Le premier traitement pour le MERS semble sûr dans un essai clinique de phase I mené par les NIH

La plateforme d’immunothérapie polyclonale humaine s’annonce très prometteuse pour lutter contre les maladies infectieuses

SIOUX FALLS, Dakota du Sud--()--SAB Biotherapeutics, Inc. (SAB), une société de développement biopharmaceutique au stade clinique, a annoncé que son immunothérapie anti-MERS (SAB-301) semblait sure dans un essai clinique de phase I. Les résultats de l’étude, commanditée, financée et menée par les National Institutes of Health (NIH) ont été publiés aujourd’hui dans la revue The Lancet Infectious Diseases.

Il n’existe actuellement aucun vaccin ni traitement approuvé pour le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (Middle East Respiratory Syndrome, MERS), une maladie respiratoire contagieuse et parfois d’issue fatale, récemment découverte, causée par un virus connu sous le nom de coronavirus MERS (MERS-CoV). Depuis le premier cas confirmé en Arabie saoudite en 2012, la maladie s’est propagée dans 27 pays et plus de 2 000 personnes, avec un taux de mortalité proche de 40 %, d’après l’Organisation mondiale de la santé.

« Cette étude est la première à démontrer la sécurité d’un traitement potentiel pour le MERS », a déclaré John H. Beigel, M.D., un scientifique en affaires médicales, affilié à Leidos Biomedical Research, appuyant la Division de recherche clinique du NIAID, et investigateur principal de l’étude. « SAB-301, un traitement expérimental pour MERS à base de plasma de bovins, était sûr, bien toléré par des volontaires en bonne santé, et avait la même demi-vie que les anticorps d’origine humaine. »

L’utilisation de plasma recueilli auprès de patients rétablis a été une source préférentielle et efficace d’anticorps, pour lutter contre les pathogènes associés aux récentes préoccupations mondiales en matière de santé, liées à la grippe, MERS, SRAS et Ebola.

« Notre plateforme d’immunothérapie novatrice retourne à la nature avec l’utilisation d’anticorps polyclonaux humains, qui n’est autre que l’armée de notre propre corps, pour combattre la maladie », a déclaré Eddie J. Sullivan, PhD, président-directeur général de SAB Biotherapeutics. « L’utilisation de plasma de convalescent humain comme traitement s’est avérée efficace, mais en quantité limitée. Inversement, environ 10 de nos animaux pourraient répondre aux besoins actuels pour MERS. »

La plateforme DiversitAb™ novatrice de SAB permet de produire rapidement des quantités importantes d’anticorps polyclonaux humains, ciblés, en utilisant des bovins transchromosomiques (Tc Bovine™) génétiquement conçus pour produire des anticorps humains (immunoglobuline G) au lieu d’anticorps bovins en réponse à un antigène. Des anticorps animaux ont été fabriqués à partir de lapins, de moutons et de chevaux. Cependant, la plateforme SAB est la première à partir de laquelle des anticorps entièrement humains ont été produits chez de grands animaux.

« Notre objectif est d’utiliser notre plateforme d’immunothérapie comme contremesure aux maladies infectieuses émergentes », a ajouté le Dr Sullivan. « Nous avons la capacité de développer des traitements par anticorps, contre diverses maladies infectieuses, dans des délais nettement plus rapides, en seulement trois mois, et dans des volumes nettement supérieurs à ceux possibles à l’heure actuelle. »

Pour produire SAB-301, des bovins Tc Bovine ont été vaccinés avec un antigène MERS fourni par Novavax. Ils ont produit rapidement d’importantes quantités d’anticorps entièrement humanisés pour combattre le virus. Le plasma a été recueilli (de la même manière que pour les donneurs de plasma humain), puis purifié pour isoler les anticorps qui deviennent le traitement thérapeutique.

Dans l’étude, 28 volontaires ont été traités par SAB-301 et 10 par un placebo. Six groupes de volontaires ont reçu différentes doses intraveineuses et ont été évalués six fois pendant 90 jours. Les plaintes étaient fréquentes parmi le groupe de traitement et le groupe placebo, et rapportaient notamment de légers maux de tête et des symptômes de rhume.

La fabrication clinique de phase I a été financée par un contrat de 5,3 millions USD de la Biomedical Advanced Research and Development Authority (BARDA), avec une attribution pour la phase II. Les données précliniques d’études menées par des experts internationaux en maladies infectieuses au Naval Medical Research Center, à la Faculté de médecine de l’Université du Maryland, et aux NIH ont préparé le terrain pour l’étude.

Une fois les essais terminés chez les candidats en bonne santé, des essais de phase II sont prévus pour évaluer la puissance et la posologie chez des patients atteints de MERS dans les pays endémiques.

« Nous faisons également progresser les traitements pour Ebola, la grippe et le Zika », a ajouté le Dr Sullivan. « SAB entretient des partenariats avec le gouvernement ainsi que d’autres organisations afin de répondre aux menaces actuelles et futures pour la santé humaine et, au final, sauver des vies. »

À propos de SAB Biotherapeutics, Inc.

SAB Biotherapeutics, Inc. (SAB), dont le siège social est situé à Sioux Falls, dans le Dakota du Sud, est une société biopharmaceutique de stade clinique, leader dans la recherche et la fabrication de traitements à base d’anticorps. SAB, qui s’appuie sur la science des anticorps, la plus avancée au monde, met à disposition la première plateforme mondiale à grande échelle, permettant de créer des immunoglobulines. Cette plateforme de production naturelle pourrait permettre de traiter des problèmes de santé publique, des maladies rares, des maladies à long terme et des menaces de pandémie mondiale.

À propos des National Institutes of Health (NIH) :

NIH, l’agence nationale de recherche médicale, regroupe 27 instituts et centres, et fait partie du ministère américain de la Santé et des Services sociaux. Les NIH sont la principale agence fédérale à mener et à prendre en charge la recherche médicale fondamentale, clinique et translationnelle, et à rechercher les causes, des traitements et des remèdes à la fois pour les maladies courantes et rares.

Le texte du communiqué issu d’une traduction ne doit d’aucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue d’origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.

Contacts

SAB Biotherapeutics, Inc.
Melissa Ullerich, +1 605-695-8350
mullerich@sabbiotherapeutics.com
ou
NIAID/NIH
Ken Pekoc, +1 301-402-1663
kpekoc@niaid.nih.gov

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