CAMBRIDGE, Angleterre--(BUSINESS WIRE)--Une nouvelle étude, publiée dans le Journal of Analytical Toxicology montre comment le dépistage de drogues basé sur les empreintes digitales peut non seulement permettre de détecter la présence, ou l'absence, de quatre classes de stupéfiants, mais que cette technologie fonctionne également dans le cadre d'une utilisation par des médecins légistes britanniques pour dépister des drogues dans la sueur d'échantillons d'empreintes digitales prélevées sur des personnes décédées.
Le système de dépistage de drogues Intelligent Fingerprinting permet de dépister quatre classes de drogues (amphétamines, cannabis, cocaïne et opiacées) à partir d'un échantillon unique d'empreintes digitales en l'espace d'à peine dix minutes. Son utilisation, dans des morgues, par des médecins légistes démontre la valeur de ce système révolutionnaire également utilisé dans les centres de réinsertion des toxicomanes, les environnements de travail et les écoles. Des études sont également en cours, qui visent son utilisation dans le cadre du contrôle de sécurité des aéroports et des applications de gestion des détenus dans les prisons et services de probation.
Visionnez une vidéo de démonstration illustrant le fonctionnement du test de dépistage de drogues basé sur l'empreinte digitale ici.
"Cette nouvelle étude souligne la manière dont notre cartouche de dépistage de drogue à flux latéral peut permettre de détecter rapidement l'utilisation de drogues chez les personnes, à l'aide d'un échantillon d'empreinte digitale, avec une durée de prélèvement de l'échantillon d'à peine cinq secondes, et une durée totale d'analyse de dix minutes," a déclaré David Russell, professeur émérite à l'Université d'East Anglia, au Royaume-Uni, co-auteur de cette étude, fondateur et directeur scientifique d'Intelligent Fingerprinting. "Notre étude a également montré que notre technologie est utilisée par les médecins légistes et contribue à comprendre rapidement la cause éventuelle du décès, et à éclairer les potentielles activités post-mortem additionnelles ou à rapidement faciliter les enquêtes de police.
"Nous avons comparé les résultats du test de dépistage de drogues réalisé par les médecins légistes obtenus à l'aide de notre dispositif de dépistage via les empreintes digitales et ceux fournis par un second échantillon testé dans des conditions de laboratoire, et avons obtenu une corrélation parfaite en termes d'exactitude," a-t-il ajouté. "Nous avons également comparé nos résultats avec l'analyse toxicologique d'échantillons de sang et d'urines, avec une bonne corrélation," a-t-il poursuivi.
"Cette étude importante démontre que les empreintes digitales d'une personne contiennent une quantité suffisante de sueur - que la personne soit vivante ou non - pour permettre à notre système de dépistage de drogues basé sur les empreintes digitales de détecter simultanément la présence de quatre stupéfiants majeurs," a ajouté le Dr Paul Yates d'Intelligent Fingerprinting.
Communiqué de presse complet
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