AmorChem investit dans une technologie ARN de pointe

MONTRÉAL--()--Le 14 janvier 2019, AmorChem II est très fier d’annoncer la clôture du financement de son premier projet universitaire. En effet, le fonds de capital de risque a conclu une entente avec Univalor, le Dr Éric Lécuyer de l’Institut de recherches cliniques de Montréal (« IRCM »), ainsi que les Drs Mathieu Blanchette et Jérôme Waldispühl de l’Université McGill pour travailler à un projet visant la découverte de courtes séquences d’ARN capables de diriger le trafic intracellulaire nommées « codes postaux d’ARN ».

« Depuis quelques années, les outils et produits thérapeutiques utilisant les nucléotides en général et les ARN en particulier occupent une place de plus en plus grande dans le traitement des patients. On peut penser notamment aux molécules antisens, aux approches utilisant l’ARN messager et aux CRISPR. La livraison de ces molécules dans le bon compartiment intracellulaire et leur rétention dans la cellule représentent cependant un défi. Les codes postaux d’ARN qui seront identifiés par le travail de ces trois chercheurs dynamiques ont pour but d’optimiser ce processus de livraison intracellulaire. Le développement de ces outils promet par conséquent de répondre à un besoin croissant de notre industrie », déclare Kevin McBride, chef de la direction scientifique et associé chez AmorChem.

« Ce trio pluridisciplinaire, composé de chercheurs œuvrant dans deux universités québécoises, incarne la coopération interinstitutionnelle. Le Dr Mathieu Blanchette et le Dr Jérôme Waldispühl créeront à l’Université McGill une plateforme bioinformatique permettant d’identifier et de valider les codes postaux d’ARN, soit de courtes séquences d’ARN qui, selon les observations et le travail d’analyse biologique du Dr Éric Lécuyer à l’IRCM, pourraient permettre à un oligonucléotide ou autre molécule thérapeutique de s’insérer plus précisément dans le compartiment intracellulaire ou l’organite désiré. Ceci permettrait aux molécules thérapeutiques de maximiser leur effet sur la cible appropriée », ajoute Inès Holzbaur, co-fondatrice et associée directrice chez AmorChem.

« Notre succès dépend de notre capacité à identifier des technologies d’avant-garde et à attirer des chercheurs aux idées innovantes. C’est donc un grand plaisir pour nous de financer une technologie aussi prometteuse et cruciale par le biais de notre premier investissement de notre fonds AmorChem II. Fidèle à la stratégie d’investissement de son deuxième fonds, AmorChem entend d'abord valider la technologie et permettre à cette dernière d’atteindre une maturation suffisante afin de démarrer une compagnie de biotechnologie outillée pour en promouvoir l’utilisation » explique Elizabeth Douville, co-fondatrice et associée directrice chez AmorChem.

« Cette initiative des codes postaux d’ARN s’avère une technologique innovatrice dont nous sommes très fiers. La collaboration entre les divers partenaires permettra d’accélérer la mise en œuvre du projet et, éventuellement, d’offrir aux patients un nouveau traitement personnalisé et performant » ajoutent Tarik Möröy, président et directeur scientifique de l’IRCM et Éric Lécuyer, directeur de l’unité de recherche en biologie des ARN de l’IRCM.

« Les excellents chercheurs et les créateurs de partenariats expérimentés de McGill sont honorés de travailler de pair avec AmorChem II, Univalor et l’IRCM afin d’assurer la progression de cette collaboration de recherche. Leurs travaux permettront à tous les partenaires d’approfondir leurs connaissances en matière de séquençage d’ARN et leur permettra de surcroît de combiner une technologie innovante à des approches thérapeutiques émergentes » ajoute Sylvain Coulombe, vice-principal adjoint, Innovation et Partenariats (I+P), Université McGill.

« La venue d’un partenaire d’affaires comme Amorchem va accélérer le développement de cette technologie innovatrice qui pavera la voie à des solutions mieux ciblées pour de nombreux besoins médicaux non comblés. Ces codes postaux d’ARN peuvent avoir un impact réel pour la santé des patients. Avec ce partenariat, nous avons un exemple frappant de l’importance du processus de valorisation pour générer des résultats tangibles qui contribueront à l’amélioration des traitements et qui auront aussi des impacts économiques intéressants », affirme Jacques Simoneau, président-directeur général d’Univalor.

À propos d’AmorChem

AmorChem (www.amorchem.com) est un fonds de capital de risque de premier plan situé à Montreìal dont l’objectif premier est de creìer des compagnies en sciences de la vie prometteuses à partir de technologies provenant d’universiteìs et de centres de recherche canadiens. Lanceì en 2011, le modèle du fonds AmorChem reìunit l’accès aux ressources financières et une structure d’incubateur virtuel qui, ensemble, encouragent le développement rapide et la commercialisation de ses technologies. Depuis sa mise en place, le premier fonds (41,2M$) a bâti un portefeuille de 24 technologies duquel sont issues trois transactions avec des compagnies pharmaceutiques et sept compagnies en démarrage. Le lancement du fonds AmorChem II (53,7M$), dont la première clôture a eu lieu en septembre 2017, souligne d’ailleurs l’attrait de ce modèle d’investissement précoce et le rôle important que joue AmorChem dans l’écosystème en science de la vie.

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Contacts média :
Elizabeth Douville, Ph.D.
Fondatrice et associée directrice
T: 514-849-6358
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