BEERSE, Belgique--(BUSINESS WIRE)--Les sociétés pharmaceutiques Janssen du groupe Johnson & Johnson ont présenté pour la première fois en Europe des données d’études cliniques pivots de phase 3 portant sur le composé expérimental esketamine en spray nasal pour traiter la dépression résistante aux traitements.1,2,3,4 Les études, effectuées par Janssen Research & Development, LLC, ont été présentées à l’occasion du 31ème congrès du Collège international de neuropsychopharmacologie (CINP) à Vienne, en Autriche.
Les données commentées, issues du programme de phase 3, incluaient les résultats de la phase d'entretien d’une étude de prévention des rechutes de long terme effectuée sur des adultes souffrant de dépression résistante aux traitements. Les données ont révélé qu’un traitement continu avec de l’esketamine en spray nasal plus un antidépresseur oral chez des patients au-delà de 16 semaines offrait une supériorité statistiquement et cliniquement significative par rapport à un traitement avec un antidépresseur oral plus placebo en spray nasal pour retarder le moment d’une rechute vers les symptômes de dépression. Par ailleurs, les données ont indiqué que les patients en rémission stable traités avec de l’esketamine en spray nasal plus un antidépresseur oral ont réduit le risque de rechute de 51 % (Rapport des risques estimé = 0,49 ; Intervalle de confiance [IC] à 95 % : 0,29, 0,84) par rapport aux patients du groupe sous antidépresseur oral plus placebo en spray nasal. Les cinq effets indésirables les plus fréquemment signalés chez les patients traités à l’esketamine (≥5 %) durant la phase d'entretien ont été : perturbation temporaire du sens du goût, vertiges, dissociation, somnolence et étourdissements.1
Une étude d'innocuité de long terme sur l’esketamine en spray nasal a montré que chez les adultes souffrant de dépression résistante aux traitements, l’esketamine en spray nasal plus un antidépresseur oral était généralement bien tolérée, sans nouveau signal d’innocuité identifié, après l'administration de doses répétées sur une longue durée pouvant atteindre un an (52 semaines). Le profil d'innocuité de l’esketamine a été similaire à celui observé dans de précédentes études de phases 2 et 3 de court terme sur des patients souffrant de dépression résistante aux traitements. Les données de cette étude ouverte ont également indiqué que le traitement avec l’esketamine en spray nasal plus un antidépresseur oral semblait être associé à une amélioration prolongée des symptômes dépressifs pouvant atteindre 52 semaines. Les effets indésirables liés au traitement les plus courants (≥10 % des patients) ont été : étourdissements, dissociation, nausées, céphalées, somnolence, perturbation temporaire du sens du goût, sens oral réduit du toucher ou sensibilité, vertiges, vomissements et infections virales des voies respiratoires supérieures.2
« Le trouble dépressif majeur affecte près de 300 millions de personnes de tous âges à l’échelle mondiale et c’est la principale cause de handicap dans le monde,5 il est par conséquent important que nous continuions d’étudier et de communiquer les résultats des études dans ce domaine », a déclaré la professeur Siegfried Kasper, responsable du service de psychiatrie et psychothérapie à la faculté de médecine de Vienne, en Autriche. « Ces données fournissent des aperçus liés à l’innocuité de l’esketamine chez les patients souffrant de dépression résistante aux traitements sur le long terme et montrent que l’esketamine peut être bénéfique pour prolonger le délai avant rechute dans une population de patients difficile à traiter. »
Deux autres études randomisées, en double aveugle, contrôlées avec des substances actives, de court terme sur l’esketamine, l’une sur des adultes et l’autre sur des patients âgés de 65 ans ou plus, ont également été présentées au congrès du CINP.3,4
Dans la première étude effectuée sur des adultes souffrant de dépression résistante aux traitements, une dose flexible d’esketamine en spray nasal plus un antidépresseur oral nouvellement lancé a démontré une réduction statistiquement et cliniquement significative et rapide des symptômes dépressifs par rapport au placebo en spray nasal plus un antidépresseur oral nouvellement lancé. Cette étude a montré que le traitement avec l’esketamine plus un antidépresseur affichait une supériorité par rapport à un comparateur actif, qui est jugée cliniquement significative, en particulier chez les patients considérés comme résistants aux traitements. Les effets indésirables liés au traitement les plus courants (≥10 % des patients) signalés dans le groupe sous esketamine ont été : perturbation temporaire du sens du goût, nausées, vertiges, étourdissements, céphalées, somnolence, changements perceptifs de courte durée, vision trouble, paresthésie (sensation de picotement) et anxiété. Les effets indésirables liés au traitement les plus courants (≥10 % des patients) signalés dans le groupe sous antidépresseur oral plus placebo ont été : perturbation temporaire du sens du goût et céphalées.3
Dans une seconde étude sur des patients âgés de 65 ans ou plus souffrant de dépression résistante aux traitements – une cohorte de patients historiquement difficile à traiter – un traitement avec une dose flexible d’esketamine plus un antidépresseur oral nouvellement lancé a démontré un effet cliniquement significatif par rapport à un antidépresseur oral nouvellement lancé plus placebo en spray nasal, bien que l’importance statistique n’ait pas été atteinte. L’esketamine a été généralement bien tolérée dans l’étude. Les effets indésirables liés au traitement les plus courants (≥10 % des patients) signalés dans le groupe sous esketamine ont été : étourdissements, nausées, céphalées, fatigue, élévation de la tension artérielle, vertiges et changements perceptifs et dissociatifs. Aucun effet indésirable lié au traitement n’a été signalé chez plus de 10 % des patients dans le groupe sous antidépresseur oral et placebo.4
« Nous sommes ravis de partager ces résultats de notre programme de phase 3 sur l’esketamine en spray nasal. Ils renforcent son potentiel à aider les patients n’ayant pas répondu aux traitements disponibles », a expliqué le Dr Mathai Mammen, Ph.D., responsable mondial chez Janssen Research & Development, LLC. « Nous sommes impatients de soumettre tous les résultats de nos études sur le traitement de la dépression résistante aux traitements avec l’esketamine aux autorités réglementaires, avec comme objectif de proposer une nouvelle option de traitement aux personnes dans le besoin. »
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Résultats de l’étude de prévention des rechutes1
Il s’agissait d’une étude randomisée, en double aveugle, multicentrique, de phase 3 dans laquelle 705 patients adultes ont été directement recrutés ou transférés depuis l’une de deux autres études de phase 3 de court terme sur l’esketamine. L’étude était composée de quatre phases : phase de sélection (4 semaines) ; phase d'induction ouverte (4 semaines) ; phase d'entretien (48 semaines) ; phase de suivi (4 semaines).
Après un traitement initial de 16 semaines avec de l’esketamine plus un antidépresseur oral, les patients qui se sont remis de manière stable ont été randomisés pour soit continuer avec l’esketamine en spray nasal (56 mg ou 84 mg) plus un antidépresseur oral, soit passer à un antidépresseur oral plus placebo en spray nasal avec un dosage intermittent répété. Les critères de rémission stable ou durable ont été satisfaits lorsqu’un patient obtenait un score total sur l'échelle Montgomery-Åsberg Depression Rating Scale (MADRS) inférieur ou égal à 12 lors d’au moins trois des quatre évaluations hebdomadaires effectuées durant les semaines 12 à 16 de la phase de traitement initiale de 16 semaines. Les critères de rechute utilisés dans la phase d'entretien de l’étude ont été satisfaits lorsqu’un patient obtenait un score total MADRS supérieur ou égal à 22 pendant deux semaines consécutives, ou était hospitalisé pour cause d'aggravation de la dépression ou subissait un événement cliniquement pertinent révélant une rechute.
La rémission est définie cliniquement comme un soulagement pratiquement complet des symptômes, généralement accompagné d’une amélioration du fonctionnement dans tout un éventail de domaines.6 La rechute est définie cliniquement comme le retour de symptômes après une amélioration de la dépression et la satisfaction du critère du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-5) pour la dépression.7
Critère principal d'évaluation de l'efficacité
Le critère principal d'évaluation de l'efficacité était le délai avant une rechute chez les patients ayant bénéficié d’une rémission stable après 16 semaines de traitement avec de l’esketamine en spray nasal plus un antidépresseur oral, et qui ont été randomisés pour continuer le traitement avec l’esketamine plus un antidépresseur oral ou pour arrêter l’esketamine et passer à un placebo en spray nasal, tout en continuant de prendre l’antidépresseur oral. Les résultats sont nettement favorables à une poursuite du traitement avec l’esketamine en spray nasal plus un antidépresseur oral pour retarder la rechute, en comparaison d’un antidépresseur oral plus placebo en spray nasal. Globalement, parmi les patients qui se sont remis de manière stable, 24 (26,7 %) d’entre eux du groupe sous esketamine plus un antidépresseur oral et 39 (45,3 %) d’entre eux du groupe sous antidépresseur oral plus placebo en spray nasal ont subi un événement de rechute durant la phase d'entretien. Le rapport des risques estimé de l’esketamine en spray nasal plus un antidépresseur oral par rapport à un antidépresseur oral plus placebo en spray nasal, basé sur le modèle de risques proportionnels de Cox, a été de 0,49 (IC à 95 % : 0,29, 0,84), indiquant que les patients traités avec de l’esketamine plus un antidépresseur oral présentaient un risque de rechute réduit de 51 %. Sur la base du test du logrank à combinaison pondérée, la différence entre les groupes pour le délai avant rechute était cliniquement et statistiquement significative (bilatéral p=0,003).
Critère secondaire d'évaluation de l'efficacité
Reconnaissant l’importance clinique de la réponse chez les patients souffrant de dépression résistante aux traitements, un second groupe de patients a également été étudié dans la phase d'entretien de cette étude. Il s’agissait de patients ayant satisfait le critère de réponse stable (c.-à-d. une amélioration d’au moins 50 % par rapport au niveau de référence au cours des 2 dernières semaines de la phase de traitement initiale de 16 semaines) mais n’ayant pas satisfait le critère de rémission stable. Pour le critère secondaire d'évaluation de l'efficacité, le délai avant rechute chez les patients avec une réponse stable (mais sans rémission), 16 (25,8 %) patients dans le groupe sous esketamine en spray nasal plus un antidépresseur oral et 34 (57,6 %) patients dans le groupe sous antidépresseur oral plus placebo en spray nasal ont rechuté. Le rapport des risques estimé de l’esketamine en spray nasal plus un antidépresseur oral par rapport à un antidépresseur oral plus placebo en spray nasal, basé sur le modèle de risques proportionnels de Cox, a été de 0,30 (IC à 95 % : 0,16, 0,55), indiquant que les patients traités avec de l’esketamine plus un antidépresseur oral présentaient un risque de rechute réduit de 70 %. La différence entre les groupes de traitement pour le délai avant rechute était statistiquement et cliniquement significative (p<0,001) en utilisant un test bilatéral du logrank.
Résultats en matière d’innocuité
Les résultats en matière d’innocuité ont été cohérents avec les précédentes conclusions d’études de phases 2 et 3 terminées portant sur l’esketamine en spray nasal. Les effets indésirables les plus courants (>10 %) signalés dans le groupe sous esketamine durant la phase d'entretien ont été : perturbation temporaire du sens du goût (27,0 %), vertiges (25,0 %), dissociation (22,4 %), somnolence (21,1 %), étourdissements (20,4 %), céphalées (17,8 %), nausées (16,4 %), vision trouble (15,8 %) et hypoesthésie orale (diminution du sens du toucher ou sensibilité) (13,2 %). Les effets indésirables et symptômes associés ont été observés principalement le jour de l'administration de la dose, étaient généralement temporaires, de gravité légère ou modérée et résolus le jour de l'administration. Aucun effet indésirable n’a été signalé chez plus de 10 % des patients dans le groupe sous antidépresseur oral et placebo en spray nasal. Aucun décès n’a été signalé.
Résultats de l’étude sur l’innocuité à long terme2
Il s’agissait d’une étude ouverte, de phase 3, sur l’innocuité dans laquelle 802 patients adultes (âgés de 18 ans ou plus) ont été recrutés directement ou transférés depuis une autre étude de phase 3 portant sur des patients âgés (65 ans ou plus). L’étude était composée de quatre phases : phase de sélection (4 semaines) ; phase d'induction ouverte (4 semaines) ; phase d'entretien (48 semaines) ; phase de suivi (4 semaines). Les patients ont reçu de l’esketamine en spray nasal (28 mg chez les patients âgés seulement, 56 mg ou 84 mg) plus un antidépresseur oral avec dosage intermittent répété pendant une durée pouvant atteindre un an. Les symptômes d’innocuité et dépressifs des patients ont été évalués et suivis tout au long de l’étude.
Principaux critères d'évaluation de l’innocuité
Les effets indésirables liés au traitement les plus courants durant les phases de traitement (≥10 % des patients) ont été : étourdissements (32,9 %), dissociation (27,4 %), nausées (25,1 %), céphalées (24,9 %), somnolence (16,7 %), perturbation temporaire du sens du goût et hypoesthésie (diminution du sens du toucher ou sensibilité) (11,8 % chacune), vertiges (11,0 %), vomissements (10,8 %) et infections virales des voies respiratoires supérieures (10,2 %). Cinquante-cinq (6,9 %) patients ont subi 68 effets indésirables graves liés au traitement. Parmi eux, cinq effets indésirables graves liés au traitement chez quatre sujets ont été considérés par l’investigateur comme liés à l’esketamine en spray nasal. Deux décès sont à déplorer, l’investigateur a déterminé qu’ils n’étaient pas liés à l’utilisation de l’esketamine en spray nasal ou de l’antidépresseur oral. Les tests en laboratoire, les examens médicaux et la tolérabilité nasale n’ont révélé aucune tendance constituant une préoccupation clinique chez les patients traités avec de l’esketamine en spray nasal pendant une durée pouvant atteindre 52 semaines. Aucun changement cliniquement significatif des facultés cognitives n’a été trouvé. Aucun cas de cystite interstitielle ou ulcérante n’a été signalé.
Critères secondaires d'évaluation de l'efficacité
Du fait de sa conception ouverte, cette étude ne visait pas à évaluer officiellement l’efficacité de l’esketamine. Cependant, l’esketamine en spray nasal semblait soutenir une amélioration des symptômes dépressifs pendant une période pouvant atteindre 52 semaines chez les patients souffrant de dépression résistante aux traitements. La variation moyenne du score total MADRS entre le niveau de référence à l’induction et le point terminal à 4 semaines était de -16,4 (8,76), et était de 0,3 (8,12) entre le niveau de référence d’entretien subséquent et le point terminal. Lors du point terminal de la phase d’induction (jour 28), le taux de réponse (pourcentage de patients bénéficiant d’une réduction d’au moins 50 % du score total MADRS) était de 78,4 % et le taux de rémission (pourcentage de patients avec un score total MADRS ≤12) était de 47,2 %. Parmi ceux qui ont répondu au traitement et sont passés à la phase d'entretien, 76,5 % étaient répondants et 58,2 % étaient remis lors du point terminal à 52 semaines.
Résultats de l’étude à court terme sur des adultes souffrant de dépression résistante aux traitements3
Dans l’étude de phase 3 sur des adultes souffrant de dépression résistante aux traitements, les patients ont été randomisés pour recevoir une dose flexible d’esketamine en spray nasal (56 ou 84 mg) additionnée d’un antidépresseur oral nouvellement lancé ou bien un placebo en spray nasal additionné d’un antidépresseur oral nouvellement lancé.
Critère principal d’évaluation de l’efficacité
Le critère principal d’évaluation de l’efficacité, l’évolution par rapport au niveau de référence du score total sur l'échelle Montgomery-Åsberg Depression Rating Scale (MADRS), a démontré une amélioration clinique statistiquement significative des symptômes dépressifs des patients pour l’esketamine en spray nasal plus un antidépresseur oral au 28e jour (erreur-type de la différence moyenne dans les moindres carrés par rapport au placebo en spray nasal plus un antidépresseur oral nouvellement lancé : -4,0 [1,69], IC à 95 % : -7,31, -0,64 ; unilatéral p=0,01).
Critères secondaires et autres d’évaluation de l’efficacité
Le premier critère secondaire clé d’évaluation (apparition d’une réponse clinique dans les 24 heures suivant l’administration de la dose, perdurant jusqu’au 28e jour) a favorisé numériquement l’esketamine en spray nasal plus un antidépresseur oral par rapport au placebo en spray nasal plus un antidépresseur oral, mais n’a pas atteint une importance statistique. Le taux de réponse a été notable avec 69,3 % (70/101) répondant dans le groupe sous esketamine contre 52,0 % (52/100) dans le groupe sous antidépresseur oral et placebo en spray nasal après 28 jours (la réponse est définie comme une amélioration d’au moins 50 % du score MADRS par rapport au niveau de référence). Le taux de rémission (défini comme un score total MADRS inférieure ou égal à 12) au 28e jour était de 52,5 % (53/101) et de 31,0 % (31/100) pour les groupes sous esketamine plus antidépresseur oral et sous antidépresseur oral plus placebo en spray nasal, respectivement.
Résultats en matière d’innocuité
Les effets indésirables liés au traitement les plus courants (≥10 % des patients) dans le groupe sous esketamine ont été : perturbation temporaire du sens du goût, nausées, vertiges, étourdissements, céphalées, somnolence, changements perceptifs de courte durée, vision trouble, paresthésie (sensation de picotement) et anxiété. Les effets indésirables liés au traitement les plus courants (≥10 % des patients) signalés dans le groupe sous placebo ont été : perturbation temporaire du sens du goût et céphalées.
Résultats de l’étude à court terme sur des patients âgés souffrant de dépression résistante aux traitements4
Janssen a effectué une étude de phase 3 séparée sur des patients âgés souffrant de dépression résistante aux traitements. Les populations âgées souffrant d’un trouble dépressif majeur sont historiquement difficiles à traiter et ont souvent des comorbidités et une dépression de longue date. Afin d’améliorer la tolérabilité, les patients ont reçu une dose de départ réduite d’esketamine en spray nasal (28 mg) avec un antidépresseur oral nouvellement lancé, suivie d’une dose flexible de 28 mg, 56 mg ou 84 mg d’esketamine en spray nasal. Dans le groupe de comparaison, les patients ont reçu un placebo en spray nasal avec un antidépresseur oral nouvellement lancé.
Critère principal d’évaluation de l’efficacité
Bien que l’importance statistique pour le critère principal d’évaluation pour la population générale de patients étudiée a été manquée de peu, les résultats ont favorisé le groupe sous esketamine en spray nasal plus un antidépresseur oral nouvellement lancé (estimation médiane impartiale de la différence du score MADRS entre le niveau de référence et le 28e jour par rapport au placebo en spray nasal plus un antidépresseur oral nouvellement lancé : -3,6, IC à 95 % : -7,20, 0,07 ; unilatéral p=0,029). Pour mettre les choses en contexte, une différence moyenne de 2 points par rapport au placebo a fréquemment été utilisée pour établir une différence cliniquement significative au niveau du score MADRS pour un antidépresseur.
Résultats en matière d’innocuité
Les résultats en matière d’innocuité sont conformes à ceux d’études précédentes sur l’esketamine effectuées sur des populations de jeunes adultes. Les effets indésirables liés au traitement les plus courants (≥10 % des patients) signalés dans le groupe sous esketamine ont été : étourdissements, nausées, céphalées, fatigue, élévation de la tension artérielle, vertiges et changements perceptifs de courte durée. Aucun effet indésirable lié au traitement n’a été signalé chez plus de 10 % des patients dans le groupe sous placebo.
Pour de plus amples informations au sujet de ces études, visitez le site Internet ClinicalTrials.gov.
À propos de l’esketamine
L’esketamine en spray nasal est un composé expérimental étudié par Janssen Research & Development, LLC dans le cadre d’un programme de développement mondial. L’esketamine est un antagoniste des récepteurs NMDA (N-méthyl-D-aspartate) non compétitif, également connu comme un modulateur des récepteurs du glutamate qui, pense-t-on, contribue à restaurer les connexions synaptiques dans les cellules cérébrales des personnes atteintes d’un trouble dépressif majeur - un mécanisme d’action novateur, ce qui signifie que son fonctionnement diffère des thérapies pour la dépression actuellement disponibles.
L’esketamine a obtenu deux désignations de traitement révolutionnaire de l’Agence américaine des produits alimentaires et des médicaments (la « FDA ») en novembre 2013 pour la dépression résistante aux traitements et en août 2016 pour l’indication de trouble dépressif majeur avec risque de suicide imminent.8
À propos du trouble dépressif majeur
Le trouble dépressif majeur affecte près de 300 millions de personnes de tous âges à l’échelle mondiale et c’est la principale cause de handicap dans le monde.5 Les individus souffrant de dépression, y compris de trouble dépressif majeur, subissent des souffrances continues provoquées par une pathologie grave de nature biologique exerçant un impact négatif important sur tous les aspects de l’existence, dont la qualité de vie et le fonctionnement.5 Bien que les antidépresseurs actuellement disponibles soient efficaces pour de nombreux patients, environ un tiers d’entre eux ne répondent pas aux traitements et sont considérés comme ayant une dépression résistante aux traitements.9
À propos des sociétés pharmaceutiques Janssen de Johnson & Johnson
Dans les sociétés pharmaceutiques Janssen du groupe Johnson & Johnson, nous œuvrons à créer un monde sans maladie. Transformer les vies en trouvant des moyens nouveaux et meilleurs pour prévenir, intercepter, traiter et guérir les maladies est pour nous une source d’inspiration. Nous réunissons les plus brillants esprits et recherchons la science la plus prometteuse.
Nous sommes Janssen. Nous collaborons dans le monde entier au service de la santé de tous. Pour en savoir plus, consultez http://www.janssen.com/emea. Suivez-nous sur www.twitter.com/JanssenEMEA. Janssen Research & Development, LLC fait partie des sociétés pharmaceutiques Janssen du groupe Johnson & Johnson.
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Mises en garde concernant les énoncés prospectifs
Le présent communiqué de presse contient des « énoncés prospectifs » au sens de la loi Private Securities Litigation Reform Act de 1995 pour ce qui concerne le développement de produits ainsi que l'effet du traitement et les bénéfices potentiels de l’esketamine. Il est conseillé au lecteur de ne pas placer une confiance excessive dans ces énoncés prospectifs. Ces énoncés sont fondés sur les attentes actuelles à l'égard d'événements futurs. Si les suppositions sous-jacentes s’avèrent inexactes ou si des risques ou incertitudes, connus ou inconnus, se matérialisent, les résultats réels pourraient différer sensiblement des attentes et projections de Janssen Research & Development, LLC, de l’une des autres sociétés pharmaceutiques Janssen du groupe Johnson & Johnson et/ou de Johnson & Johnson. Les risques et incertitudes incluent, sans toutefois s’y limiter : les problèmes et incertitudes inhérents à la recherche et au développement de produits, dont l’incertitude quant au succès clinique et à l’obtention des autorisations réglementaires ; l’incertitude quant au succès commercial ; la concurrence, y compris les progrès technologiques, les nouveaux produits et brevets obtenus par nos concurrents ; la contestation de brevets ; les préoccupations concernant l’efficacité ou l’innocuité de produits résultant de rappels de produits ou d’actions réglementaires ; les modifications des comportements et des habitudes d’achat des acheteurs de produits et services de soins de santé ; les modifications des lois et réglementations en vigueur, y compris les réformes en matière de soins de santé à travers le monde ; ainsi que les tendances envers la maîtrise des coûts des soins de santé. Une liste et une description plus exhaustives de ces risques, incertitudes et autres facteurs figurent dans le rapport annuel de Johnson & Johnson sur formulaire 10-K pour l’exercice clos au 31 décembre 2017, notamment dans les sections intitulées « Mise en garde au sujet des énoncés prospectifs » et « Article 1A. Facteurs de risques », et dans les rapports trimestriels subséquents de la société sur formulaire 10-Q et les autres documents déposés auprès de la Commission américaine des opérations de Bourse (la « SEC »). Des exemplaires de ces documents sont disponibles en ligne sur www.sec.gov, www.jnj.com ou sur demande auprès de Johnson & Johnson. Aucune des sociétés pharmaceutiques Janssen, ni Johnson & Johnson n’assume l’obligation de mettre à jour un quelconque énoncé prospectif à la suite de nouvelles informations ou à des événements ou développements futurs.
1 Daly E, et al. “A Randomized Withdrawal,
Double-Blind Study of Flexibly-Dosed Intranasal Esketamine Plus Oral
Antidepressants for Relapse prevention in Treatment-resistant
Depression. Treating depression today and tomorrow”. Affiche W68
présentée lors de la réunion annuelle 2018 de l’ASCP qui a eu lieu du 29
mai au 1er juin à Miami, en Floride.
2 Wajs E, et al.
“Long-Term Safety of Intranasal Esketamine Plus Oral Antidepressant in
Patients with Treatment-Resistant Depression: Phase 3, Open-label,
Safety and Efficacy Study”. Affiche PS074 présentée lors du congrès 2018
du CINP qui a eu lieu du 16 au 19 juin à Vienne, en Autriche.
3
Popova V, et al. “Randomized, double-blind study of flexibly
dosed intranasal esketamine plus oral antidepressant vs. active control
in treatment-resistant depression”. Affiche PS068 présentée lors du
congrès 2018 du CINP qui a eu lieu du 16 au 19 juin à Vienne, en
Autriche.
4 Ochs-Ross R, et al. “Efficacy and
safety of intranasal esketamine plus an oral antidepressant in elderly
patients with treatment-resistant depression”. Affiche PS066 présentée
lors du congrès 2018 du CINP qui a eu lieu du 16 au 19 juin à Vienne, en
Autriche.
5 Organisation mondiale de la santé.
Dépression. Disponible sur : http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs369/en/.
Consulté en juin 2018.
6 Rush J, et al. "Report
by the ACNP Task Force on Response and Remission in Major Depressive
Disorder". Neuropsychopharmacology. 2006;31:1841–1853.
7
Thase, ME. Achieving remission and managing relapse in depression. The
Journal of Clinical Psychiatry. 2003;64(Suppl18):3–7.
8
Communiqué de presse de Johnson & Johnson. Esketamine Receives
Breakthrough Therapy Designation from U.S. Food and Drug Administration
for Major Depressive Disorder with Imminent Risk for Suicide. Disponible
sur : https://www.jnj.com/media-center/press-releases/esketamine-recieves-breakthrough-therapy-designation-from-us-food-and-drug-administration-for-major-depressive-disorder-with-imminent-risk-of-suicide.
Consulté en juin 2018.
9 Ionescu D, et al.
“Pharmacological Approaches to the Challenge of Treatment Resistant
Depression”. Dialogues Clin Neurosci. 2015;17(2):111–126.
Disponible sur : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4518696/.
Consulté en juin 2018.
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