la période le montant des ventes réalisées au |
||
-- pour les cessions de la période, en ajoutant aux ventes de la
période le montant des ventes réalisées par les entités cédées |
||
-- pour les cessions de la période précédente, en ajoutant aux
ventes de la période les ventes réalisées durant la période |
Les détails de l’évolution de l’activité par région et par application sont présentés en annexe 2.
COMPTE DE RÉSULTAT
- Marge brute
À fin décembre 2017, la marge brute atteint 1 212 millions d’euros, soit 53,0 % du chiffre d’affaires, en amélioration sensible par rapport aux 52,3 % constatés à fin décembre 2016. La hausse du taux de marge brute provient notamment de la croissance des volumes et de l’amélioration du mix produit, avec la progression remarquable de la gamme BIOFIRE FILMARRAY®. Ces éléments ont plus que compensé la hausse des charges d’amortissement liées à la mise en service de plusieurs nouvelles unités de production (Durham, Salt Lake City et Marcy l’Étoile).
-
Résultat opérationnel courant contributif
Au terme de l’exercice 2017, le résultat opérationnel courant contributif s’est établi à 335 millions d’euros contre 298 millions d’euros au 31 décembre 2016, soit une croissance soutenue de 12,4 %. La marge opérationnelle courante contributive a atteint 14,6 % du chiffre d’affaires, en amélioration par rapport aux 14,2 % enregistrés sur l’exercice précédent. La profitabilité du Groupe s’est ainsi améliorée malgré l’enregistrement sur l’exercice d’une provision de 29 millions d’euros au titre de certains plans d’attribution gratuite d’actions, livrables en trésorerie aux États-Unis, ainsi que d’un effet négatif de change de 5 millions d’euros environ d’une année sur l’autre.- Les charges commerciales et les frais généraux se sont élevés à 603 millions d’euros, soit 26,4 % du chiffre d’affaires, à comparer à 570 millions d’euros, soit 27,1 % du chiffre d’affaires en 2016. Les frais généraux ont augmenté moins vite que le chiffre d’affaires et ont, de surcroît, bénéficié d’une réallocation plus précise des frais informatiques aux différentes lignes du compte de résultat. Cette baisse des frais généraux en valeur relative a plus que compensé les efforts commerciaux additionnels liés au déploiement de la gamme BIOFIRE FILMARRAY®.
- Au terme de l’exercice 2017, les frais de R&D se sont établis à 304 millions d’euros, soit 13,3 % du chiffre d’affaires, en hausse sensible par rapport aux 272 millions d’euros, soit 12,9 % du chiffre d’affaires en 2016. Cette progression traduit, comme prévu, l’intensification des activités de recherche et de développement liées notamment à la gamme BIOFIRE FILMARRAY® et à certaines gammes de microbiologie.
- Les crédits d’impôts en faveur de la recherche et les subventions reçues se sont élevés à 24 millions d’euros, stables par rapport à 2016 malgré l’augmentation des efforts de recherche, du fait d’un taux de crédit moins favorable aux États-Unis qu’en France.
- Comme anticipé par la Société, les autres produits de l’activité, comprenant principalement le produit net des redevances reçues, n’ont atteint que 7 millions d’euros en 2017, contre 15 millions d’euros enregistrés en 2016, en raison notamment de l’arrivée à échéance, courant 2016, de certains brevets concédés en licence à des tiers.
- Résultat opérationnel
Les frais liés à l’acquisition de BioFire ont atteint 18 millions d’euros en 2017, contre 25 millions d’euros en 2016, où le Groupe avait enregistré le solde d’un plan de rétention mis en place lors de l’acquisition. Ils comprennent désormais exclusivement la charge d’amortissement des actifs valorisés à la date de l’acquisition, stable d’une année sur l’autre.
Les autres produits et charges opérationnels non courants s’élèvent à 1,6 million d’euros, à comparer à 9,9 millions d’euros l’année précédente, où le Groupe avait enregistré le recyclage dans le compte de résultat de certains écarts de conversion.
Dans ce contexte, le résultat opérationnel du Groupe en 2017 a atteint 315 millions d’euros, en hausse de 11,5 % par rapport aux 282 millions d’euros enregistrés en 2016.
- Résultat de l’ensemble consolidé
La charge financière nette a représenté 22,2 millions d’euros en 2017, stable comparée aux 23,2 millions d’euros atteints en 2016.
Le coût de l’endettement financier net a représenté 16,2 millions d’euros en 2017, contre 17,6 millions d’euros en 2016, et les autres produits et charges financiers se sont élevés à 6,2 millions d’euros, à comparer à 5,6 millions d’euros en 2016.
Au 31 décembre 2017, le taux effectif d’impôt (TEI) du Groupe a atteint 18,6 %, à comparer à 30,8 % au terme de l’exercice 2016. Le TEI a bénéficié en 2017 de l’enregistrement d’un produit de 30 millions d’euros, non-récurrent et sans impact sur la trésorerie, lié essentiellement à la réévaluation des actifs et passifs d’impôts différés du fait de la réforme fiscale américaine. En outre, le TEI du Groupe a été favorisé, dans une moindre mesure, par un produit lié en France à l’invalidation d’une taxe sur les dividendes, en partie compensé par une contribution exceptionnelle instaurée à cette occasion. Enfin, le Groupe a enregistré un complément d’impôt au titre d’un contentieux. Hormis ces effets non-récurrents, le taux effectif récurrent d’impôt du Groupe se serait élevé à environ 28 %, stable par rapport à l’exercice précédent.
Au total, le résultat de l’ensemble consolidé s’est établi en 2017 à 238 millions d’euros, en forte progression de 32,6 % par rapport aux 179 millions d’euros enregistrés en 2016.
TRÉSORERIE ET FINANCEMENT
- Flux liés à l’activité
Au terme de l’exercice 2017, la génération de trésorerie d’exploitation a atteint 357 millions d’euros, en hausse de près de 7 % par rapport à l’exercice précédent.
L’EBITDA1 a atteint 475 millions d’euros à fin décembre 2017, en nette hausse de 8 % comparé aux 441 millions d’euros de l’année 2016, reflétant la progression du résultat opérationnel courant contributif et des dotations aux amortissements et provisions d’exploitation.
Au cours de l’exercice 2017, le besoin en fonds de roulement d’exploitation n’a augmenté que de 38 millions d’euros, proche des 33 millions d’euros enregistrés en 2016, malgré la croissance soutenue de l’activité du Groupe sur la période. Cette évolution résulte notamment des éléments suivants :
- Les stocks sont restés quasi stables en 2017, dans le contexte de croissance de l’activité précédemment décrit alors qu’ils avaient augmenté de 41 millions d’euros en 2016. Cette performance reflète notamment l’amélioration des délais de rotation des stocks de plus de 10 % d’une année sur l’autre ;
- Les crédits clients n’ont augmenté que de 26 millions d’euros, contre une hausse de 10 millions d’euros en 2016, avec une forte amélioration du délai moyen d’encaissement (DSO), réduit à 73 jours en décembre 2017 contre 80 à la même date en 2016 ;
- Les variations liées aux dettes fournisseurs sont restées quasi stables d’une année sur l’autre ;
- Les autres éléments du besoin en fonds de roulement d’exploitation ont augmenté de 4 millions d’euros alors qu’ils avaient enregistré une baisse en 2016, du fait principalement du décaissement du plan de rétention mis en place à l’occasion de l’acquisition de BioFire.
Les décaissements d’impôt ont représenté 91 millions d’euros, en hausse par rapport aux 81 millions d’euros versés l’année précédente, notamment aux États-Unis.
- Flux liés aux opérations d’investissements
Comme attendu, les décaissements liés aux investissements ont connu une baisse sensible et se sont élevés à 183 millions d’euros, dont 106 millions d’euros au titre des investissements industriels, contre 233 et 154 millions d’euros respectivement en 2016. Cette baisse est liée à l’achèvement de projets industriels visant à augmenter les capacités de plusieurs sites du Groupe.
Dans ce contexte, le cash-flow libre2 a presque doublé en 2017 pour atteindre 164 millions d’euros, contre 85 millions d’euros en 2016.
Les acquisitions d’immobilisations financières, nettes des cessions, se sont élevées à 16 millions d’euros, contre 30 millions d’euros l’année précédente, essentiellement constituées des prises de participations minoritaires au capital des sociétés Banyan Biomarker et Qvella, ainsi que du transfert de la participation de Sysmex à bioMérieux dans Sysmex bioMérieux Co., Ltd.
- Flux liés aux opérations de financement
Les flux liés aux activités de financement se sont élevés à 57 millions d’euros, à comparer à 52 millions d’euros sur l’exercice précédent. En juin 2017, la Société a versé un dividende de 39,4 millions d’euros, équivalent à celui versé en 2016 et a dépensé 1 million d’euros dans le cadre de son programme de rachat d’actions, contre 14 millions d’euros l’année précédente.
- Endettement net
L’endettement net du Groupe au 31 décembre 2017 s’établit à 156 millions d’euros, comprenant notamment 32,8 millions au titre de dettes vis-à-vis des collaborateurs, contre 275 millions d’euros au 31 décembre 2016. La Société dispose d’un emprunt obligataire d’un montant de 300 millions d’euros, venant à échéance en octobre 2020, et bénéficie d’une ligne de crédit syndiqué non tirée de 500 millions d’euros, arrivant à échéance le 26 janvier 2023, avec une option d’extension pour une année supplémentaire.
_______________
1 L’EBITDA se définit comme la somme du
résultat opérationnel courant contributif et des amortissements
d’exploitation
2 Le cash-flow libre correspond aux flux
de trésorerie générés par l’exploitation, net des décaissements liés aux
investissements
DIVIDENDE
Le Conseil d’administration proposera à l’Assemblée générale du 17 mai 2018 d’approuver un dividende de 0,34 euro par action. Le montant, qui sera distribué le 7 juin 2018, devrait ainsi s’élever à 40,2 millions d’euros à comparer à 39,5 millions d’euros en 2017.
AUTRES INFORMATIONS
- Base installée
Au 31 décembre 2017, la base installée s’élevait à 92 800 instruments environ contre 86 900 à fin décembre 2016.
- Ressources humaines
Au 31 décembre 2017, l’effectif global du Groupe s’élevait à 10 400 collaborateurs environ (employés et intérimaires en équivalent temps plein) contre 9 800 à fin décembre 2016.
ÉVÈNEMENTS POSTÉRIEURS À LA CLÔTURE
- Guillaume Bouhours nommé Directeur Administratif et Financier de bioMérieux
bioMérieux annonce la nomination de Guillaume Bouhours en tant que Directeur Administratif et Financier et membre du Comité de Direction de bioMérieux. Il succèdera ainsi à Claire Giraut qui a souhaité faire valoir ses droits à la retraite, et assumera les mêmes responsabilités, à savoir la Direction Finance, la Direction Achats et la Direction des Systèmes d’Information. Diplômé de l’École Polytechnique et de l’École des Mines ParisTech, Guillaume Bouhours était Président du Groupe Access & Mobility de Wabtec, après avoir été Directeur Administratif et Financier du groupe Faiveley Transport de 2010 à 2016. Cette nomination prendra effet à partir du mois de mars 2018.
OBJECTIF 2018
En 2018, bioMérieux vise à maintenir la forte dynamique commerciale enregistrée depuis 2 ans. La Société s’est fixée pour objectif d’atteindre une croissance organique de ses ventes comprise entre 8 et 9 %, à taux de change et périmètre constants. La croissance reportée en euros devrait néanmoins être inférieure du fait d’effets de changes prévisionnels fortement négatifs estimés à environ 120 millions d’euros, sous l’effet principalement de la dépréciation contre l’euro du dollar américain et de certaines devises émergentes. Dans le contexte d’une épidémie de grippe de forte intensité aux mois de janvier et février 2018, bioMérieux anticipe une croissance toujours très soutenue de la gamme BIOFIRE FILMARRAY®, qui devrait favoriser la croissance de l’activité au 1er trimestre par rapport aux trimestres suivants.
L’évolution des parités de change anticipée en 2018 devrait également affecter à hauteur d’environ 40 millions d’euros le résultat opérationnel courant contributif de la Société. En outre, bioMérieux prévoit de renforcer ses efforts de R&D portant sur le diagnostic syndromique des maladies infectieuses, tout en maintenant sa position de leader sur ses autres gammes. Dans ce contexte, l‘effort de R&D pourrait représenter environ 14 % du chiffre d’affaires de la Société en 2018. En conséquence, bioMérieux s’est fixé, pour l’exercice 2018, un objectif de résultat opérationnel courant contributif compris entre 325 et 345 millions d’euros, à taux courant.
CALENDRIER FINANCIER
Chiffre d’affaires du 1er trimestre : | 19 avril 2018 – Avant bourse | ||||
Assemblée générale des actionnaires : | 17 mai 2018 | ||||
Chiffre d’affaires du 2e trimestre : | 19 juillet 2018 – Avant bourse | ||||
Résultats semestriels au 30 juin 2018 : | 5 septembre 2018 – Avant bourse | ||||
Chiffre d’affaires du 3e trimestre : | 18 octobre 2018 – Avant bourse |
Les anticipations et objectifs ci-dessus reposent, en tout ou partie, sur des appréciations ou des décisions qui pourraient évoluer ou être modifiées en raison, en particulier, des incertitudes et des risques liés à l'environnement économique, financier, réglementaire et concurrentiel, notamment ceux exposés dans le Document de Référence 2016. La Société ne prend donc aucun engagement ni ne donne aucune garantie sur la réalisation des objectifs ci-dessus. Elle ne s’engage pas à publier ou communiquer d’éventuels rectificatifs ou mises à jour de ces éléments, sous réserve des obligations d’information permanente pesant sur les sociétés dont les actions sont admises aux négociations sur un marché financier.
À PROPOS DE BIOMÉRIEUX
Pioneering Diagnostics
Acteur mondial dans le domaine du diagnostic in vitro depuis plus de 50 ans, bioMérieux est présente dans plus de 150 pays au travers de 43 filiales et d'un large réseau de distributeurs. En 2017, le chiffre d'affaires de bioMérieux s’est élevé à 2,3 milliards d'euros, dont plus de 90 % ont été réalisés à l’international.
bioMérieux offre des solutions de diagnostic (systèmes, réactifs et logiciels) qui déterminent l’origine d’une maladie ou d’une contamination pour améliorer la santé des patients et assurer la sécurité des consommateurs. Ses produits sont utilisés principalement pour le diagnostic des maladies infectieuses. Ils sont également utilisés pour la détection de micro-organismes dans les produits agroalimentaires, pharmaceutiques et cosmétiques.
|
bioMérieux est une société cotée sur Euronext Paris.
Code : BIM - Code ISIN : FR0013280286 Reuters : BIOX.PA / Bloomberg : BIM.FP |
Site internet : www.biomerieux.com et site dédié aux investisseurs : www.biomerieux-finance.com
ANNEXE 1 : ÉVÈNEMENTS MARQUANTS DE L’ANNÉE 2017
-
Gouvernance
- Le Conseil d'administration de bioMérieux, réuni le 15 décembre 2017, a approuvé la nomination d'Alexandre Mérieux en tant que Président Directeur Général de la Société, à compter de ce jour. Alexandre Mérieux succède ainsi à Jean-Luc Bélingard, qui assurait la Présidence de la Société depuis 2010 et demeure administrateur de bioMérieux tout en conservant ses responsabilités au sein de l'Institut Mérieux en tant que Vice-Président en charge de la stratégie et des relations institutionnelles.
- Le 30 mai 2017, l’Assemblée générale des actionnaires de bioMérieux a approuvé la nomination de 2 nouvelles administratrices indépendantes : Madame Fanny Letier et Madame Marie-Paule Kieny. Dans le respect de la loi du 27 janvier 2011 relative à la représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des Conseils d’administration et de surveillance et à l’égalité professionnelle, le Conseil d’administration de bioMérieux sera désormais composé de 10 administrateurs, dont 4 femmes.
-
Offre commerciale
Au cours de l’année 2017, bioMérieux a enrichi son offre commerciale dans plusieurs domaines :- En février 2017, bioMérieux a reçu l’accréditation 510(k) de la FDA (Food and Drug Administration) américaine pour une utilisation étendue de son test VIDAS® BRAHMS PCT™ qui est ainsi devenu le premier test de dosage de la procalcitonine approuvé par la FDA pour contribuer à un usage raisonné des antibiotiques en cas d’infection respiratoire ou de sepsis ;
- En avril 2017, bioMérieux a annoncé que BACT/ALERT® VIRTUO™, avait reçu l’accréditation 510(k) de la FDA américaine, rendant ainsi ce système disponible aux États-Unis, après avoir été lancé en Europe. Le système BACT/ALERT® VIRTUO™ est une solution d’hémoculture hautement automatisée qui permet aux laboratoires de microbiologie clinique de détecter plus rapidement les pathogènes pour une prise en charge améliorée des patients ;
- Le 20 avril 2017, bioMérieux a annoncé le marquage CE du test BIOFIRE FILMARRAY® RP2plus, une nouvelle génération du Panel Respiratoire FILMARRAY®. Le test BIOFIRE FILMARRAY® RP2plus permet de tester simultanément 22 pathogènes responsables d’infections des voies respiratoires, avec un temps de rendu de résultat plus court, en 45 minutes seulement, et une meilleure sensibilité. Le 1er juin 2017, bioMérieux a annoncé avoir reçu l’autorisation de la FDA pour la commercialisation, aux États-Unis, du panel BioFire FilmArray® RP2, qui comporte les mêmes pathogènes que le test RP2plus à l’exception de MERS-CoV ;
- Le 27 avril 2017, bioMérieux a reçu l’autorisation de la FDA pour la commercialisation du test RAPIDEC® CARBA NP, un test manuel à forte valeur médicale utilisé pour confirmer la détection de bactéries productrices de carbapénémases à partir de cultures sur gélose. Avec des résultats fiables en moins de deux heures, c’est un outil simple et rapide permettant une meilleure prise en charge des patients et un meilleur contrôle des infections associées aux soins. Les carbapénémases sont des enzymes hydrolysant les carbapénèmes, une classe d’antibiotiques ayant le spectre d’activité antimicrobienne le plus large. Les carbapénèmes ont un usage exclusivement hospitalier et sont principalement utilisés dans le traitement des infections à bactéries multirésistantes ;
- Depuis juin 2017, le test automatisé VIDAS® D-DIMER, indiqué pour exclure les thromboses veineuses profondes et les embolies pulmonaires chez les patients non hospitalisés, bénéficie d’une utilisation étendue. Il peut désormais être utilisé pour aider à identifier, parmi les femmes suivant un traitement anticoagulant au long cours suite à un premier épisode de maladie thromboembolique veineuse idiopathique, celles qui sont à faible risque de récidive et dont le traitement peut être arrêté.
- En juillet 2017, bioMérieux a annoncé avoir reçu l’accréditation 510(k) de la FDA pour sa solution d’identification rapide des agents pathogènes VITEK® MS, élargie à de nouveaux pathogènes. Cette nouvelle base de données enrichie comprend plus de 15 000 souches différentes et permet pour la première fois, l’identification, en toute sécurité, des bactéries du groupe Mycobacterium tuberculosis, responsables de la tuberculose (TB), des espèces de mycobactéries non tuberculeuses (MNT) les plus communes, de Nocardia et des espèces de moisissures les plus importantes du point de vue médical.
-
bioMérieux a lancé deux nouveaux tests de détermination
quantitative de la sensibilité aux antibiotiques des pathogènes
multirésistants (MDRO : Multi Drug Resistant Organisms).
ETEST® Ceftolozane/Tazobactam et ETEST® Ceftazidime/Avibactam permettent d’évaluer la sensibilité des bacilles Gram négatif aérobies tels que les entérobactéries et Pseudomonas aeruginosa, à de nouveaux antibiotiques indiqués dans les traitements d’infections chez les adultes pour qui les options thérapeutiques sont limitées. - Au cours du 4e trimestre, bioMérieux a lancé deux tests VIDAS® destinés au diagnostic de l’hépatite E, enrichissant ainsi son panel hépatites qui permet déjà le diagnostic des hépatites A, B et C. L’hépatite E est une maladie du foie trop souvent sous-diagnostiquée qui sévit partout dans le monde. Elle est provoquée par l’infection par le virus de l’hépatite E qui se transmet principalement par voie fécale-orale, notamment à travers de l’eau contaminée et certaines viandes peu cuites. C’est une pathologie grave, car elle peut entraîner une hépatite fulminante ou chronique, dont l’issue, si elle n’est pas prise en charge correctement, peut être mortelle.
-
Business Development
- En janvier 2017, bioMérieux et Banyan Biomarkers, une société spécialisée dans la recherche de biomarqueurs pour les traumatismes crâniens, ont annoncé la signature d’un partenariat qui octroie à bioMérieux les droits de développer et commercialiser mondialement les marqueurs dont Banyan est propriétaire, pour une utilisation sur sa plateforme VIDAS® dans le domaine du diagnostic in vitro.
- bioMérieux et Lumed, une start-up innovante positionnée à la croisée des domaines de l’informatique et de la santé, ont signé un partenariat de distribution des suites logicielles APSS (Antimicrobial Prescription Surveillance System) et DATA conçues par Lumed. Basé sur les données du dossier médical électronique de chaque patient, le logiciel APSS est une solution d’aide à la décision clinique conçue pour les pharmacies hospitalières et les équipes en charge de la bonne utilisation des antibiotiques. Il permet de suivre les informations cliniques, d’alerter dès qu’une nouvelle information d’importance devient disponible et de vérifier que le traitement reste approprié selon l’évolution de l’état de santé du patient. Cet accord octroie à bioMérieux les droits de commercialisation au Canada, aux États-Unis et en Europe et lui permet ainsi d’enrichir son offre de solutions pour lutter contre la résistance aux antibiotiques, un enjeu de santé majeur au niveau mondial.
- En novembre 2017, bioMérieux a participé, conjointement avec d’autres investisseurs, à une levée de fonds de série B de la société canadienne Qvella. Cette société de biologie moléculaire a pour principal objectif de réduire le temps de résultat dans le cadre du diagnostic des maladies infectieuses. Elle développe une nouvelle technologie de lyse électrique et de traitement de l’échantillon qui pourrait permettre une analyse directe des échantillons de sang des patients. Au terme de cette opération, bioMérieux détient moins de 10 % des parts de Qvella et inscrira les titres détenus à son bilan.
-
Qualité
- Au cours du 3e trimestre, bioMérieux a reçu de la Food & Drug Administration (FDA) américaine la confirmation de la clôture de la lettre d’avertissement émise en 2012 relative à son site de production de flacons d’hémoculture BACT/ALERT®, situé à Durham en Caroline du Nord (États-Unis).
ANNEXE 2 : CHIFFRE D’AFFAIRES PAR RÉGION ET PAR APPLICATION
Chiffre d’affaires par région
En millions d'euros |
12 |
12 mois 2016 |
Variation |
Variation |
|||||
Europe (1) | 878,3 | 851,1 | +3,2 % | +3,9 % | |||||
Amérique | 1 006,1 | 877,2 | +14,7 % | +16,5 % | |||||
Amérique du Nord | 849,8 | 739,2 | +15,0 % | +17,2 % | |||||
Amérique latine | 156,3 | 138,0 | +13,3 % | +13,2 % | |||||
Asie Pacifique | 397,2 | 364,7 | +8,9 % | +11,0 % | |||||
TOTAL DES RÉGIONS | 2 281,6 | 2 093,1 | +9,0 % | +10,5 % | |||||
Applied Maths | 3,4 | 3,8 | |||||||
Collaborations de R&D | 3,1 | 6,4 | |||||||
TOTAL GROUPE | 2 288,2 | 2 103,2 | +8,8 % | +10,2 % | |||||
(1) y compris le Moyen-Orient et l'Afrique |
Chiffre d’affaires par |
12 |
12 |
Variation |
Variation |
|||||
Applications cliniques | 1 850,1 | 1 678,0 | +10,3 % | +11,7 % | |||||
Microbiologie | 946,4 | 897,3 | +5,5 % | +6,7 % | |||||
Immunoessais (1) | 457,2 | 451,7 | +1,2 % | +2,5 % | |||||
Biologie Moléculaire (2) | 440,4 | 322,8 | +36,4 % | +38,6 % | |||||
Autres gammes | 6,0 | 6,1 | -1,7 % | +13,5 % | |||||
Applications Industrielles | 411,8 | 379,9 | +8,4 % | +9,8 % | |||||
BioFire Defense | 19,7 | 35,2 | -44,0 % | -42,9 % | |||||
Applied Maths | 3,4 | 3,8 | |||||||
Collaborations de R&D | 3,1 | 6,4 | |||||||
TOTAL GROUPE | 2 288,2 | 2 103,2 | +8,8 % | +10,2 % | |||||
(1) dont VIDAS® : +3,1 % au terme de l’année 2017 |
|||||||||
(2) dont BIOFIRE FILMARRAY® : 368 millions d’euros au terme de l’année 2017 |
ANNEXE 3 : ÉTATS DE SYNTHÈSE DU GROUPE BIOMÉRIEUX AU 31 DÉCEMBRE 2017
COMPTE DE RÉSULTAT CONSOLIDÉ |
|||||
En millions d'euros | 31/12/2017 | 12/31/2016 | |||
CHIFFRE D'AFFAIRES | 2 288,2 | 2 103,2 | |||
Coût des ventes | -1 076,4 | -1 002,5 | |||
MARGE BRUTE | 1 211,8 | 1 100,7 | |||
AUTRES PRODUITS DE L'ACTIVITE | 31,2 | 38,5 | |||
Charges commerciales | -447,5 | -402,1 | |||
Frais généraux | -156,4 | -167,4 | |||
Recherche et développement | -304,4 | -271,9 | |||
TOTAL FRAIS OPERATIONNELS | -908,3 | -841,4 | |||
RESULTAT OPERATIONNEL COURANT CONTRIBUTIF | 334,7 | 297,8 | |||
Frais et amortissements du prix d'acquisition de Biofire (a) | -18,2 | -25,2 | |||
RESULTAT OPERATIONNEL COURANT | 316,5 | 272,6 | |||
Autres produits et charges opérationnels non courants | -1,6 | 9,9 | |||
RESULTAT OPERATIONNEL | 314,9 | 282,5 | |||
Coût de l'endettement financier net | -16,2 | -17,6 | |||
Autres produits et charges financiers | -6,2 | -5,6 | |||
Impôts sur les résultats | -54,5 | -79,8 | |||
Entreprises associées | -0,4 | -0,2 | |||
RESULTAT DE L'ENSEMBLE CONSOLIDE | 237,6 | 179,2 | |||
Part des minoritaires | -0,6 | 0,1 | |||
PART DU GROUPE | 238,1 | 179,1 | |||
Résultat net de base par action | 2,02 | € | 4,55 | €(b) | |
Résultat net dilué par action | 2,02 | € | 4,55 | €(b) | |
(a) correspond aux éléments non récurrents relatifs à
l’acquisition et l’intégration de |
|||||
(b) basé sur le nombre d’actions à la date de clôture = 39 453 740 actions |
BILAN CONSOLIDÉ |
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ACTIF | ||||
En millions d'euros | 31/12/2017 | 31/12/2016 | ||
Immobilisations incorporelles | 430,7 | 492,6 | ||
Ecarts d'acquisition | 442,7 | 470,6 | ||
Immobilisations corporelles | 711,4 | 734,5 | ||
Actifs financiers non courants | 57,9 | 36,9 | ||
Participations dans les entreprises associées | 0,1 | 0,5 | ||
Autres actifs non courants | 14,1 | 18,0 | ||
Impôt différé actif | 51,6 | 92,8 | ||
ACTIFS NON COURANTS | 1 708,5 | 1 845,8 | ||
Stocks et en-cours | 380,3 | 404,4 | ||
Clients et comptes rattachés | 460,1 | 465,8 | ||
Autres créances d'exploitation | 75,1 | 79,8 | ||
Créance d'impôt exigible | 36,1 | 25,7 | ||
Créances hors exploitation | 15,7 | 28,8 | ||
Disponibilités et équivalents de trésorerie | 312,1 | 178,6 | ||
ACTIFS COURANTS | 1 279,4 | 1 183,0 | ||
ACTIFS DESTINES A ETRE CEDES | 2,1 | 0,0 | ||
TOTAL ACTIF | 2 990,0 | 3 028,8 | ||
PASSIF | ||||
En millions d'euros | 31/12/2017 | 31/12/2016 | ||
Capital | 12,0 | 12,0 | ||
Primes et Réserves | 1 487,5 | 1 428,0 | ||
Résultat de l'exercice | 238,1 | 179,1 | ||
CAPITAUX PROPRES GROUPE | 1 737,6 | 1 619,1 | ||
INTERETS MINORITAIRES | -0,9 | 2,2 | ||
CAPITAUX PROPRES DE L'ENSEMBLE CONSOLIDE | 1 736,7 | 1 621,4 | ||
Emprunts & dettes financières long terme | 391,1 | 365,4 | ||
Impôt différé passif | 103,8 | 167,3 | ||
Provisions | 106,7 | 115,0 | ||
PASSIFS NON COURANTS | 601,5 | 647,6 | ||
Emprunts & dettes financières court terme | 76,9 | 87,9 | ||
Provisions | 34,1 | 36,8 | ||
Fournisseurs et comptes rattachés | 161,3 | 175,6 | ||
Autres dettes d'exploitation | 300,7 | 324,2 | ||
Dette d'impôt exigible | 24,2 | 37,2 | ||
Dettes hors exploitation | 54,6 | 98,2 | ||
PASSIFS COURANTS | 651,8 | 759,8 | ||
PASSIFS RELATIFS A DES ACTIFS DESTINES A ETRE CEDES | 0,0 | 0,0 | ||
TOTAL PASSIF | 2 990,0 | 3 028,8 |
FLUX DE TRÉSORERIE CONSOLIDÉS |
||||
En millions d'euros | 31/12/2017 | 31/12/2016 | ||
Résultat net de l'ensemble consolidé | 237,5 | 179,2 | ||
- Participations dans les entreprises associées | 0,4 | 0,2 | ||
- Coût de l'endettement financier net | 16,2 | 17,6 | ||
- Autres produits et charges financiers | 6,2 | 5,6 | ||
- Charge d'impôt | 54,5 | 79,8 | ||
- Dotation nette aux amortissements d'exploitation - provisions non courantes | 140,5 | 143,1 | ||
- Produits et charges non courants et frais et amortissements du prix d'acquisition de Biofire | 19,9 | 15,3 | ||
EBITDA (avant produits et charges non récurrents) | 475,2 | 440,9 | ||
Autres produits et charges opérationnels non courants
(hors DAP exceptionnels, plus et moins values sur cessions d'immobilisations) |
-1,2 | 0,0 | ||
Autres produits et charges financiers
(hors provisions et cessions d'immobilisations financières) |
-6,1 | -6,4 | ||
Dotations nettes aux provisions d'exploitation pour risques et charges | 5,6 | 12,3 | ||
Variation de la juste valeur des instruments financiers | 2,3 | -1,5 | ||
Rémunérations en actions | 7,5 | 3,5 | ||
Elimination des autres charges et produits sans impact sur la
trésorerie ou non liés à |
8,1 | 7,9 | ||
Variation des stocks | -4,3 | -41,1 | ||
Variation des créances clients | -25,6 | -10,0 | ||
Variation des dettes fournisseurs | -4,1 | -3,4 | ||
Variation des autres BFRE | -3,8 | 21,8 | ||
Variation du besoin en fonds de roulement d'exploitation (a) | -37,8 | -32,7 | ||
Autres besoins en fonds de roulement hors exploitation | 1,5 | -3,3 | ||
Variation des autres actifs et passifs non courants non financiers | 2,0 | 4,3 | ||
Variation du besoin en fonds de roulement | -34,3 | -31,7 | ||
Versement d'impôt | -91,5 | -81,5 | ||
FLUX LIES A L'ACTIVITE | 357,5 | 335,6 | ||
Décaissements liés aux acquisitions d'immobilisations corporelles et incorporelles | -183,5 | -233,0 | ||
Encaissements liés aux cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles | 7,9 | 5,3 | ||
Décaissements / encaissements liés aux acquisitions d'actifs financiers non courants | -14,1 | 8,1 | ||
Incidence des variations de périmètre | 9,3 | -37,6 | ||
FLUX LIES AUX ACTIVITES D'INVESTISSEMENT | -180,4 | -257,2 | ||
Augmentation de capital en numéraire | 0,0 | 0,0 | ||
Rachats et reventes d'actions propres | -0,9 | -14,1 | ||
Distributions de dividendes aux actionnaires | -39,4 | -39,5 | ||
Coût de l'endettement financier net | -16,2 | -17,6 | ||
Variation des dettes financières confirmées | -0,6 | 18,6 | ||
Variation d'intérêts sans prise ni perte de contrôle | -11,5 | 0,0 | ||
FLUX LIES AUX OPERATIONS DE FINANCEMENT | -68,7 | -52,5 | ||
VARIATION NETTE DE LA TRESORERIE ET EQUIVALENTS DE TRESORERIE | 108,4 | 25,9 | ||
TRESORERIE NETTE A L'OUVERTURE | 146,7 | 136,7 | ||
Incidence des fluctuations de change sur la trésorerie nette et équivalents de trésorerie | 5,4 | -15,9 | ||
TRESORERIE NETTE A LA CLOTURE | 260,4 | 146,7 | ||
(a) y compris dotations (reprises) des provisions courantes |