Takeda annonce la publication des résultats d’un essai clinique pivot de Phase 2 concernant ALUNBRIG™ (brigatinib) dans le Journal of Clinical Oncology

- Les résultats montrent que les patients atteints d’un cancer du poumon non à petites cellules ALK+ résistant au crizotinib recevant ALUNBRIG au régime posologique recommandé ont obtenu :

  • Un taux de réponse objective (TRO) confirmé de 53 % et une survie médiane sans progression de la maladie (SMSPM) de 15,6 mois selon l’évaluation du Comité d'examen indépendant (CEI)
  • Un TRO intracrânien confirmé de 67 % chez les patients avec des métastases au cerveau mesurables au départ, et une SMSPM intracrânienne de 12,8 mois chez les patients présentant une quelconque métastase cérébrale au départ, tous deux selon l’évaluation du CEI

CAMBRIDGE, Massachusetts, et OSAKA, Japon--()--Takeda Pharmaceutical Company Limited (TSE : 4502) a annoncé aujourd'hui que les résultats de l’essai clinique pivot ALTA (ALK in Lung Cancer Trial of AP26113) de Phase 2 évaluant ALUNBRIG™ (brigatinib) chez des patients atteints d’un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC), localement avancé ou métastatique, positif à la kinase du lymphome anaplasique (ALK+) et résistant au crizotinib ont été publiés dans le Journal of Clinical Oncology (DOI: 10.1200/JCO.2016.71.5904 Journal of Clinical Oncology). L’étude révèle que, pour les patients ayant reçu une dose quotidienne unique de 180 mg de brigatinib après une période préparatoire de sept jours avec une dose quotidienne unique de 90 mg, le Comité d'examen indépendant (CEI) a déterminé un taux de réponse objective (TRO) confirmé de 53 %. Par ailleurs, 67 % des patients présentant des métastases au cerveau mesurables ayant reçu cette posologie ont obtenu une réponse objective intracrânienne confirmée. Takeda a récemment reçu une autorisation accélérée de l’Agence américaine des produits alimentaires et des médicaments (la « FDA ») pour ALUNBRIG dans le traitement des patients atteints d’un CPNPC métastatique ALK+ ayant vu leur maladie progresser ou qui sont intolérants au crizotinib. Cette indication est approuvée dans le cadre de l’autorisation accélérée sur la base du taux de réponse de la tumeur et de la durée de la réponse. L'approbation continue pour cette indication peut être subordonnée à la vérification et à la description du bénéfice clinique dans un essai confirmatoire.

« Comme la moitié des patients atteints d’un CPNPC ALK+ traités avec le crizotinib verront leur maladie progresser dans un délai d’un an, dans de nombreux cas avec une propagation du cancer dans le cerveau, il est essentiel que nous disposions de nouveaux traitements efficaces, capables de faire face à ces mécanismes de résistance », a déclaré l'auteur-présentateur Dong-Wan Kim, docteur en médecine, docteur en philosophie et responsable du Cancer Clinical Trials Center au Seoul National University Hospital en Corée du Sud. « Les résultats de l’essai ALTA offrent aux cliniciens des informations importantes sur l’efficacité et l’innocuité du brigatinib chez les patients ayant vu leur maladie progresser en étant sous crizotinib, et montrent que le brigatinib est très efficace dans ce contexte, aussi bien systématiquement que dans le cerveau. »

« La publication des résultats de l’essai ALTA de Phase 2 est un jalon important pour le programme clinique sur le brigatinib. Nous tenons à remercier les patients, leurs familles et soignants, ainsi que les investigateurs pour leur participation à cet essai et leur dévouement », a expliqué David Kerstein, docteur en médecine au département Recherche clinique en oncologie chez Takeda et l’un des auteurs de la publication. « Nous sommes impatients de partager des résultats additionnels sur ALUNBRIG provenant de nos études alors que nous continuons à développer le médicament pour répondre aux besoins médicaux non satisfaits des patients atteints d’un CPNPC ALK+. »

ALTA, un essai multicentrique ouvert composé de deux groupes, a recruté 222 patients atteints d’un CPNPC ALK+, localement avancé ou métastatique, ayant vu leur maladie progresser en étant sous crizotinib, la norme de soin actuelle pour le traitement de première ligne dans le contexte métastatique. Les patients ont été randomisés selon un ratio 1:1 pour recevoir soit une dose quotidienne unique de 90 mg de brigatinib (90 mg ; groupe A), soit une dose quotidienne unique de 180 mg après une période préparatoire de sept jours à 90 mg en dose quotidienne unique (la posologie 180 mg ; groupe B). De plus, les patients ont été classés en fonction de la présence de métastases dans le cerveau au départ et de la meilleure réponse à un traitement antérieur avec le crizotinib. La mesure du paramètre primaire d'efficacité était un taux de réponse objective (TRO) confirmé selon les critères RECIST (Response Evaluation Criteria in Solid Tumours - Critères d’évaluation de la réponse pour les tumeurs solides) v1.1 par l’évaluation de l’investigateur. Les mesures des paramètres secondaires d'efficacités incluaient le TRO confirmé tel qu’évalué par un Comité d'examen indépendant (CEI), la durée de réponse (DR), la survie sans progression de la maladie (SSPM), le TRO intracrânien, la DR intracrânienne, la survie globale, l’innocuité et la tolérabilité.

Comme publié dans le Journal of Clinical Oncology, l’essai a démontré :
Les données cliniques d’efficacité et d’innocuité évaluées par l’investigateur en date du 29 février 2016, avec le 16 mai 2016 comme date du dernier scan pour les évaluations du CEI

  • Les résultats en termes d’efficacité sont en faveur du groupe B (la posologie recommandée dans les informations de prescription complètes), plus particulièrement en matière de SSPM et de TRO intracrânien.
    • Avec une période de suivi médiane d’environ 8 mois (fourchette de 0,1 à 20,2 mois, le TRO confirmé par l’évaluation du CEI a été de 48 % dans le groupe A et de 53 % dans le groupe B. Le TRO confirmé par l’évaluation de l’investigateur a été de 45 % dans le groupe A et de 54 % dans le groupe B.
    • La DR médiane a été de 13,8 mois dans les deux groupes selon l’évaluation du CEI. La DR médiane évaluée par l’investigateur a été de 13,8 mois dans le groupe A et de 11,1 mois dans le groupe B.
    • La SSPM médiane évaluée par le CEI a été de 9,2 mois dans le groupe A et de 15,6 mois dans le groupe B. La SSPM médiane évaluée par l’investigateur a été de 9,2 mois dans le groupe A et de 12,9 mois dans le groupe B.
    • Les réponses dans le groupe B incluent une réponse partielle confirmée pour un patient présentant au départ la mutation G1202R du domaine de la kinase ALK, qui est associée à une résistance à tous les inhibiteurs de la tyrosine kinase (ITK) approuvés.
    • Parmi les patients présentant au départ des métastases au cerveau mesurables, 42 % (11/26) dans le groupe A et 67 % (12/18) dans le groupe B ont obtenu une réponse objective intracrânienne confirmée par l’évaluation du CEI.
    • Chez les patients présentant une quelconque métastase cérébrale au départ, la SMSPM intracrânienne selon l’évaluation du CEI a été de 15,6 mois et 12,8 mois dans les groupes A et B, respectivement.
  • Les effets indésirables liés au traitement les plus courants, de tout grade, (groupe A / groupe B) incluent les symptômes gastro-intestinaux (nausées [33 % / 40 %]), la diarrhée (19 % / 38 %), les céphalées (28 % / 27 %) et la toux (18 % / 34 %). Les effets indésirables liés au traitement les plus courants, de grade 3 ou supérieur, (à l’exclusion de la progression des néoplasmes) ont été l’hypertension (6 % / 6 %), une élévation de la créatine phosphokinase sanguine (3 % / 9 %), la pneumonie (3 % / 5 %) et une élévation du taux de lipase (4 % / 3 %). Un sous-ensemble d’effets indésirables pulmonaires d'apparition précoce est à déplorer chez 6 % de tous les patients (grade ≥3 chez 3 % des patients) ; aucun événement de ce type, d'apparition précoce, n’est à déplorer après l’augmentation de la dose à 180 mg dans le groupe B.
  • Les données d’efficacité et d’innocuité de l’essai ALTA plaident en faveur de futurs essais avec la posologie 180 mg en dose quotidienne unique (avec période préparatoire).

Les résultats d’ALTA ont été initialement présentés au Congrès annuel 2016 de l'Association américaine d'oncologie clinique (ASCO) à Chicago, dans l’État de l’Illinois, et mis à jour lors de la 17e Conférence mondiale sur le cancer du poumon (WCLC) de l’Association Internationale pour l'étude du cancer du poumon (IASLC) organisée à Vienne.

À propos du CPNPC ALK+

Le cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) est la forme la plus commune de cancer du poumon, représentant environ 85 % des 222 500 nouveaux cas estimés de cancer du poumon diagnostiqués chaque année aux États-Unis, d'après l'American Cancer Society. Des études génétiques indiquent que les réarrangements chromosomiques dans la kinase du lymphome anaplasique (ALK) sont des facteurs clés dans un sous-ensemble de patients atteints de CPNPC. Environ deux à huit pour cent des patients atteints de CPNPC métastatique présentent un réarrangement du gène ALK.

Le système nerveux central (SNC) est un site fréquent pour la progression du CPNPC ALK+, avec la présence de métastases cérébrales chez jusqu'à 70 % des patients après un traitement avec le crizotinib.

À propos de l'ALUNBRIG™ (brigatinib)

ALUNBRIG est un médicament anticancéreux ciblé découvert par ARIAD Pharmaceuticals, Inc., société rachetée par Takeda en février 2017. ALUNBRIG a reçu récemment une autorisation accélérée de l’Agence américaine des produits alimentaires et des médicaments (la « FDA ») pour le traitement des patients atteints de CPNPC ALK+ dont la maladie a progressé ou qui sont intolérants au crizotinib. Cette indication est approuvée dans le cadre de l’autorisation accélérée sur la base du taux de réponse de la tumeur et de la durée de la réponse. Le maintien de l'approbation pour cette indication peut être subordonné à une vérification et à la description du bénéfice clinique dans le cadre d’un essai confirmatoire.

ALUNBRIG avait précédemment reçu la désignation de traitement révolutionnaire de la FDA pour le traitement des patients atteints de CPNPC ALK+ dont les tumeurs sont résistantes au crizotinib, et a reçu la désignation de médicament orphelin de la FDA pour le traitement des CPNPC ALK+, ROS1+ et EGFR+. Une demande d'autorisation de mise sur le marché pour ALUNBRIG a été déposée auprès de l'Agence européenne du médicament en février 2017.

Aux États-Unis, la posologie recommandée pour ALUNBRIG est :

  • dose orale quotidienne de 90 mg pendant les 7 premiers jours ;
  • si une dose de 90 mg est tolérée durant les 7 premiers jours, passer à une dose orale quotidienne de 180 mg.

Le programme de développement clinique ALTA renforce davantage l’engagement continu de Takeda à mettre au point des thérapies innovantes pour les personnes atteintes d’un CPNPC ALK+ à travers le monde et les professionnels de la santé qui les traitent. En plus de l’essai ALTA de Phase 1/2 et de Phase 2 en cours, le brigatinib fait également l’objet d’études dans l’essai ALTA 1L de Phase 3 visant à évaluer son efficacité et son innocuité en comparaison du crizotinib chez les patients atteints d’un CPNPC ALK+, localement avancé ou métastatique, n’ayant pas reçu auparavant de traitement avec un inhibiteur de l’ALK.

Pour en savoir plus sur ALUNBRIG, veuillez consulter le site www.ALUNBRIG.com ou appeler le 1-844-A1POINT (1-844-217-6468). Pour en savoir plus au sujet des essais cliniques sur le brigatinib, veuillez visiter www.clinicaltrials.gov.

IMPORTANTES INFORMATIONS DE SÉCURITÉ

MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS
Maladie pulmonaire interstitielle (MPI)/Pneumonite : Des réactions indésirables graves, mettant en jeu le pronostic vital ou mortelles, de nature pulmonaire et évoquant la maladie pulmonaire interstitielle (MPI)/pneumonite, sont survenues avec ALUNBRIG. Dans l’essai ALTA (ALTA), une MPI/pneumonite est survenue chez 3,7 % des patients dans le groupe à 90 mg (dose quotidienne unique de 90 mg) et chez 9,1 % des patients dans le groupe 90→180 mg (dose quotidienne unique de 180 mg après une période préparatoire de sept jours à 90 mg en dose quotidienne unique). Des réactions indésirables évoquant une possible MPI/pneumonite sont survenues précocement (dans un délai de 9 jours après avoir commencé la prise d’ALUNBRIG ; délai d’apparition médian de 2 jours) chez 6,4 % des patients, des réactions de grade 3 ou 4 survenant chez 2,7 % d’entre eux. Surveiller l’apparition ou l’aggravation de symptômes respiratoires (par ex. dyspnée, toux, etc.), en particulier durant la première semaine de prise d’ALUNBRIG. Ne plus administrer ALUNBRIG aux patients présentant des symptômes respiratoires nouveaux ou s'aggravant, et évaluer rapidement pour détecter une MPI/pneumonite ou d'autres causes de symptômes respiratoires (per ex. embolie pulmonaire, progression tumorale ou pneumonie infectieuse). Pour une MPI/pneumonite de grade 1 ou 2, vous pouvez soit reprendre l'administration d'ALUNBRIG en réduisant la dose après récupération jusqu'au niveau de base, soit arrêter définitivement l'administration du médicament. Arrêter définitivement l'administration d'ALUNBRIG en cas de MPI/pneumonite de grade 3 ou 4, ou de retour d’une MPI/pneumonite de grade 1 ou 2.

Hypertension : Durant l'essai ALTA, de l'hypertension a été signalée chez 11 % des patients du groupe à 90 mg ayant reçu ALUNBRIG et chez 21 % des patients du groupe 90→180 mg. Une hypertension de grade 3 s'est produite chez 5,9 % de l'ensemble des patients. Contrôler la tension artérielle avant un traitement avec ALUNBRIG. Surveiller la tension artérielle après 2 semaines, puis au moins une fois par mois durant un traitement avec ALUNBRIG. Arrêter l'administration d'ALUNBRIG en cas d'hypertension de grade 3 malgré un traitement antihypertenseur optimal. Après résolution ou amélioration jusqu'au grade 1, reprendre l'administration d'ALUNBRIG en réduisant la dose. Envisager un arrêt définitif du traitement avec ALUNBRIG en cas d'hypertension de grade 4 ou de réapparition d'une hypertension de grade 3. Soyez prudent en cas d'administration d'ALUNBRIG en combinaison avec des agents antihypertenseurs causant une bradycardie.

Bradycardie : Une bradycardie peut subvenir avec ALUNBRIG. Durant l'essai ALTA, des rythmes cardiaques inférieurs à 50 battements par minute (bpm) se sont produits chez 5,7 % des patients du groupe à 90 mg et chez 7,6 % des patients du groupe 90→180 mg. Une bradycardie de grade 2 s'est produite chez 1 (0,9 %) patient du groupe à 90 mg. Surveiller la fréquence cardiaque et la tension artérielle durant un traitement avec ALUNBRIG. Surveiller plus fréquemment les patients si l'utilisation concomitante d'un médicament connu pour causer de la bradycardie ne peut être évitée. En cas de bradycardie symptomatique, arrêter l'administration d'ALUNBRIG et évaluer les médications concomitantes qui sont connues pour causer de la bradycardie. Si un médicament concomitant connu pour causer de la bradycardie est identifié et son administration interrompue ou ajustée, reprendre l'administration d'ALUNBRIG au même dosage après la disparition de la bradycardie symptomatique ; sinon, réduire la dose d'ALUNBRIG après la disparition de la bradycardie symptomatique. Arrêter l'administration d'ALUNBRIG en cas de bradycardie potentiellement mortelle si aucun médicament contribuant concomitant n'est identifié.

Troubles visuels : Durant l'essai ALTA, des réactions indésirables conduisant à des troubles visuels, notamment une vision floue, une diplopie et une acuité visuelle réduite, ont été signalées chez 7,3 % des patients traités avec ALUNBRIG dans le groupe à 90 mg et chez 10 % des patients dans le groupe 90→180 mg. Un œdème maculaire de grade 3 et une cataracte se sont produits chez un patient chacun du groupe 90→180 mg. Conseiller aux patients de signaler tout symptôme visuel. Arrêter l'administration d'ALUNBRIG et demander une évaluation ophtalmologique pour les patients présentant des symptômes visuels nouveaux ou s'aggravant, de grade 2 ou d'une gravité supérieure. Après récupération des troubles visuels de grade 2 ou 3 jusqu'au grade 1 ou au niveau de référence, reprendre l'administration d'ALUNBRIG en réduisant la dose. Arrêter définitivement le traitement avec ALUNBRIG en cas de troubles visuels de grade 4.

Élévation de la créatine phosphokinase (CPK) : Durant l'essai ALTA, une élévation de la créatine phosphokinase (CPK) s'est produite chez 27 % des patients recevant ALUNBRIG dans le groupe à 90 mg et chez 48 % des patients dans le groupe 90→180 mg. L'incidence de l'élévation de la CPK de grade 3 ou 4 était de 2,8 % dans le groupe à 90 mg et de 12 % dans le groupe 90→180 mg. Une réduction de dose en raison d'une élévation de la CPK a été effectuée chez 1,8 % des patients dans le groupe à 90 mg et chez 4,5 % dans le groupe 90→180 mg. Conseiller aux patients de signaler toute douleur, sensibilité ou faiblesse musculaire inexpliquée. Surveiller les niveaux de CPK durant un traitement avec ALUNBRIG. Arrêter l'administration d'ALUNBRIG en cas d'élévation de la CPK de grade 3 ou 4. Après résolution ou récupération au grade 1 ou au niveau de référence, reprendre l'administration d'ALUNBRIG à la même dose ou à une dose réduite.

Élévation des enzymes pancréatiques : Durant l'essai ALTA, une élévation de l'amylase s'est produite chez 27 % des patients du groupe à 90 mg et chez 39 % des patients du groupe 90→180 mg. Une élévation de la lipase s'est produite chez 21 % des patients du groupe à 90 mg et chez 45 % des patients du groupe 90→180 mg. Une élévation de l'amylase de grade 3 ou 4 s'est produite chez 3,7 % des patients du groupe à 90 mg et chez 2,7 % des patients du groupe 90→180 mg. Une élévation de la lipase de grade 3 ou 4 s'est produite chez 4,6 % des patients du groupe à 90 mg et chez 5,5 % des patients du groupe 90→180 mg. Surveiller la lipase et l'amylase durant un traitement avec ALUNBRIG. Arrêter l'administration d'ALUNBRIG en cas d'élévation des enzymes pancréatiques de grade 3 ou 4. Après résolution ou récupération au grade 1 ou au niveau de référence, reprendre l'administration d'ALUNBRIG à la même dose ou à une dose réduite.

Hyperglycémie : Durant l'essai ALTA, 43 % des patients ayant reçu ALUNBRIG ont souffert d'une hyperglycémie nouvelle ou s’aggravant. Une hyperglycémie de grade 3, basée sur une évaluation en laboratoire des niveaux de glycémie à jeun, s'est produite chez 3,7 % des patients. Deux patients sur 20 (10 %) atteints de diabète ou d'intolérance au glucose au départ ont eu besoin de commencer une insulinothérapie durant l'administration d'ALUNBRIG. Évaluer la glycémie à jeun avant de commencer l'administration d'ALUNBRIG et la surveiller périodiquement par la suite. Débuter ou optimiser l'administration de médicaments anti-hyperglycémiques, en fonction des besoins. Si un contrôle approprié de l’hyperglycémie ne peut être obtenu avec une gestion médicale optimale, arrêter l'administration d'ALUNBRIG jusqu'à l'obtention d'un contrôle approprié de l’hyperglycémie, et envisager la réduction du dosage d'ALUNBRIG ou l'arrêt définitif du médicament.

Toxicité embryo-fœtale : Sur la base de son mécanisme d'action et des résultats obtenus sur les animaux, ALUNBRIG peut nuire au fœtus en cas d'administration à des femmes enceintes. Il n'existe pas de données cliniques sur l'utilisation d'ALUNBRIG chez la femme enceinte. Informer les femmes enceintes du risque potentiel pour le fœtus. Conseiller aux femmes en âge de procréer d'utiliser un moyen de contraception non hormonal efficace durant un traitement avec ALUNBRIG, et pendant au moins 4 mois après l'administration de la dernière dose. Conseiller aux hommes ayant des partenaires féminines en âge de procréer d'utiliser un moyen de contraception efficace durant le traitement, et pendant au moins 3 mois après l'administration de la dernière dose d'ALUNBRIG.

EFFETS INDÉSIRABLES
Des réactions indésirables graves se sont produites chez 38 % des patients dans le groupe à 90 mg et chez 40 % des patients dans le groupe 90→180 mg. Les réactions indésirables graves les plus courantes ont été la pneumonie (5,5 % au total, 3,7 % dans le groupe à 90 mg et 7,3 % dans le groupe 90→180 mg) et la MPI/pneumonite (4,6 % au total, 1,8 % dans le groupe à 90 mg et 7,3 % dans le groupe 90→180 mg). Des réactions indésirables mortelles se sont produites chez 3,7 % des patients et ont pris la forme d'une pneumonie (2 patients), un décès soudain, une dyspnée, une insuffisance respiratoire, une embolie pulmonaire, une méningite bactérienne et une infection urinaire (1 patient pour chaque affection).

Les réactions indésirables les plus communes (≥25 %) dans le groupe à 90 mg ont été la nausée (33 %), la fatigue (29 %), les céphalées (28 %) et la dyspnée (27 %) et, dans le groupe 90→180 mg, la nausée (40 %), la diarrhée (38 %), la fatigue (36 %), la toux (34 %) et les céphalées (27 %).

INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES
Inhibiteurs du CYP3A : Éviter l'utilisation concomitante d'ALUNBRIG avec de puissants inhibiteurs du CYP3A. Éviter les pamplemousses et le jus de pamplemousse car ils pourraient également augmenter les concentrations plasmatiques de brigatinib. Si l’utilisation concomitante d'un puissant inhibiteur du CYP3A ne peut être évitée, réduire la dose d'ALUNBRIG.

Inducteurs du CYP3A : Éviter l'utilisation concomitante d'ALUNBRIG avec de puissants inducteurs du CYP3A.

Substrats du CYP3A : La co-administration d'ALUNBRIG avec des substrats du CYP3A, y compris des contraceptifs hormonaux, peut provoquer une réduction des concentrations et une perte d'efficacité des substrats du CYP3A.

UTILISATION DANS DES POPULATIONS SPÉCIFIQUES
Grossesse : ALUNBRIG peut nuire au fœtus. Informer les femmes en âge de procréer du risque potentiel pour le fœtus.

Allaitement : Conseiller aux femmes allaitantes de ne pas allaiter durant un traitement avec ALUNBRIG, et pendant une semaine après la prise de la dernière dose.

Femmes et hommes en âge de procréer :
Contraception : Conseiller aux femmes en âge de procréer d'utiliser un moyen de contraception non hormonal efficace durant un traitement avec ALUNBRIG, et pendant au moins 4 mois après l'administration de la dernière dose. Conseiller aux hommes ayant des partenaires féminines en âge de procréer d'utiliser un moyen de contraception efficace durant un traitement avec ALUNBRIG, et pendant au moins 3 mois après l'administration de la dernière dose.

Stérilité : ALUNBRIG peut provoquer une réduction de la fertilité chez les hommes.

Utilisation pédiatrique : L'innocuité et l'efficacité d'ALUNBRIG chez les patients pédiatriques n'ont pas été établies.

Utilisation gériatrique : Les études cliniques sur ALUNBRIG ne comprenaient pas un nombre suffisant de patients âgés de 65 ans ou plus pour déterminer s'ils répondent différemment des patients plus jeunes. Sur les 222 patients de l'essai ALTA, 19,4 % avaient entre 65 et 74 ans et 4,1 % avaient 75 ans ou plus. Aucune différence cliniquement pertinente quant à l'innocuité et à l'efficacité n'a été constatée entre les patients ≥65 ans et les patients plus jeunes.

Insuffisance hépatique ou rénale : Aucun ajustement de la dose n'est recommandé pour les patients présentant une légère insuffisance hépatique ou une insuffisance rénale légère ou modérée. L'innocuité d'ALUNBRIG chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique modérée ou grave, ou d’une insuffisance rénale grave, n'a pas été étudiée.

Veuillez consulter les informations de prescription complètes pour ALUNBRIG sur le site www.ALUNBRIG.com

À propos de Takeda Pharmaceutical Company
Takeda Pharmaceutical Company Limited est une société pharmaceutique mondiale axée sur la recherche et le développement, dont la mission est d'améliorer la santé et l'avenir des patients en traduisant la science en médicaments susceptibles de changer la vie. Takeda concentre ses efforts de R&D sur les domaines thérapeutiques de l’oncologie, de la gastroentérologie et du système nerveux central, ainsi que sur les vaccins. Takeda réalise sa R&D à la fois en interne et avec des partenaires en vue de se maintenir à l'avant-garde de l'innovation. Ses nouveaux produits innovants, notamment en oncologie et en gastroentérologie, ainsi que sa présence sur les marchés émergents, stimulent la croissance de Takeda. Plus de 30 000 employés de Takeda s’engagent à améliorer la qualité de vie des patients en collaborant avec nos partenaires du secteur des soins de santé dans plus de 70 pays. Pour de plus amples informations, visitez http://www.takeda.com/news.

De plus amples informations à propos de Takeda sont disponibles sur le site Internet de la société, www.takeda.com, et des information additionnelles au sujet de Takeda Oncology, la marque de l’unité commerciale mondiale d’oncologie de Takeda Pharmaceutical Company Limited, sont disponibles sur son site Internet, www.takedaoncology.com.

Le texte du communiqué issu d’une traduction ne doit d’aucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue d’origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.

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