TORONTO--(BUSINESS WIRE)--À l'heure où les entreprises peinent à définir l’avenir des lieux de travail au Canada, les conclusions d'une nouvelle étude LHH (anciennement LHH Knightsbridge) et du groupe Adecco lèvent le voile sur les attitudes des travailleurs dans le monde à l'égard du télétravail et du travail présentiel, des plans de reprise de leurs entreprises, de leurs projets de carrière à venir et de l'état de santé mentale au travail. Tout en levant le voile sur la Grande Démission.
Les conclusions de l'étude Resetting Normal: Defining the New Era of Work montrent qu'un grand nombre de travailleurs à travers le monde (53 %) désirent un modèle de travail hybride dans lequel plus de la moitié de leur temps de travail se ferait à distance. La productivité n'a pas pâti du télétravail, avec 82 % indiquant se sentir autant, ou plus, productifs qu'avant. Toutefois, le bien-être a été impacté, avec plus de la moitié des jeunes dirigeants (54 %) indiquant avoir souffert d'un épuisement professionnel et trois sur dix indiquant que leur santé mentale et physique a décliné ces 12 derniers mois.
Les travailleurs veulent réduire leurs heures de travail et être évalués en fonction des résultats. Au Canada, plus de trois quarts des répondants (86 %) ont indiqué avoir pointé plus de 40 heures par semaine au cours de l'année écoulée. En outre, alors qu'ils travaillaient durant la pandémie, les employés canadiens ont reçu le score le plus bas de tous les pays de l'étude, puisque seulement 33 % des répondants ont indiqué des améliorations au niveau de leur productivité, tandis que 23 % rapportaient qu’elle était en en baisse. En parallèle, 73 % des travailleurs dans le monde demandent à être évalués en fonction des résultats, plutôt que des heures travaillées.
« La pandémie a mis en avant la priorité absolue du bien-être des employés, alors que la productivité et la satisfaction ont revêtu de nouvelles significations pour les organisations et les employés durant l'année écoulée, déclare Jim Mitchell, président de LHH Canada. Alors qu'elles planifient leurs stratégies de retour au travail ou d'écosystème hybride, les organisations doivent donner la priorité au bien-être des employés, au déploiement d'une culture de soutien et à la reconnaissance des accomplissements des employés. »
Deux thèmes ont émergé de l'étude :
1) La Grande Démission est actuellement une Grande Réévaluation pour les salariés
2) Un fossé se creuse entre les équipes de direction et les employés
La Grande Démission
L'étude montre que près de deux employés sur cinq sont déjà en train de changer ou envisagent de changer de métier, et 41 % envisagent d’appliquer à des postes ayant davantage d'options de travail flexible. Un quart du personnel envisage de partir dans un autre pays ou une autre région.
Un marché à maturité : deux tiers des travailleurs sont convaincus que les entreprises lanceront d'importantes campagnes de recrutement et moins de la moitié d'entre eux se disent satisfaits de leurs perspectives de carrière au sein de leur entreprise actuelle.
« À l'heure où les frontières entre vie privée et vie professionnelle s’estompent, les employeurs canadiens doivent se rendre compte que les employés se tourneront vers des options plus flexibles si leurs attentes en termes d'équilibre travail/vie privée et d'évolution de carrière ne sont pas satisfaites », précise Jim Mitchell.
La déconnexion avec les équipes dirigeantes
Les conclusions mondiales de l'étude font état d'un vaste fossé entre les employés et leurs supérieurs et hauts dirigeants. Alors que 80 % des responsables se disent satisfaits des équipes de haute direction, seuls 43 % des non-cadres se disent satisfaits. La satisfaction à l'égard de la direction est particulièrement faible dans les domaines de la culture d'entreprise et des opportunités d'évolution de carrière. Conclusions phares :
- Moins de la moitié se disent satisfaits des perspectives de carrière dans leur entreprise et seulement 37 % des non-cadres disent que leur entreprise s'investit activement dans le développement de leurs compétences
- Seulement 48 % des travailleurs disent que leurs supérieurs répondent ou dépassent leurs attentes en matière de promotion d'une bonne culture de travail
- Seulement 50 % des travailleurs disent que leurs supérieurs répondent ou dépassent leurs attentes en termes de soutien pour équilibrer vie privée et vie professionnelle
- 67 % des non-cadres disent que les dirigeants ne répondent pas à leurs attentes en matière d'intérêt porté à leur bien-être mental
Parmi les répondants canadiens, seuls 56 % ont indiqué être satisfaits de leur travail, avec seulement 48 % des employés se disant satisfaits de la performance de leurs hauts dirigeants, et 56 % faisant état d'une solide relation avec leurs supérieurs. En outre, seuls 56 % des employés canadiens ont indiqué avoir une solide relation avec leur supérieur.
« Les relations entre employés et dirigeants se sont considérablement assombries durant l'année écoulée, ajoute Jim Mitchell. Les employeurs, en particulier les dirigeants, ont l'importante responsabilité de renouer avec leur personnel et de veiller à ce que la culture, le bien-être et le soutien aux employés se trouvent au centre de leurs stratégies RH. Plus important encore, ils doivent planifier la façon dont ils peuvent entretenir la confiance, la flexibilité, la motivation et l'intelligence émotionnelle. »
Pour de plus amples renseignements, téléchargez le livre blanc Resetting Normal: Defining the New Era of Work (en anglais) ici.
À propos de l'étude
L'étude Resetting Normal: Defining the New Era of Work a été réalisée auprès de 14 800 travailleurs dans 25 pays. Elle porte sur l'évolution des comportements et les implications pour les entreprises voulant réussir leur adaptation dans cette période de transition postpandémie. Les résultats sont conçus pour dévoiler ce à quoi le futur monde du travail pourrait et devrait ressembler.
À propos de LHH
Sur le marché d’aujourd’hui, les organisations découvrent la nécessité de regarder à l’interne pour trouver leurs futurs talents. Chez LHH, nous aidons les entreprises à voir les possibilités de leur personnel. Grâce à des évaluations, au coaching, au relèvement des compétences et à la transition de carrière, les entreprises peuvent tirer parti du potentiel inexploité chez leurs propres employés, ce qui améliore la productivité, le moral et l’affinité envers la marque.
Division du groupe Adecco, notre partenaire chef de file de solutions en ressources humaines, LHH emploie quelque 4 000 coachs et collègues qui travaillent avec plus de 7 000 organisations dans plus de 60 pays partout dans le monde. Nous faisons une différence pour toutes les personnes avec qui nous travaillons, et ce, à l’échelle mondiale. Nous possédons l’expertise locale, l’infrastructure mondiale et les technologies de pointe nécessaires pour gérer la complexité des initiatives clés en matière de ressources humaines et les défis liés aux processus de transformation. C’est pourquoi 60 % des entreprises Fortune 500 choisissent de travailler avec nous. Pour en savoir plus, rendez-vous sur lhh.com.
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