RUEIL-MALMAISON, France--(BUSINESS WIRE)--Regulatory News:
Schneider Electric (Paris:SU) publie aujourd’hui son chiffre d’affaires au deuxième trimestre et ses résultats semestriels pour la période clôturée au 30 juin 2015.
Chiffres clés
(en millions d’euros) |
S1
2014 |
S1
2015 |
Variation | |||
Chiffre d’affaires | 11 700 | 12 848 | +9,8% | |||
Croissance organique (%) | -0,9% | |||||
Croissance org. (%) hors Invensys | 0% | |||||
Coût des Fonctions Support (en % du CA) |
25,2% | 24,5% | -70 bps | |||
EBITA ajusté | 1 504 | 1 601 | +6,4% | |||
% du chiffre d’affaires | 12,9 % | 12,5% | - 40 bps | |||
Résultat net (part du Groupe) | 821 | 719 | -12% | |||
Résultat net ajusté1 |
879 | 912 | +4% | |||
Jean-Pascal Tricoire, Président Directeur général, commente : « Au premier semestre, nous nous sommes concentrés sur le déploiement de notre stratégie avec « Schneider is On » dans un environnement de marché plus difficile que prévu, notamment en Chine et dans le secteur pétrolier. Ce contexte et une base de comparaison élevée chez Invensys ont particulièrement impacté l’activité Industry, pénalisant ainsi la performance du Groupe. Cependant nous constatons une croissance solide aux Etats-Unis sur le marché de la construction, des améliorations en Europe de l’Ouest, de bons progrès sur l’adaptation des coûts d’opérations et sur la réalisation des synergies avec Invensys.
Au deuxième semestre, nos priorités porteront sur l’amélioration de l’activité Industry, sur l’exécution des initiatives de croissance, sur l’efficacité de nos coûts et sur l’amélioration de la marge des projets. Nous anticipons une poursuite de la croissance sur le marché de la construction aux Etats-Unis, une reprise soutenue en Europe de l’Ouest, une faiblesse persistante en Chine et un niveau faible d’investissements liés au secteur pétrolier. En conséquence, nous visons une croissance organique du chiffre d’affaires autour de stable ainsi qu’une hausse significative de l’EBITA ajusté sur la base des taux de change actuels, avec une marge d’EBITA ajusté stable ou en baisse modérée par rapport à 2014.
Comme annoncé, nous travaillons sur la combinaison entre certains de nos actifs de logiciels industriels et AVEVA afin de créer un leader sur le marché des logiciels industriels et accélérer notre développement dans ce domaine. »
I. CHIFFRE D’AFFAIRES DU T2 EN HAUSSE ORGANIQUE DE +0,1%
Le chiffre d’affaires du deuxième trimestre atteint 6 852 millions d’euros, en hausse de +0,1% à périmètre et taux de change constants et de +11,7% en croissance publiée.
Croissance organique par activité
En millions d’euros | S1 2015 | T2 2015 | ||||||||
Chiffre d’affaires |
Croissance organique |
Croissance org. hors Invensys |
Chiffre d’affaires |
Croissance organique |
||||||
Buildings & Partner | 5 763 | +0,4% | +0,4% | 3 062 | +0,5% | |||||
Industry | 2 834 | -5,3% | -2,4% | 1 463 | -4,2% | |||||
Infrastructure | 2 516 | +0,7% | +0,7% | 1 367 | +1,2% | |||||
IT | 1 735 | +0,5% | +0,5% | 960 | +4,8% | |||||
Groupe | 12 848 | -0,9% | 0% | 6 852 | +0,1% | |||||
Buildings & Partner (45% du CA T2) enregistre une croissance organique de +0,5% au deuxième trimestre. L’Amérique du Nord est en hausse avec la croissance continue du marché de la construction aux Etats-Unis et au Mexique. L’Europe de l’Ouest est en croissance. La France bénéficie d’une bonne performance opérationnelle. L’Espagne et l’Italie s’améliorent. L’Asie-Pacifique est en baisse. La Chine est en baisse comme attendu, reflétant la faiblesse du marché de la construction alors que l’Australie et l’Inde sont en croissance. Le Reste du Monde affiche une bonne performance, porté notamment par les investissements d’infrastructure au Moyen-Orient.
Industry (21% du CA T2) affiche une baisse organique de -4,2%, temporairement affectée par l’intégration d’Invensys. L’Europe de l’Ouest est stable. L’Italie et l’Espagne sont en croissance, bénéficiant des exportations des constructeurs de machines et compensent la faiblesse des marchés en France et en Allemagne. L’Amérique du Nord est en baisse, impactée par la réduction des investissements industriels liée à la baisse du prix du pétrole et à l’appréciation du dollar. L’Asie Pacifique est en baisse, subissant le ralentissement de la Chine alors que la performance du Japon reste bonne. Le Reste du Monde est en faible croissance.
Infrastructure (20% du CA T2) est en croissance organique de +1,2%. L’Europe de l’Ouest affiche une croissance sur une base de comparaison faible grâce à une amélioration de la performance en Espagne, en Italie et au Royaume-Uni. L’Amérique du Nord est en croissance, bénéficiant de la réalisation de projets au Canada. Cependant les Etats-Unis sont impactés par la faiblesse des investissements liés au pétrole et gaz et par des délais dans les investissements dans les centres de données. L’Asie Pacifique est en baisse, résultant de la faiblesse du marché chinois et d’une base de comparaison élevée en Australie, alors que l’Asie du Sud Est est en croissance. Le Reste du Monde est en légère croissance, les investissements en Infrastructure au Moyen-Orient compensant pleinement la baisse en Russie. Les Services continuent à porter la croissance, affichant une croissance à deux-chiffres (« double-digits »).
IT (14% du CA T2), est en hausse organique de +4,8% au deuxième trimestre. L’Inde affiche une forte croissance après avoir subi l’impact d’un élément exceptionnel au T1. Les Etats-Unis sont en croissance, bénéficiant des initiatives d’une meilleure utilisation des canaux de distribution et de l’exécution de projets dans un marché atone. Les investissements en IT restent bien orientés en Europe de l’Ouest. Le Reste du Monde continue à afficher une bonne performance, la croissance au Moyen-Orient et en Afrique permettant de compenser pleinement la faiblesse du marché russe.
Les Solutions sont en hausse organique de +1% et les Services2 sont en hausse organique de +7% au deuxième trimestre. Les Solutions représentent 41% du chiffre d’affaires du deuxième trimestre.
Croissance organique par géographie
En millions d’euros | S1 2015 | T2 2015 | ||||||||
Chiffre d’affaires |
Croissance organique |
Croissance org. hors Invensys |
Chiffre d’affaires |
Croissance organique |
||||||
Europe de l’Ouest | 3 378 | +1% | +2% | 1 719 | +2% | |||||
Asie-Pacifique | 3 678 | -5% | -4% | 2 013 | -5% | |||||
Amérique du Nord | 3 491 | -1% | 0% | 1 871 | 0% | |||||
Reste du Monde | 2 301 | +2% | +3% | 1 249 | +6% | |||||
Groupe | 12 848 |
-0,9%3 |
0% | 6 852 | +0,1% | |||||
L’Europe de l’Ouest (25% du CA T2), enregistre une hausse organique de +2% au deuxième trimestre. L’Espagne et l’Italie sont en croissance, bénéficiant de la bonne dynamique des marchés d’exportation et de la reprise progressive des marchés locaux. Dans un environnement difficile, la France est en hausse, grâce à sa bonne performance opérationnelle. Le Royaume-Uni est en croissance, alors que l’Allemagne affiche une performance contrastée.
L’Asie-Pacifique (29% du CA T2), est en baisse de -5%, avec des performances différentes selon les pays. La Chine est en baisse sur l’ensemble de ses activités, résultant de la faiblesse des marchés industriels et de la construction. L’Inde est en hausse, portée par l’accélération générale de l’économie du pays. L’Australie est stable, l’amélioration sur le marché résidentiel et la croissance en IT compensant la faiblesse des investissements dans les matières premières et la base de comparaison élevée.
L’Amérique du Nord (27% du CA T2), est stable au T2. La performance aux Etats-Unis est pratiquement stable. La croissance du marché de la construction compense un marché industriel plus faible et des retards dans les investissements sur les centres de données. Le Mexique est en hausse, bénéficiant de la reprise progressive du marché de la construction.
Le Reste du Monde (19% du CA T2), en est croissance organique de +6% au T2. La croissance au Moyen-Orient, portée par les investissements dans les infrastructures, a largement compensé la faiblesse du marché russe. L’Afrique est en croissance et l’Amérique du Sud est en hausse avec des performances contrastées selon les pays.
Le chiffre d’affaires des nouvelles économies est en baisse organique de -1% et représente 44% du chiffre d’affaires publié pour le second trimestre 2015.
Périmètre et effet de change
La contribution nette des acquisitions au deuxième trimestre s’établit à 8 millions d’euros, soit +0,1% de croissance par rapport au chiffre d’affaires du T2 2014, principalement en raison de l’acquisition de Günsan Elektrik.
L’évolution des taux de change a un impact positif de 698 millions d’euros4 , soit +11,5% de croissance. L’appréciation du dollar américain et du yuan chinois par rapport à l’euro compense largement l’effet négatif de la dépréciation du rouble russe. Sur la base des taux actuels, l’impact favorable des devises sur le chiffre d’affaires 2015 est estimé à environ 2 milliards d’euros. Dans un environnement de taux de change volatiles, le Groupe continue à attendre un impact limité sur le taux de marge d’EBITA ajusté 2015.
II. RÉSULTATS DU PREMIER SEMESTRE 2015
En millions d’euros | S1 2014 | S1 2015 | Variation | |||
Marge brute | 4 457 | 4 752 | +7% | |||
Coût des fonctions support | (2 953) | (3 151) | +7% | |||
EBITA ajusté | 1 504 | 1 601 | +6% | |||
Coûts de restructuration | (71) | (158) | ||||
Autres charges et produits d’exploitation | (57) | (75) | ||||
EBITA | 1 376 | 1 368 | -1% | |||
Amortissement et dépréciation des actifs incorporels issus des acquisitions | (127) | (138) | ||||
Résultat net (part du Groupe) | 821 | 719 | -12% | |||
Résultat net ajusté5 |
879 | 912 | +4% | |||
Cash flow libre | 179 | 216 | +21% | |||
- MARGE D’EBITA AJUSTÉ À 12,5%, EN BAISSE DE 0,4 POINT PAR RAPPORT À 2014, STABLE HORS INVENSYS6
La marge brute (en valeur absolue) s’améliore de +6,6%.
La marge brute en pourcentage du chiffre d’affaires est en baisse de -1,1 point au premier semestre 2015. L’effet prix net7 positif et la productivité ne compensent que partiellement l’effet mix négatif et la hausse des coûts de R&D :
- L’effet prix net et la productivité contribuent respectivement +0,4 point et +1,2 point à la marge brute.
- L’effet mix a un impact négatif de -1,6 point, dont -1 point comprend un effet prix sur les grands projets (lié à l’environnement concurrentiel et aux investissements pour générer des services) et des éléments exceptionnels sur des projets. -0,6 point est dû à l’effet mix négatif des géographies, des activités et des produits / solutions.
- Les lancements de nouveaux produits ont conduit à une hausse de la dépréciation de la R&D, impactant la marge de -0,4 point. L’inflation des coûts de vente & autres a un impact négatif de -0,5 point. Les devises et l’effet périmètre diminuent la marge de -0,2 point.
Les coûts des fonctions supports sont en baisse organique de -2,1%. Malgré une croissance publiée de +6,7%, cette croissance est inférieure de 3 points par rapport à celle du chiffre d’affaires.
L’EBITA ajusté du premier semestre s’établit à 1 601 millions d’euros, en hausse de 6,4%.
Les facteurs clés de cette évolution sont les suivants :
- La baisse des volumes réduit la rentabilité de 45 millions d’euros au premier semestre.
- La solide mise en oeuvre des initiatives Tailored Supply Chain améliore la rentabilité de 151 millions d’euros. L’effet positif des négociations avec les fournisseurs et de l’optimisation de l’empreinte industrielle est partiellement réduit par la moins bonne absorption des coûts fixes liée à la baisse des volumes.
- L’impact net de la hausse des prix est positif à 44 millions d’euros, avec une évolution favorable des matières premières de 77 millions d’euros qui compense l’impact négatif des prix de 33 millions d’euros, principalement lié à la Chine. L’évolution des matières premières devrait avoir un impact favorable d’environ 100 millions d’euros sur l’année.
- Les coûts de production, main d’œuvre et autres coûts sont en hausse de 86 millions d’euros, avec une hausse des coûts de main d’œuvre et autre coûts de production de 38 millions d’euros et une hausse de coûts de R&D dans les coûts des ventes de 48 millions d’euros.
- Les coûts des fonctions support améliorent la rentabilité de 67 millions d’euros au premier semestre, reflétant les progrès réalisés par le Groupe grâce aux initiatives de simplification.
- Les devises ont un effet positif de 200 millions d’euros sur l’EBITA ajusté au premier semestre, principalement en raison d’un dollar américain et d’un yuan chinois plus forts par rapport à l’euro.
- Le mix a un impact négatif sur la rentabilité de 219 millions d’euros.
- La contribution des acquisitions, nette des cessions, est minime à 5 millions d’euros au premier semestre.
Par activité, l’EBITA ajusté de Buildings & Partner sur le premier semestre 2015 s’élève à 1 031 millions d’euros, soit 17,9% du chiffre d’affaires, en légère hausse de +0,3 point par rapport à l’an dernier grâce à une bonne maîtrise des coûts des fonctions support. Industry présente un EBITA ajusté de 440 millions d’euros, soit 15,5% du chiffre d’affaires, en baisse de -2,7 points en raison de faibles volumes, particulièrement chez Invensys, d’un effet devise défavorable, d’un effet mix négatif et d’une hausse des investissements en R&D. L’EBITA ajusté d’Infrastructure s’établit à 156 millions d’euros, soit 6,2% du chiffre d’affaires, en hausse de +0,6 point grâce à la bonne gestion des coûts des fonctions supports. L’activité IT enregistre un EBITA ajusté de 279 millions d’euros, soit 16,1% du chiffre d’affaires, en baisse de -0,8 point par rapport à 2014, impacté par l’évolution des devises.
Les coûts centraux pour le premier semestre 2015 s’élèvent à 305 millions d’euros, soit 2,4% du chiffre d’affaires, au même niveau que l’an dernier.
L’EBITA publié s’établit à 1 368 millions d’euros. Ceci comprend 158 millions d’euros de charges de restructuration. Pour l’année 2015, les charges de restructuration sont attendues entre 300 et 350 millions d’euros, en hausse par rapport aux années précédentes en raison des initiatives pour réduire les coûts des fonctions supports. Les autres produits et charges d’exploitation totalisent 75 millions d’euros, comprenant 55 millions d’euros de pertes de cession d’activités, principalement liées à la cession de Telvent Global Services.
- RÉSUTAT NET AJUSTÉ8 EN HAUSSE DE +4%
L’amortissement et la dépréciation des actifs incorporels liés aux acquisitions s’élève à 138 millions d’euros, en légère hausse par rapport aux 127 millions d’euros du premier semestre de l’an dernier.
Les charges financières nettes totalisent 226 millions d’euros, avec un coût de la dette stable.
L’impôt sur les sociétés ressort à 231 millions d’euros, soit un taux effectif d’impôt de 23,0%, stable par rapport à l’an dernier, grâce à Invensys.
Le résultat net ajusté s’élève à 912 millions d’euros pour le premier semestre 2015, en hausse de +4%. Le résultat net ajusté sera un des éléments clés pris en considération pour le dividende.
- CASH FLOW LIBRE DE 216 MILLION D’EUROS, + 21% PAR RAPPORT AU S1 2014
Le cash flow libre atteint 216 millions d’euros. Il comprend 382 millions d’euros d’investissements nets, soit 3,0% du chiffre d’affaires. Le besoin en fond de roulement opérationnel augmente de 283 millions d’euros par rapport à une hausse de 385 millions d’euros au premier semestre 2014, grâce à un meilleur contrôle des créances clients et des dettes fournisseurs.
- BILAN TOUJOURS SOLIDE
La dette nette de Schneider Electric au 30 juin 2015 s’élève à 6 468 millions d’euros, une hausse depuis le début de l’année liée au paiement du dividende et à l’évolution des devises.
III. POINT SUR INVENSYS
La réalisation des synergies d’Invensys est en bonne voie au premier semestre. Plus de 50% des économies de coûts planifiées pour 2015 ont été réalisées grâce aux initiatives bien structurées. Les synergies commerciales progressent, avec environ 50% de l’objectif de commandes sur l’année atteint au S1, celles-ci provenant de marchés diversifiés. Les coûts d’intégration au premier semestre 2015 totalisent 21 millions d’euros.
La performance du premier semestre est pénalisée par le secteur du pétrole et gaz et des éléments exceptionnels. Le chiffre d’affaires est affecté par l’échelonnement du projet nucléaire en Chine ainsi que par le changement d’exercice fiscal au premier trimestre. La performance sous-jacente des activités est en légère baisse : Fields Devices affiche une baisse de près de 20%, impacté par le secteur pétrolier, alors que l’activité projet est stable à légèrement en baisse au premier semestre. Les commandes de logiciels sont en hausse au deuxième trimestre. La marge est pénalisée par des éléments exceptionnels, une baisse des volumes, un effet mix négatif et une poursuite des investissements en R&D pour la croissance future. Cependant, la marge devrait s’améliorer au deuxième semestre.
IV. CRÉATION D’UN LEADER DANS LE DOMAINE DES LOGICIELS INDUSTRIELS AVEC AVEVA9
Schneider Electric SE annonce avoir conclu les bases d’un accord de principe pour la combinaison entre certaines de ses activités de logiciels industriels et le groupe AVEVA. L’opération envisagée9 devrait permettre de créer un leader dans le domaine des logiciels industriels, avec un portefeuille inégalé s’étendant de la phase de conception et de construction d’actifs jusqu’à la phase d’exploitation. L’opération vise à valoriser pleinement les activités de logiciels apportées et générer de la valeur additionnelle grâce au fort potentiel de synergies de revenus et de coûts pour le nouveau Groupe AVEVA et Schneider Electric. Ceci créerait également une plateforme pour une éventuelle consolidation dans le secteur des logiciels industriels.
Le nouveau Groupe AVEVA aurait une présence équilibrée sur ses zones géographiques et marchés couverts et réaliserait un chiffre d’affaires et un EBITA ajusté de c. 534 millions de livres sterling et c. 130 millions de livres sterling respectivement. Schneider Electric aurait une participation majoritaire avec 53,5% dans le Nouveau Groupe AVEVA et le consoliderait intégralement dans ses comptes.
V. RACHAT D’ACTION
En ligne avec son objectif de rachat d’actions pour un montant de 1 milliard à 1,5 milliard d’euros d’ici 2016, le Groupe a procédé au rachat de 1 364 929 actions pour un montant total de près de 90 millions d’euros au premier semestre 2015. Le Groupe compte accélérer le rachat d’action au second semestre. Au 30 juin 2015, le capital en circulation se composait de 585 159 105 actions.
VI. OBJECTIFS 2015
Au premier semestre, le Groupe observe une stabilisation de l’activité Infrastructure, une amélioration en Europe de l’Ouest et des progrès sur l’adaptation des coûts et la réalisation des synergies avec Invensys. Cependant, la performance du Groupe est impactée par des environnements de marché plus difficiles que prévus en Chine et sur le secteur pétrole & gaz, ainsi que par des éléments exceptionnels chez Invensys.
Au deuxième semestre, le Groupe s’attend à une croissance continue sur le marché de la construction aux Etats-Unis, à une poursuite de la reprise en Europe de l’Ouest, à une faiblesse persistante en Chine et sur les investissements liés au secteur du pétrole & gaz.
Dans ce contexte, le Groupe vise désormais pour 2015:
- Une croissance organique du chiffre d’affaires autour de stable
- Une hausse significative de l’EBITA ajusté sur la base des taux de change actuels, avec une marge d’EBITA ajusté stable ou en baisse modérée par rapport à 2014.
*******************
Les comptes de l’exercice clos au 30 juin 2015 ont été arrêtés par le conseil d’administration le 28 juillet 2015 et certifiés par les auditeurs du Groupe le 28 juillet 2015.
Les états financiers consolidés et la présentation des résultats semestriels 2015 sont disponibles sur le site www.schneider-electric.com/finance/fr
Le chiffre d’affaires du troisième trimestre 2015 sera publié le 29 octobre 2015.
A propos de Schneider Electric
Spécialiste mondial de la gestion de l'énergie, présent dans plus de 100 pays, Schneider Electric offre des solutions intégrées pour de nombreux segments de marchés. Le Groupe bénéficie d’une position de leader sur ceux des Régies et Infrastructures, Industries & Constructeurs de machines, des Bâtiments non-résidentiels, des Centres de données et Réseaux ainsi que du Résidentiel. Mobilisés pour rendre l’énergie sûre, fiable, efficace, productive et propre, ses 170 000 collaborateurs réalisent 25 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2014 en s’engageant auprès des individus et des organisations afin de les aider à tirer le meilleur de leur énergie.
Annexes – Répartition du chiffre d’affaires par activités
Le chiffre d’affaires du deuxième trimestre 2015 par activité est le suivant :
En millions d’euros | T2 2015 | |||||||||
Chiffre d’affaires |
Croissance organique |
Effet périmètre |
Effet de change |
Croissance publiée |
||||||
Buildings & Partner | 3 062 | +0,5% | +0,6% | +13,2% | +14,3% | |||||
Industry | 1 463 | -4,2% | -0,1% | +11,2% | +6,9% | |||||
Infrastructure | 1 367 | +1,2% | -0,7% | +6,7% | +7,2% | |||||
IT | 960 | +4,8% | 0% | +13,1% | +17,9% | |||||
Groupe | 6 852 | +0,1% | +0,1% | +11,5% | +11,7% | |||||
Le chiffre d’affaires du premier semestre 2015 par activité est le suivant :
En millions d’euros | S1 2015 | |||||||||||
Chiffre d’affaires |
Croissance organique |
Croissance org. hors Invensys |
Effet périmètre |
Effet de change |
Croissance publiée |
|||||||
Buildings & Partner | 5 763 | +0,4% | +0,4% | +0,6% | +12,0% | +13,0% | ||||||
Industry | 2 834 | -5,3% | -2,4% | -0,1% | +10,2% | +4,8% | ||||||
Infrastructure | 2 516 | +0,7% | +0,7% | -0,1% | +5,8% | +6,4% | ||||||
IT | 1 735 | +0,5% | +0,5% | -0,1% | +13,0% | +13,4% | ||||||
Groupe | 12 848 | -0,9% | 0% | +0,2% | +10,5% | +9,8% | ||||||
Annexes – Répartition par géographie
Le chiffre d’affaires du deuxième trimestre 2015 par géographie est le suivant :
En millions d’euros | T2 2015 | |||||
Chiffre d’affaires |
Croissance organique |
Croissance publiée |
||||
Europe de l’Ouest | 1 719 | +2% | +4% | |||
Asie-Pacifique | 2 013 | -5% | +13% | |||
Amérique du Nord | 1 871 | 0% | +22% | |||
Reste du Monde | 1 249 | +6% | +6% | |||
Groupe | 6 852 | +0,1% | +11,7% | |||
Le chiffre d’affaires du premier semestre 2015 par géographie est le suivant :
En millions d’euros | S1 2015 | |||||||
Chiffre d’affaires |
Croissance organique |
Croissance organique hors Invensys |
Croissance publiée |
|||||
Europe de l’Ouest | 3 378 | +1% | +2% | +3% | ||||
Asie-Pacifique | 3 678 | -5% | -4% | +12% | ||||
Amérique du Nord | 3 491 | -1% | 0% | +20% | ||||
Reste du Monde | 2 301 | +2% | +3% | +3% | ||||
Groupe | 12 848 | -0,9% | 0% | +9,8% | ||||
Annexes – Impact de consolidation sur CA et EBITA
En nombre de mois |
2014
T1 |
T2 |
T3 |
T4 |
2015
T1 |
T2 |
T3 |
T4 |
||||||||
Electroshield-TM Samara
Activité Infrastructure CA annuel moyen de plus de 20 milliards de roubles depuis l’acquisition d’une participation de 50% en 2010 |
3m | |||||||||||||||
Invensys
Activité Industry (+ partiellement activité Buildings &
Partner) |
3m | 3m | 3m | 3m | ||||||||||||
Gunsan Elektrik
Activité Buildings & Partner |
3m | 3m | 3m | 3m | ||||||||||||
Annexe – Résultats par activité
En millions d’euros | S1 2014 | S1 2015 | ||
Chiffre d’affaires | 11 700 | 12 848 | ||
Buildings & Partner | 5 102 | 5 763 | ||
Industry | 2 704 | 2 834 | ||
Infrastructure | 2 364 | 2 516 | ||
IT | 1 530 | 1 735 | ||
EBITA ajusté | 1 504 | 1 601 | ||
Buildings & Partner | 898 | 1 031 | ||
Industry | 493 | 440 | ||
Infrastructure | 132 | 156 | ||
IT | 258 | 279 | ||
Coûts centraux | (277) | (305) | ||
- Autres charges et produits d’exploitation | (57) | (75) | ||
Buildings & Partner | (1) | (12) | ||
Industry | (37) | (3) | ||
Infrastructure | (9) | (51) | ||
IT | (5) | (1) | ||
Coûts centraux | (5) | (8) | ||
- Restructuration | (71) | (158) | ||
Buildings & Partner | (31) | (70) | ||
Industry | (10) | (27) | ||
Infrastructure | (28) | (46) | ||
IT | (1) | (6) | ||
Coûts centraux | (1) | (9) | ||
EBITA | 1 376 | 1 368 | ||
Buildings & Partner | 866 | 949 | ||
Industry | 446 | 410 | ||
Infrastructure | 95 | 59 | ||
IT | 252 | 272 | ||
Coûts centraux | (283) | (322) | ||
Annexe – résultat net ajusté
Chiffres clés
(en millions d’euros) |
S1
2014 |
S1
2015 |
Variation | |||
EBIT | 1 249 | 1 230 | -2% | |||
Résultat financier | (201) | (226) | ||||
Impôt | (241) | (231) | ||||
Activités non-poursuivies | 70 | 0 | ||||
|
25 | 0 | ||||
Participations | 6 | (1) | ||||
Intérêts minoritaires | (62) | (53) | ||||
Résultat net (part du Groupe) | 821 | 719 | -12% | |||
Coût d’intégration d’Invensys après-impôts (au taux effectif d’imposition du Groupe) | 28 | 16 | ||||
Gains/pertes de cessions d’activités (des autres charges et produits d’exploitation et des opérations non-poursuivies) | (25) | 55 | ||||
Charges de restructuration après-impôts (au taux effectif d’imposition du Groupe) |
55 | 122 | ||||
Résultat net ajusté | 879 | 912 | +4% | |||
Annexe – Cash Flow Libre
Analyse de la variation de l’endettement en M€ | S1 2014 | S1 2015 | ||
Endettement net à l’ouverture (31 décembre) | (3 326) | (5 022) | ||
Autofinancement opérationnel | 1 083 | 1 134 | ||
Investissements industriels nets | (386) | (382) | ||
Variation du BFR opérationnel | (385) | (283) | ||
Variation du BFR non-opérationnel | (133) | (253) | ||
Cash flow libre | 179 | 216 | ||
Dividendes | (1 095) | (1 109) | ||
Acquisitions – nettes | (2 257) | (77) | ||
Augmentations de capital - nettes | 64 | (72) | ||
Effet devise & autres | (112) | (404) | ||
(Hausse) / Baisse de l’endettement net | (3 221) | (1 446) | ||
Endettement net au 30 juin | (6 547) | (6 468) | ||
1 Voir calcul en annexe page 14
2 Au S1, les services surperforment le reste du Groupe de 6 points
3 Hors Chine, la croissance organique du Groupe au S1 est de+1,1%
4 Exclut l’impact positif de 15m€ lié à la hausse de prix pour ajuster l’impact de la dépréciation du rouble russe contre le dollar américain pour l’activité IT en Russie.
5 Voir annexe page 14
6 Marge d’EBITA ajusté hors Invensys à 12,6% au S1 2015 comparé à 12,7% au S1 2014
7 Effet prix moins effet des matières premières
8 Voir annexe page 14
9 L’opération reste soumise à diverses conditions suspensives, notamment, la réalisation de due diligence mutuelles satisfaisantes pour chacune des parties, un accord sur les termes de la documentation contractuelle, l’approbation des Conseils d’Administration de Schneider Electric et AVEVA, l’approbation des actionnaires d’AVEVA et l’obtention des autorisations concurrentielles et réglementaires (si nécessaire).