ZOUG, Suisse--(BUSINESS WIRE)--Ce n’est qu’au début de l’année qu’AVA-CO2, avec l'Office fédéral de l'environnement (OFEV) et la Haute École zurichoise en sciences appliquées, a publié une étude présentant les avantages de la carbonisation hydrothermale (HTC) pour le traitement des boues d’épuration. L’entreprise franchit aujourd'hui un nouveau cap dans le domaine de la récupération du phosphore, un sujet particulièrement d’actualité. Après des mois de recherche et développement, elle a mis au point le procédé novateur « AVA cleanphos », uniquement rendu possible grâce au processus HTC d’AVA-CO2. L’innovation majeure de « AVA cleanphos » est l’échange du substrat ! En effet, contrairement aux autres procédés, AVA-CO2 ne tire par le phosphore des boues d’épuration ou des cendres de boues d’épuration, mais directement du charbon HTC. Cela permet un rendement de 80% de phosphore avec une faible utilisation d’acide, des coûts énergétiques réduits et des frais d’investissement moins élevés. De plus, la solution « AVA cleanphos » permet de fabriquer un acide phosphorique exempt de métaux lourds, sans phase additionnelle de purification – une différence importante par rapport à la récupération issue des cendres de boues d’épuration. Autre avantage significatif de la solution « AVA cleanphos » : les boues d’épuration sous forme de charbon HTC sans phosphore pourront à l’avenir continuer d’être utilisées dans la co-incinération pour remplacer le charbon fossile.
Le 11 septembre, Thomas Kläusli, Directeur Marketing d’AVA-CO2 Schweiz AG, présentera le procédé « AVA cleanphos » en première mondiale lors de l’événement i-net Cleantech Technology de Bâle. Son exposé, « Récupération économique du phosphore au moyen de la carbonisation hydrothermale » aura lieu à 12h25. Une semaine plus tard, ce procédé innovant sera présenté aux professionnels allemands à Straubing, à l’occasion des Journées des boues d’épuration du VDI, le 18.09.2014 à 13h50.
Du phosphore tiré du charbon HTC par un procédé en trois étapes
Le procédé AVA cleanphos est un procédé simple en trois étapes qui utilise des technologies déjà éprouvées et connues comme le Acid-Leaching, la nano-filtration et la concentration. Le charbon HTC se distingue fondamentalement des scories issues des installations d’incinération des boues d’épuration. Leur pré-conditionnement ne nécessite donc pas de système de broyage énergivore car le charbon HTC n’est pas constitué de scories avec vitrifications correspondantes. Un système de broyage simple, assez comparable à un robot ménager, suffit, ce qui génère des économies d’énergie considérables.
Après le pré-conditionnement, une lixiviation acide (Acid Leaching) du phosphore à partir du charbon HTC a lieu dans le procédé AVA cleanphos. Le phosphore ne réagit pas lors de la carbonisation hydrothermale et n’est donc pas lié dans une matrice de verre stable, mais reste libre. Cela permet une utilisation d’acide nettement moindre pour la lixiviation du phosphore, avec des économies de coûts correspondantes. Mais ce nouveau procédé présente encore d’autres atouts, p.ex. la grande pureté de l’acide phosphorique. Comme le charbon HTC a une grande affinité avec les métaux lourds, seulement 8-10% parviennent dans l’acide phosphorique, le reste restant dans le charbon HTC. Avec les procédés traditionnels, plus de 70% des métaux lourds restent dans l’acide phosphorique. Dans un deuxième temps, le traitement par nano-filtration assure la séparation entre l’acide phosphorique et les sulfates métalliques. Ces derniers (p.ex. aluminium ou fer) peuvent ainsi être recyclés et réintégrés à la station d’épuration en tant qu’agent de précipitation. Lors de la troisième et dernière étape a lieu une concentration de l’acide phosphorique de 5% à 50-75%, au moyen de technologies standard.
« Notre procédé AVA cleanphos remet en question la récupération du phosphore comme argument pour les installations de mono-incinération. On dispose en outre d’un procédé qui permet dès aujourd'hui de récupérer le phosphore des boues d’épuration de manière rentable. Un événement que le monde politique et l’industrie attendent depuis longtemps. Pour l’industrie, p.ex. dans le secteur du ciment, notre procédé ouvre aussi des possibilités sans précédent, car notre charbon HTC sans phosphore issu de boues d’épuration peut remplacer le lignite ou la houille. On peut ainsi réduire en plus les émissions de CO2 », a déclaré Thomas Kläusli. AVA cleanphos ouvre la voie au recyclage des boues d’épuration, en s’éloignant de la simple élimination.
À propos d’AVA-CO2 Schweiz AG
AVA-CO2 propose à l’échelle mondiale des solutions pour l’utilisation durable des boues d’épuration et autres biomasses pour produire de l’énergie. À l’avant-garde du processus de carbonisation hydrothermale (HTC), AVA-CO2 planifie, construit et exploite, pour le compte de ses clients, des installations HTC dans lesquelles les boues d’épuration et les matières végétales résiduelles sont traitées et converties en charbon HTC à bilan carbone neutre, de manière efficace et rentable. Avec AVA cleanphos, l’entreprise propose un procédé innovant et économique pour récupérer le phosphore, sur base HTC. AVA-CO2 est implantée à Zoug, en Suisse, et possède une filiale en Allemagne, à Karlsruhe. En octobre 2010, l’entreprise a mis en service la première installation HTC au monde à l’échelle industrielle. Sa filiale AVA Biochem, qui a son siège à Bâle, en Suisse, produit la molécule plateforme 5-HMF sur la base de la technologie HTC.
À propos de Thomas Kläusli
Thomas Kläusli possède une longue expérience internationale dans le domaine de la finance et de la technologie. Il a débuté sa carrière chez Asea Brown Boveri, où il a largement contribué à la création du ABB Treasury Center et du Groupe ABB Treasury Consulting. Puis il a rejoint le secteur de la communication, où il été responsable de l’activité de partenariat et du développement de produits, et plus tard de la gestion des relations avec la clientèle et de l’élaboration de stratégies de convergence. Thomas Kläusli, natif de Zurich, possède un Bachelor of Science de la City University et un Master of Business Administration de la McCombs School of Business. Il parle couramment allemand, anglais, français et espagnol.
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