VEOLIA : RESULTATS ANNUELS 2020

UNE TRES FORTE CAPACITE DE RESISTANCE ET DE REBOND FACE A LA CRISE

RESULTAT NET COURANT PART DU GROUPE DE 415 M€

RESULTATS DU 4eme TRIMESTRE SUPERIEURS A 2019 ET A NOS OBJECTIFS, CONFIRMANT LA FORTE AMELIORATION DU 3eme TRIMESTRE

LANCEMENT D’UNE OFFRE PUBLIQUE D’ACHAT SUR SUEZ LE 8 FEVRIER 2021 A 18€ COUPON ATTACHE 

  • CHIFFRE D’AFFAIRES DE 26 010 M€
    RETOUR DE LA CROISSANCE AU T4, A +0,9%(1)
  • EBITDA DE 3 641 M€, SUPERIEUR A L’OBJECTIF REVISE DU GROUPE GRACE AUX 278 M€ D’ECONOMIES DU PLAN D’EFFICACITE, COMPLETEES PAR LE PLAN RECOVER AND ADAPT
    EBITDA EN CROISSANCE DE +4,2%(1) AU T4
  • RESULTAT NET COURANT PART DU GROUPE DE 415 M€
  • PROPOSITION D’UN DIVIDENDE DE 0,70€ PAR ACTION AU TITRE DE L’EXERCICE 2020

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PERSPECTIVES 2021(2)

  • CHIFFRE D’AFFAIRES SUPERIEUR AU NIVEAU DE 2019 GRACE A UNE CROISSANCE ORGANIQUE SOUTENUE
  • EBITDA SUPERIEUR A 4 MDS€
  • DETTE FINANCIERE NETTE INFERIEURE A 12 MDS€ ET LEVERAGE RATIO INFERIEUR A 3x
  • OBJECTIF D’UN RETOUR A LA POLITIQUE DE DISTRIBUTION PRE-CRISE DES L’EXERCICE 2021

 

PARIS--()--Regulatory News:

Veolia (Paris:VIE):

Antoine Frérot, Président Directeur Général du Groupe a déclaré : «En 2020, Veolia a démontré sa remarquable capacité à résister à un contexte économique fortement dégradé par une crise sanitaire mondiale sans précédent. Dès le troisième trimestre, l’activité du Groupe a retrouvé son niveau de 2019, tendance amplifiée au quatrième trimestre avec un chiffre d’affaires en croissance et un EBITDA en progression de 4,2 %. Ces résultats très encourageants ont été réalisés grâce au formidable engagement de l’ensemble des collaborateurs du Groupe et au lancement de mesures d’adaptation dès le début de la crise sanitaire. Veolia aura ainsi effacé les stigmates de la crise et aura retrouvé sa trajectoire de croissance et son levier opérationnel en moins de 6 mois. Le Groupe devrait donc enregistrer en 2021 des performances supérieures à celles de 2019.

Par ailleurs, en 2020, Veolia a saisi l’opportunité unique de créer le champion mondial de la transformation écologique en acquérant 29,9% du capital de Suez. Le 8 février 2021, nous avons lancé une Offre Publique d’Achat sur les 70,1% du capital restants. Grâce à une complémentarité unique, le nouveau Groupe résultant de ce projet industriel répondra ainsi aux grands défis de la planète à un moment où la priorité environnementale est plus forte que jamais.»

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  • Chiffre d’affaires de 26 010 M€ contre 27 189 M€ en 2019, en repli de 4,3% en courant, de 2,9% à change constant et de 2,5% à périmètre et change constants.
    La variation des changes a été défavorable de 1,5% sur l’évolution du chiffre d’affaires de l’exercice 2020 (-401M€).

    A change constant, l’évolution de l’activité a été de -2,9%, pénalisée au premier (-1,3%) et au deuxième trimestre (-11,0%) par les confinements mis en place du fait de la crise sanitaire puis s’est redressée au troisième trimestre (-0,6%) et a retrouvé la croissance au dernier trimestre (+0,9%).

    Au quatrième trimestre, malgré la deuxième vague de l’épidémie impactant l’activité dans les déchets tertiaires et commerciaux dont les volumes sont légèrement en retrait par rapport à 2019, les segments géographiques France et Europe hors France ont confirmé la croissance retrouvée dès le troisième trimestre de l’exercice. Les opérations du Groupe dans le Reste du Monde ont quasiment retrouvé au dernier trimestre leur niveau d’activité 2019 (le dernier trimestre 2020 de chiffre d'affaires représente 98,5% de la période comparable à périmètre et change constant, hors notamment cession des réseaux de chaleur aux Etats Unis en 2019). Les Activités Mondiales après un rebond sur le troisième trimestre (notamment dans la construction) se sont stabilisées sur le dernier trimestre.

    Sur l’exercice, à change constant, le repli du chiffre d’affaires de 2,9% est principalement dû aux effets de la crise sanitaire sur les volumes d’activité et les travaux, à hauteur de 915 M€ (soit -3,4%), un effet périmètre de -102 M€ (-0,4%) lié à la cession de l’activité chauffage municipal aux Etats-Unis en décembre 2019 partiellement compensée par les acquisitions de déchet dangereux au Chili en 2019 et en 2020 d’une activité de recyclage de plastique en Espagne, de traitement de déchets en Russie et de services énergétiques en Europe Centrale et Orientale. L’effet prix des énergies et des matières recyclées est quasi-nul, à -40 M€, soit -0,1%, avec un effet positif des prix des énergies de +68 M€ plus que compensé par l’effet de la baisse des recyclats de -108 M€. Les prix des services sont en hausse de 1,0% (+286 M€). L’effet climat est neutre.

    Dans les Déchets, l’impact de la baisse des volumes s’est élevé à -5,2%, tandis que la baisse des prix des matières premières recyclées a pesé à hauteur de -1,1%.

    Par zone géographique et à change constant, les évolutions ont été les suivantes :

    • En France, l’activité a enregistré un repli de -3,9%. L’Eau est en baisse de -2,2% sous l’effet de la baisse des travaux au premier semestre liée aux mesures de confinement. Après un premier semestre en repli de -6,4%, le deuxième semestre a retrouvé un bon rythme de croissance, à +1,7%, avec un T4 en croissance de +2,5%. Sur l’exercice, les volumes ont enregistré une hausse de 0,8% après une année 2019 déjà en croissance et les tarifs ont progressé de 1,5%. Les Déchets ont affiché un repli de -5,9%, avec des volumes en baisse de -5,7%, des prix en hausse de +2,3% et une baisse des prix des matières premières recyclées qui ont fortement chuté en début d’année, puis ont évolué à la hausse. Les Déchets ont retrouvé la croissance au S2 (+1,6%), avec en particulier une hausse de +2,5% au T4.
    • L’Europe hors France a affiché une belle résistance à la crise, en croissance de +0,4%, avec un T4 en hausse de +5,3%. Cette progression est principalement portée par l’Europe Centrale et Orientale, en hausse de +6,3% sur l’exercice et de +14,9% au T4. L’activité Energie a enregistré une croissance de +7,1%, grâce aux hausses tarifaires, une météo favorable en fin d’année et la reprise du réseau de chaleur de Prague Rive Droite et d’une unité de cogénération à Budapest. L’Eau a cru de +1,3%, avec des tarifs en hausse et de bons volumes hors Prague pénalisée par la faible activité touristique. L’Europe du Nord est en baisse de -3,1% sur l’exercice, sous l’effet de la baisse des volumes de déchets industriels et commerciaux en Allemagne et de la baisse des prix et volumes de matières recyclées, mais est en hausse de +1,1% au T4 grâce au retour à un niveau normal d’activité. Le Royaume-Uni (yc l’Irlande) est en retrait de 4,6% sous l’effet du confinement. Les volumes de déchets industriels et commerciaux sont revenus à environ 90% des niveaux de 2019 au T3 et se sont de nouveau repliés au T4. L’activité des PFIs est restée soutenue, avec des taux de disponibilité de 94,1% vs 93,8% en 2019, tandis que le stockage a affiché une baisse de 7,6%. La bonne efficacité opérationnelle a permis de compenser la baisse du chiffre d’affaires au niveau de l’EBITDA. L’Europe du Sud est ressortie en croissance de +2,1% sur l’exercice et de +6,1% au T4 avec en particulier une bonne dynamique en Espagne et au Portugal.
    • Le Reste du monde est ressorti en repli de 1,7% à périmètre et change constant. L’Asie est ressortie en hausse de +0,7%. La croissance a été freinée par la fin de travaux à Hong Kong et au Japon. La Chine a retrouvé la croissance, avec une progression de +4,1% au T4, notamment portée par la forte croissance de l’activité Déchets Dangereux (+27%). L’Amérique Latine est en hausse de +6,6%, grâce à une bonne indexation tarifaire et des acquisitions ciblées. L’Amérique du Nord est en repli de 3,2% à périmètre et change constant principalement sous l’effet d’une activité réduite avec les raffineries pétrolières. Bonne résistance de la zone Pacifique, quasi-stable, à -0,7% sur l’exercice et en hausse de +0,8% au T4. L’Afrique Moyen Orient est stable sur l’exercice..
    • Les Activités mondiales ont enregistré un retrait de 5,3% à change constant et sont stables au quatrième trimestre. L’activité Construction a enregistré une croissance de Veolia Water Technologies (+3,7%), avec notamment les bonnes performances de l’activité dessalement, la Sade est en repli de 6,8% mais a fortement rebondi au deuxième semestre avec le redémarrage des chantiers après le confinement (+8,1% au T4 à périmètre et change constants). L’activité Déchets Toxiques a subi l’arrêt de l’activité industrielle au cours du premier semestre et retrouve des volumes proches de ceux de 2019, avec cependant l’effet défavorable des prix des huiles recyclées. L’activité Multiservices industriels et énergétiques a baissé de 17% sous l’effet du confinement.
  • Par métier, à change constant, l’Eau est en légère baisse de -1,0%, avec des volumes stables (-0,2%), des prix en croissance de +0,7% mais une activité Travaux temporairement pénalisée par les mesures sanitaires. Les Déchets sont en repli de -3,2%, avec des volumes en repli de -5,2% et des prix en hausse de +2,0%. L’Energie est en baisse de -5,8% mais de seulement -2,0% à données comparables après la cession de l’activité chauffage aux Etats-Unis fin 2019.
  • EBITDA de 3 641 M€ contre 4 022 M€ en 2019
    • L’effet change a pénalisé la hausse de l’EBITDA à hauteur de -59 M€, dont -21 M€ en Amérique Latine et -20 M€ en Europe Centrale et Orientale. L’effet périmètre est défavorable de 36 M€, lié à la cession de l’activité de chauffage aux Etats-Unis partiellement compensé par les acquisitions ciblées en Europe Centrale et Orientale.
    • L’EBITDA est en repli de 8,0% à change constant et de 7,1% à périmètre et change constants sous l’effet de la baisse d’activité (liée à la crise sanitaire) dont l’impact a été réduit à 443 M€ grâce au plan d’économies spécifique, Recover and Adapt. L’EBITDA a également subi un pincement prix de 142 M€ qui a été plus que compensé par le programme de réductions de coûts récurrent pour 278 M€. Le climat a eu un effet neutre. Le prix des énergies et des recyclats a eu un effet net favorable de 28 M€.
    • Par segment : l’EBITDA de la France a atteint 848 M€ contre 900 M€ en 2019. L’EBITDA de l’Europe hors France s’est établi à 1 404 M€ contre 1 501 M€. L’EBITDA du Reste du Monde est ressorti à 942 M€ contre 1 162 M€ mais intègre l’effet de la cession de l’activité de chauffage aux Etats-Unis pour -84 M€ et l’EBITDA des Activités mondiales à 324 M€ contre 396 M€ en 2019.
  • EBIT Courant de 1 275 M€ contre 1 730 M€ en 2019
  • L’effet change a pénalisé l’évolution de l’EBIT Courant à hauteur de -25 M€.

L’EBIT Courant à change constant est en repli de 24,8% et de 21,2 % à périmètre et change constants sous les effets :

  • de la baisse de l’EBITDA principalement,
  • de dotations aux amortissements stables à 2 190 M€ en 2020 contre 2 192 M€ en 2019, reflétant la maîtrise des investissements de maintenance afin de privilégier les investissements de croissance. Les charges de renouvellement sont également quasi-stables, à 275 M€ contre 280 M€ en 2019.
  • d’une évolution défavorable du solde de reprises/dotations aux provisions et autres de 64 M€. Le solde net ressort à -12 M€ en 2020, contre des reprises nettes de 52 M€ en 2019 dues à des règlements de litiges favorables.
  • et de la baisse de la contribution des entités mises en équivalence, à 111 M€ contre 130 M€ en 2019 du fait de la baisse temporaire des volumes d’eau en Chine sous l’effet de la crise sanitaire.
  • Résultat Net courant part du groupe de 415 M€ contre 760 M€ en 2019
  • Le coût de l’endettement financier net est en sensible baisse, à -414 M€ contre -441 M€ en 2019, grâce au refinancement des dettes échues à des taux plus favorables et une meilleure rémunération du solde de cash du Groupe. Le coût brut de la dette ressort à 2,44% contre 3,06% en 2019. Les plus-values de cessions sont stables, à 26 M€ contre 24 M€ en 2019.
  • Le taux d’impôt s’établit à 26,1%. Les impôts ressortent à 160 M€ contre 227 M€ en 2019.
  • La part des minoritaires est stable à -146 M€ contre -147 M€ en 2019.
  • Le Résultat Net part du Groupe ressort à 89 M€, contre 625 M€ en 2019
  • Les charges de restructuration sont en net repli, à 95 M€ contre 121 M€ en 2019 et les impairments en hausse, à 231 M€ contre 184 M€ en 2019, dont les principaux éléments sont au Maroc et en Amérique Latine.
  • Le Free cash-flow net s’élève à 507 M€ grâce à des investissements nets maîtrisés (2 151M€ en baisse de 50 M€) et à une nouvelle amélioration du BFR (en baisse de 233 M€ grâce à une politique de recouvrement très stricte).
  • L’Endettement financier net s’établit à 13 217 M€
  • En 2019, L’endettement financier net avait bénéficié du produit de cession de l’activité de chauffage aux Etats-Unis à hauteur de 1,25 Md$. En 2020, le Groupe a réinvesti 1 476 M€ en acquisitions ciblées et a financé l’acquisition de 29,9 % du capital de Suez à hauteur de 1 453 M€ en dette. Le levier financier ressort à 3,2x au 31/12/2020, hors acquisition des 29,9 % de Suez. Hors acquisitions de 2020, l’Endettement Financier Net est en baisse de 392 M€, à 10 288 M€.

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Hausse du dividende, à 0,70€ par action, payé à 100 % en numéraire au titre de l’exercice 2020.

Le Conseil d’Administration proposera à l’Assemblée Générale du 22 avril 2021 le versement d’un dividende de 0,70€ par action au titre de l’exercice 2020, payable en numéraire. La date de détachement du dividende est fixée au 10 mai 2021. Les dividendes 2020 seront versés à partir du 12 mai 2021.

  • Perspectives 2021*
    En dépit de la poursuite de la crise sanitaire sur la première partie de l’exercice, Veolia devrait plus que compenser les effets défavorables de 2020 et prévoit de réaliser une forte croissance de ses résultats
    • Chiffre d’affaires : supérieur au niveau de 2019
    • Economies de coûts de 350 M€ : 250 M€ au titre du plan d’efficacité récurrent et 100 M€ d’économies complémentaires non récurrentes au titre du plan Recover & Adapt
    • EBITDA supérieur à 4 Mds€ soit une croissance supérieure à +10 % par rapport à 2020
    • Endettement Financier Net ramené en-dessous de 12 Mds€ à fin 2021 et leverage ratio inférieur à 3x
    • Objectif du retour à la politique de distribution pré-crise au titre de 2021

* à change constant

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  • Lancement le 8 février 2021 d’une Offre Publique d’Achat sur le Groupe SUEZ au prix de 18€ par action dividende attaché, afin de créer le champion mondial de la transformation écologique
    • Le 6 octobre 2020, Veolia a acquis 29,9% du capital du Groupe Suez auprès d’Engie pour un montant de 3,4 Mds€.
    • Veolia a ensuite lancé le 8 février 2021 une offre publique d’achat sur les 70,1% restants de Suez au prix de 18€ par action.
      Cette opération est porteuse d’un projet très ambitieux : en combinant les très solides compétences de Suez et de Veolia, cette opération sera en mesure d’accélérer significativement le développement du nouvel ensemble face à une concurrence grandissante, et permettra au secteur en France, en Europe et dans le monde de faire face aux enjeux environnementaux du XXI e siècle. Ce projet répond à une logique forte reposant sur les éléments principaux suivants :
      • Une expertise et une offre commerciale consolidées
      • Une capacité d’innovation démultipliée
      • Des positions géographiques renforcées
      • Un rapprochement naturel

Enfin, ce rapprochement est une opération créatrice de valeur pour l’ensemble des parties prenantes :

Pour les salariés, ce nouvel ensemble, plus innovant et international, offrirait encore davantage de perspectives et d’opportunités. L’opération sera réalisée sans effet négatif sur l’emploi en France. Par ailleurs, l’ensemble des clients, les collectivités et les clients industriels, trouveront dans cette nouvelle entité un partenaire leur permettant d’atteindre beaucoup plus rapidement leurs propres objectifs de transformation écologique.

Enfin, cette opération sera créatrice de valeur dès la première année pour les actionnaires de Veolia grâce notamment à des synergies opérationnelles et d’achats estimées à 500 millions d’euros.

Ce projet commun enthousiasmant s’inscrit pleinement dans la raison d’être de Veolia, et positionnera idéalement le nouvel ensemble pour répondre au principal défi de ce siècle : la transformation écologique.

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Le groupe Veolia est la référence mondiale de la gestion optimisée des ressources. Présent sur les cinq continents avec près de 179 000 salariés, le Groupe conçoit et déploie des solutions pour la gestion de l’eau, des déchets et de l’énergie, qui participent au développement durable des villes et des industries. Au travers de ses trois activités complémentaires, Veolia contribue à développer l’accès aux ressources, à préserver les ressources disponibles et à les renouveler.

En 2019, le groupe Veolia a servi 98 millions d’habitants en eau potable et 67 millions en assainissement, produit près de 45 millions de mégawattheures et valorisé 50 millions de tonnes de déchets. Veolia Environnement (Paris Euronext : VIE) a réalisé en 2019 un chiffre d’affaires consolidé de 27,189 milliards d’euros. www.veolia.com

Avertissement important

Veolia Environnement est une société cotée à Euronext Paris et le présent communiqué de presse contient des « déclarations prospectives » (forward-looking statements) au sens des dispositions du U.S. Private Securities Litigation Reform Act de 1995. Ces déclarations ne sont pas des garanties quant à la performance future de la Société. Les résultats effectifs peuvent être très différents des déclarations prospectives en raison d’un certain nombre de risques et d’incertitudes, dont la plupart sont hors de notre contrôle, et notamment : les risques liés au développement des activités de Veolia Environnement dans des secteurs très concurrentiels qui nécessitent d'importantes ressources humaines et financières, le risque que des changements dans le prix de l'énergie et le niveau des taxes puissent réduire les bénéfices de Veolia Environnement, le risque que les autorités publiques puissent résilier ou modifier certains des contrats conclus avec Veolia Environnement, le risque que les acquisitions ne produisent pas les bénéfices que Veolia Environnement espère réaliser, les risques liés aux termes et conditions figurant habituellement dans les accords de cession, le risque que le respect des lois environnementales puisse devenir encore plus coûteux à l'avenir, le risque que des fluctuations des taux de change aient une influence négative sur la situation financière de Veolia Environnement telle que reflétée dans ses états financiers avec pour résultat une baisse du cours des actions de Veolia Environnement, le risque que Veolia Environnement puisse voir sa responsabilité environnementale engagée en raison de ses activités passée, présentes et futures, de même que les autres risques décrits dans les documents déposés par Veolia Environnement auprès de l’Autorités des Marchés Financiers. Veolia Environnement n’a pas l’obligation ni ne prend l’engagement de mettre à jour ou réviser les déclarations prospectives. Les investisseurs et les détenteurs de valeurs mobilières peuvent obtenir gratuitement auprès de Veolia Environnement (www.veolia.com) copie des documents déposés par Veolia Environnement auprès de l’Autorités des Marchés Financiers.

Ce communiqué de presse contient des indicateurs non strictement comptables (« non GAAP »). Ces indicateurs non GAAP pourraient être définis différemment des indicateurs similaires publiés par d’autres groupes, et ne doivent pas se substituer aux indicateurs préparés en conformité avec les normes IFRS.

INFORMATIONS FINANCIÈRES AU 31 DECEMBRE 2020

A] CONTEXTE GÉNÉRAL ET CRISE LIÉE A L’ÉPIDÉMIE DE COVID 19

Capacité de résilience et de rebond du Groupe dans un contexte exceptionnel de crise sanitaire

Suite à un début d’année marqué par l'impact exceptionnel de la crise sanitaire, la performance du Groupe sur l’exercice 2020 confirme ses capacités de résilience et de rebond sur la seconde moitié de l’année. Malgré la seconde vague épidémique de Covid-19 qui a touché l’Europe sur le second semestre, l’activité du Groupe confirme son retour sur le chemin de la croissance sur le quatrième trimestre.

La forte dynamique de reprise d’activité constatée au troisième trimestre s’est accélérée au quatrième trimestre confirmant la résilience des métiers et des expertises du Groupe notamment dans les services de gestion et de distribution de l’eau auprès de nos clients publics, dans la distribution et la production de chaleur dans les réseaux urbains et dans le traitement et la collecte des déchets municipaux.

Pendant cette période, le Groupe a su tirer profit de l’empreinte géographique large au sein de laquelle il opère, de la large gamme de services essentiels qu’il propose à sa clientèle diversifiée dans les secteurs privés et publics et de l'ancrage local de ses équipes. Grâce à leur forte mobilisation sur le terrain, il a pu assurer la continuité de ses opérations tout en garantissant une protection maximale à ses employés. Cette crise aura aussi permis de confirmer l’importance de la transformation numérique et digitale de l’entreprise et d'en accélérer la mise en place, au service de ses partenaires, de ses clients et de ses collaborateurs.

Programme stratégique IMPACT 2023

Malgré la crise sanitaire, les priorités définies par le programme stratégique Impact 2023 restent valides et la mise en place a été pleinement réalisée en 2020 afin d’assurer la création de valeur attendue pour l’ensemble des parties prenantes.

Les impacts de cette crise ont conforté la pertinence des choix des développements stratégiques prioritaires du programme IMPACT 2023. Les activités jugées prioritaires, notamment les services dédiés à nos clients industriels, ont très bien résisté au contexte de crise, à l’image du traitement des déchets dangereux qui a rebondi avec une croissance de 4% sur le dernier trimestre de l’année à change constant.

B] CHIFFRES CLÉS

 

 

 

Variations 2019 / 2020

(en millions d’euros)

31 décembre 2019

31 décembre 2020

en courant

à change constant

à périmètre et change constants

Chiffre d’affaires

27 188,7

26 009,9

-4,3%

-2,9%

-2,5%

EBITDA1

4 021,8

3 640,8

-9,5%

-8,0%

-7,1%

Marge d'EBITDA

14,8%

14,0%

 

 

 

EBIT Courant1

1 730,4

1 275,3

-26,3%

-24,8%

-21,2%

Résultat net courant – part du Groupe1

759,8

415,1

-45,4%

-43,9%

-38,0%

Résultat net – part du Groupe

624,9

88,8

-85,8%

-87,7%

 

Résultat net courant – part du Groupe – par action1 (non dilué)

1,37

0,75

 

 

 

Résultat net courant – part du Groupe – par action (dilué)

1,31

0,72

 

 

 

Dividende par action

1,00

0,50

 

 

 

Investissements industriels nets

-2 201,0

-2 151,4

 

 

 

Free cash-flow net1

868,4

507,5

 

 

 

Endettement financier net

-10 680,4

-13 217,0

 

 

 

 

Les principaux impacts de change sur les chiffres clés sont les suivants :

 

%

(en millions d’euros)

Impacts de change au 31 décembre 2020 (vs 31 décembre 2019)

Chiffre d’affaires

-1,5%

-401

EBITDA

-1,5%

-59

EBIT Courant

-1,5%

-25

Résultat net courant

-1,5%

-11

Endettement financier net

2,6%

273

C] COMPTE DE RÉSULTAT

1. CHIFFRE D’AFFAIRES CONSOLIDÉ DU GROUPE

1.1 CHIFFRE D’AFFAIRES PAR SEGMENT OPÉRATIONNEL

Performance au quatrième trimestre

Sur le quatrième trimestre, le chiffre d'affaires du Groupe est en croissance de +0,9% par rapport à la même période de l’exercice 2019 à change constant, malgré la deuxième vague de la crise sanitaire sur le second semestre, impactant l’activité dans les déchets tertiaires et commerciaux (volumes légèrement en retrait par rapport à 2019).

Les segments géographiques France et Europe hors France ont renoué avec la croissance dès le troisième trimestre de l’exercice. Ils confirment ce rebond et cette tendance sur les trois derniers mois de l’année (chiffre d’affaire respectivement en hausse de +2,5% et +5,3% à change constant sur le quatrième trimestre).

Les opérations du Groupe dans le Reste du Monde ont quasiment retrouvé au dernier trimestre leur niveau d’activité 2019 (98,5% du chiffre d’affaires 2019 à périmètre et change constant, hors cession des réseaux de chaleur aux Etats-Unis en 2019). Les Activités Mondiales, après un rebond à partir de juin 2020, sont revenues au niveau d’activité de l’année dernière (notamment dans la construction) sur le dernier trimestre.

Variation à change constant

1er trimestre

2020

2ème trimestre 2020

3ème trimestre 2020

4ème trimestre 2020

France

-3,1%

-16,1%

0,8%

2,5%

Europe, hors France

1,1%

-6,7%

0,8%

5,3%

Reste du monde

-1,8%

-5,7%

-6,0%

-4,6%

Activités mondiales

-3,6%

-20,8%

3,1%

-0,1%

Groupe

-1,3%

-11,0%

-0,6%

0,9%

Performance annuelle

Le chiffre d’affaires consolidé du Groupe s’élève à 26 009,9 millions d’euros au 31 décembre 2020 contre 27 188,7 millions d’euros au 31 décembre 2019, soit une évolution de -2,9% à change constant et de -2,5% en organique.

Dans un contexte de crise sanitaire mondiale, une présence diversifiée géographiquement, et les choix de développements lancés dans le cadre de son programme stratégique, ont permis au Groupe de prouver la résilience de son modèle de croissance et sa capacité d'adaptation.

 

 

 

Variations 2019 / 2020

(en millions d’euros)

31 décembre 2019

31 décembre 2020

en courant

à change constant

à périmètre et change constants

France

5 611,5

5 389,9

-3,9%

-3,9%

-3,9%

Europe, hors France

9 501,1

9 411,4

-0,9%

0,4%

-0,8%

Reste du monde

7 303,5

6 759,7

-7,4%

-4,5%

-1,7%

Activités mondiales

4 733,8

4 443,9

-6,1%

-5,3%

-5,2%

Autres

38,8

5,0

-87,1%

-

-

Groupe

27 188,7

26 009,9

-4,3%

-2,9%

-2,5%

Le chiffre d’affaires en France ressort en baisse de -3,9% à change constant par rapport au 31 décembre 2019 :

- Le chiffre d’affaires de l’eau est en baisse de -2,2% à change constant par rapport au 31 décembre 2019. Malgré la crise sanitaire, les volumes d’eau distribués progressent de +0,8% par rapport à 2019 et l’indexation tarifaire s’établit à +1,5% sur l’année. Le niveau d’activité reste en retrait sous l’effet de la baisse de volumes de travaux, quasiment à l’arrêt pendant la période de confinement au deuxième trimestre. Depuis juin, le second semestre confirme la reprise graduelle des chantiers.

- L’activité déchets est en retrait de -5,9% à change constant au 31 décembre 2020 par rapport au 31 décembre 2019. La politique tarifaire du Groupe dans la collecte et le traitement ainsi que l’augmentation des volumes d’incinération (+5,4% sur l’année, +5,7% sur le quatrième trimestre suite notamment aux gains du contrat de Bordeaux et des volumes de traitements afférents), permettent de contrebalancer la forte volatilité des prix du papier et les baisses de volumes enregistrées sur l’année liés à la crise sanitaire COVID, notamment en collecte commerciale et industrielle.

L’Europe hors France est en progression de +0,4% à change constant par rapport au 31 décembre 2019, et affiche une bonne dynamique grâce à la résilience des métiers de distribution d’eau et de chaleur/électricité en Europe centrale, en Italie et en Allemagne, qui compense la baisse des volumes liée à la crise sanitaire dans certaines géographies dans les activités de déchets (notamment au Royaume Uni et les impacts du “lock down” sur l’activité collecte commerciale et industrielle au quatrième trimestre) :

- En Europe centrale et orientale, le chiffre d’affaires s’établit à 3 400,6 millions d’euros et croît de +6,3% à change constant par rapport au 31 décembre 2019. Cette hausse est principalement portée par la hausse des tarifs de vente de chaleur/électricité (+114 millions d’euros) et de distribution d’eau (+34 millions d’euros), un effet climat favorable sur l’année de +6 millions d’euros et l'intégration sur le quatrième trimestre des nouvelles activités acquises dans la cogénération (BERT Hongrie) et la distribution de chaleur (Prague Rive Droite République tchèque). Ces effets compensent une légère baisse des volumes d’eau liée à la crise sanitaire en République tchèque (impact sur la saison estivale touristique).

- Au Royaume-Uni et en Irlande, le chiffre d’affaires de 2 164,0 millions d’euros est en baisse de -4,6% à change constant. Les opérations sont impactées par une baisse des volumes de collectes commerciales et industrielles et des volumes mis en décharge qui, après s’être redressés sur le troisième trimestre, ont subi les effets au quatrième trimestre des nouvelles mesures de restrictions sanitaires mises en place. Le taux de disponibilité des incinérateurs, en amélioration sur l’année par rapport à une performance déjà très élevée en 2019 (taux de 94,1% en 2020 contre 93,8% en 2019), et des prix de l’électricité en forte hausse compensent en partie cet impact.

- En Europe du Nord, le chiffre d’affaires de 2 653,6 millions d’euros diminue de -3,1% à change constant par rapport au 31 décembre 2019. La baisse est principalement liée à l’impact de la crise sanitaire sur les activités industrielles dans les Pays Nordiques compensé en grande partie par une stabilisation des activités de plastique recyclé aux Pays Bas et la résilience des activités de l’énergie et de la distribution d’eau en Allemagne qui limite la baisse de son activité à -1,5% à change constant sur l’ensemble de l’année (retour à un volume d’activité comparable à 2019 sur la fin de l’année).

Dans le Reste du Monde, les géographies extra européennes affichent une baisse de -4,5% à change constant par rapport au 31 décembre 2019 mais de seulement -1,7% à change et périmètre constant par rapport au 31 décembre 2019 (cession des réseaux de chaleur et d’électricité TNAI fin décembre 2019). Cette performance, dans un contexte de crise sanitaire impactant notamment les opérations du Groupe au second trimestre en Amérique Latine, marque la résilience d’un segment porté par les développements prioritaires stratégiques (déchets dangereux en Asie, Amérique du Nord et Moyen Orient) :

- L’Asie, le Pacifique retrouvent notamment au dernier trimestre un niveau d’activité comparable à la situation pré crise-sanitaire malgré des retards pris dans les activités de construction, suite aux ralentissements des travaux liés aux mesures d’adaptation locales. La zone Asie est en progression de +0,7% à change constant sur l’année, notamment grâce à la poursuite de la croissance en Chine (+0,7% à change constant sur l’année et +4,1% à change constant au quatrième trimestre) et au Japon (+5,2% à change constant par rapport à 2019). Ces deux marchés géographiques profitent du développement du traitement des déchets dangereux (chiffre d’affaires en Chine en croissance de +27% à périmètre constant par rapport au 31 décembre 2019) et des partenariats mis en place dans le secteur industriel (marché du recyclage des batteries au Japon).

- En Amérique du Nord, le chiffre d’affaires s’établit à 1 746 millions d’euros soit une baisse de -3,2% à périmètre et change constant par rapport à l’exercice précédent. Les volumes d’incinération de déchets dangereux retrouvent au fil du second semestre des niveaux similaires à l’exercice précédent, le rebond reste moins marqué dans le recyclage de déchets liquides industriels qui n’a pas encore retrouvé son niveau d’activité pré-crise sanitaire.

- Progression du chiffre d’affaires en Amérique Latine de +6,6% à change constant, portée notamment par l’acquisition des activités de Stericycle dans le traitement du déchet dangereux au Chili et des hausses tarifaires liées aux inflations locales (notamment en Argentine). Suite aux perturbations liées à la crise sanitaire au cours du premier semestre, ces effets compensent l’activité en retrait sur les autres géographies. La zone affiche un rebond notable sur le dernier trimestre de +7,1% à change constant par rapport à 2019.

Le chiffre d’affaires du segment des Activités mondiales recule de -5,3% à change constant par rapport au 31 décembre 2019 :

- L’activité des déchets dangereux en Europe est marquée par une reprise régulière de l’activité dès juin 2020 suite au ralentissement subi au cours du second trimestre. Elle recule de -7,1% à change constant sur l’année avec un retour au cours du dernier trimestre à des niveaux d’activité proches de 2019. La politique tarifaire sur les prestations de traitement compense en grande partie les tendances baissières sur les marchés du recyclage des huiles (dues à la volatilité des prix de marchés du pétrole).

- L’activité de Veolia Water Technologies progresse de +3,7% à change constant avec l’avancée des projets de développement signés en 2019 dans le dessalement. Le montant de prise de commandes de VWT, enregistré en 2020, s’élève à 1 500 millions d’euros, en retrait par rapport aux années précédentes et en ligne avec la stratégie de recentrage de son portefeuille vers les services et la technologie.

- La SADE est en retrait de -6,8% à change constant malgré une nette amélioration dès juin 2020 et un rebond des travaux sur les derniers mois de l’année (la croissance du chiffre d’affaires de la SADE sur le quatrième trimestre est de +8,1% à périmètre et change constant après retraitement de la cession de la SADE Telecom).

1.2 CHIFFRE D’AFFAIRES PAR MÉTIER

L’activité du Groupe par métier est marquée, dans un contexte de crise sanitaire mondiale, par la forte résilience sur l’exercice 2020 des métiers de l’Eau (-1% à change constant par rapport à 2019) et des métiers de l’Energie (-2% à change et périmètre constant notamment hors cession des réseaux de chaleurs aux Etats-Unis en 2019).

Le métier du traitement des Déchets impacté fortement par la crise au deuxième trimestre (volumes de collectes commerciales et industrielles notamment en retrait par rapport à l’année 2019) profite d’une reprise de la croissance. Il a bénéficié tout au long de l’année de la politique tarifaire du Groupe dans la collecte et le traitement du déchet municipal et d’un développement continu de ses segments porteurs (notamment le traitement des déchets dangereux).

 

 

 

Variations 2019 / 2020

(en millions d’euros)

31 décembre 2019

31 décembre 2020

en courant

à change constant

à périmètre et change constants

Eau

11 142,1

10 900,0

-2,2%

-1,0%

-1,3%

dont Eau exploitation

8 319,7

8 151,8

-2,0%

-1,0%

-1,5%

dont Technologie et Construction

2 822,4

2 748,2

-2,7%

-1,2%

-0,8%

Déchets

10 166,7

9 672,9

-4,9%

-3,2%

-4,1%

Energie

5 879,9

5 437,0

-7,5%

-5,8%

-2,0%

Groupe

27 188,7

26 009,9

-4,3%

-2,9%

-2,5%

Chiffre d’affaires Eau

Le chiffre d’affaires de l’Eau exploitation est en diminution de -1,0% à change constant par rapport au 31 décembre 2019. L’activité s’est révélée particulièrement résiliente en France avec des volumes en hausse (+0,8%), des indexations tarifaires favorables (+1,5%) et un regain de l’activité travaux sur le quatrième trimestre (+1%) après un 1er semestre fortement impacté par l’arrêt des chantiers de construction en lien avec la crise sanitaire.

 

T1 2019

T2

2019

T3 2019

T4 2019

2019

T1 2020

T2 2020

T3 2020

T4 2020

2020

Volumes Eau France

+1,1%

+1,1%

+1,0%

+0,7%

+0,7%

-0,1%

+0,3%

+0,8%

+0,8%

+0,8%

Tarifs Eau France

+1,2%

+1,4%

+1,4%

+1,4%

+1,4%

+1,5%

+1,5%

+1,5%

+1,5%

+1,5%

En Europe hors France, les hausses des indexations de prix en Europe centrale (+3%) compensent largement la baisse des volumes en République tchèque liée aux impacts de la crise COVID 19 sur la saison touristique estivale. L’activité reste en léger retrait dans le Reste du Monde, liée notamment à la baisse de volumes d’eau traités auprès des clients industriels aux Etats-Unis et à la baisse des travaux dans le Pacifique.

Le chiffre d’affaires Technologie et Construction est en baisse de -1,2% à change constant par rapport au 31 décembre 2019 suite à l'arrêt des chantiers de construction de la SADE sur le second trimestre, partiellement compensé sur le second semestre. Le chiffre d’affaires de VWT, à 1 517 millions d’euros est en hausse de +3,7% à change constant, porté par les projets de dessalement gagnés en 2019 et la croissance de l’activité Technologies de la filiale.

Chiffre d’affaires Déchets

Le chiffre d’affaires de l’activité Déchets recule de -3,2% à change constant par rapport au 31 décembre 2019 (-4,1% à périmètre et change constant). L’activité déchets retrouve la croissance sur le dernier trimestre grâce notamment à la politique tarifaire du Groupe (+2,3% d’augmentation tarifaire sur le quatrième trimestre 2020) et un redressement des volumes de déchets et des prix des matières recyclées sur les derniers mois de 2020.

 

T1 2019

T2

2019

T3 2019

T4 2019

2019

T1 2020

T2 2020

T3 2020

T4 2020

2020

Volumes Déchets

+2,6%

+1,1%

+2,0%

+0,4%

+1,5%

-1,8%

-14,7%

-2,6%

-1,8%

-5,2%

Tarifs Déchets

+2,7%

+2,3%

+3,5%

+1,1%

+2,4%

+2,4%

+1,9%

+1,6%

+2,3%

+2,0%

En France le retour de la croissance sur le dernier trimestre dans les déchets solides (+2,5%) est marqué par la reprise progressive des volumes de collecte commerciale et industrielle et des prix des papiers recyclés en hausse sur le dernier trimestre de l’année.

Dans l’Europe hors France, les volumes commerciaux et industriels ont été fortement impactés sur le premier semestre avant de retrouver leurs niveaux de pré-crise en Allemagne et au Royaume-Uni (avant les mesures de “lockdown” instaurées en novembre pour ces derniers). Au Royaume-Uni, le Groupe a privilégié une allocation des volumes collectés vers ses usines d’incinération, bénéficiant d’une demande et des prix de l’électricité en hausse, au détriment des mises en enfouissement dont la baisse des volumes ne s’est interrompue que temporairement sur le troisième trimestre.

Les activités de déchets dans le Reste du Monde profitent des investissements en Asie dans le traitement des déchets dangereux, et d’un retour dans la plupart des géographies à des volumes en ligne avec l’année 2019 sur les derniers mois de l’année.

Chiffre d’affaires Energie

Le chiffre d’affaires de l’activité Energie est en baisse de -5,8% à change constant par rapport au 31 décembre 2019, mais de seulement -2% en croissance organique, retraité d’un impact périmètre de -226 millions d’euros qui intègre la cession des activités de réseau de chaleur aux Etats-Unis partiellement compensée par les acquisitions du réseau de chaleur Rive Droite de Prague en République tchèque et de production de chaleur de Budapest en Hongrie.

La forte résilience du métier s’appuie sur un effet climat légèrement favorable sur l‘année (+0,2%) en Europe ainsi qu’un effet prix en hausse (+1,2% tiré par les augmentations tarifaires en Europe centrale) que contrebalancent une baisse des volumes d’énergie limitée à -2,1% en lien avec la crise sanitaire (notamment dans les services énergétiques aux bâtiments tertiaires) et un ralentissement de l’activité des travaux de -0,6% (arrêt temporaire et retard de constructions en Asie et Europe du Nord).

1.3 ANALYSE DE LA VARIATION DU CHIFFRE D’AFFAIRES GROUPE

L’évolution du chiffre d’affaires entre 2019 et 2020 peut s’analyser comme suit par principaux effets :

L’effet change de -401 millions d’euros (-1,5% du chiffre d’affaires) reflète principalement la variation des devises en Amériques (-170 millions d’euros) et en Europe centrale (-94 millions d’euros)2

L’effet périmètre de -102 millions d’euros comprend notamment l’impact de la cession des réseaux de chaleur aux Etats-Unis en décembre 2019 (-332 millions d’euros) contrebalancé par les acquisitions dans les boucles d’énergie en Europe centrale (Prague Rive droite en République tchèque +55 millions d’euros, BERT en Hongrie +26 millions d’euros) et dans le service énergétique aux bâtiments à Hong Kong, et dans le traitement des déchets (Espagne, Amérique Latine et Russie)3.

L’impact du prix des énergies et des matières recyclées s’élève à -40 millions d’euros en redressement sur le dernier trimestre de l’année (+48 millions d’euros sur les trois derniers mois). La forte augmentation du prix des énergies de +68 millions d’euros (principalement en Europe centrale et orientale) ne parvient pas en compenser totalement la baisse des prix des matières recyclées sur les neuf premiers mois de l’année (impact sur l’année entière de -108 millions d’euros, majoritairement sur les indices du papier, malgré un retour de la croissance des prix sur le dernier trimestre).

L’effet Commerce / Volumes / Travaux s’élève à -915 millions d’euros et inclut notamment l’effet de la crise liée à l’épidémie de Covid-19 fortement ressenti sur le premier semestre.

Les effets prix favorables (+286 millions d’euros) sont liés principalement à des indexations tarifaires de +2% sur l’ensemble de l’année dans les déchets, et des augmentations de prix positives dans l’eau (notamment en France avec +1,5% sur l’année et plus de 3% en Europe centrale et orientale).

2. EBITDA

Au 31 décembre 2020, l’EBITDA consolidé du Groupe s’élève à 3 640,8 millions d’euros, soit une variation de -8,0% à change constant par rapport au 31 décembre 2019. Le taux de marge s’établit à 14,0% sur l’année 2020 en forte amélioration sur le dernier trimestre (15,7% sur le quatrième trimestre 2020 contre 15,2% au quatrième trimestre 2019).

2.1 EBITDA PAR SEGMENT OPÉRATIONNEL

Performance au quatrième trimestre

L’évolution de l’EBITDA sur le quatrième trimestre 2020 est marquée par un fort rebond de +4,2% à change constant par rapport au quatrième trimestre 2019.

Cette croissance confirme l’amélioration du levier opérationnel du Groupe grâce à son adaptation rapide à la situation de crise sanitaire dès la fin du deuxième trimestre.

L’impact des mesures d’efficacité, supérieur à l’objectif annuel de 500 millions d’euros et regroupant les impacts des plans d’efficacité et du programme « Recover and Adapt », permet de compenser le manque d’une partie de l’activité commerciale dans les géographies du Groupe qui n’ont pas encore retrouvées totalement le niveau de performance 2019.

Variation à change constant

1er trimestre 2020

2ème trimestre 2020

3ème trimestre 2020

4ème trimestre 2020

France

-0,1%

-39,6%

+2,3%

+18,5%

Europe, hors France

-1,2%

-28,1%

+3,3%

+3,6%

Reste du monde

-17,6%

-37,3%

-12,2%

-0,4%

Activités mondiales

-25,7%

-78,0%

27,8%

-1,5%

Groupe

-5,3%

-33,9%

+1,7%

+4,2%

Performance annuelle

La variation de l’EBITDA sur l’année 2020 par rapport au 31 décembre 2019 est de -8,0 % à change constant et se détaille comme suit :


 

 

 

Variations 2019 / 2020

 

Taux de marge EBITDA

(en millions d’euros)

31 décembre 2019

31 décembre 2020

en courant

à change constant

à périmètre et change constants

 

31 décembre 2019

31 décembre 2020

France

899,7

847,7

-5,8%

-5,8%

-5,8%

 

16,0%

15,7%

Europe, hors France

1 501,2

1 403,7

-6,5%

-4,9%

-7,2%

 

15,8%

14,9%

Reste du monde

1 160,5

941,6

-18,9%

-16,0%

-10,1%

 

15,9%

13,9%

Activités mondiales

396,2

324,4

-18,1%

-18,1%

-17,3%

 

8,4%

7,3%

Autres

64,2

123,4

 

 

 

 

 

 

Groupe

4 021,8

3 640,8

-9,5%

-8,0%

-7,1%

 

14,8%

14,0%

 

En France, l’EBITDA est en retrait de -5,8% au 31 décembre 2020 par rapport au 31 décembre 2019. Dans les métiers de l’eau, la baisse de l’EBITDA provient essentiellement de l’impact de la crise sanitaire sur les travaux partiellement compensé par des gains d’efficacité et une hausse des volumes sur l’année de +0,8%. Dans les déchets, la baisse de l’EBITDA consécutive à la baisse des volumes dans l’activité collecte (notamment des volumes commerciaux et industriels) liée à la crise sanitaire, est compensée partiellement par la finalisation de la construction pour les clients municipaux d’unités de traitement supplémentaires et par l’effet du plan « Recover and Adapt ».

En Europe hors France, l’EBITDA est en baisse de -4,9% à change constant au 31 décembre 2020 par rapport au 31 décembre 2019. Cette évolution s’explique notamment par la baisse des volumes de collecte industrielle et commerciale (Allemagne et Royaume Uni) compensée par la résilience des activités de l’eau et de l’énergie qui profitent d’une hausse des prix de la chaleur et de l’électricité et des tendances de volumes et de prix favorables dans les contrats de distribution d’eau (à l’exception de la baisse des volumes d’eau à Prague en République tchèque liée à l’impact de la crise sanitaire sur la saison touristique estivale).

Dans le Reste du monde les marges d’EBITDA se sont redressées au fil des mois. La variation de l’EBITDA à change constant sur l’année est de -16,0%, mais de -0,4% à change constant sur le dernier trimestre 2020 par rapport à 2019. Le redressement des taux de marge bénéficie du plein impact des fortes mesures d’adaptation et d’efficacité.

Dans le segment Activités mondiales, le taux de marge EBITDA se maintient à 7,3% sur l’année (8,4% en 2019). La politique tarifaire sur le marché des déchets dangereux et une maîtrise rigoureuse des coûts opérationnels dans les activités de construction permettent de compenser la baisse de l’EBITDA dans les métiers de maintenance industrielle et des bâtiments.

2.2 ANALYSE DE LA VARIATION DE L’EBITDA GROUPE

Par effet, l’évolution de l’EBITDA entre 2019 et 2020 peut s’analyser comme suit :

L’impact change sur l’EBITDA est négatif et s’élève à -59 millions d’euros. Il reflète principalement les variations défavorables des devises en Amériques (-22 millions d’euros) et en Europe centrale (-19 millions d’euros)4.

L’effet périmètre de -36 millions d’euros concerne principalement l’impact de la cession des réseaux de chaleur aux Etats-Unis en 20195.

Les effets commerce et volumes sont défavorables à hauteur de -443 millions d’euros et comprennent les impacts COVID partiellement compensés par le programme de mesures d’adaptation mis en place (Plan ‘Recover and Adapt’) dont la concrétisation a permis de réaliser des gains supplémentaires sur les coûts opérationnels.

L’impact climat énergie est neutre au 31 décembre 2020 : l’impact favorable au quatrième trimestre (en particulier dans les pays d’Europe centrale) permet de compenser l’impact défavorable constaté à fin septembre 2020.

Les prix des énergies et des matières recyclées ont un impact favorable sur l’EBITDA à hauteur de +28 millions d’euros (contre -53 millions d’euros au 31 décembre 2019) dont +49 millions d’euros dans l’énergie et -21 millions d’euros dans les recyclats, avec une hausse importante du prix des énergies vendues en Europe centrale et orientale (+114 millions d’euros principalement en Pologne en lien avec des tarifs de chauffe à la hausse) et une amélioration des impacts des prix des matières recyclées (papiers) sur le dernier trimestre.

L’impact effet prix, net de l’inflation et autres, est de -142 millions d’euros.

La contribution des plans d’économies de coûts s’élève à +278 millions d’euros, supérieure à la prévision annuelle de 250 millions d’euros. Elle porte principalement sur l’efficacité opérationnelle (à hauteur de 54%), et les achats (35%), et concerne l’ensemble des géographies : la France (25%), l’Europe hors France (37%), le Reste du monde (26%), les Activités mondiales (12%) et le Siège (1%).

Impact EBITDA

(en millions d’euros)

Objectif

2020

Réalisation

Déc. 2020

Gains bruts

250

278

3. EBIT COURANT

L’EBIT Courant consolidé du Groupe au 31 décembre 2020 s’établit à 1 275,3 millions d’euros, en diminution de -24,8% à change constant par rapport au 31 décembre 2019.

Les éléments de passage de l’EBITDA à l’EBIT Courant au 31 décembre 2020 par rapport au 31 décembre 2019 sont les suivants :

(en millions d’euros)

31 décembre 2019

31 décembre 2020

EBITDA

4 021,8

3 640,8

Charges de renouvellement

-280,3

-275,4

Amortissements6

-2 192,7

-2 189,7

Provisions, juste valeur et autres

51,8

-10,9

Quote-part du résultat net courant des co-entreprises et entreprises associées

129,8

110,5

EBIT Courant

1 730,4

1 275,3

La détérioration de l’EBIT Courant à change courant de 455 millions d’euros provient principalement de la baisse de l’EBITDA (-381 millions d’euros), impacté par la crise sanitaire sur le premier semestre de l’exercice et de l’absence de reprises de provisions significatives sur l’exercice 2020.

Le montant des amortissements6 de l’exercice est stable à change et périmètre constant par rapport à 2019.

La quote-part du résultat net courant des co-entreprises et entreprises associées est en léger retrait par rapport à 2019 après une contraction temporaire en Chine des volumes d’eau distribués et de déchets collectés en début d’année, liée à la crise sanitaire.

L’effet change sur l’EBIT Courant est négatif de -25 millions d’euros et reflète principalement la variation des devises en Amériques (-7 millions d’euros) et en Europe centrale (-7 millions d’euros)7.

L’évolution de l’EBIT courant par segment opérationnel est la suivante :

 

 

 

Variations 2019 / 2020

(en millions d’euros)

31 décembre 2019

31 décembre 2020

en courant

à change constant

France

164,9

28,2

-82,9%

-82,9%

Europe, hors France

694,2

602,6

-13,2%

-11,5%

Reste du monde

695,8

492,7

-29,2%

-27,0%

Activités mondiales

193,5

111,9

-42,2%

-43,1%

Autres

-18,0

39,9

n/a

n/a

Groupe

1 730,4

1 275,3

-26,3%

-24,8%

Coûts commerciaux, généraux et administratifs

Les coûts commerciaux, généraux et administratifs impactant l’EBIT Courant passent de 2 769 millions au 31 décembre 2019 à 2 706 millions d’euros au 31 décembre 2020, soit une baisse de -2,3% en courant (-0,8% à change constant et -1,4% à périmètre et change constants). Malgré le ralentissement des activités du Groupe, le ratio des coûts commerciaux, généraux et administratifs sur le chiffre d’affaires reste contenu à 10,4% au 31 décembre 2020 (10,2% au 31 décembre 2019) grâce à la rapidité de la mise en place du programme supplémentaire d’économies « Recover and Adapt » qui permet aux frais commerciaux, généraux et administratifs de s’inscrire en baisse par rapport à l’exercice 2019 (notamment suite aux réductions des frais de déplacement dans le contexte de crise sanitaire de l’exercice).

4. RÉSULTAT FINANCIER

 

 

(en millions d’euros)

31 décembre 2019

31 décembre 2020

Coût de l'endettement financier net

-440,5

-414,4

Gains nets / Pertes nettes sur les prêts et créances

13,1

12,6

Résultat sur actifs disponibles à la vente

3,4

3,1

Actifs et passifs évalués à la juste valeur par le résultat

0,3

0,1

Résultat de change

-4,4

-12,9

Désactualisation des provisions

-31,3

-23,5

Intérêts sur passif du domaine concédé

-81,3

-79,8

Intérêts sur dettes locatives IFRS 16

-40,8

-32,2

Autres

-38,0

-33,2

Autres revenus et charges financiers courants

-179,0

-165,8

Plus ou moins-value de cessions financières8

23,9

26,1

Résultat financier courant (1)+(2)

-595,8

-554,1

Autres revenus et charges financiers non courants9

301,9

-

Résultat financier

-293,9

-554,1

Coût de l’endettement financier net

Le coût de l'endettement financier net s’établit à -414,4 millions d'euros au 31 décembre 2020, par rapport à -440,5 millions d'euros au 31 décembre 2019. Cette baisse importante du coût de l’endettement du Groupe est notamment due à la forte diminution du coût de la dette en devises de 22 millions d’euros (liée à l’évolution favorable des taux sur l’ensemble des devises et à la réduction de la dette en dollars américains suite à la cession des réseaux de chaleur nord-américains) complétée par une gestion dynamique du portefeuille de placement.

Le taux de financement du Groupe (incluant les impacts IFRS 16) s'établit ainsi à 3,74% au 31 décembre 2020 contre 3,86% au 31 décembre 2019.

Autres revenus et charges financiers

Les autres revenus et charges financiers courants s’élèvent à -165,8 millions d’euros au 31 décembre 2020, contre -179,0 millions d’euros au 31 décembre 2019.

Ils incluent les intérêts sur passifs du domaine concédé (IFRIC 12) pour -79,8 millions d’euros et les effets de désactualisation des provisions pour -23,5 millions d’euros.

Les plus-values sur cessions financières comptabilisées sur l’année 2020 s’élèvent à 26,1 millions d’euros et comprennent notamment la plus-value sur la cession de SADE Telecom pour un montant de 25 millions d’euros.

Au 31 décembre 2019, les plus-values de cession financières courantes s’élevaient à 23,9 millions d’euros.

5. CHARGE D’IMPOT

La charge d’impôt s’élève à -159,6 millions d’euros au 31 décembre 2020, contre -227,6 millions d’euros au 31 décembre 2019.

Le taux d’impôt courant au 31 décembre 2020 s’élève à 26,1% (22,6% au 31 décembre 2019), après retraitement des éléments non courants du résultat net des entités contrôlées. Du fait de la crise Covid, l'efficacité fiscale a été légèrement moindre qu'en 2019, notamment en France.

(en millions d’euros)

31 décembre 2019

31 décembre 2020

Résultat avant impôt - Eléments courants (a)

1 134,7

721,2

Dont quote-part de résultat net des co-entreprises et entreprises associées (b)

129,8

110,5

Résultat avant impôt retraité - Eléments courants : (c)=(a)-(b)

1 004,9

610,7

Charge d'impôt retraitée (d)

-227,6

-159,6

Taux d'impôt retraité sur les éléments du compte de résultat (d)/(c)

22,6%

26,1%

6. RÉSULTAT NET COURANT / RÉSULTAT NET ATTRIBUABLE AUX PROPRIÉTAIRES DE LA SOCIÉTÉ MÈRE

Le résultat net courant attribuable aux propriétaires de la société mère s’établit à 415 millions d’euros au 31 décembre 2020 contre 759,8 millions d’euros au 31 décembre 2019. Hors plus ou moins-values de cessions financières nettes d’impôts et minoritaires, le résultat net courant attribuable aux propriétaires de la société mère est en retrait de -44,8% à change constant, à 396,0 millions d’euros contre 734,2 millions d’euros au 31 décembre 2019.

Résultat net courant / Résultat net attribuable aux propriétaires de la société mère

La part du résultat attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle représente 119,7 millions d’euros au 31 décembre 2020, contre 135,7 millions d’euros au 31 décembre 2019.

Le résultat net attribuable aux propriétaires de la société mère est de 89 millions d'euros au 31 décembre 2020 contre 625 millions d'euros au 31 décembre 2019.

Le résultat net courant attribuable aux propriétaires de la société mère est de 415 millions d’euros au 31 décembre 2020 contre 760 millions d’euros au 31 décembre 2019.

Compte tenu du nombre moyen pondéré d’actions en circulation au 31 décembre 2020 qui s’élève à 554,9 millions en non dilué, et 579,9 millions en dilué, versus 553,4 millions en non dilué, et 578,5 millions en dilué au 31 décembre 2019, le résultat net par action attribuable aux propriétaires de la société mère au 31 décembre 2020 ressort à 0,16 euro en non dilué et 0,15 euro en dilué, contre 1,12 euro en non dilué et 1,07 euro en dilué au 31 décembre 2019. Le résultat net courant par action attribuable aux propriétaires de la société mère au 31 décembre 2020 ressort à 0,75 euros en non dilué et 0,72 euros en dilué, contre 1,37 euros en non dilué et 1,31 euros en dilué au 31 décembre 2019.

L’effet dilutif pris en compte dans le calcul du résultat net par action concerne les obligations à option de conversion et/ou d’échange en actions nouvelles et/ou existantes émises en septembre 2019 à échéance 1er janvier 2025, ainsi que les programmes de Plan d’Attribution d’Actions de Performance et Plan d’Attribution Gratuite d’Actions mis en place respectivement au 1er juillet 2018 à échéance mai 2021, au 24 juillet 2019 à échéance avril 2022 et au 3 mai 2020 à échéance avril 2023.

Au 31 décembre 2020, la formation du résultat net attribuable aux propriétaires de la société mère est la suivante :

(en millions d’euros)

Courant

Non

courant

Total

EBIT

1 275,3

-355,8

919,5

Coût de l'endettement financier net

-414,4

-

-414,4

Autres revenus et charges financiers

-139,7

-

-139,7

Résultat avant impôts

721,2

-355,8

365,4

Charge d'impôts sur les sociétés

-159,6

22,6

-137,0

Résultat net des autres sociétés mises en équivalence

-

-

-

Résultat net des activités non poursuivies

-

-19,9

-19,9

Part des participations ne donnant pas le contrôle

-146,5

26,8

-119,7

Résultat net attribuable aux propriétaires de la société mère

415,1

-326,3

88,8

Le résultat net des activités non poursuivies comprend à fin décembre 2020 l’impact en résultat des coûts encourus sur l’exercice de l’arrêt des activités EPC à l’international de Veolia Water Technologies pour -19,9 millions d’euros.

Au 31 décembre 2019, le résultat net attribuable aux propriétaires de la société mère s’établissait de la façon suivante :

(en millions d’euros)

Courant

Non

courant

Total

EBIT

1 730,4

-265,6

1 464,8

Coût de l'endettement financier net

-440,5

-

-440,5

Autres revenus et charges financiers

-155,2

301,9

146,7

Résultat avant impôts

1 134,7

36,3

1 171,0

Charge d'impôts sur les sociétés

-227,6

-70,9

-298,5

Résultat net des autres sociétés mises en équivalence

-

-

-

Résultat net des activités non poursuivies

-

-111,9

-111,9

Part des participations ne donnant pas le contrôle

-147,3

11,6

-135,7

Résultat net attribuable aux propriétaires de la société mère

759,8

-134,9

624,9

Le tableau de passage de l’EBIT Courant au résultat opérationnel, détaillant les éléments non courants du résultat net, est le suivant :

(en millions d’euros)

31 décembre 2019

31 décembre 2020

EBIT Courant

1 730,4

1 275,3

Pertes de valeur sur goodwill et goodwills négatifs

-1,6

-44,1

Dotations nettes aux provisions non courantes

14,3

13,5

Charges de restructuration

-126,9

-106,6

Frais de personnel – paiements en actions

-21,4

-33,3

Provisions et pertes de valeurs nettes non courantes sur actifs corporels, incorporels, AFOs et autres

-117,9

-155,9

Coûts d’acquisition de titres avec ou sans prise de contrôle

-12,1

-29,4

Total des éléments non courants

-265,6

-355,8

Résultat opérationnel après QPRN des entités mises en équivalence

1 464,8

919,5

Les pertes de valeur sur goodwill concernent des dépréciations constatées sur les activités mexicaines pour -44 millions d’euros.

Les charges de restructuration au 31 décembre 2020 concernent principalement Veolia Water Technologies pour -21 millions d’euros, France RVD pour -11 millions d’euros et la Corée pour -10 millions d’euros.

Les provisions et pertes de valeurs nettes non courantes sur actifs corporels, incorporels, AFOs et autres charges non courantes concernent principalement au 31 décembre 2020:

- Des coûts spécifiques dédiés à la situation sanitaire de l’année au-delà des coûts habituels d’équipements et de protection individuels de nos salariés, non seulement par l’ampleur des consommations mais également du coût unitaire de ces équipements comprenant des frais logistiques importants (-59 millions d’euros) ;

- Des dépréciations d’actifs non courants sur actifs incorporels (notamment en Amérique latine, en Afrique Moyen-Orient à hauteur de -51 millions d’euros) et des pertes de valeurs non courantes sur sorties de contrats en Amérique du Nord et Amérique Latine pour -38 millions d’euros.

Les coûts d’acquisitions de titres comprennent notamment les coûts encourus dans le cadre de l’opération de rapprochement avec Suez, non directement liés à l’acquisition spécifique des 29,9% des titres de Suez Environnement auprès d’Engie.

D] FINANCEMENT

Le tableau ci-après récapitule la variation de l’Endettement Financier Net et du free cash-flow net :

(en millions d’euros)

31 décembre 2019

31 décembre 2020

EBITDA

4 021,8

3 640,8

Investissements industriels nets de cession

-2 201,4

-2 151,5

Variation BFR opérationnel

208,9

233,4

Dividendes reçus des entités mises en équivalence et des co-entreprises

97,9

75,3

Dépenses de renouvellement

-280,3

-260,5

Autres charges non courantes et charges de restructuration

-154,8

-230,0

Intérêts sur passifs du domaine concédé (I12)

-81,3

-79,8

Intérêts sur droit d'usage (IFRS 16)

-40,8

-32,2

Eléments financiers (intérêts versés courants et capacité d’autofinancement financière)

-459,8

-429,7

Impôts payés

-241,8

-258,3

Free cash-flow net, avant versement du dividende, investissements financiers et cessions financières

868,4

507,5

Dividendes versés

-661,1

-425,6

Investissements financiers nets

871,0

-4 898,0

Variation des créances et autres actifs financiers

-27,1

-31,8

Emissions / remboursement de titres super subordonnés

-5,5

1 987,1

Augmentation de capital

17,8

139,0

Free cash-flow

1 063,7

-2 721,9

Effets de change et autres variations

-180,1

185,3

Variation

883,6

-2 536,6

Endettement Financier Net à l’ouverture

-11 564,0

-10 680,4

Endettement Financier Net à la clôture

-10 680,4

-13 217,0

Le Free cash-flow net est positif et s’élève à 507,5 millions d’euros au 31 décembre 2020 contre 868,4 millions d’euros au 31 décembre 2019.

L’évolution du free cash-flow net par rapport au 31 décembre 2019 reflète :

- la diminution de l’EBITDA suite à la crise sanitaire du premier semestre

- des investissements industriels nets en baisse de 2,3% en courant (-0,5% à change constant) à 2 152 millions d’euros, comprenant :

  • des investissements de maintenance à hauteur de 1 025 millions d’euros (soit 4% du chiffre d’affaires) ;
  • des investissements de croissance sur le portefeuille existant de 691 millions d’euros (contre 729 millions au 31 décembre 2019) ;
  • des investissements discrétionnaires qui s’élèvent à 435 millions d’euros en hausse de +73 millions d’euros par rapport à 2019.

- une nouvelle réduction du BFR opérationnel de 233 millions d’euros après une baisse de 209 millions d’euros en 2019.

L’endettement financier net s'établit à 13 217 millions d'euros, contre 10 680 millions d’euros au 31 décembre 2019.

Par rapport au 31 décembre 2019, la variation de l’endettement financier net est principalement portée par :

- la génération du free cash-flow net de l’exercice à hauteur de 507 millions d’euros ;

- l’acquisition des titres Suez Environnement pour un montant de 3 422 millions d’euros (y compris frais d’acquisition inclus dans le montant des investissements financiers nets) partiellement financée par une émission de titres subordonnés (hybride) à hauteur de 1 987 millions d’euros ;

- des investissements financiers nets hors acquisition du bloc Engie à hauteur de 1 476 millions d’euros (y compris frais d’acquisition et endettement entrant) qui incluent notamment les impacts des acquisitions du premier trimestre dans les déchets dangereux (USA Alcoa) et les opérations du second semestre en Europe centrale et orientale nettes des cessions financières (SADE Telecom) ;

- des dividendes payés aux actionnaires de Veolia Environnement à hauteur de 277 millions d’euros contre 509 millions d’euros au 31 décembre 2019 (cf partie 1.5 Financement des opérations) et un versement de dividendes aux minoritaires quasi stables par rapport au 31 décembre 2019 (149 millions d’euros contre 152 millions d’euros au 31 décembre 2019).

L’Endettement financier net est par ailleurs impacté par un effet de change favorable de +273 millions d’euros au 31 décembre 2020 par rapport au 31 décembre 201910.

1. INVESTISSEMENTS INDUSTRIELS ET FINANCIERS

1.1 Investissements industriels

Le montant total des investissements industriels bruts, y compris nouveaux actifs financiers opérationnels, réalisés par le Groupe s’est élevé à 2 387 millions d’euros au 31 décembre 2020, contre 2 364 millions d’euros au 31 décembre 2019.

Les investissements industriels par segment, hors activités non poursuivies, varient de la façon suivante :

31 décembre 2020 (en millions d’euros)

Maintenance et défense du portefeuille11

Croissance discrétionnaire

Total investissements industriels bruts12

Cessions industrielles

Total investissements industriels nets

France

447

34

481

-63

418

Europe, hors France

742

167

910

-102

808

Reste du monde

514

198

711

-27

684

Activités mondiales

225

36

261

-43

217

Autres

24

0

24

0

24

Groupe

1 952

435

2 387

-236

2 151

31 décembre 2019 (en millions d’euros)

Maintenance et défense du portefeuille13

Croissance discrétionnaire

Total investissements industriels bruts14

Cessions industrielles

Total investissements industriels nets

France

468

15

483

-46

437

Europe, hors France

708

102

810

-60

749

Reste du monde

532

231

763

-35

727

Activités mondiales

268

15

283

-21

262

Autres

26

0

26

0

26

Groupe

2 002

362

2 364

-163

2 201

A change constant, les investissements industriels nets sont en diminution (-0,5%) par rapport au 31 décembre 2019. Ils comprennent une enveloppe de dépenses brutes de maintenance et défense du portefeuille maîtrisées (7,5% du chiffre d’affaires 2020 en comparaison de 7,4% du chiffre d’affaires en 2019) et des dépenses d’investissements de croissance discrétionnaires en augmentation de 73 millions d’euros, +20,2% par rapport au 31 décembre 2019. En ligne avec les choix stratégiques du programme Impact 2023, ces investissements discrétionnaires concernent principalement :

- dans le Reste du Monde 120 millions d’euros incluant les efforts de développement dans le traitement des déchets dangereux (construction d’incinérateurs en Chine, à Singapour, et en Arabie Saoudite) et 21 millions d’euros dans l’économie circulaire du plastique (usine de traitement au Japon et à Singapour) ;

- 129 millions d’euros en Europe hors France dans les boucles d’énergie, couvrant notamment de nouveaux raccordements et extensions de réseaux d’eau et de chaleur auprès de nos clients municipaux en Europe centrale et des investissements liés à la transition énergétique de nos actifs de production de chaleur (Allemagne et République tchèque pour un montant total de 92 millions d’euros) ;

- Des investissements discrétionnaires dans les métiers des déchets en France (modernisation de centres de tri et outils de traitement).

1.2 Investissements et cessions financiers

Hors opération de rachat des titres Suez Environnement (3 422 millions d’euros y compris frais d’acquisition), les investissements financiers bruts s’élèvent à 1 649 millions d’euros au 31 décembre 2020 (y compris frais d’acquisition et endettement entrant) et incluent notamment les impacts des acquisitions du rachat du réseau de chauffage urbain de Prague Rive Droite en République tchèque (710 millions d’euros), l’acquisition de la production de chaleur de la ville de Budapest en Hongrie (294 millions d’euros), l’achat du site de traitement d’Alcoa aux Etats-Unis (231 millions d’euros), de la société MAG en Russie (125 millions d’euros) et du rachat de la part des minoritaires du partenaire de Nagpur en Inde (113 millions d’euros).

Au 31 décembre 2019 , les investissements financiers (619 millions d’euros, y compris endettement financier net des entités entrantes) concernaient principalement les impacts des acquisitions de la société Levice en Slovaquie (71 millions d’euros), Renascimento au Portugal (39 millions d’euros), Huafei en Chine (28 millions d’euros). Ces investissements intégraient également le rachat de la part minoritaire d’un des actifs du réseau de chaleur et de froid aux Etats-Unis (114 millions de dollars américains) cédé en fin d’année.

Les cessions financières s’élèvent à 174 millions d’euros au 31 décembre 2020 (y compris frais de cession) et comprennent notamment la cession de l’activité Telecom de la SADE pour 52 millions d’euros, la cession d’actifs en Allemagne à hauteur de 31 millions d’euros, la cession de la participation dans la société Liuzhou (concession d’eau en Chine) pour un montant de 47 millions d’euros, la cession de Campus X en Italie (20 millions d’euros) et l’augmentation de capital souscrite par les minoritaires de la société Southa à Hong-Kong à hauteur de 14 millions d’euros.

Au 31 décembre 2019, les cessions financières (1 490 millions d’euros) comprenaient essentiellement la cession des réseaux de chaleur et de froid aux Etats-Unis pour un montant de 1,1 milliard d’euros, et la cession de Transdev Group pour 338 millions d’euros.

2. BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT OPÉRATIONNEL

La variation du Besoin en Fonds de Roulement Opérationnel (hors activités non poursuivies) s’élève à 233 millions d’euros au 31 décembre 2020, contre 209 millions d’euros au 31 décembre 2019.

Cette variation reflète le suivi régulier et l’amélioration des processus de collecte et de facturation dans un contexte de vigilance accrue et dénote la résilience de la clientèle municipale et industrielle du Groupe. Elle inclut notamment à fin décembre 2020 le bénéfice des mesures de décalage de prélèvements proposées par certaines administrations (notamment au Royaume-Uni).

La position nette du BFR au bilan du 31 décembre 2020 est une ressource de 1 511 millions d’euros contre 1 179 millions d’euros au 31 décembre 2019, soit une variation de 332 millions d’euros dont 46 millions d’euros liés aux variations de périmètre de consolidation et 15 millions d’euros d’effet de change.

3. FINANCEMENT EXTERNE

3.1 STRUCTURE DE L’ENDETTEMENT FINANCIER NET

(en millions d’euros)

Au 31 décembre 2019

Au 31 décembre 2020

Dettes financières non courantes

10 785

12 133

Dettes financières courantes

5 910

7 600

Trésorerie passive

302

218

Sous-total dettes financières

16 996

19 950

Trésorerie et équivalents de trésorerie

-5 843

-5 840

Imputation de la juste valeur des dérivés de couverture

-4

-57

Actifs liquides et actifs financiers liés au financement

-468

-835

Endettement financier net

10 680

13 217

L’endettement financier net après couverture au 31 décembre 2020 est à taux fixe à hauteur de 98,4%.

La maturité moyenne de l’endettement financier net s’établit à 7,6 ans au 31 décembre 2020 contre 6,9 ans au 31 décembre 2019.

3.2 POSITION DE LIQUIDITÉ DU GROUPE

Face à une crise sans précédent, Veolia a immédiatement placé le suivi de la liquidité comme une priorité. Cela s’est traduit par un suivi des prévisions hebdomadaires de trésorerie sur un horizon de cinq semaines des opérations du Groupe, par la revue régulière du fonctionnement des back offices Finance (facturation, recouvrement, paiements, fournisseurs), et par un point quotidien sur la situation des marchés financiers au niveau Groupe.

Le Groupe a ainsi mené une politique de financement prudente et résiliente, le cash centralisé est placé essentiellement dans des actifs monétaires liquides (OPCVM monétaires ou dépôts bancaires liquides).

La situation de liquidité brute du Groupe au 31 décembre 2020 s'établit à 10,7 milliards d’euros et se compose principalement de :

- 6,6 milliards d’euros de trésorerie ou équivalents de trésorerie (cash centralisé placé essentiellement en actifs monétaires liquides pour 5,5 milliards d’euros et cash mobilisable dans les filiales pour 1,1 milliards d’euros) ;

- 4 milliards d’euros de lignes de crédit et lignes bilatérales non tirées et disponibles.

La liquidité nette du Groupe au 31 décembre 2020 s’établit à 2,9 milliards d’euros. Elle inclut les dettes courantes et trésorerie passive qui viennent diminuer la liquidité brute de 7,8 milliards d’euros. Les montants de dettes courantes et trésorerie passive incluent notamment 5,9 milliards d’euros de billets de trésorerie de maturité moyenne de 4,8 mois, en cours de refinancement.

Le détail des liquidités dont le Groupe dispose au 31 décembre 2020 est le suivant :

(en millions d’euros)

31 décembre 2019

31 décembre 2020

Veolia Environnement :

 

 

Crédit syndiqué non tiré

3 000,0

3 000,0

Lignes de crédit bilatérales MT non tirées

1 000,0

1 000,0

Lignes de crédit bilatérales CT non tirées

100,0

-

Ligne de lettres de crédit

86,8

21,6

Trésorerie et équivalents de trésorerie15

5 092,4

5 542,2

Filiales :

 

 

Trésorerie et équivalents de trésorerie1

1 218,5

1 132,9

Total des liquidités

10 497,7

10 696,7

Dettes courantes et trésorerie passive

 

 

Dettes courantes

5 909,5

7 599,6

Trésorerie passive

302,2

217,6

Total des dettes courantes et trésorerie passive

6 211,7

7 817,2

Total des liquidités nettes des dettes courantes et trésorerie passive16

4 286,0

2 879,5

La baisse des liquidités par rapport au 31 décembre 2019 reflète principalement le réinvestissement des liquidités perçues lors de la cession des actifs de chaleur aux Etats-Unis en 2019, dans les acquisitions 2020 liées au traitement des déchets dangereux (Alcoa aux Etats-Unis) et dans l’énergie en Europe centrale (Prague Rive Droite et unité de production de chaleur de Budapest).

Le crédit syndiqué multidevises non tiré au 31 décembre 2020, et initialement conclu le 2 novembre 2015, pour un montant de 3 milliards d’euros, à échéance 2020, a été étendu à 2022 avec une possibilité de tirage en devises d’Europe de l’Est et en Renminbi. En complément, Veolia Environnement a à sa disposition des lignes de crédit bilatérales pour un montant total non tiré au 31 décembre 2020 de 1 milliard d’euros. Veolia Environnement peut tirer à tout instant sur le crédit syndiqué multidevises et sur l'ensemble des lignes de crédit.

Au 31 décembre 2020, les lignes de lettres de crédit bilatérales en dollars américains tirables en cash s’élèvent à 26,5 millions de dollars américains (soit 21,6 millions d'euros équivalents), non utilisées à ce jour, et figure dans le tableau de liquidité ci-dessus.

E] RENDEMENT DES CAPITAUX EMPLOYES (ROCE)

L’EBIT Courant après impôts est calculé de la manière suivante :

(en millions d’euros)

31 décembre 2019

31 décembre 2020

EBIT Courant17

1 730

1 275

- Charge d’impôt courante sur les sociétés

-228

-160

EBIT Courant après impôts

1 502

1 115

Le tableau ci-dessous présente le calcul des Capitaux Employés :

(en millions d’euros)

31 décembre 2019

31 décembre 2020

Actifs corporels et incorporels nets

12 528

13 086

Droits d'Usage

1 665

1 530

Ecarts d'acquisition nets de pertes de valeur

5 170

5 936

Participations dans les co-entreprises et les entreprises associées

1 880

1 375

Actifs financiers opérationnels

1 517

1 371

Besoin en fonds de roulement d'exploitation et hors exploitation net

-3 184

-3 548

Instruments dérivés nets et autres

-104

-40

Provisions

-2 292

-2 291

Capitaux employés

17 180

17 418

Impacts des activités discontinues et autres retraitements18

731

-285

Capitaux employés après retraitements

17 911

17 133

Le rendement des capitaux employés (ROCE) après impôts du Groupe est le suivant :

(En millions d’euros)

EBIT courant

après impôts

Capitaux employés moyens de l’année

ROCE

après impôts

 

2019 (yc IFRS 16)

1 502

17 924

8,4%

2020 (yc IFRS 16)

1 115

17 523

6,4%

 

ANNEXES

1] RÉCONCILIATION DES INDICATEURS GAAP ET DES INDICATEURS UTILISÉS PAR LE GROUPE

1.1 EBITDA

Le tableau de passage de la capacité d’autofinancement à l’EBITDA est le suivant :

 

 

 

En millions d'euros

31 décembre 2019

31 décembre 2020

Capacité d’autofinancement

3 255,1

2 892,8

Dont capacité d’autofinancement financière

-34,1

-20,8

Dont capacité d’autofinancement opérationnelle

3 289,2

2 913,5

Exclusion :

 

 

Dépenses de renouvellement

280,3

260,5

Pertes de valeur BFR non courantes

1,2

20,8

Charges de restructuration cash

109,9

116,4

Coûts d’acquisitions et frais de cessions sur titres

90,7

37,6

Autres charge non courantes

88,8

92,8

Intégration :

 

 

Remboursement des actifs financiers opérationnels

161,8

199,2

EBITDA

4 021,8

2 640,8

1.2 FREE CASH-FLOW NET

Le tableau de passage des flux nets de trésorerie générés par l’activité des activités poursuivies (inclus dans l’Etat consolidé des flux de trésorerie) au free cash-flow net est le suivant :

(en millions d’euros)

31 décembre 2019

31 décembre 2020

Flux nets de trésorerie générés par l’activité des activités poursuivies

3 118,5

2 737,7

Intégration :

 

 

Investissements industriels nets de subvention

-1 676,0

-1 608,6

Cessions d’actifs industriels

162,8

235,9

Nouveaux actifs financiers opérationnels

-177,9

-160,0

Remboursement des actifs financiers opérationnels

161,8

199,2

Nouvelles dettes de location financement

-406,6

-488,7

Dividendes reçus

97,9

75,3

Intérêts financiers nets

-549,6

-516,8

Exclusion :

 

 

Coûts d’acquisition et frais de cession sur titres, et autres

137,5

33,5

Free cash-flow net

868,4

507,5

1.3 INVESTISSEMENTS INDUSTRIELS

Le tableau de passage des investissements industriels nets de subvention (inclus dans l’Etat consolidé des flux de trésorerie) aux investissements industriels est le suivant :

En millions d'euros

31 décembre 2019

31 décembre 2020

Investissements industriels nets de subvention

-1 676,0

-1 608,6

Nouvelles dettes de location financement

-406,6

-488,7

Variation du besoin en fonds de roulement du domaine concédé

-103,6

-130,0

Nouveaux actifs financiers opérationnels

-177,9

-160,0

Investissements industriels

-2 364,1

-2 387,3

2] DÉFINITIONS

1.2 INDICATEURS STRICTEMENT COMPTABLES (« GAAP » : IFRS)

Le coût de l'endettement financier net représente le coût de l’endettement financier brut hors intérêts financiers IFRS16 classés en autres charges financières et y compris les résultats de couverture de taux et de change y afférent, diminué du résultat de la trésorerie nette.

La capacité d'autofinancement totale telle qu’indiquée dans le tableau des flux de trésorerie est composée de trois éléments : la capacité d’autofinancement opérationnelle intégrant les charges et produits opérationnels encaissés et décaissés (« cash »), la capacité d’autofinancement financière incluant les éléments financiers cash des autres revenus et charges financiers, et la capacité d’autofinancement des activités non poursuivies intégrant les charges et produits opérationnels et financiers cash reclassés en résultat net des activités non poursuivies en application de la norme IFRS 5. La capacité d’autofinancement opérationnelle n’inclut pas la quote-part des sociétés mises en équivalence.

Le résultat net des activités non poursuivies est l’ensemble des charges et produits nets d’impôt rattachés aux activités cédées ou en cours de cession, conformément à la norme IFRS 5.

1.3 INDICATEURS NON STRICTEMENT COMPTABLES (« NON GAAP »)

Le terme « variation à change constant » recouvre la variation résultant de l’application des taux de change de la période précédente sur l’exercice actuel, toutes choses restant égales par ailleurs.

Le secteur municipal se réfère aux prestations des métiers de l’Eau, des Déchets et de l’Énergie à destination des usagers, réalisées dans le cadre de contrats avec des autorités publiques comme des communes, des groupements de communes, des régions ou des États.

Le secteur industriel englobe la gestion des services de l’Eau, des Déchets et de l’Énergie à destination des clients industriels ou tertiaires.

L’indicateur EBITDA consiste en la somme de l’ensemble des produits et charges opérationnels encaissés et décaissés (à l’exclusion des charges de restructuration, des pertes de valeur BFR non courantes, des dépenses de renouvellement et des coûts d’acquisition et frais de cession sur titres) et des remboursements d’actifs financiers opérationnels.

La marge d’EBITDA est définie comme étant le ratio EBITDA/Chiffre d’affaires.

Pour obtenir l’EBIT courant (qui comprend la quote-part de résultat net courant des co-entreprises dans le prolongement des activités du Groupe et des entreprises associées), sont exclus du Résultat Opérationnel les éléments suivants :

  • les dépréciations de goodwill des filiales contrôlées et des entités mises en équivalence;
  • les charges de restructuration;
  • les provisions et pertes de valeur non courantes ;
  • les dépréciations non courantes et/ou significatives d’actifs immobilisés (corporels, incorporels et actifs financiers opérationnels) ;
  • les impacts liés à l’application de la norme IFRS 2 « Paiement fondé sur des actions » ;
  • les coûts d’acquisitions de titres.

Le résultat net courant part du Groupe résulte de la somme des éléments suivants :

  • l’EBIT courant ;
  • le résultat financier courant, qui comprend les éléments courants du coût de l’endettement financier net, et les autres revenus et charges financiers courants y compris les plus ou moins-values de cessions financières (dont les plus ou moins-values incluses dans les quotes-parts de résultat net des entités mises en équivalence) ;
  • les éléments courants de l’impôt ;
  • la part des minoritaires (à l’exclusion de la part des minoritaires relative aux éléments non courants du compte de résultat).

Le résultat net courant part du Groupe par action est calculé en divisant le résultat net courant part du Groupe de l’exercice (non retraité du montant du coupon attribuable aux porteurs de titres super-subordonnés) par le nombre moyen pondéré d’actions composant le capital en circulation pendant l’exercice.

Les investissements industriels nets tels que pris en compte dans le tableau de variation de l’EFN incluent les investissements industriels (acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles, et nouveaux actifs financiers opérationnels), nets des cessions industrielles.

Le Groupe dissocie dans ses investissements :

  1. les investissements de maintenance qui correspondent aux investissements de renouvellement de matériels et d’installations exploitées par le Groupe ;
  2. les investissements de croissance qui correspondent globalement aux investissements embarqués au sein de nos contrats existants et de défense de portefeuille ;
  3. enfin les investissements dits de croissance discrétionnaires consécutifs généralement à un nouveau contrat ou projet ou encore à une extension significative d’un contrat ou d’un projet existant.

Ces dernières catégories correspondant à des investissements de croissance.

Les investissements financiers nets tels que pris en compte dans le tableau de variation de l’EFN correspondent aux investissements financiers diminués des cessions financières.

Les investissements financiers comprennent les acquisitions d’actifs financiers y compris l’endettement net des sociétés entrantes, et les acquisitions partielles résultant des transactions entre actionnaires ne modifiant pas le contrôle.

Les cessions financières incluent les cessions d’actifs financiers y compris l’endettement net des sociétés sortantes, les cessions partielles résultant des transactions entre actionnaires ne modifiant pas le contrôle, ainsi que les augmentations de capital souscrites par les minoritaires.

Le free cash-flow net correspond au free cash-flow des activités poursuivies i.e. la somme de l’EBITDA, des dividendes reçus, de la variation du besoin en fonds de roulement opérationnel, de la capacité d’autofinancement financière, moins les frais financiers nets, les investissements industriels nets, les impôts versés, les dépenses de renouvellement, les charges de restructuration et les autres charges non courantes.

L’endettement financier net (EFN) représente la dette financière brute (dettes financières non courantes, courantes et trésorerie passive) qui inclut la dette locative IFRS16, nette de la trésorerie et équivalents de trésorerie, des actifs liquides et des actifs liés au financement et y compris réévaluation des dérivés de couverture de la dette. Les actifs liquides sont des actifs financiers composés de fonds ou de titres de maturité initiale supérieure à trois mois, facilement convertibles en trésorerie, et gérés dans le cadre d’un objectif de liquidité tout en conservant un faible risque en capital.

Le leverage ratio rapporte l’endettement financier y compris IFRS 16 net de clôture à l’EBITDA y compris IFRS 16.

Le taux de financement est défini comme étant le coût de l’endettement financier net hors dettes de location financières IFRS 16 et hors variation de juste valeur des instruments non qualifiés de couverture, rapporté à la moyenne de l’endettement financier net hors dettes de location financières IFRS 16 mensuel de la période, y compris coût de l’endettement financier des activités non poursuivies.

Le rendement des capitaux employés (ROCE) après impôts est défini par le rapport entre :

  • l’EBIT courant y compris quotes-parts de résultat net dans les entités mises en équivalence et après impôts. Il est calculé en soustrayant la charge d’impôt courante de l’EBIT courant y compris quotes-parts de résultat net dans les entités mises en équivalence. La charge d’impôt courante est la charge d’impôts du compte de résultat retraitée des effets d’impôt sur les éléments non courants ;
  • les capitaux employés moyens de l’année, y compris actifs financiers opérationnels et participations dans les co-entreprises et les entreprises associées. Les capitaux employés retenus dans le calcul du ROCE après impôts sont donc définis comme la somme des actifs corporels et incorporels nets, des écarts d’acquisitions nets des pertes de valeur, des participations dans les co-entreprises et les entreprises associées, des actifs financiers opérationnels, du besoin en fonds de roulement d’exploitation et hors exploitation net, et des instruments dérivés nets diminués des provisions. Ils comprennent également les capitaux employés des activités classées en actifs et passifs destinés à la vente, hors activités abandonnées.

     

3] COMPTE DE RÉSULTAT CONSOLIDÉ

(en millions d’euros)

Au 31 décembre 2019

Au 31 décembre 2020

Chiffre d’affaires

27 188,7

26 009,9

Coûts des ventes

-22 827,7

-22 121,8

Coûts commerciaux

-610,6

-562,1

Coûts généraux et administratifs

-2 157,4

-2 144,0

Autres charges et produits opérationnels

-258,0

-373,0

Résultat opérationnel avant quote-part de résultat net dans les entités mises en équivalence

1 335,0

809,0

Quote-part de résultat net dans les entités mises en équivalence

129,8

110,5

Dont quote-part de résultat net des co-entreprises

89,3

87,4

Dont quote-part de résultat net des entreprises associées

40,5

23,1

Résultat opérationnel après quote-part de résultat net dans les entités mises en équivalence

1 464,8

919,5

Coût de l’endettement financier

-440,5

-414,4

Autres revenus et charges financiers

146,7

-139,7

Résultat avant impôts

1 171,0

365,4

Impôts sur le résultat

-298,5

-137,0

Quote-part de résultat net des autres entités mises en équivalence

-

-

Résultat net des activités poursuivies

872,5

228,4

Résultat net des activités non poursuivies

-111,9

-19,9

Résultat net

760,6

208,5

Part des propriétaires de la société mère

624,9

88,8

Part des participations ne donnant pas le contrôle (en euros)

135,7

119,7

RESULTAT NET ATTRIBUABLE AUX PROPRIETAIRES DE LA SOCIETE MERE PAR ACTION

 

 

Non dilué

1,12

0,16

Dilué

1,07

0,15

RESULTAT NET ATTRIBUABLE AUX PROPRIETAIRES DE LA SOCIETE MERE DES ACTIVITES POURSUIVIES PAR ACTION

 

 

Non dilué

1,32

0,20

Dilué

1,26

0,19

RESULTAT NET ATTRIBUABLE AUX PROPRIETAIRES DE LA SOCIETE MERE DES ACTIVITES NON POURSUIVIES PAR ACTION

 

 

Non dilué

-0,20

-0,04

Dilué

-0,19

-0,04

 

 

 

4] ÉTAT DE LA SITUATION FINANCIÈRE CONSOLIDÉE – ACTIF

(en millions d’euros)

Au 31 décembre 2019

Au 31 décembre 2020

Goodwill

5 128,0

5 888,9

Actifs incorporels du domaine concédé

3 517,4

3 544,9

Autres actifs incorporels

1 372,6

1 371,3

Actifs corporels

7 679,8

8 216,6

Droits d'usage (nets)

1 664,6

1 529,5

Participations dans les co-entreprises

1 497,7

1 020,8

Participations dans les entreprises associées

382,5

353,9

Titres de participation non consolidés (*)

52,4

3 102,2

Actifs financiers opérationnels non courants

1 431,2

1 198,1

Instruments dérivés non courants – Actif

39,0

53,4

Autres actifs financiers non courants

374,6

427,3

Impôts différés actifs

952,9

1 036,5

Actifs non courants

24 092,7

27 743,6

Stocks et travaux en cours

792,0

797,7

Créances d’exploitation

9 341,7

9 106,2

Actifs financiers opérationnels courants

86,0

172,8

Autres actifs financiers courants

738,5

1 073,2

Instruments dérivés courants – Actif

91,5

174,8

Trésorerie et équivalents de trésorerie

5 843,3

5 840,0

Actifs classés comme détenus en vue de la vente

33,3

455,7

Actifs courants

16 926,3

17 620,3

TOTAL ACTIF

41 019,0

45 363,9

(*) Au 31 décembre 2020, les titres non consolidés sont composés des titres Suez pour 3 046,0 millions d'euros et d'autres titres pour 56,2 millions d'euros, contre 52,4 millions d'euros au 31 décembre 2019.

4] ÉTAT DE LA SITUATION FINANCIÈRE CONSOLIDÉE – PASSIF

(en millions d’euros)

Au 31 décembre 2019

Au 31 décembre 2020

Capital

2 836,3

2 893,1

Primes

7 197,9

7 291,8

Titres Super Subordonnés à durée indéterminée

-

1 987,1

Réserves et résultat part du Groupe

-4 100,5

-4 955,8

Total des capitaux propres attribuables aux propriétaires de la société mère

5 933,7

7 216,2

Total des capitaux propres attribuables aux participations ne donnant pas le contrôle

1 144,7

1 098,5

Capitaux propres

7 078,4

8 314,7

Provisions non courantes

1 848,7

1 846,8

Dettes financières non courantes

9 366,8

10 836,4

Dettes locatives IFRS 16 non courantes

1 417,9

1 296,8

Instruments dérivés non courants – Passif

52,4

65,5

Passifs du domaine concédé - part non courante

1 421,7

1 459,9

Impôts différés passifs

984,4

1 094,4

Passifs non courants

15 091,9

16 599,6

Dettes d’exploitation

11 753,6

11 850,4

Passifs du domaine concédé - part courante

128,3

145,6

Provisions courantes

539,1

510,7

Dettes financières courantes

5 443,7

7 196,7

Dettes locatives IFRS 16 courantes

465,7

402,9

Instruments dérivés courants – Passif

197,8

117,9

Trésorerie passive

302,2

217,6

Passifs classés comme détenus en vue de la vente

18,3

7,8

Passifs courants

18 848,7

20 449,6

TOTAL DES PASSIFS ET DES CAPITAUX PROPRES

41 019,0

45 363,9

 

5] ÉTAT CONSOLIDÉ DES FLUX DE TRÉSORERIE

(en millions d’euros)

Au 31 décembre 2019

Au 31 décembre 2020

Résultat net

760,6

208,5

Résultat net des activités poursuivies

872,5

228,4

Résultat net des activités non poursuivies

-111,9

-19,9

Amortissements, provisions et pertes de valeurs opérationnels

2 028,1

2 058,2

Amortissements et pertes de valeurs financiers

0,7

15,6

Plus ou moins-values de cessions d’actifs opérationnels

12,5

19,2

Plus ou moins-values de cessions d’actifs financiers

-403,0

-46,6

Quote-part de résultat net des co-entreprises

-89,3

-87,4

Quote-part de résultat net des entreprises associées

-40,5

-23,1

Dividendes reçus

-3,4

-2,8

Coût de l’endettement financier net

440,5

414,4

Impôts

298,5

137,0

Autres éléments

138,4

179,9

Capacité d’autofinancement

3 255,0

2 892,8

Variation du besoin en fonds de roulement opérationnel

208,9

233,2

Variation du besoin en fonds de roulement du domaine concédé

-103,6

-130,0

Impôts versés

-241,8

-258,3

Flux nets de trésorerie générés par l’activité des activités poursuivies

3 118,5

2 737,7

Flux nets de trésorerie générés par l’activité des activités non poursuivies

-30,7

-12,7

Flux nets de trésorerie générés par l’activité

3 087,8

2 725,0

Investissements industriels nets de subvention

-1 676,0

-1 608,6

Cessions d’actifs industriels

162,8

235,9

Investissements financiers

-321,6

-5 026,2

Cessions d’actifs financiers

1 524,8

188,0

Actifs financiers opérationnels

-

-

Nouveaux actifs financiers opérationnels

-177,9

-160,0

Remboursements d’actifs financiers opérationnels

161,8

199,2

Dividendes reçus (incluant les dividendes reçus des co-entreprises et des entreprises associées)

97,9

75,3

Créances financières non courantes décaissées

-208,3

-526,0

Créances financières non courantes remboursées

167,2

480,5

Variation des créances financières courantes

14,0

6,6

Flux nets de trésorerie liés aux opérations d’investissement des activités poursuivies

-255,3

-6 135,3

Flux nets de trésorerie liés aux opérations d’investissement des activités non poursuivies

-

-4,7

Flux nets de trésorerie liés aux opérations d’investissement

-255,3

-6 140,0

 

5] ÉTAT CONSOLIDÉ DES FLUX DE TRÉSORERIE (SUITE)

(en millions d’euros)

Au 31 décembre 2019

Au 31 décembre 2020

Variation des dettes financières courantes

-465,0

1 083,5

Remboursement des dettes locatives courantes IFRS 16

-470,9

-478,9

Autres variations des dettes locatives IFRS 16 non courantes

-76,3

-140,5

Nouveaux emprunts et autres dettes non courantes

1 824,4

2 314,7

Remboursements d’emprunts et autres dettes non courantes

-850,0

-70,6

Variation des actifs liquides et des actifs financiers liés au financement

-274,7

-368,7

Augmentation de capital

16,7

147,2

Réduction de capital

-

-

Transactions entre actionnaires : acquisitions partielles

-127,8

-4,8

Transactions entre actionnaires : cessions partielles

10,2

2,4

Emission de titres super subordonnés

-5,5

1 987,1

Coupons sur les titres super subordonnés

-

-

Mouvements sur actions propres

1,2

-8,3

Dividendes versés

-661,0

-426,0

Intérêts financiers versés

-427,5

-404,8

Intérêts sur actifs opérationnels IFRIC 12

-81,3

-79,8

Intérets sur dettes locatives IFRS 16 (*)

-40,8

-32,2

Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement des activités poursuivies

-1 628,3

3 520,3

Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement des activités non poursuivies

-

-0,1

Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement

-1 628,3

3 520,2

Effets de change et divers

-3,9

-25,7

Variation de la trésorerie externe des activités non poursuivies

-

1,8

TRESORERIE D'OUVERTURE

4 340,8

5 541,1

TRESORERIE DE CLÔTURE

5 541,1

5 622,4

Trésorerie et équivalents de trésorerie

5 843,3

5 840,0

Trésorerie passive

302,2

217,6

TRESORERIE DE CLÔTURE

5 541,1

5 622,4

(*) Les intérêts liés à la dette locative IFRS 16 ne sont pas inclus dans le coût de l'endettement financier mais dans les autres revenus et charges financiers


1 Les définitions des indicateurs sont données en annexe.
2 Impacts change par devises : peso argentin (-60 millions d’euros), real brésiliens (-45 millions d’euros), dollar américain (-39 millions d’euros) zloty polonais (-37 millions d’euros), couronne tchèque (-32 millions d’euros), livre sterling (-29 millions d’euros), dollar australien (-28 millions d’euros), peso colombien (-26 millions d’euros) et forint hongrois (-25 millions d’euros).
3 Torrepet (Espagne) +23 millions d’euros, Stericycle (Chili) +22 millions d’euros et MAG (Russie) +29 millions d’euros
4 Impacts change par devises : couronne tchèque (-8 millions d’euros), zloty polonais (-7 millions d’euros), peso argentin (-7 millions d’euros), peso colombien (-6 millions d’euros), réal brésilien (-5 millions d’euros), livre sterling (- 5 millions d’euros), Renminbi chinois (-5 millions d’euros), forint hongrois (- 4 millions d’euros), dollar australien (- 4 millions d’euros), dollar américain (-4 millions d’euros).
5 Impacts cession TNAI compensé partiellement par les intégrations de Prague Rive Droite, des actifs de traitement de déchets MAG en Russie et de production de chaleur de la ville de Budapest en Hongrie.
6 Y compris remboursement des actifs financiers opérationnels (AFO).
7 Impacts change par devises : peso argentin (-4 millions d’euros), Renminbi chinois (-4 millions d’euros), zloty polonais (-4 millions d’euros), couronne tchèque (-3 millions d’euros), livre sterling (-3 millions d’euros), peso colombien (-3 millions d’euros)
8 Y compris frais de cessions financières
9 Essentiellement liés à l’impact de l’opération de cession de réseaux de chaleur aux Etats-Unis
10 Principalement porté par des impacts favorables sur la dette en dollar de Hong-Kong (+64 millions d’euros), le dollar américain (+60 millions d’euros), le zloty polonais (+39 millions d’euros), le Réal brésilien (+28 millions d’euros) et la livre sterling (+25 millions d’euros) et dans une moindre mesure par le dollar canadien (+14 millions d’euros) et le peso colombien (+14 millions d’euros).
11 Dont investissements de maintenance en 2020 à hauteur de 1 261 millions d’euros, et investissements de défense du portefeuille en 2020 à hauteur de 691 millions d’euros.
12 Dont nouveaux actifs financiers opérationnels en 2020 à hauteur de 160 millions d’euros.
13 Dont investissements de maintenance en 2019 à hauteur de 1 273 millions d’euros, et investissements de défense du portefeuille en 2019 à hauteur de 729 millions d’euros.
14 Dont nouveaux actifs financiers opérationnels en 2019 à hauteur de 178 millions d’euros.
15 Y compris les actifs liquides et les actifs liés au financement inclus dans l’endettement financier net.
16 Y compris liquidités au sein du GIE des Placements.
17 Y compris QP de résultat net des co-entreprises et des entreprises associées.
18 Les retraitements en 2020 concernent la proratisasion de la valeur des titres acquis sur le dernier trimestre 2020 (Prague Rive Droite et Bert Hongrie), et la réintégration des capitaux employés de la concession d’eau Shenzhen ayant donné lieu à un retraitement en actifs et passifs destinés à la vente au 31 décembre 2020. En 2019 les retraitements ont concerné principalement les capitaux employés de TNAI cédés au 30 décembre 2019.

Contacts

Relations Presse Groupe
Laurent Obadia
Sophie Gaucher
Tél : + 33 (0)6 79 42 12 06

Relations Investisseurs & Analystes
Ronald Wasylec - Ariane de Lamaze
Tél. : + 33 (0)1 85 57 84 76 / 84 80

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VEOLIA : RESULTATS ANNUELS 2020

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