CALGARY, Alberta--(BUSINESS WIRE)--Selon un nouveau rapport publié aujourd’hui, le secteur canadien des biens et services liés à l’efficacité énergétique employait directement quelque 436 000 travailleurs permanents en 2018 et s’apprête à croître de 8,3 % cette année, créant ainsi plus de 36 000 emplois.
Ces travailleurs étaient employés dans environ 51 000 établissements commerciaux œuvrant dans six industries, soit la construction, la fabrication, le commerce de gros, les services professionnels et d’affaires, les services publics et les autres services. Ensemble, ces établissements ont généré des revenus de 82,6 milliards de dollars en 2018 et se sont montrés généralement optimistes quant à leurs perspectives de croissance pour 2019.
« L’efficacité énergétique est un élément essentiel de la transition du Canada vers un avenir axé sur l’énergie propre, a déclaré l’honorable Amarjeet Sohi, ministre des Ressources naturelles. En plus d’aider le Canada à atteindre ses cibles en matière de climat, l’efficacité énergétique renforce la compétitivité, diminue les coûts des entreprises et des particuliers et crée de bons emplois pour toute la classe moyenne canadienne. »
Le rapport intitulé L’emploi lié à l’efficacité énergétique au Canada (avril 2019), publié aujourd’hui par ECO Canada, est considéré comme le premier en son genre au Canada et décompose de façon exhaustive les revenus, les emplois, les difficultés d’embauche et les perspectives pour cette année selon les industries. L’industrie de la construction, de loin la plus importante des six, a généré un revenu estimé à 37,6 milliards de dollars et employait plus de 287 000 travailleurs dans 39 000 établissements en 2018.
Parce que l’ensemble du secteur a enregistré une augmentation du revenu et une croissance des emplois, la demande de travailleurs qualifiés en lien avec l’efficacité énergétique est élevée. Plus de 70 % des employeurs participant à l’étude ont dit éprouver des difficultés à embaucher des travailleurs dans ce domaine. Les problèmes d’embauche sont particulièrement sérieux dans l’industrie de la construction, où 43 % des répondants ont indiqué qu’il était « très difficile » de recruter des travailleurs. Le manque d’effectifs qualifiés était généralement mentionné comme l’une des raisons principales de ces problèmes de recrutement.
L’étude a également révélé les caractéristiques uniques de la main-d’œuvre, lesquelles portent à croire que des possibilités d’embauche substantielles attendent les nouveaux Canadiens, les jeunes diplômés et les Autochtones, ainsi que les travailleurs qui effectuent un changement de carrière pour combler le manque croissant de travailleurs et de compétences.
« Les pénuries de main-d’œuvre peuvent entraver la croissance du secteur de l’efficacité énergétique et ralentir la lutte contre les changements climatiques. Les investissements réalisés pour attirer et perfectionner les effectifs, notamment en vue de les diversifier, joueront un rôle déterminant pour remédier à la pénurie croissante de compétences », a déclaré Kevin Nilsen, président et chef de la direction d’ECO Canada.
Lire le rapport L’emploi lié à l’efficacité énergétique au Canada (avril 2019).
À propos de ce rapport
Le rapport d’avril 2019 intitulé L’emploi lié à l’efficacité énergétique au Canada, préparé par ECO Canada, présente des estimations sur la main-d’œuvre liée à l’efficacité énergétique au sein des établissements qui participent directement à la fourniture de biens et services dans le domaine de l’efficacité énergétique, c’est-à-dire celles de la construction, la fabrication, le commerce de gros, les services professionnels et d’affaires, les services publics et les autres industries. Ce rapport est financé par Ressources naturelles Canada et le Programme d’appui aux initiatives sectorielles du gouvernement du Canada.
Depuis plus de 20 ans, ECO Canada étudie le marché de l’emploi en environnement et examine des façons d’améliorer l’accès à ce dernier pour les nouveaux diplômés et les personnes qui l’intègrent en cours de carrière. Les données qu’elle recueille permettent de mieux comprendre les tendances qui touchent les carrières du domaine de l’écologie, depuis les emplois les plus recherchés jusqu’aux pénuries de compétences, en passant par les secteurs à forte croissance.