PARIS--(BUSINESS WIRE)--Regulatory News:
Air Liquide (Paris:AI):
Chiffres clés (en millions d'euros) | 2020 |
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2020/2019
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2020/2019
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Chiffre d’affaires Groupe |
20 485 |
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- 6,5 % |
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- 1,3 % |
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dont Gaz & Services |
19 656 |
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- 6,6 % |
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- 1,2 % |
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Résultat opérationnel courant |
3 790 |
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- 0,1 % |
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+ 3,6 % |
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Marge opérationnelle Groupe |
18,5 % |
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+ 120 pbs |
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Variation hors énergie |
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+ 80 pbs |
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Marge opérationnelle Gaz & Services |
20,4 % |
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+ 130 pbs |
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Variation hors énergie |
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+ 90 pbs |
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Résultat net (part du Groupe) |
2 435 |
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+ 8,6 % |
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Résultat net récurrent (part du Groupe) (b) |
2 341 |
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+ 1,5 % |
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Bénéfice net par action (en euros) |
5,16 |
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+ 8,5 % |
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Dividende 2020 proposé par action (en euros) |
2,75 |
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+ 1,9 % |
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Capacité d'autofinancement |
4 932 |
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+ 1,5 % |
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Dette nette |
10,6 Mds € |
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Rentabilité des capitaux employés après impôts - ROCE |
9,0 % |
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+ 60 pbs |
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ROCE récurrent (c) |
8,6 % |
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- |
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(a) Variation hors effets de change, d’énergie (gaz naturel et électricité) et de périmètre significatif, voir réconciliation en annexe. (b) Hors opérations exceptionnelles et significatives qui n’impactent pas le résultat opérationnel courant, voir réconciliation en annexe. (c) Sur la base du résultat net récurrent, voir réconciliation en annexe. |
Commentant les résultats 2020, Benoît Potier, Président-Directeur Général du groupe Air Liquide a déclaré :
« Le Groupe s’est mobilisé plus que jamais au service de ses clients et de ses patients en 2020, qui reste une année hors norme, tout en s'engageant résolument dans la lutte contre la covid-19.
Je tiens à saluer le travail exceptionnel accompli par toutes les équipes d’Air Liquide pour y parvenir.
La performance du Groupe dans ce contexte est remarquable : bonne tenue des ventes, hausse significative de la marge opérationnelle, progression du résultat net et maintien des décisions d’investissements à un niveau très élevé. Elle illustre la robustesse de notre modèle économique. Elle positionne aussi parfaitement le Groupe dans la course à la croissance future et lui permet déjà de bénéficier de l’accélération observée dans la santé, la transition énergétique et la pénétration des technologies, notamment digitales, dans tous les secteurs.
Sur l’ensemble de l’année, les ventes 2020 sont quasi stables sur une base comparable avec un retour à la croissance de l’activité au 4ème trimestre. Les ventes Gaz & Services, soit 96 % du chiffre d’affaires du Groupe, affichent une bonne résistance, tout comme les Marchés Globaux & Technologies qui restent dynamiques. Sur une base comparable, l’activité est soutenue par la forte croissance des ventes en Santé et en Électronique. Sur le plan géographique, les situations sont extrêmement contrastées avec notamment une bonne tenue de l’Europe, portée par la demande en Santé, et une performance solide des économies en développement et notamment de la Chine, des pays de l’est de l’Europe et de l’Amérique latine.
Le plan d’amélioration de la marge opérationnelle du Groupe, combiné aux mesures exceptionnelles de contrôle des coûts liées au contexte 2020, a permis une nette amélioration de la marge de + 80 pbs, hors effet énergie. Les efficacités structurelles ont atteint 441 millions d’euros. Les flux de trésorerie opérationnels sont élevés et le taux d’endettement a été fortement réduit. Le bilan du Groupe renforce ainsi sa solidité.
Le Groupe a atteint, dès 2019, les objectifs de ventes et d’efficacités de son programme NEOS à l’horizon 2020. La cible de ROCE 10%+ est quant à elle maintenue à échéance 2023-2024, compte tenu de l’impact de la crise covid-19 mais aussi de la politique d’investissement volontariste dans l’environnement favorable actuel. En 2020, les décisions d'investissement ont ainsi atteint un niveau très élevé à 3,2 milliards d’euros, gage de la croissance future.
Dans un contexte de plans de relance mondiale et d’engagement en faveur de la transition énergétique, les opportunités d’investissement du Groupe demeurent nombreuses et sont constituées à 44 % de projets liés à la lutte contre le changement climatique, dont le développement de l’Hydrogène Énergie.
En 2021, dans un contexte de mesures de confinement locales limitées au 1er semestre et d’une reprise au 2nd semestre, Air Liquide est confiant dans sa capacité à augmenter à nouveau sa marge opérationnelle et à réaliser une croissance du résultat net récurrent(1), à change constant. »
(1) Résultat net récurrent : Hors éléments exceptionnels significatifs sans impact sur le résultat opérationnel courant. Hors impact d’une éventuelle réforme fiscale américaine en 2021.
Faits marquants 2020
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Le chiffre d’affaires du Groupe s’établit à 20 485 millions d’euros pour l’année 2020, quasiment stable en données comparables par rapport à 2019, à - 1,3 %, dans un contexte de crise sanitaire et économique mondiale. Le modèle d’affaires démontre ainsi sa solidité, soutenu par la présence géographique mondiale du Groupe et la diversité et l’équilibre de son portefeuille entre activités de croissance et secteurs résilients. Le chiffre d’affaires consolidé de l’Ingénierie & Construction, en baisse de - 23 % sur l’année, présente une forte hausse au 4ème trimestre de + 24,1 %. L’activité Marchés Globaux & Technologies est en croissance comparable de + 6,0 % sur l’année, particulièrement dynamique dans le biogaz avec le démarrage de nouvelles unités. Le chiffre d’affaires 2020 publié du Groupe est en retrait de - 6,5 % du fait d’effets négatifs de change (- 2,0 %), d’énergie (- 1,8 %), et de périmètre significatif (- 1,4 %).
Le chiffre d’affaires Gaz & Services 2020 atteint 19 656 millions d’euros, très proche du niveau de 2019 en données comparables, à - 1,2 %. Les ventes publiées sont en retrait de - 6,6 %, pénalisées par les effets défavorables de change (- 2,1 %), d’énergie (- 1,9 %) et de périmètre significatif (- 1,4 %). L'effet périmètre significatif reflète essentiellement la cession de Schülke dans la Santé.
- Le chiffre d’affaires Gaz & Services de la zone Amériques s’établit à 7 799 millions d’euros pour l’année 2020, en retrait de - 3,7 % à données comparables. En Amérique du nord, les ventes affichent une progression séquentielle à partir du 3ème trimestre mais restent en recul par rapport à 2019. Les ventes 2020 sont en forte croissance en Amérique latine, soutenues notamment par un démarrage en Grande Industrie et la forte demande en oxygène médical. Sur la zone, le chiffre d’affaires de la Grande Industrie est en hausse de + 1,4 %. L’Industriel Marchand connaît un fort rebond séquentiel sur la deuxième partie de l’année mais le chiffre d’affaires sur l’année reste en recul de - 7,1 %. La Santé est toujours pleinement mobilisée contre la pandémie notamment via la fourniture d’oxygène médical et présente une hausse des ventes de + 7,7 % sur l’année. L'Électronique affiche une croissance solide de + 5,2 %.
- En croissance comparable de + 1,3 % en 2020, les ventes en Europe atteignent 6 826 millions d’euros. Les activités industrielles qui ont été particulièrement affectées par la crise sanitaire à partir de mi-mars, ont entamé une reprise début mai qui s’est accélérée sur la deuxième moitié de l’année. Les ventes de la Grande Industrie sont en retrait de - 1,0 % sur l’année. L'activité Industriel Marchand se redresse au 2ème semestre mais son chiffre d’affaires annuel, en baisse de - 5,6 %, reste affecté par la crise. Les activités Santé sont fortement mobilisées pour lutter contre la Covid-19, avec un chiffre d’affaires qui progresse de + 9,7 % sur l’année.
- Le chiffre d’affaires en Asie-Pacifique est stable (- 0,1 %) à données comparables sur l’année 2020 et s’établit à 4 467 millions d’euros, toutes les activités industrielles étant en croissance au 4ème trimestre. La Chine (+ 3,4 %) apporte une forte contribution avec une reprise rapide de l’ensemble des activités. La reprise est plus lente dans le reste de la zone. La Grande Industrie (+ 0,2 %) est soutenue par la montée en puissance d’une unité en Corée du Sud. L’activité Industriel Marchand (- 3,6 %) reste ralentie malgré la forte reprise des ventes en Chine au 2ème semestre. L’activité Electronique (+ 3,6 %) est très dynamique avec une croissance supérieure à + 10 % sur l’année hors ventes d'Équipements & Installations.
- Le chiffre d’affaires de la zone Moyen-Orient et Afrique atteint 564 millions d’euros, en baisse comparable de - 2,6 % sur l’année. Après un arrêt client pour maintenance en début d’année, les ventes de la Grande Industrie sont en hausse au 2ème semestre. Le chiffre d’affaires de l’Industriel Marchand, fortement impacté par la crise sanitaire au 2ème trimestre, renoue avec la croissance au 4ème trimestre. La Santé est mobilisée dans la lutte contre la Covid-19 et affiche une forte croissance sur l’ensemble de la zone.
Totalement mobilisée pour fournir les hôpitaux en oxygène médical afin de traiter les patients de la Covid-19, la Santé affiche des ventes en forte progression comparable de + 8,5 % sur l’année. Le chiffre d’affaires de l’activité Electronique présente également une croissance très solide de + 3,9 % et de + 7,9 % hors ventes d’Équipements & Installations. Les ventes de la Grande Industrie restent stables en 2020 à - 0,1 % malgré la situation sanitaire. En Industriel Marchand, les ventes présentent un recul de - 6,3 % à données comparables sur l’année 2020, affectées par la crise sanitaire mais soutenues par des effets prix solides de + 2,6 % et par la croissance dans certaines économies en développement.
Le chiffre d’affaires consolidé de l’Ingénierie & Construction s’établit à 250 millions d’euros sur l’année 2020, en forte hausse de + 24 % au 4ème trimestre. Sur l’année, les ventes aux clients tiers sont en baisse de - 23 %, reflétant le ralentissement lié à la crise sanitaire, alors que le chiffre d’affaires global ne baisse que de - 9 %. En 2020, les prises de commandes s’élèvent à 820 millions d’euros.
Le chiffre d’affaires 2020 de l’activité Marchés Globaux & Technologies s’établit à 579 millions d’euros, en croissance de + 6,0 % dans un contexte de crise sanitaire, soutenue par l’activité biogaz. Les prises de commandes pour les projets Groupe et pour les clients tiers s’élèvent à 598 millions d’euros, en hausse dynamique de + 14,3 %.
Les efficacités structurelles s’élèvent à 441 millions d’euros sur l’année et dépassent largement l’objectif annuel désormais fixé à plus de 400 millions d’euros. Par ailleurs, les réductions de coûts exceptionnelles du plan de réponse à la crise sanitaire sont liées au faible niveau d’activité et ne sont pas, du fait de leur nature, soutenables dans la durée.
Le résultat opérationnel courant (ROC) du Groupe atteint 3 790 millions d’euros en 2020, stable en croissance publiée (- 0,1 %) mais en hausse comparable de + 3,6 % par rapport à 2019. La marge opérationnelle (ROC sur chiffre d’affaires) s’établit à 18,5 %, en forte amélioration de + 120 points de base par rapport à 2019 et de + 80 points de base hors effet énergie. La marge opérationnelle publiée de l’activité Gaz & Services est de 20,4 %, soit une amélioration de + 130 points de base par rapport à celle de 2019, et de + 90 points de base hors effet énergie.
En dépit de la pandémie, le résultat net part du Groupe s’établit à 2 435 millions d’euros en 2020, en forte hausse de + 8,6 % en croissance publiée et de + 11,2 % excluant l’effet de change. Le bénéfice net par action s’établit à 5,16 euros, en forte croissance de + 8,5 % par rapport à 2019, en ligne avec le résultat net part du Groupe.
La capacité d’autofinancement s’élève à 4 932 millions d’euros, en hausse de + 1,5 % malgré le ralentissement de l’activité lié à la crise sanitaire, ce qui démontre à nouveau la résilience du modèle d’affaires. Elle s’établit au niveau record de 24,1 % des ventes, en forte amélioration de + 190 points de base par rapport à 2019. Le besoin en fonds de roulement (BFR) diminue fortement, de 364 millions d’euros par rapport au 31 décembre 2019.
Les paiements sur investissements industriels bruts s’élèvent à 2 630 millions d’euros et sont globalement stables par rapport à 2019. Ils représentent 12,8 % des ventes, ce qui reflète une activité de développement de projets dynamique malgré la crise sanitaire. Les produits de cession sont exceptionnellement élevés à 800 millions d’euros en 2020 et comprennent notamment la cession de Schülke. Le ratio de dette nette sur fonds propres s’établit à 55,8 %, en forte baisse par rapport à fin 2019.
Les décisions d’investissement industriel sont supérieures à 3,0 milliards d’euros pour la deuxième année consécutive malgré un contexte sanitaire difficile. Le portefeuille d’opportunités d’investissement à 12 mois s’établit à 3,1 milliards d’euros à fin décembre 2020 avec de nombreuses nouvelles entrées au 4ème trimestre. La nature des opportunités a évolué de manière significative et la transition énergétique représente 44 % du portefeuille.
La contribution additionnelle aux ventes des montées en puissance et des démarrages d’unités s’élève à 191 millions d’euros en 2020 en dépit de la crise sanitaire. La contribution additionnelle aux ventes 2021 des montées en puissance et des démarrages d’unités devrait atteindre environ 250 millions d’euros. La contribution des 16 unités en cours d’acquisition en Afrique du Sud devrait contribuer pour environ 100 millions d’euros supplémentaires dans un premier temps, puis 400 millions d’euros par an dans une seconde phase, lorsque la gestion de l’énergie sera totalement intégrée, sans impact significatif sur le résultat opérationnel.
Le retour sur capitaux employés après impôts (ROCE) est de 9,0 % en 2020. Le ROCE récurrent(1) s’établit à 8,6 %, stable par rapport à 2019 malgré la baisse d’activité liée à la crise sanitaire.
Le Conseil d’Administration d’Air Liquide, qui s’est réuni le 9 février 2021, a arrêté les comptes audités de l’exercice 2020. Un rapport avec une certification sans réserve est en cours d’émission par les Commissaires aux comptes.
Le Conseil d’Administration proposera, à la prochaine Assemblée Générale des actionnaires, le versement d’un dividende de 2,75 euros par action. Cette hausse de + 1,9 % par rapport à l’exercice précédent est en ligne avec la croissance du résultat net récurrent. Le dividende sera détaché le 17 mai 2021 et mis en paiement le 19 mai 2021. En outre, le Conseil d’Administration a décidé une nouvelle attribution d'une action gratuite pour 10 actions détenues. Cette attribution est envisagée pour juin 2022.
Le Conseil d’Administration a également approuvé les projets de résolutions qui seront soumis à l’Assemblée Générale le 4 mai 2021, afin notamment de :
- renouveler, pour une durée de quatre ans, le mandat d’administrateur de Monsieur Xavier Huillard, Administrateur indépendant depuis 2017, Président du Comité des rémunérations et membre du Comité des nominations et de la gouvernance. Monsieur Huillard continuera à faire bénéficier le Conseil d’Administration de son expérience de dirigeant de grande entreprise internationale et de sa grande connaissance des métiers de la construction.
-
nommer en qualité d'administrateurs, pour une durée de quatre ans, Messieurs Pierre Breber, Aiman Ezzat et Bertrand Dumazy :
- De nationalité américaine, Pierre Breber est Vice-Président et Directeur Financier de Chevron, où il a occupé, au cours d’une carrière de plus de 30 ans, plusieurs postes de direction. Il apportera au Conseil ses grandes compétences opérationnelles et financières, et son profil très international.
- Directeur Général de Capgemini, Aiman Ezzat apportera au Conseil sa grande expérience dans le domaine du digital, son expertise financière, sa connaissance d’un grand nombre de secteurs industriels, et la vision d’un dirigeant d’un grand groupe international.
- Bertrand Dumazy, Président-Directeur général d’Edenred, apportera au Conseil ses compétences managériales exercées dans plusieurs entreprises tant dans le domaine industriel que dans les services, son expérience de la transformation digitale et de la gestion du changement.
Le Conseil a indiqué considérer Messieurs Pierre Breber, Aiman Ezzat et Bertrand Dumazy comme indépendants.
______________________ |
1 Voir définition et réconciliation en Annexe |
Concernant Monsieur Thierry Peugeot, dont le mandat d'Administrateur vient à échéance à l’issue de l’Assemblée Générale de mai 2021, le Conseil, en accord avec Monsieur Peugeot qui totalisera 16 ans de mandat au sein du Conseil d'Administration, est convenu, dans le cadre d'une bonne gouvernance, que le renouvellement de son mandat ne sera pas proposé à l'Assemblée Générale. Monsieur Peugeot a été très vivement remercié pour sa contribution aux travaux du Conseil d’Administration dont il est membre depuis 2005, et aux travaux du Comité d’audit et des comptes dont il est membre depuis 2012.
A l’issue de l’Assemblée Générale du 4 mai 2021, le Conseil d'Administration serait ainsi composé de 15 membres :
13 membres élus, très majoritairement indépendants (soit 92% d’Administrateurs indépendants) dont 6 femmes (soit 46 %) et 7 membres de nationalité étrangère, et 2 Administrateurs représentant les salariés.
Enfin, le Conseil d’Administration soumettra au vote de l'Assemblée Générale les éléments de la rémunération 2020 de Monsieur Benoît Potier, en sa qualité de Président-Directeur général, ainsi que les informations relatives à la rémunération de l'ensemble des mandataires sociaux. L'Assemblée Générale sera également invitée à statuer sur la politique de rémunération des mandataires sociaux applicable à Monsieur Benoît Potier ainsi qu’aux Administrateurs de la Société.
Sommaire
PERFORMANCE |
8 |
Chiffres clés |
8 |
Compte de résultat |
9 |
Flux de trésorerie et bilan 2020 |
18 |
Environnement et société |
20 |
|
|
CYCLE D’INVESTISSEMENT ET FINANCEMENT |
21 |
Investissements |
21 |
Financement 2020 |
22 |
|
|
CLÔTURE DU PROGRAMME NEOS |
25 |
|
|
PERSPECTIVES |
26 |
|
|
ANNEXES |
27 |
Indicateurs de performance |
27 |
Calcul des indicateurs de performance (Année) |
28 |
Calcul des indicateurs de performance (Trimestre) |
32 |
Chiffre d’affaires du 4ème trimestre 2020 |
32 |
Information géographique et sectorielle |
33 |
Compte de résultat consolidé |
33 |
Bilan consolidé |
34 |
Tableau des flux de trésorerie consolidé |
35 |
PERFORMANCE
Sauf mention contraire, les variations du chiffre d’affaires commentées ci-dessous sont toutes des variations à données comparables sur une base annuelle, hors effets de change, d’énergie (gaz naturel et électricité) et de périmètre significatif.
Chiffres clés
(en millions d'euros) |
2019 |
|
2020 |
|
Variation
|
|
Variation
|
|
Chiffre d’affaires total |
21 920 |
|
20 485 |
|
- 6,5 % |
|
- 1,3 % |
|
dont Gaz & Services |
21 040 |
|
19 656 |
|
- 6,6 % |
|
- 1,2 % |
|
Résultat opérationnel courant |
3 794 |
|
3 790 |
|
- 0,1 % |
|
+ 3,6 % |
|
Marge opérationnelle Groupe |
17,3 % |
|
18,5 % |
|
+ 120 pbs |
|
|
|
Variation hors énergie |
|
|
|
|
+ 80 pbs |
|
|
|
Autres produits et charges opérationnels non courants |
(188) |
|
(140) |
|
|
|
|
|
Résultat net (part du Groupe) |
2 242 |
|
2 435 |
|
+ 8,6 % |
|
|
|
Résultat net récurrent (part du Groupe) (b) |
2 307 |
|
2 341 |
|
+ 1,5 % |
|
|
|
Bénéfice net par action (en euros) |
4,76 |
|
5,16 |
|
+ 8,5 % |
|
|
|
Dividende par action ajusté (en euros) |
2,70 |
|
2,75 |
|
+ 1,9 % |
|
|
|
Capacité d'autofinancement |
4 859 |
|
4 932 |
|
+ 1,5 % |
|
|
|
Paiements nets sur investissements (c) |
2 616 |
|
1 971 |
|
|
|
|
|
Dette nette |
12,4 Mds € |
|
10,6 Mds € |
|
|
|
|
|
Ratio de dette nette sur fonds propres |
64,0 % |
|
55,8 % |
|
|
|
|
|
Rentabilité des capitaux employés après impôts - ROCE |
8,4 % |
|
9,0 % |
|
+ 60 pbs |
|
|
|
ROCE récurrent (d) |
8,6 % |
|
8,6 % |
|
- |
|
|
(a) | Variation hors effets de change, d’énergie (gaz naturel et électricité) et de périmètre significatif, voir réconciliation en annexe. |
|
(b) | Hors opérations exceptionnelles et significatives qui n’impactent pas le résultat opérationnel courant, voir réconciliation en annexe. |
|
(c) | Incluant les transactions avec les minoritaires. |
|
(d) | Sur la base du résultat net récurrent, voir réconciliation en annexe. |
Compte de résultat
CHIFFRE D’AFFAIRES
Chiffre d'affaires
|
2019 |
|
2020 |
|
Variation
|
|
Variation
|
|
Gaz & Services |
21 040 |
|
19 656 |
|
- 6,6 % |
|
- 1,2 % |
|
Ingénierie & Construction |
328 |
|
250 |
|
- 23,7 % |
|
- 23,0 % |
|
Marchés Globaux & Technologies |
552 |
|
579 |
|
+ 5,0 % |
|
+ 6,0 % |
|
CHIFFRE D'AFFAIRES TOTAL |
21 920 |
|
20 485 |
|
- 6,5 % |
|
- 1,3 % |
Chiffre d'affaires trimestriel
|
T1 2020 |
|
T2 2020 |
|
T3 2020 |
|
T4 2020 |
|
Gaz & Services |
5 191 |
|
4 729 |
|
4 777 |
|
4 959 |
|
Ingénierie & Construction |
52 |
|
52 |
|
60 |
|
86 |
|
Marchés Globaux & Technologies |
127 |
|
122 |
|
143 |
|
187 |
|
CHIFFRE D'AFFAIRES TOTAL |
5 370 |
|
4 903 |
|
4 980 |
|
5 232 |
|
Variation 2020/2019 Groupe publiée |
- 1,3 % |
|
- 11,0 % |
|
- 8,7 % |
|
- 5,1 % |
|
Variation 2020/2019 Groupe comparable |
+ 0,6 % |
|
- 6,9 % |
|
- 0,9 % |
|
+ 2,0 % |
|
Variation 2020/2019 Gaz & Services comparable |
+ 1,1 % |
|
- 6,5 % |
|
- 0,9 % |
|
+ 1,6 % |
Groupe
Le chiffre d’affaires du Groupe s’établit à 20 485 millions d’euros pour l’année 2020, quasiment stable en données comparables par rapport à 2019, à - 1,3 %, dans un contexte de crise sanitaire et économique mondiale. Le modèle d’affaires démontre ainsi sa solidité, soutenu par la présence géographique mondiale du Groupe et la diversité et l’équilibre de son portefeuille entre activités de croissance et secteurs résilients. Le chiffre d’affaires consolidé de l’Ingénierie & Construction, en baisse de - 23 % sur l’année, présente une forte hausse au 4ème trimestre de + 24,1 %. L’activité Marchés Globaux & Technologies est en croissance de + 6,0 %, particulièrement dynamique dans le biogaz avec le démarrage de nouvelles unités. Le chiffre d’affaires publié du Groupe est en retrait de - 6,5 % du fait d’effets négatifs de change (- 2,0 %), d’énergie (- 1,8 %), et de périmètre significatif (- 1,4 %).
Gaz & Services
Le chiffre d’affaires Gaz & Services atteint 19 656 millions d’euros, très proche du niveau de 2019 en données comparables, à - 1,2 %. Les ventes des activités Santé et Électronique ont été en croissance chaque trimestre en 2020, malgré la crise sanitaire et économique. Totalement mobilisée pour fournir les hôpitaux en oxygène médical afin de traiter les patients de la Covid-19, la Santé affiche une forte progression des ventes de + 8,5 % sur l’année. Le chiffre d’affaires de l’activité Electronique présente également une croissance très solide de + 3,9 % et de + 7,9 % hors ventes d’Équipements & Installations. Les ventes de la Grande Industrie restent stables à - 0,1 % malgré la situation sanitaire, soutenues notamment par la contribution de démarrages et montées en puissance de nouvelles unités de production et le retour rapide à la croissance de certaines économies en développement dont la Chine. En Industriel Marchand, les ventes présentent un recul de - 6,3 %, affectées par la crise mais soutenues par des effets prix solides de + 2,6 % et également par la croissance dans les économies en développement dont la Chine et l’Europe de l’Est. Les ventes 2020 publiées sont en retrait de - 6,6 %, pénalisées par les effets défavorables de change (- 2,1 %), d’énergie (- 1,9 %) et de périmètre significatif (- 1,4 %). L'effet périmètre significatif reflète principalement la cession de Schülke dans la Santé et la réduction ou la cession de la participation du Groupe dans plusieurs distributeurs non-stratégiques au Japon au 2ème semestre, ainsi que la cession des unités de Fujian Shenyuan en septembre 2019.
Chiffre d'affaires par géographie et branche d'activité
|
2019 |
|
2020 |
|
Variation
|
|
Variation
|
|
Amériques |
8 460 |
|
7 799 |
|
- 7,8 % |
|
- 3,7 % |
|
Europe |
7 172 |
|
6 826 |
|
- 4,8 % |
|
+ 1,3 % |
|
Asie-Pacifique |
4 794 |
|
4 467 |
|
- 6,8 % |
|
- 0,1 % |
|
Moyen-Orient et Afrique |
614 |
|
564 |
|
- 8,2 % |
|
- 2,6 % |
|
CHIFFRE D'AFFAIRES GAZ & SERVICES |
21 040 |
|
19 656 |
|
- 6,6 % |
|
- 1,2 % |
|
Grande Industrie |
5 629 |
|
4 972 |
|
- 11,7 % |
|
- 0,1 % |
|
Industriel Marchand |
9 754 |
|
8 959 |
|
- 8,2 % |
|
- 6,3 % |
|
Santé |
3 693 |
|
3 724 |
|
+ 0,8 % |
|
+ 8,5 % |
|
Electronique |
1 964 |
|
2 001 |
|
+ 1,9 % |
|
+ 3,9 % |
Amériques
Le chiffre d’affaires Gaz & Services de la zone Amériques s’établit à 7 799 millions d’euros pour l’année 2020, en retrait de - 3,7 %. En Amérique du nord, après avoir été fortement impactées par la pandémie au 2ème trimestre, les ventes affichent une progression séquentielle à partir du 3ème trimestre mais restent en recul par rapport à 2019. Les ventes 2020 sont en forte croissance en Amérique latine, soutenues notamment par un démarrage en Grande Industrie en Argentine et une demande soutenue en oxygène médical. Sur la zone, le chiffre d’affaires de la Grande Industrie est en hausse de + 1,4 %. L’Industriel Marchand connaît un fort rebond séquentiel au 2ème semestre mais le chiffre d’affaires sur l’année reste en recul de - 7,1 %. La Santé est toujours pleinement mobilisée contre la pandémie notamment via la fourniture d’oxygène médical et présente une hausse des ventes de + 7,7 % sur l’année. L’Electronique affiche une croissance solide de + 5,2 %.
- Le chiffre d’affaires de la Grande Industrie est en hausse de + 1,4 % sur l’année 2020. Aux Etats-Unis, après une baisse importante au 2ème trimestre, les volumes de gaz de l’air et dans une moindre mesure d’hydrogène, connaissent une reprise séquentielle marquée à partir du 3ème trimestre mais terminent l’année 2020 à des niveaux inférieurs à ceux de 2019. Les ventes 2020 sont en forte hausse en Amérique latine, soutenues notamment par le démarrage d’une unité en Argentine et une demande en gaz de l’air dynamique au 4ème trimestre au Brésil et en Argentine.
- Les ventes en Industriel Marchand (- 7,1 %) sont affectées par la crise sanitaire mais connaissent une forte amélioration séquentielle à partir du 3ème trimestre. Le ralentissement de l’activité est en partie compensé par des effets prix élevés de + 3,6 % sur l’année. La contribution de l’hélium a baissé progressivement et représente moins de 15 % des effets prix au 4ème trimestre. Les ventes dans les marchés de l’Alimentaire, la Pharmacie, la Recherche et aux Distributeurs & Artisans sont en croissance au 4ème trimestre mais les ventes dans les secteurs industriels tels que la Fabrication métallique et l’Automobile restent en recul malgré une amélioration progressive sur la seconde partie de l’année. Aux Etats-Unis et au Canada, les volumes de gaz, notamment en bouteilles, sont en forte amélioration au 2ème semestre après une chute au 2ème trimestre au pic de la crise sanitaire. En Amérique latine, l’activité est en croissance sur l’année avec des ventes de gaz sous forme liquide particulièrement dynamiques au Brésil et en Argentine au 4ème trimestre, notamment pour le secteur de la Fabrication métallique.
- Le chiffre d’affaires de la Santé progresse de + 7,7 % en 2020 avec des ventes d’oxygène médical sous forme liquide et d’installations dans les hôpitaux en très forte hausse sur l’ensemble de la zone, et particulièrement lors de la 2ème vague de Covid-19 au 4ème trimestre. Aux Etats-Unis, la médecine de ville reprend rapidement après une forte baisse d’activité au 2ème trimestre liée à l’arrêt des soins non urgents au pic de la pandémie. En 2020, la Santé à domicile connaît une forte croissance en Amérique latine sur l’ensemble des thérapies alors qu’elle reprend progressivement au Canada après avoir connu un ralentissement significatif au 2ème trimestre.
- Le chiffre d’affaires de l’Electronique augmente de + 5,2 % sur l’année, avec des ventes de Gaz vecteurs en hausse et des ventes d'Équipements & Installations très dynamiques.
Amériques
|
Europe
Le chiffre d’affaires 2020 de la zone Europe augmente de + 1,3 % et atteint 6 826 millions d’euros. Les activités industrielles, qui ont été particulièrement affectées par la crise sanitaire à partir de mi-mars, ont entamé une reprise début mai qui s’est accélérée de manière significative sur la deuxième moitié de l’année. Les ventes de la Grande Industrie sont en retrait de - 1,0 % sur l’année. L'activité Industriel Marchand se redresse au 2ème semestre mais son chiffre d’affaires annuel, en baisse de - 5,6 %, reste affecté par la crise. Représentant près de 40 % des ventes Gaz & Services en Europe, les activités Santé sont fortement mobilisées pour lutter contre la Covid-19, avec un chiffre d’affaires qui progresse de + 9,7 % sur l’année.
- Sur l’année 2020, les ventes de la Grande Industrie sont en léger recul de - 1,0 % et poursuivent une reprise séquentielle dynamique depuis le 3ème trimestre. Les volumes pour la Chimie et la Sidérurgie progressent en fin d’année, soutenus notamment par la reprise du secteur automobile en Allemagne. Les volumes d’hydrogène pour les raffineurs restent en retrait, affectés par plusieurs arrêts client pour maintenance au 4ème trimestre et par un niveau d’activité ralenti en réponse à la demande plus faible en carburant pour le transport. Les ventes dans l’est de l’Europe sont en croissance sur l’année et plus particulièrement au 4ème trimestre bénéficiant d’une demande accrue en gaz de l’air en Pologne et en Finlande et d’une vente ponctuelle en Russie.
- Le chiffre d’affaires 2020 de l’Industriel Marchand recule de - 5,6 %. L’ensemble de la zone est affecté par la crise sanitaire à partir de la fin du 1er trimestre, en particulier en Europe de l’Ouest et du Sud, mais les ventes de gaz se redressent rapidement, notamment celles de gaz en bouteilles qui retrouvent un niveau similaire à 2019 au 2ème semestre 2020. Les ventes aux secteurs de l’Automobile, de la Fabrication métallique, des Matériaux, de l'Énergie, et aux Distributeurs et Artisans renouent avec la croissance au 4ème trimestre. L’activité est particulièrement dynamique dans l’est de l’Europe, en particulier au 4ème trimestre où les volumes de gaz, notamment sous forme liquide, sont en forte croissance en Pologne, en Russie et en Turquie. Les effets prix restent solides à + 1,7 % pour l’année 2020.
- Très impliquée dans le combat contre la Covid-19, la Santé progresse de + 9,7 % sur l’année 2020. Les ventes de Gaz médicaux restent élevées, en particulier au 4ème trimestre. L’activité est également marquée par des ventes exceptionnelles de respirateurs à prix coûtant et une demande en équipements médicaux exceptionnellement forte, en lien avec la pandémie. L’activité Santé à domicile retrouve une croissance plus dynamique sur la deuxième partie de l’année après le ralentissement des nouvelles installations au 2ème trimestre, au pic de la pandémie. Elle est soutenue notamment par la contribution de nouvelles acquisitions de petite taille et l’augmentation du nombre de patients traités à domicile pour le diabète en Scandinavie, en Allemagne, et dans la péninsule ibérique.
Europe
|
Asie-Pacifique
Le chiffre d’affaires en Asie-Pacifique est stable (- 0,1 %) sur l’année 2020 et s’établit à 4 467 millions d’euros, toutes les activités industrielles étant en croissance au 4ème trimestre. La Chine (+ 3,4 %) contribue fortement à la croissance de la zone avec une reprise rapide de l’ensemble des activités après un 1er trimestre en recul du fait de la pandémie de la Covid-19. La reprise est plus lente dans le reste de la zone, affectée par la situation sanitaire. La Grande Industrie (+ 0,2 %) est soutenue par la résilience de son modèle d’affaires et la montée en puissance d’une unité en Corée du Sud. L’activité Industriel Marchand (- 3,6 %) reste ralentie malgré la forte reprise des ventes en Chine au 2ème semestre. L’activité Electronique (+ 3,6 %) est très dynamique avec une croissance supérieure à + 10 % sur l’année hors ventes d'Équipements & Installations.
- Les ventes de la Grande Industrie affichent une croissance légèrement positive sur l’année (+ 0,2 %), soutenue notamment par la forte demande en oxygène pour la Sidérurgie et la Chimie en Chine au 2ème semestre et la montée en puissance d’une unité d’hydrogène en Corée du Sud. En fin d’année, les volumes d’oxygène en Chine sont supérieurs à ceux de 2019 mais la reprise est plus lente dans le reste de la zone, notamment au Japon où les volumes restent faibles. Au 4ème trimestre, les ventes d’hydrogène et de monoxyde de carbone sont affectées par des arrêts clients pour maintenance en Chine, partiellement compensés par une forte demande en hydrogène pour le raffinage à Singapour.
- Le chiffre d’affaires de l'Industriel Marchand recule de - 3,6 % sur l’année, affecté par la pandémie de la Covid-19. La zone renoue avec la croissance au 4ème trimestre, emmenée par la Chine qui affiche une hausse dynamique de + 9,9 % sur le trimestre et de + 3,6 % sur l’année, avec notamment des ventes de gaz en bouteilles et de gaz produits sur site en forte progression. Le reste de la zone reste ralenti par la crise sanitaire, particulièrement le Japon et Singapour, mais montre une amélioration séquentielle sur la deuxième partie de l’année. Les ventes dans les marchés de la Recherche, de la Fabrication métallique et des Distributeurs & Artisans sont en croissance dans la zone et les effets prix sont stables sur l’année.
- Les ventes 2020 de l’Electronique, en hausse de + 3,6 %, sont en forte croissance de + 10,7 % hors ventes d’Équipements & Installations, particulièrement élevées au 1er semestre 2019. Les Matériaux avancés et les Gaz vecteurs sont les moteurs de la croissance, avec notamment la montée en puissance d’un contrat de fourniture de Matériaux avancés en Corée du Sud et de plusieurs unités de production de Gaz vecteurs en Chine, au Japon, à Taïwan et à Singapour.
Asie-Pacifique
|
Moyen-Orient et Afrique
Le chiffre d’affaires de la zone Moyen-Orient et Afrique atteint 564 millions d’euros, en baisse de - 2,6 % sur l’année. Après un arrêt client pour maintenance sur une grande unité de production d’hydrogène en début d’année, les ventes de la Grande Industrie sont en hausse au 2ème semestre, notamment en Arabie saoudite, en Egypte et en Afrique du Sud. Le chiffre d’affaires de l’Industriel Marchand, fortement impacté par la crise de la Covid-19 au 2ème trimestre, a rebondi au 3ème trimestre et renoue avec la croissance au 4ème trimestre supporté par une activité dynamique en Inde et en Egypte, l’Afrique restant plus affectée. La Santé est mobilisée dans la lutte contre la Covid-19 et affiche une forte croissance des ventes sur l’ensemble de la zone.
Ingénierie & Construction
Le chiffre d’affaires consolidé de l’Ingénierie & Construction s’établit à 250 millions d’euros sur l’année 2020, en forte hausse de + 24 % au 4ème trimestre grâce à des ventes de licences technologiques et l’avancée de projets tiers majeurs. Sur l’année, les ventes aux clients tiers sont en baisse de - 23 %, reflétant le ralentissement lié à la crise sanitaire et l’allocation des ressources aux projets internes pour la Grande Industrie et l'Electronique. Les ventes totales, qui incluent les ventes internes, affichent une baisse plus modérée de - 9 % sur l’année.
En forte hausse au 4ème trimestre, les prises de commandes s’élèvent à 820 millions d’euros sur l’année, un montant comparable à 2019. Elles reflètent les efforts des équipes commerciales et le report en fin d’année de certains projets du fait de la crise sanitaire. Plus de la moitié des commandes correspond à des projets en Asie. Il s’agit principalement d’unités de séparation des gaz de l’air et d’unités de production d’azote ultra-pur, les commandes pour le Groupe étant très légèrement supérieures à celles pour les clients tiers.
Marchés Globaux & Technologies
Le chiffre d’affaires 2020 de l’activité Marchés Globaux & Technologies s’établit à 579 millions d’euros, en croissance de + 6,0 % dans un contexte de crise sanitaire. L’activité biogaz est très dynamique avec des démarrages et montées en puissance d’unités de production aux Etats-Unis et des ventes de biométhane pour le transport en forte hausse en Europe. Les ventes d’équipements technologiques sont stables sur l’année 2020 après avoir été ralenties par la crise sanitaire au 2ème trimestre.
Les prises de commandes pour les projets Groupe et pour les clients tiers s’élèvent à 598 millions d’euros, en forte hausse de + 14,3 %. Il s’agit notamment d’importants contrats pour des réfrigérateurs cryogéniques d'hélium, des reliquéfacteurs de GNL Turbo-Brayton et au 4ème trimestre des stations hydrogène pour la Chine et la Corée du Sud.
Marchés Globaux & Technologies
|
RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT
Le résultat opérationnel courant avant amortissements s’élève à 5 928 millions d’euros, stable (- 0,1 %) par rapport à 2019. Les frais de personnel diminuent de - 3,9 % et de - 1,3 % hors change et hors effet périmètre, principalement du fait de la réduction des effectifs dans les pays matures, notamment chez Airgas. Les achats sont en baisse significative de - 11,7 %, qu’il s’agisse des achats d’énergie qui bénéficient notamment de la baisse des prix de marché ou des achats d’autres matières premières et équipements comme les produits associés au gaz. Les autres charges et produits d’exploitation baissent de - 8,9 % et intègrent une forte réduction des coûts de sous-traitance et des frais de déplacements. Les coûts opérationnels liés à la pandémie de la Covid-19, et notamment les coûts de sous-activité, sont inclus dans les charges opérationnelles. Les amortissements atteignent 2 138 millions d’euros et sont stables par rapport à 2019, les effets de périmètre, de renouvellement de contrat, de fin d’amortissement de certains actifs et de change compensant le démarrage de nouvelles unités en 2020.
Le résultat opérationnel courant (ROC) du Groupe atteint 3 790 millions d’euros en 2020, stable en croissance publiée (- 0,1 %) mais en hausse comparable de + 3,6 % par rapport à 2019. La marge opérationnelle (ROC sur chiffre d’affaires) s’établit à 18,5 %, en forte amélioration de + 120 points de base par rapport à 2019 et de + 80 points de base hors effet énergie. La poursuite des programmes d'efficacités et le plan exceptionnel d’ajustement des coûts lancé par le Groupe en réponse à la crise de la Covid-19 contribuent fortement à l’amélioration de la performance malgré la baisse d’activité. La contribution du plan exceptionnel d’ajustement des coûts est estimée à environ + 20 points de base sur les + 80 points de base d’amélioration de la marge.
Les efficacités(2) s’élèvent à 441 millions d’euros sur l’année, en légère hausse de + 1,8 % par rapport à 2019 malgré la baisse des volumes du fait de la crise sanitaire, et dépassent largement l’objectif annuel désormais fixé à plus de 400 millions d’euros. Elles représentent une économie de 2,8 % de la base des coûts. Les efficacités industrielles contribuent pour près de 50%, soutenues par des investissements dans des projets d’efficacités, notamment d’optimisation de la chaîne d’approvisionnement dans l’Industriel Marchand et d’efficacité énergétique dans la Grande Industrie. La mise en place d’outils digitaux pour la transformation du Groupe continue, avec l’accélération du déploiement des centres d’opération à distance d’unités de production Grande Industrie (Smart Innovative Operations, SIO), de nouveaux outils d’optimisation des tournées de livraison en Industriel Marchand (Integrated Bulk Operations, IBO), et la mise en place d’une plateforme de suivi à distance des patients dans la Santé.
Par ailleurs, les réductions de coûts exceptionnelles du plan de réponse à la crise sanitaire sont liées au faible niveau d’activité et ne sont pas, du fait de leur nature, soutenables dans la durée.
La gestion du portefeuille d’actifs et des prix contribuent également à l’amélioration des marges.
______________________ |
2 Définition en annexe |
Efficacités
|
Gaz & Services
Le résultat opérationnel courant de l’activité Gaz & Services s’élève à 4 016 millions d’euros, en légère baisse publiée de - 0,3 % par rapport à 2019, mais en hausse de + 3,1 % sur une base comparable en dépit de la baisse d’activité liée à la crise sanitaire. La marge opérationnelle publiée est de 20,4 %, soit une amélioration de + 130 points de base par rapport à celle de 2019, et de + 90 points de base hors effet énergie.
Les prix de vente ont augmenté de + 1,3 % en 2020 grâce notamment à l’activité Industriel Marchand dont les prix présentent une forte hausse de + 2,6 % bénéficiant en particulier de campagnes d’augmentation lancées en début d’année, en particulier aux Etats-Unis, soutenue par ailleurs par la contribution de l'hélium notamment sur les trois premiers trimestres.
Marge opérationnelle Gaz et Services (a) |
2019 |
|
2020 |
|
2020, hors effet
|
|
Variation
|
|
Amériques |
18,2 % |
|
19,6 % |
|
19,4 % |
|
+ 120 pbs |
|
Europe |
20,0 % |
|
20,6 % |
|
19,9 % |
|
- 10 pbs |
|
Asie-Pacifique |
19,8 % |
|
22,0 % |
|
21,6 % |
|
+ 180 pbs |
|
Moyen-Orient et Afrique |
17,9 % |
|
16,9 % |
|
16,7 % |
|
- 120 pbs |
|
TOTAL |
19,1 % |
|
20,4 % |
|
20,0 % |
|
+ 90 pbs |
|
(a) Résultat opérationnel courant/chiffre d’affaires, en données publiées |
Le résultat opérationnel courant de la zone Amériques atteint 1 530 millions d’euros en 2020, stable par rapport à 2019 (- 0,4 %). Hors effet énergie, la marge opérationnelle est de 19,4 %, en très forte hausse de + 120 points de base par rapport à 2019. Le programme exceptionnel d’ajustement des coûts en réponse à la crise sanitaire a été mis en place de manière rapide et efficace sur la zone, notamment chez Airgas. Il vient s’ajouter aux bonnes performances du plan d'efficacités dans toutes les activités, et plus spécifiquement en Industriel Marchand, à une gestion des prix dynamique avec des augmentations passées au tout début de l'année et à des effets mix favorables. Ces effets combinés se traduisent par une progression significative de la marge sur la zone, soutenue notamment par la performance d’Airgas.
Le résultat opérationnel courant de la zone Europe s’élève à 1 405 millions d’euros, en léger recul de - 1,8 % par rapport à 2019. Hors effet énergie, la marge opérationnelle s’établit à 19,9 %, soit une baisse limitée de - 10 points de base. La progression de la marge dans la Santé, qui provient d’effets volumes, des efficacités générées et d’effets prix stables sur l’année, ne compense pas totalement l’effet du ralentissement sur les autres activités, la Grande Industrie en particulier qui a le niveau de marge le plus élevé. Par ailleurs, le taux de charge des unités de production de la Grande Industrie, élevé en 2019, a été affecté par une demande irrégulière et ralentie des clients, ce qui a généré des coûts additionnels. La marge de l’Industriel Marchand résiste bien grâce aux efforts d’efficacité, au plan exceptionnel d’ajustement des coûts et à la gestion des prix.
En Asie-Pacifique, le résultat opérationnel courant s’établit à 985 millions d’euros, en augmentation de + 3,6 %. La marge opérationnelle atteint 21,6 % hors effet énergie, en très forte hausse de + 180 points de base. Les mesures structurelles d’efficacité et exceptionnelles d’ajustement des coûts ont fortement contribué à l’amélioration de la marge. Par ailleurs, dans l’Electronique, l’effet mix a un fort impact positif sur la marge du fait de ventes de Gaz vecteurs et de Matériaux avancés en croissance dynamique alors que les ventes d'Équipements & Installations sont plus faibles. Enfin, la gestion active du portefeuille d’activités qui inclut la cession des unités de Fujian Shenyuan en 2019 et la cession ou réduction de la participation du Groupe dans plusieurs distributeurs au Japon participe également à cette amélioration.
Le résultat opérationnel courant de la zone Moyen-Orient et Afrique s’élève à 95 millions d’euros, en baisse de - 12,9 % par rapport à 2019. Hors effet énergie, la marge opérationnelle s’établit à 16,7 %, en retrait de - 120 points de base du fait de la forte baisse d’activité dans toute la région en raison de la crise sanitaire, notamment en Industriel Marchand en Afrique, que les efforts de réduction des coûts ne parviennent pas à compenser.
Performance opérationnelle - désinvestissements
|
Ingénierie & Construction
Le résultat opérationnel courant de l’Ingénierie & Construction est de 12,8 millions d’euros en 2020. La marge opérationnelle s’établit à 5,1 %, en forte amélioration au 2ème semestre du fait de la reprise de l’activité et d’une indemnité exceptionnelle liée au déménagement d’un site de production en Chine.
Marchés Globaux & Technologies
Le résultat opérationnel courant de l’activité Marchés Globaux & Technologies s’établit à 78 millions d’euros avec une marge opérationnelle de 13,5 % sur l’année, en hausse de + 130 points de base par rapport à 2019.
Frais de holding et Recherche & Développement
Les dépenses de Frais de holding et de Recherche & Développement, qui ont légèrement augmenté malgré le contexte sanitaire, s’élèvent à 317 millions d’euros, en hausse de + 2,1 % par rapport à 2019.
RÉSULTAT NET
Les autres produits et charges opérationnels présentent un solde de - 140 millions d’euros. Ils incluent notamment des coûts liés aux plans de réalignement réalisés dans différents pays et activités et des dépenses exceptionnelles de l’ordre de 65 millions d’euros liées à la gestion de la crise sanitaire de la Covid-19. Ils intègrent également la plus-value de cession de la filiale Schülke au 2ème semestre. Par ailleurs, des pertes de valeurs sur actifs sur certains marchés et géographies ont été enregistrées dans le cadre de la revue stratégique du portefeuille d’actifs du Groupe, prenant en compte certaines inflexions stratégiques post-crise.
Le résultat financier s’établit à - 440 millions d’euros, du fait notamment d’un coût de la dette nette de - 353 millions d’euros, en baisse de - 2,4 % par rapport à 2019. Ce coût inclut l’impact du remboursement anticipé en décembre 2020 d’obligations émises par Airgas avant son acquisition par Air Liquide (“senior notes”). Le coût moyen de la dette nette hors remboursement anticipé des senior notes d’Airgas est de 2,8 %, inférieur à celui de 2019 du fait notamment de la baisse de la dette en dollars et dans les devises émergentes dont le coût est plus élevé. Les autres produits et charges financiers s’élèvent à - 87 millions d’euros par rapport à - 106 millions d’euros en 2019.
La charge d’impôt atteint 678 millions d’euros soit un taux effectif d’impôt de 21,1 % en 2020 par rapport à 25,5 % en 2019, en forte baisse exceptionnelle du fait de l’imposition à un taux réduit de la plus value de cession de Schülke.
La quote-part du résultat des sociétés mises en équivalence s’établit à - 4 millions d’euros. La part des intérêts minoritaires dans le résultat net atteint 93 millions d’euros, en légère baisse de - 3,3 % du fait du ralentissement de l'activité dans les filiales ayant des actionnaires minoritaires.
En dépit de la pandémie et de la baisse d’activité en résultant, le résultat net part du Groupe s’établit à 2 435 millions d’euros en 2020, en forte hausse de + 8,6 % en croissance publiée et de + 11,2 % hors change. Le résultat net récurrent(3) part du Groupe atteint 2 341 millions d’euros, en hausse de + 1,5 % et de + 4,4 % hors change.
Le bénéfice net par action s’établit à 5,16 euros, en forte hausse de + 8,5 % par rapport à 2019, en ligne avec la croissance du résultat net part du Groupe. Le nombre moyen d’actions en circulation retenu pour le calcul du bénéfice net par action au 31 décembre 2020 est de 471 603 408.
Évolution du nombre d’actions
|
2019 |
|
2020 |
|
Nombre moyen d’actions en circulation |
471 214 966 |
|
471 603 408 |
DIVIDENDE
Lors de l’Assemblée Générale du 4 mai 2021, le versement d’un dividende de 2,75 euros par action sera proposé aux actionnaires au titre de l’exercice 2020. Le dividende proposé est en hausse de + 1,9 % par rapport à l’année précédente, en ligne avec la croissance du résultat net récurrent. Le montant distribué est estimé à 1 337 millions d’euros en tenant compte des mouvements de rachats et d'annulations d'actions, soit un taux de distribution de 55 % du résultat net publié. Le détachement du coupon est fixé au 17 mai 2021 et la mise en paiement interviendra à compter du 19 mai 2021. En outre, le Conseil d’Administration a décidé une nouvelle attribution d'une action gratuite pour 10 actions détenues. Cette attribution est envisagée pour juin 2022.
______________________ |
3 Voir définition et réconciliation en annexe |
Flux de trésorerie et bilan 2020
(en millions d'euros) |
2019 |
|
2020 |
|
Capacité d'autofinancement |
4 859 |
|
4 932 |
|
Variation du besoin en fonds de roulement |
(37) |
|
364 |
|
Autres éléments avec impact sur la trésorerie |
(111) |
|
(91) |
|
Flux net de trésorerie généré par les activités opérationnelles |
4 712 |
|
5 206 |
|
Distribution |
(1 237) |
|
(1 387) |
|
Acquisitions d'immobilisations nettes des cessions(a) |
(2 616) |
|
(1 971) |
|
Augmentations de capital en numéraire |
39 |
|
44 |
|
Achats d'actions propres |
(148) |
|
(50) |
|
Remboursement des dettes de loyers et intérêts sur dettes de loyers décaissés nets |
(287) |
|
(282) |
|
Incidence des variations monétaires et de la dette nette d’ouverture des sociétés nouvellement intégrées et retraitement du coût de la dette nette |
(302) |
|
203 |
|
Variation de la dette nette |
162 |
|
1 764 |
|
Dette nette au 31 décembre |
(12 373) |
|
(10 609) |
|
Ratio de dette nette sur fonds propres au 31 décembre |
64,0 % |
|
55,8 % |
|
(a) Incluant les transactions avec les minoritaires |
FLUX DE TRÉSORERIE GÉNÉRÉ PAR LES ACTIVITÉS OPÉRATIONNELLES ET VARIATION DU BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT
La capacité d’autofinancement s’élève à 4 932 millions d’euros, en hausse de + 1,5 % malgré un ralentissement de l’activité lié à la crise sanitaire, ce qui démontre à nouveau la résilience du modèle d’affaires. Elle s’établit au niveau record de 24,1 % des ventes, en forte amélioration de + 190 points de base par rapport à 2019.
Le besoin en fonds de roulement (BFR) diminue fortement, de 364 millions d’euros par rapport au 31 décembre 2019. L’amélioration provient du ralentissement de l’activité lié à la crise sanitaire, d’une gestion active des stocks notamment de produits associés au gaz, d’une attention forte portée au recouvrement et du décalage de paiement des taxes salariales, mesure mise en place par les autorités américaines pendant la pandémie. Le BFR hors impôts rapporté aux ventes s’améliore, à 2,3 % contre 4,4 % en 2019.
Le flux net de trésorerie généré par les activités opérationnelles, après variation du besoin en fonds de roulement, atteint 5 206 millions d’euros, soit une hausse significative de + 10,5 % par rapport à fin 2019.
PAIEMENTS SUR INVESTISSEMENTS
(en millions d'euros) |
Paiements sur
|
|
Paiements sur
|
|
Total paiements sur
|
|
2016 |
2 259 |
|
12 180 |
|
14 439 |
|
2017 |
2 183 |
|
144 |
|
2 327 |
|
2018 |
2 249 |
|
131 |
|
2 380 |
|
2019 |
2 636 |
|
568 |
|
3 205 |
|
2020 |
2 630 |
|
145 |
|
2 775 |
|
(a) Incluant les transactions avec les minoritaires |
Les paiements bruts sur investissements s’établissent à 2 775 millions d’euros en 2020, incluant les transactions avec les minoritaires.
Les paiements sur investissements industriels bruts s’élèvent à 2 630 millions d’euros et sont globalement stables par rapport à 2019. Ils représentent 12,8 % des ventes, ce qui reflète une activité de développement de projets dynamique malgré la crise sanitaire. Pour les activités Gaz & Services, ces paiements s’établissent à 2 416 millions d’euros et leur répartition par géographie est présentée dans le tableau ci-dessous.
|
Gaz & Services |
|||||||||
(en millions d'euros) |
Europe |
|
Amériques |
|
Asie-Pacifique |
|
Moyen-Orient et
|
|
Total |
|
2019 |
815 |
|
946 |
|
588 |
|
62 |
|
2 411 |
|
2020 |
873 |
|
914 |
|
577 |
|
53 |
|
2 416 |
Les investissements financiers s’élèvent à 129 millions d’euros et se comparent au montant élevé de 537 millions d’euros en 2019 qui incluait notamment l’acquisition de la société Tech Air aux Etats-Unis. Au total, 23 acquisitions ont été réalisées en 2020.
Les produits de cession sont exceptionnellement élevés à 800 millions d’euros en 2020 et démontrent la volonté du Groupe de maintenir une gestion active de son portefeuille d’activités. Ils comprennent notamment la cession des filiales Schülke et CryoPDP ainsi que la cession des activités en Slovaquie et en République tchèque.
Les paiements nets sur investissements(4) s’établissent à 1 971 millions d’euros.
Ainsi, sur les 3 dernières années, 60% des 14 milliards d'euros d'autofinancement cumulés ont été réinvestis dans les activités du Groupe, essentiellement à travers des investissements industriels mais également via des acquisitions. La rémunération des actionnaires représente 30% de l’utilisation de l’autofinancement 2018-2020, le reste étant alloué notamment à la gestion du besoin en fonds de roulement ou à la réduction de la dette nette.
DETTE NETTE
La dette nette au 31 décembre 2020 atteint 10 609 millions d’euros. Malgré le niveau élevé des investissements, elle est en forte baisse de 1 764 millions d’euros par rapport au 31 décembre 2019 du fait de la hausse de la capacité d’autofinancement du Groupe, de la baisse du besoin en fonds de roulement, d’un effet de change favorable et de la cession de Schülke. Le ratio de dette nette sur fonds propres s’établit à 55,8 %, en forte baisse par rapport à fin 2019 (64,0 %), et revient au niveau précédant l’acquisition d’Airgas.
ROCE
Le retour sur capitaux employés après impôts (ROCE) est de 9,0 % en 2020. Le ROCE récurrent(5) s’établit à 8,6 %, stable par rapport à 2019 malgré la baisse d’activité liée à la crise sanitaire.
______________________ |
4 Incluant les transactions avec les minoritaires.
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Environnement et société
SÉCURITÉ
Le taux de fréquence(6) des accidents de travail avec arrêt des employés continue de s’améliorer et atteint 0,9 fin 2020 par rapport à 1,2 en 2019. Il s’agit du taux de fréquence le plus bas depuis 20 ans.
CLIMAT
Fin novembre 2018, Air Liquide a annoncé un objectif de réduction de 30 % de son intensité carbone entre 2015 et 2025. Dans le cadre d’une approche globale du climat, le Groupe vise non seulement à réduire l’intensité carbone de ses activités, mais aussi à agir avec ses clients pour une industrie durable et à prendre part à l’émergence d’une société bas carbone.
En 2020, l’intensité carbone(7) du Groupe s’établit à 4,4 kg de CO2 équivalent par euro d’EBITDA, au niveau de l’objectif initialement fixé pour 2025, soit une réduction de plus de 30 % sur les 5 dernières années.
Le 23 mars 2021, Air Liquide organise un “Sustainability Day” au cours duquel il présentera ses nouveaux objectifs climat, sociaux et sociétaux, ainsi que son ambition sur les nouveaux marchés de l'hydrogène.
RESSOURCES HUMAINES
Dans son programme d’entreprise NEOS, le Groupe s’est fixé des objectifs pour promouvoir la diversité notamment en termes d’âge de ses employés et de mixité. Ainsi, le Groupe s’est fixé pour objectif de compter 33 % de jeunes diplômés parmi les embauches d’ingénieurs et cadres en 2025. En 2020, Air Liquide compte 30 % de femmes ingénieurs et cadres dans ses effectifs par rapport à 29 % en 2019, et vise 35% en 2025.
Environnement et Société
|
______________________ |
6 Nombre d’accidents avec au moins un jour d’arrêt par million d’heures travaillées
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CYCLE D’INVESTISSEMENT ET FINANCEMENT
Investissements
DÉCISIONS D’INVESTISSEMENT ET INVESTISSEMENTS EN COURS
(en milliards d'euros) |
Décisions d'investissement
|
|
Décisions d'investissement
|
|
Total décisions
|
|
2016 |
2,0 |
|
12,2 |
|
14,2 |
|
2017 |
2,4 |
|
0,2 |
|
2,6 |
|
2018 |
3,0 |
|
0,2 |
|
3,1 |
|
2019 |
3,2 |
|
0,6 |
|
3,7 |
|
2020 |
3,0 |
|
0,1 |
|
3,2 |
En 2020, les décisions d’investissement industriel et financier atteignent un très haut niveau de 3 170 millions d’euros, en dépit de la crise sanitaire. Elles s’inscrivent à la suite du montant record de 3,7 milliards d’euros en 2019 qui intégrait l'acquisition de la société Tech Air aux Etats-Unis pour plus de 300 millions d’euros. Les décisions 2020 n’incluent pas l’acquisition des 16 unités de séparation des gaz de l’air de Sasol en Afrique du Sud, le closing n’ayant pas encore eu lieu.
Les décisions d’investissement industriel sont supérieures à 3,0 milliards d’euros pour la deuxième année consécutive malgré un contexte sanitaire difficile. La branche d’activité Electronique atteint un niveau d’investissement record, notamment grâce à la signature de nouvelles unités pour les Matériaux avancés à Singapour et pour les Gaz vecteurs à Taïwan, et au 4ème trimestre au Japon et en Chine. Le développement est également très actif en Grande Industrie avec la signature de reprises de sites au Kazakhstan et en Russie, et de nouvelles unités de séparation des gaz de l’air en Russie, en Pologne, et au 4ème trimestre en Allemagne. Les décisions d’investissement pour la production de biogaz dans l’activité Marchés Globaux & Technologies sont également élevées, notamment en Italie et aux Etats-Unis. Plus de 20 % des décisions industrielles contribuent aux Objectifs climat et 13 % participent à l’amélioration des marges (efficacités).
Les décisions d’investissement financier atteignent 148 millions d’euros en 2020 pour plus de vingt petites acquisitions notamment dans la Santé à domicile en Europe, dans l’Industriel Marchand en Amérique du Nord et en Chine, et dans l’Ingénierie & Construction aux Etats-Unis. Elles se comparent à un niveau élevé de 580 millions d’euros en 2019 qui incluait l’acquisition de la société Tech Air aux Etats Unis.
En augmentation de près de 300 millions d’euros par rapport à fin 2019, les investissements en cours d’exécution (“investment backlog”) s’établissent à 3,1 milliards d’euros. Les projets de la Grande Industrie pour les clients de la Chimie représentent la part la plus élevée, celle des projets pour l'Electronique est à un niveau record et le marché du Pétrole et du Gaz ne représente qu’environ 10 % du total. Ces investissements devraient apporter une contribution future aux ventes annuelles d’environ 1,0 milliard d’euros par an après montée en puissance complète, en hausse par rapport à 0,9 milliard en fin d’année 2019.
DÉMARRAGES
20 démarrages majeurs ont été réalisés en 2020. Il s’agit notamment de plusieurs unités pour l'Electronique en Asie et de nouvelles unités de production d’hydrogène pour la Grande Industrie, dont une pour alimenter un réseau de canalisations dans un bassin industriel majeur en Corée du Sud et une autre pour répondre aux besoins croissants du Raffinage en Argentine. Il s’agit également d’unités de production de biométhane aux Etats-Unis et au Royaume Uni pour l’activité Marchés Globaux & Technologies et d’une unité de production de protoxyde d’azote pour les besoins de l’Industriel Marchand et de la Santé aux Etats-Unis. Au 4ème trimestre, le Groupe a démarré la plus grande unité d’électrolyse du monde (20 mégawatts) basée sur la technologie de membrane à échange de proton (“PEM”), produisant de l’hydrogène renouvelable à Bécancour au Canada.
La contribution additionnelle aux ventes des montées en puissance et des démarrages d’unités s’élève à 191 millions d’euros en 2020 en dépit de la crise sanitaire, soit 11 millions de plus que les estimations communiquées au 3ème trimestre.
La contribution additionnelle aux ventes 2021 des montées en puissance et des démarrages d’unités devrait atteindre environ 250 millions d’euros auxquels s’ajoute la contribution des 16 unités en cours d’acquisition en Afrique du Sud estimée à environ 100 millions d’euros pour 2021, Air Liquide n’assurant pas dans un premier temps la gestion de l’énergie. Les ventes devraient atteindre plus de 400 millions d’euros par an dans une seconde phase, lorsque la gestion de l’énergie sera totalement intégrée, sans impact significatif sur le résultat opérationnel.
Investissement
|
OPPORTUNITÉS D’INVESTISSEMENT
Le portefeuille d’opportunités d’investissement à 12 mois s’établit à 3,1 milliards d’euros à fin décembre avec de nombreuses nouvelles entrées au 4ème trimestre qui compensent les décisions d’investissement et les sorties du portefeuille de plusieurs projets reportés à plus de 12 mois ou remportés par la concurrence.
La nature des opportunités a évolué de manière significative et la transition énergétique représente 44 % du portefeuille avec notamment des projets de production d’hydrogène bas-carbone par électrolyse à grande échelle et de capture et stockage du dioxyde de carbone (“CCS”) dans la Grande Industrie, dont la réalisation peut cependant être dépendante de l’obtention de subventions. La part des projets Electronique est également en forte augmentation par rapport à 2019.
Ainsi, l’Europe, où est localisée la majorité des projets de transition énergétique, devient la première géographie au sein du portefeuille et atteint un niveau record avec près de 40 % des opportunités. Elle est suivie de près par l’Asie représentant plus d’un tiers, soutenue par les projets Electronique, puis les zones Amériques et le Moyen Orient & Afrique qui présentent des niveaux d’opportunités similaires.
Financement 2020
NOTATION FINANCIÈRE EN CATEGORIE “A” CONFIRMEE
Air Liquide est noté par 2 agences de notation principales, Standard & Poor’s et Moody’s. Les notations long terme sont respectivement « A- » pour Standard & Poor’s et « A3 » par Moody’s, résultats conformes à la stratégie du Groupe. Par ailleurs, les notations court terme sont de « A2 » pour Standard & Poor’s et de « P2 » pour Moody’s. Standard & Poor’s a confirmé ses notations le 24 juillet 2020, et a maintenu la perspective positive. Moody’s a confirmé ses notations le 7 juillet 2020 et a maintenu la perspective stable.
DIVERSIFICATION DES SOURCES DE FINANCEMENT
Au 31 décembre 2020, les financements du Groupe sur les marchés représentent 93 % de la dette brute, pour un encours total d’émissions obligataires de 11,3 milliards d’euros, tous programmes d’émission confondus, et 0,2 milliard d’euros de papier commercial.
Le montant total des lignes de crédit est stable à 3,6 milliards d’euros. La deuxième option d’extension d’un an a été exercée le 6 novembre 2020 sur la ligne de crédit syndiquée. Elle porte sur un montant inchangé de 2,5 milliards d’euros et a désormais pour maturité décembre 2025. Cette ligne prévoit depuis 2019 un mécanisme d’indexation entre ses coûts financiers et trois des objectifs RSE du Groupe dans le domaine de l’intensité carbone, de la diversité homme-femme, et de la sécurité.
Le montant de la dette brute arrivant à échéance dans les 12 prochains mois est de 2,2 milliards d’euros, en augmentation de 0,4 milliards d’euros par rapport au 31 décembre 2019.
Émissions et remboursements de 2020
En mars 2020, le Groupe a émis un placement privé à 5 ans pour un montant de 100 millions d’euros.
En mars 2020, dans le cadre du programme EMTN, le Groupe a procédé à une émission obligataire sous format public, en deux tranches de 500 millions chacune, à maturité 5 ans et 10 ans.
Financement
|
En juin 2020, deux émissions obligataires d’un montant total de 500 millions d’euros chacune ont été remboursées.
En décembre 2020, les deux dernières émissions obligataires détenues par Airgas, de 250 et 300 millions de dollars américains (pour un total de 448 millions d’euros équivalents), ont été remboursées par anticipation. Au 31 décembre 2020, Airgas ne détient plus de dette obligataire.
Les encours obligataires liés au programme EMTN s’élèvent à 6,9 milliards d’euros (montant nominal) à fin 2020.
Répartition par devise de la dette nette au 31 décembre 2020
|
31 déc. 2019 |
|
31 déc. 2020 |
|
Euros |
45 % |
|
47 % |
|
Dollar américain |
40 % |
|
40 % |
|
Renminbi |
0 % |
|
0 % |
|
Yen |
2 % |
|
2 % |
|
Autres |
13 % |
|
11 % |
|
TOTAL |
100 % |
|
100 % |
Le financement des investissements est généralement réalisé dans la devise des flux de trésorerie générés par ces investissements, créant ainsi une couverture de change naturelle. En 2020, la dette nette diminue en volume pour toutes les devises principales. La quote part de l’euro augmente alors que celle du dollar américain diminue, suite au remboursement de la dette obligataire détenue par Airgas, et en raison de l’impact de change (appréciation de l’euro vis à vis du dollar américain).
CENTRALISATION DE TRÉSORERIE ET DES FINANCEMENTS
Air Liquide Finance a poursuivi la centralisation des soldes de trésorerie des entités du Groupe.
Au 31 décembre 2020, Air Liquide Finance accorde aux filiales du Groupe, directement ou indirectement, l’équivalent de 13,3 milliards d’euros de prêts et reçoit en dépôt 3,3 milliards d’euros d’excédents de trésorerie de leur part. Ces opérations sont réalisées dans 29 devises (principalement euro, dollar américain, yen japonais, renminbi, dollar singapourien). Le périmètre direct et indirect (incluant les filiales dont la trésorerie est centralisée localement avant d’être centralisée vers Air Liquide Finance) compte environ 400 filiales.
ÉCHÉANCIER ET MATURITÉ DE LA DETTE
La maturité moyenne de la dette du Groupe est de 5,8 ans au 31 décembre 2020, en diminution par rapport au 31 décembre 2019. En effet, grâce aux flux de trésorerie nets générés en 2020, des émissions obligataires sont arrivées à échéance ou ont été remboursées par anticipation en 2020 sans besoin d’être refinancées.
Le graphique ci-après représente l’échéancier de la dette du Groupe. L’échéance annuelle la plus élevée représente environ 11 % de la dette brute.
CLÔTURE DU PROGRAMME NEOS
En raison de la crise sanitaire et de l'environnement économique exceptionnel de l’année 2020 qui impactent fortement l’évolution des ventes ainsi que la gestion des coûts et des investissements, le Groupe considère qu’il n’est pas pertinent d’inclure les résultats de l’année 2020 dans l’évaluation de sa performance moyen-terme.
Par conséquent, la réalisation des objectifs financiers du programme NEOS initialement prévue sur la période 2016-2020 a été clôturée de manière anticipée à la fin de l’année 2019, à l’exception de l’objectif de ROCE qui était fixé sur une période plus longue. Sur la période 2016-2019, tous les objectifs ont été atteints.
La croissance annualisée moyenne du chiffre d’affaires(8) sur la période 2016-2019 s’établit à + 6,5 % et + 7,8 % hors change, dont + 2 % de croissance liés à l’acquisition d’Airgas, en ligne avec l’objectif de + 6 % à + 8 % entre 2016 et 2020 incluant l’impact d’Airgas.
L’objectif initial de 300 millions de dollars américains de synergies cumulées liées à l’acquisition d’Airgas a été atteint au premier trimestre 2019, un an avant la date prévue. De plus, en 2019, le Groupe a revu à la hausse l’objectif initial de 300 millions d’euros par an d’efficacités à 400 millions d’euros. Ainsi, plus de 1,1 milliards d’euros d’efficacités cumulées sur la période 2017-2019 ont été réalisées, dépassant très largement l’objectif initial.
Air Liquide a conservé sa notation “A” pendant toute la période. Le ratio de dette nette sur fonds propres, initialement supérieur à 150% après l’acquisition d'Airgas, atteint 64,0 % fin 2019. Ce fort niveau de désendettement a été reconnu par l’agence de notation Standard & Poors qui a communiqué une perspective positive sur le Groupe.
Par ailleurs, le Groupe a également maintenu sur la période un niveau d’investissement compris entre 10 % à 12 % des ventes, en ligne avec l’orientation communiquée.
Le Groupe s’était donné pour objectif d’atteindre un ROCE supérieur à 10 % en 2021-2022 mais la pandémie de la Covid-19 aura très probablement un impact de plus d’un an sur la croissance du résultat net. De plus, afin de préparer la croissance future, Air Liquide a décidé d’accélérer ses investissements en dépit de la crise sanitaire, en particulier ceux pour la transition énergétique. En conséquence, le Groupe maintient son objectif d’un ROCE supérieur à 10 % et le replanifie à horizon 2023 ou 2024, en fonction de la date de sortie de crise de la Covid-19.
Un nouveau programme d’entreprise à 5 ans devrait être annoncé au premier trimestre 2022 et couvrira la période 2021-2025, en utilisant 2021 comme année de référence.
______________________ |
8 Voir réconciliation en Annexe |
PERSPECTIVES
Le Groupe s’est mobilisé plus que jamais au service de ses clients et de ses patients en 2020, qui reste une année hors norme, tout en s'engageant résolument dans la lutte contre la covid-19.
La performance du Groupe dans ce contexte est remarquable : bonne tenue des ventes, hausse significative de la marge opérationnelle, progression du résultat net et maintien des décisions d’investissements à un niveau très élevé. Elle illustre la robustesse de notre modèle économique. Elle positionne aussi parfaitement le Groupe dans la course à la croissance future et lui permet déjà de bénéficier de l’accélération observée dans la santé, la transition énergétique et la pénétration des technologies, notamment digitales, dans tous les secteurs.
Sur l’ensemble de l’année, les ventes 2020 sont quasi stables sur une base comparable avec un retour à la croissance de l’activité au 4ème trimestre. Les ventes Gaz & Services, soit 96 % du chiffre d’affaires du Groupe, affichent une bonne résistance, tout comme les Marchés Globaux & Technologies qui restent dynamiques. Sur une base comparable, l’activité est soutenue par la forte croissance des ventes en Santé et en Électronique. Sur le plan géographique, les situations sont extrêmement contrastées avec notamment une bonne tenue de l’Europe, portée par la demande en Santé, et une performance solide des économies en développement et notamment de la Chine, des pays de l’est de l’Europe et de l’Amérique latine.
Le plan d’amélioration de la marge opérationnelle du Groupe, combiné aux mesures exceptionnelles de contrôle des coûts liées au contexte 2020, a permis une nette amélioration de la marge de + 80 pbs, hors effet énergie. Les efficacités structurelles ont atteint 441 millions d’euros. Les flux de trésorerie opérationnels sont élevés et le taux d’endettement a été fortement réduit. Le bilan du Groupe renforce ainsi sa solidité.
Le Groupe a atteint, dès 2019, les objectifs de ventes et d’efficacités de son programme NEOS à l’horizon 2020. La cible de ROCE 10%+ est quant à elle maintenue à échéance 2023-2024, compte tenu de l’impact de la crise covid-19 mais aussi de la politique d’investissement volontariste dans l’environnement favorable actuel. En 2020, les décisions d'investissement ont ainsi atteint un niveau très élevé à 3,2 milliards d’euros, gage de la croissance future.
Dans un contexte de plans de relance mondiale et d’engagement en faveur de la transition énergétique, les opportunités d’investissement du Groupe demeurent nombreuses et sont constituées à 44 % de projets liés à la lutte contre le changement climatique, dont le développement de l’Hydrogène Énergie.
En 2021, dans un contexte de mesures de confinement locales limitées au 1er semestre et d’une reprise au 2nd semestre, Air Liquide est confiant dans sa capacité à augmenter à nouveau sa marge opérationnelle et à réaliser une croissance du résultat net récurrent(1), à change constant.
(1) Résultat net récurrent : Hors éléments exceptionnels significatifs sans impact sur le résultat opérationnel courant. Hors impact d’une éventuelle réforme fiscale américaine en 2021.
ANNEXES
Indicateurs de performance
Les indicateurs de performance utilisés par le Groupe qui ne sont pas définis directement dans les états financiers ont été préparés en conformité avec la position de l’AMF 2015-12 sur les indicateurs alternatifs de performance.
Ces indicateurs sont les suivants :
- Croissance annualisée moyenne du chiffre d’affaires (“CAGR”) 2016-2019
- Impact du change, de l’énergie et du périmètre significatif
- Variation comparable du chiffre d’affaires et du résultat opérationnel courant
- Marge opérationnelle et marge opérationnelle hors énergie
- Résultat opérationnel courant avant amortissements Hors IFRS16 au taux de change 2015
- Résultat net récurrent part du Groupe
- Résultat Net Récurrent Hors Change
- Résultat Net Hors IFRS16
- Résultat Net Récurrent Hors IFRS16
- Efficacités
- Rentabilité des capitaux employés (ROCE)
- ROCE récurrent
Définition des impacts du change, de l’énergie et du périmètre significatif
Les gaz pour l’industrie et la santé ne s’exportant que très peu, l’impact des variations monétaires sur les niveaux d’activité et de résultat est limité à la conversion des états financiers en euros pour les filiales situées en dehors de la zone euro. L’effet de change est calculé sur la base des agrégats de la période convertis au taux de change de la période précédente.
Par ailleurs, le Groupe répercute à ses clients la variation des coûts de l’énergie (gaz naturel et électricité) à travers une facturation indexée intégrée à leurs contrats moyen et long termes. Cela peut conduire à une variation significative des ventes (principalement dans la branche d'activité Grande Industrie) d'une période à l'autre selon la fluctuation des prix de marché de l'énergie.
Un effet énergie est calculé sur les ventes de chacune des principales filiales de l’activité Grande Industrie. Leur consolidation permet de déterminer l’impact énergie pour le Groupe. Le taux de change utilisé est le taux de change moyen annuel de l’année N-1. Ainsi, au niveau d’une filiale, la formule suivante donne l’impact énergie, calculé respectivement pour le gaz naturel et pour l'électricité :
Impact énergie =
Part des ventes indexée sur l'énergie année (N-1) x (Prix énergie moyen année (N) - Prix énergie moyen année (N-1))
Cet effet de l’indexation du gaz naturel et de l’électricité n’a pas d’impact sur le résultat opérationnel courant.
L’effet de périmètre significatif correspond à l’impact sur les ventes de toute acquisition ou cession de taille significative pour le Groupe. Ces variations de périmètre sont déterminées :
- pour les acquisitions de la période, en déduisant des agrégats de la période la contribution de l'acquisition,
- pour les acquisitions de la période antérieure, en déduisant des agrégats de la période la contribution de l'acquisition allant du 1er janvier de la période en cours jusqu'à la date anniversaire de l'acquisition,
- pour les cessions de la période, en déduisant des agrégats de la période précédente la contribution de l'entité cédée à compter du jour anniversaire de la cession,
- pour les cessions de la période antérieure, en déduisant des agrégats de la période précédente la contribution de l'entité cédée.
Croissance annualisée moyenne du chiffre d’affaires (“CAGR”) 2016-2019
(en millions d'euros) |
2016 |
|
2019 |
|
Croissance annualisée
|
|
(A) Chiffre d'affaires Groupe |
18 135 |
|
21 920 |
|
+ 6,5 % |
|
(B) Effet de change (2016) |
|
|
(787) |
|
|
|
(A) - (B) = Chiffre d'affaires hors effet de change (2016) |
18 135 |
|
22 707 |
|
+ 7,8 % |
Calcul des indicateurs de performance (Année)
VARIATION COMPARABLE DU CHIFFRE D’AFFAIRES ET DU RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT
Il s’agit de la variation du chiffre d’affaires et du résultat opérationnel courant de la période, retraités des impacts du change, de l’énergie et du périmètre significatif décrits ci-dessus :
Pour l’année 2020, elle est calculée de la manière suivante :
(en millions d’euros) |
2020 |
|
Variation
|
|
Effet de
|
|
Effet du
|
|
Effet de
|
|
Effet de
|
|
Variation
|
|
Chiffre d'affaires |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Groupe |
20 485 |
|
- 6,5 % |
|
(442) |
|
(318) |
|
(87) |
|
(303) |
|
- 1,3 % |
|
Effets en % |
|
|
|
|
- 2,0 % |
|
- 1,4 % |
|
- 0,4 % |
|
- 1,4 % |
|
|
|
Gaz & Services |
19 656 |
|
- 6,6 % |
|
(434) |
|
(318) |
|
(87) |
|
(303) |
|
- 1,2 % |
|
Effets en % |
|
|
|
|
- 2,1 % |
|
- 1,5 % |
|
- 0,4 % |
|
- 1,4 % |
|
|
|
Résultat opérationnel courant |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Groupe |
3 790 |
|
- 0,1 % |
|
(98) |
|
- |
|
- |
|
(40) |
|
+ 3,6 % |
|
Effets en % |
|
|
|
|
- 2,6 % |
|
- |
|
- |
|
- 1,1 % |
|
|
|
Gaz & Services |
4 016 |
|
- 0,3 % |
|
(97) |
|
- |
|
- |
|
(40) |
|
+ 3,1 % |
|
Effets en % |
|
|
|
|
- 2,4 % |
|
- |
|
- |
|
- 1,0 % |
|
|
MARGE OPÉRATIONNELLE ET MARGE OPÉRATIONNELLE HORS-ÉNERGIE
La marge opérationnelle correspond au ratio du résultat opérationnel courant divisé par le chiffre d’affaires. La marge opérationnelle hors énergie est le résultat opérationnel courant, non impacté par l’effet de l’indexation du gaz naturel et de l’électricité, divisé par le chiffre d’affaires retraité de l’effet énergie.
|
|
2020 |
Effet du gaz
|
Effet de
|
2020, hors effet
|
|||||
Chiffre d'affaires |
Groupe |
20 485 |
(314) |
(88) |
20 887 |
|||||
|
Gaz & Services |
19 656 |
(314) |
(88) |
20 058 |
|||||
Résultat opérationnel courant |
Groupe |
3 790 |
- |
- |
3 790 |
|||||
|
Gaz & Services |
4 016 |
- |
- |
4 016 |
|||||
Marge opérationnelle |
Groupe |
18,5 % |
|
|
18,1 % |
|||||
|
Gaz & Services |
20,4 % |
|
|
20,0 % |
RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT AVANT AMORTISSEMENTS HORS IFRS16 AU TAUX DE CHANGE 2015
(en millions d'euros) |
2015 |
|
2020 |
|
Variation
|
|
(A) Résultat opérationnel courant avant amortissements |
4 033 |
|
5 928 |
|
|
|
(B) Effet de change (2015) |
|
|
(667) |
|
|
|
(C) Impact IFRS16(1) |
|
|
279 |
|
|
|
(A) - (B) - (C) = (D) EBITDA utilisé pour le calcul de l'Intensité Carbone |
4 033 |
|
6 315 |
|
|
|
(E) Emissions de CO2 équivalent (Scopes 1 + 2) en milliers de tonnes |
25 268 |
|
27 496 |
|
|
|
Intensité Carbone (D) / (E) |
6,3 |
|
4,4 |
|
- 30 % |
(1) L’impact IFRS16 sur le résultat opérationnel courant avant amortissement comprend la neutralisation des charges de loyers qui sont ensuite réintégrées dans les amortissements et les autres charges financières comptabilisées au titre d’IFRS16. |
RÉSULTAT NET RÉCURRENT PART DU GROUPE ET RÉSULTAT NET RÉCURRENT PART DU GROUPE HORS CHANGE
Le résultat net récurrent part du Groupe correspond au résultat net part du Groupe retraité des opérations exceptionnelles et significatives qui n’impactent pas le résultat opérationnel courant.
|
2019 |
|
2020 |
|
Variation
|
|
(A) Résultat net (part du Groupe) - Publié |
2 241,5 |
|
2 435,1 |
|
+ 8,6 % |
|
(B) Eléments significatifs et non-récurrents après impôts sans impact sur le ROC |
|
|
|
|
|
|
- Moins-value de cession après impôts des unités de Fujian Shenyuan |
(65,9) |
|
|
|
|
|
- Dépenses exceptionnelles liées la gestion de la pandémie Covid-19 |
|
|
(48,6) |
|
|
|
- Revue stratégique du portefeuille d'actifs |
|
|
(300,3) |
|
|
|
- Plus-Value de cession de Schülke |
|
|
473,2 |
|
|
|
- Coût du remboursement anticipé des "senior notes" Airgas |
|
|
(30,3) |
|
|
|
(A) - (B) = Résultat net récurrent (part du Groupe) |
2 307,4 |
|
2 341,1 |
|
+ 1,5 % |
|
(C) Effet de change |
|
|
(66,8) |
|
|
|
(A) - (B) - (C) = Résultat net récurrent (part du Groupe) hors effet de change |
|
|
2 407,9 |
|
+ 4,4 % |
RÉSULTAT NET HORS IFRS16 ET RÉSULTAT NET RÉCURRENT HORS IFRS16
Résultat Net hors IFRS16:
|
2019 |
|
2020 |
|
(A) Résultat Net Publié |
2 337,6 |
|
2 528,0 |
|
(B) Impact IFRS16(1) |
(14,4) |
|
(13,2) |
|
(A) - (B) = Résultat Net Hors IFRS16 |
2 352 |
|
2 541,2 |
(1) L’impact IFRS16 comprend la réintégration des charges de loyers diminuée des amortissements et des autres charges financières comptabilisées au titre d’IFRS16. |
Résultat Net récurrent hors IFRS16:
|
2019 |
|
2020 |
|
(A) Résultat Net Publié |
2 337,6 |
|
2 528,0 |
|
(B) Eléments significatifs et non-récurrents après impôts sans impact sur le ROC |
(65,9) |
|
94,0 |
|
(A) - (B) = Résultat Net récurrent |
2 403,5 |
|
2 434,0 |
|
(C) Impact IFRS16(1) |
(14,4) |
|
(13,2) |
|
(A) - (B) - (C) = Résultat Net récurrent hors IFRS16 |
2 417,9 |
|
2 447,2 |
(1) L’impact IFRS16 comprend la réintégration des charges de loyers diminuée des amortissements et des autres charges financières comptabilisées au titre d’IFRS16. |
EFFICACITÉS
Les efficacités représentent une réduction pérenne de la base de coûts, suite à un plan d’action sur un projet particulier. Les efficacités sont identifiées et gérées par projet d'efficacité. Chaque projet est suivi par une équipe dont la composition dépend de la nature du projet (Achats, Opérations, Ressources Humaines, etc)
RENTABILITÉ DES CAPITAUX EMPLOYÉS - ROCE
La rentabilité des capitaux employés après impôts est calculée à partir des états financiers consolidés du Groupe, en effectuant le ratio suivant pour la période considérée.
Au numérateur : résultat net hors IFRS16 - coût de la dette nette après impôts pour la période considérée.
Au dénominateur : moyenne de (total des capitaux propres hors IFRS16 + dette nette) à la fin des 3 derniers semestres.
|
|
2019 |
|
S1 2020 |
|
2020 |
|
Calcul ROCE |
||
(en millions d’euros) |
(a) |
|
(b) |
|
(c) |
|
||||
Numérateur
|
Résultat net hors IFRS16 |
|
|
|
|
2 541,2 |
|
2 541,2 |
||
Coût de la dette nette |
|
|
|
|
(352,8) |
|
|
|||
Taux effectif d'impôt (1) |
|
|
|
|
26,5 % |
|
|
|||
Coût de la dette nette après impôt |
|
|
|
|
(259,3) |
|
(259,3) |
|||
Résultat net - Coût de la dette nette après impôt |
|
|
|
|
2 800,5 |
|
2 800,5 |
|||
Dénominateur
|
Total des capitaux propres hors IFRS16 |
19 338,8 |
|
18 777,5 |
|
19 032,2 |
|
19 049,5 |
||
Dette nette |
12 373,3 |
|
13 175,7 |
|
10 609,3 |
|
12 052,8 |
|||
Moyenne de (total des capitaux propres + dette nette) |
31 712,1 |
|
31 953,2 |
|
29 641,5 |
|
31 102,3 |
|||
ROCE |
|
|
|
|
|
|
|
9,0 % |
||
(1) hors événement non récurrent d'impôt |
ROCE RÉCURRENT
Le ROCE récurrent est calculé de la même façon que le ROCE en utilisant le résultat net récurrent hors IFRS16 au numérateur.
|
|
2019 |
|
S1 2020 |
|
2020 |
|
Calcul ROCE
|
||
(en millions d’euros) |
|
(a) |
|
(b) |
|
(c) |
|
|||
Numérateur
|
Résultat net récurrent hors IFRS16 |
|
|
|
|
2 447,2 |
|
2 447,2 |
||
Coût de la dette nette |
|
|
|
|
(352,8) |
|
|
|||
Taux effectif d'impôt(1) |
|
|
|
|
26,5 % |
|
|
|||
Coût de la dette nette après impôt |
|
|
|
|
(259,3) |
|
|
|||
Neutralisation des "senior notes" Airgas du Coût de la dette nette après impôt(2) |
|
|
|
|
(30,3) |
|
|
|||
Coût de la dette nette après impôt hors "senior notes" Airgas(2) |
|
|
|
|
(229,0) |
|
(229,0) |
|||
Résultat net récurrent hors IFRS16 - Coût de la dette nette après impôt hors "senior notes" Airgas(2) |
|
|
|
|
2 676,2 |
|
2 676,2 |
|||
Dénominateur
|
Total des capitaux propres hors IFRS16 |
19 338,8 |
|
18 777,5 |
|
19 032,2 |
|
19 049,5 |
||
Dette nette |
12 373,3 |
|
13 175,7 |
|
10 609,3 |
|
12 052,8 |
|||
Moyenne de (total des capitaux propres + dette nette) |
31 712,1 |
|
31 953,2 |
|
29 641,5 |
|
31 102,3 |
|||
ROCE récurrent |
|
|
|
|
|
|
|
8,6 % |
||
(1) hors événement non récurrent d'impôt
|
Calcul des indicateurs de performance (Trimestre)
|
T4 2020 |
|
Variation T4
|
|
Effet de
|
|
Effet du
|
|
Effet de
|
|
Effet de
|
|
Variation T4
|
|
Chiffre d'affaires |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Groupe |
5 232 |
|
- 5,1 % |
|
(251) |
|
(18) |
|
(7) |
|
(115) |
|
+ 2,0 % |
|
Effets en % |
|
|
|
|
- 4,5 % |
|
- 0,4 % |
|
- 0,1 % |
|
- 2,1 % |
|
|
|
Gaz & Services |
4 959 |
|
- 5,8 % |
|
(246) |
|
(18) |
|
(7) |
|
(115) |
|
+ 1,6 % |
|
Effets en % |
|
|
|
|
- 4,7 % |
|
- 0,3 % |
|
- 0,2 % |
|
- 2,2 % |
|
|
Chiffre d’affaires du 4ème trimestre 2020
Par géographie
Chiffre d’affaires (en millions d’euros) |
T4 2019 |
|
T4 2020 |
|
Variation publiée |
|
Variation comparable |
|
Amériques |
2 106 |
|
1 908 |
|
- 9,5 % |
|
- 1,2 % |
|
Europe |
1 819 |
|
1 771 |
|
- 2,6 % |
|
+ 4,3 % |
|
Asie-Pacifique |
1 182 |
|
1 130 |
|
- 4,4 % |
|
+ 2,3 % |
|
Moyen-Orient et Afrique |
155 |
|
150 |
|
- 3,0 % |
|
+ 3,9 % |
|
Gaz & Services |
5 262 |
|
4 959 |
|
- 5,8 % |
|
+ 1,6 % |
|
Ingénierie & Construction |
71 |
|
86 |
|
+ 22,2 % |
|
+ 24,1 % |
|
Marchés Globaux & Technologies |
181 |
|
187 |
|
+ 3,5 % |
|
+ 5,9 % |
|
CHIFFRE D'AFFAIRES TOTAL |
5 514 |
|
5 232 |
|
- 5,1 % |
|
+ 2,0 % |
Par branche mondiale d’activité
Chiffre d’affaires (en millions d’euros) |
T4 2019 |
|
T4 2020 |
|
Variation publiée |
|
Variation comparable |
|
Grande Industrie |
1 351 |
|
1 330 |
|
- 1,5 % |
|
+ 4,7 % |
|
Industriel Marchand |
2 456 |
|
2 233 |
|
- 9,1 % |
|
- 3,2 % |
|
Santé |
957 |
|
899 |
|
- 6,1 % |
|
+ 8,1 % |
|
Electronique |
498 |
|
497 |
|
- 0,2 % |
|
+ 5,7 % |
|
CHIFFRE D'AFFAIRES GAZ & SERVICES |
5 262 |
|
4 959 |
|
- 5,8 % |
|
+ 1,6 % |
Information géographique et sectorielle
|
2019 |
|
2020 |
|||||||||
(en millions d’euros et %) |
Chiffre
|
|
Résultat
|
|
Marge
|
|
Chiffre
|
|
Résultat
|
|
Marge
|
|
Amériques |
8 460 |
|
1 537 |
|
18,2 % |
|
7 799 |
|
1 530 |
|
19,6 % |
|
Europe |
7 172 |
|
1 431 |
|
20,0 % |
|
6 826 |
|
1 405 |
|
20,6 % |
|
Asie-Pacifique |
4 794 |
|
951 |
|
19,8 % |
|
4 467 |
|
985 |
|
22,0 % |
|
Moyen-Orient et Afrique |
614 |
|
110 |
|
17,9 % |
|
564 |
|
95 |
|
16,9 % |
|
Gaz & Services |
21 040 |
|
4 028 |
|
19,1 % |
|
19 656 |
|
4 016 |
|
20,4 % |
|
Ingénierie & Construction |
328 |
|
9 |
|
2,7 % |
|
250 |
|
13 |
|
5,1 % |
|
Marchés Globaux & Technologies |
552 |
|
67 |
|
12,2 % |
|
579 |
|
78 |
|
13,5 % |
|
Réconciliation |
- |
|
(311) |
|
- |
|
- |
|
(317) |
|
- |
|
TOTAL GROUPE |
21 920 |
|
3 794 |
|
17,3 % |
|
20 485 |
|
3 790 |
|
18,5 % |
Compte de résultat consolidé
(en millions d'euros) |
31 décembre 2019 |
|
31 décembre 2020 |
|
Chiffre d'affaires |
21 920,1 |
|
20 485,2 |
|
Autres produits d'exploitation |
200,9 |
|
216,1 |
|
Achats |
(8 153,9) |
|
(7 197,7) |
|
Charges de personnel |
(4 410,9) |
|
(4 239,8) |
|
Autres charges d'exploitation |
(3 624,7) |
|
(3 336,3) |
|
Résultat opérationnel courant avant amortissements |
5 931,5 |
|
5 927,5 |
|
Dotations aux amortissements |
(2 137,7) |
|
(2 137,9) |
|
Résultat opérationnel courant |
3 793,8 |
|
3 789,6 |
|
Autres produits opérationnels |
1,5 |
|
481,2 |
|
Autres charges opérationnelles |
(189,0) |
|
(620,7) |
|
Résultat opérationnel |
3 606,3 |
|
3 650,1 |
|
Coût de la dette nette |
(361,6) |
|
(352,8) |
|
Autres produits financiers |
8,4 |
|
6,9 |
|
Autres charges financières |
(114,5) |
|
(94,0) |
|
Charge d'impôt |
(801,7) |
|
(678,2) |
|
Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence |
0,7 |
|
(4,0) |
|
RÉSULTAT NET |
2 337,6 |
|
2 528,0 |
|
- Intérêts minoritaires |
96,1 |
|
92,9 |
|
- Part du Groupe |
2 241,5 |
|
2 435,1 |
|
Résultat net par action (en euros) |
4,76 |
|
5,16 |
Bilan consolidé
ACTIF (en millions d'euros) |
31 décembre 2019 |
|
31 décembre 2020 |
|
Écarts d'acquisition |
13 943,0 |
|
13 087,4 |
|
Autres immobilisations incorporelles |
1 555,0 |
|
1 397,8 |
|
Immobilisations corporelles |
21 117,8 |
|
20 002,9 |
|
Actifs non courants |
36 615,8 |
|
34 488,1 |
|
Actifs financiers non courants |
646,0 |
|
602,5 |
|
Titres mis en équivalence |
154,4 |
|
160,9 |
|
Impôts différés actif |
256,6 |
|
268,4 |
|
Instruments dérivés actif non courants |
26,3 |
|
90,9 |
|
Autres actifs non courants |
1 083,3 |
|
1 122,7 |
|
TOTAL DES ACTIFS NON COURANTS |
37 699,1 |
|
35 610,8 |
|
Stocks et en-cours |
1 531,5 |
|
1 405,9 |
|
Clients |
2 477,9 |
|
2 205,8 |
|
Autres actifs courants |
803,0 |
|
737,7 |
|
Impôt courant actif |
98,0 |
|
90,4 |
|
Instruments dérivés actif courants |
31,3 |
|
44,1 |
|
Trésorerie et équivalents de trésorerie |
1 025,7 |
|
1 791,4 |
|
TOTAL DES ACTIFS COURANTS |
5 967,4 |
|
6 275,3 |
|
ACTIFS DESTINÉS À ÊTRE CÉDÉS |
- |
|
91,0 |
|
TOTAL DES ACTIFS |
43 666,5 |
|
41 977,1 |
PASSIF (en millions d'euros) |
31 décembre 2019 |
|
31 décembre 2020 |
|
Capital |
2 602,1 |
|
2 605,1 |
|
Primes |
2 572,9 |
|
2 608,1 |
|
Réserves |
11 582,7 |
|
11 033,8 |
|
Actions propres |
(128,8) |
|
(139,8) |
|
Résultat net - part du Groupe |
2 241,5 |
|
2 435,1 |
|
Capitaux propres du Groupe |
18 870,4 |
|
18 542,3 |
|
Intérêts minoritaires |
454,0 |
|
462,3 |
|
TOTAL DES CAPITAUX PROPRES |
19 324,4 |
|
19 004,6 |
|
Provisions et avantages au personnel |
2 521,2 |
|
2 418,3 |
|
Impôts différés passif |
2 051,9 |
|
1 871,5 |
|
Emprunts et dettes financières non courantes |
11 567,2 |
|
10 220,2 |
|
Dettes de loyers non courantes |
1 087,8 |
|
969,4 |
|
Autres passifs non courants |
261,6 |
|
206,5 |
|
Instruments dérivés passif non courants |
45,8 |
|
11,5 |
|
TOTAL DES PASSIFS NON COURANTS |
17 535,5 |
|
15 697,4 |
|
Provisions et avantages au personnel |
268,4 |
|
316,1 |
|
Fournisseurs |
2 566,6 |
|
2 437,9 |
|
Autres passifs courants |
1 629,0 |
|
1 809,2 |
|
Impôt à payer |
200,1 |
|
215,2 |
|
Emprunts et dettes financières courantes |
1 831,8 |
|
2 180,5 |
|
Dettes de loyers courantes |
243,6 |
|
218,2 |
|
Instruments dérivés passif courants |
67,1 |
|
59,0 |
|
TOTAL DES PASSIFS COURANTS |
6 806,6 |
|
7 236,1 |
|
PASSIFS DESTINÉS A ÊTRE CÉDÉS |
- |
|
39,0 |
|
TOTAL DES PASSIFS ET DES CAPITAUX PROPRES |
43 666,5 |
|
41 977,1 |
Tableau des flux de trésorerie consolidé
(en millions d'euros) |
31 décembre
|
|
31 décembre
|
|
Activités opérationnelles |
|
|
|
|
Résultat net - part du Groupe |
2 241,5 |
|
2 435,1 |
|
Intérêts minoritaires |
96,1 |
|
92,9 |
|
Ajustements : |
|
|
|
|
• Dotations aux amortissements |
2 137,7 |
|
2 137,9 |
|
• Variation des impôts différés |
67,9 |
|
(68,4) |
|
• Variation des provisions |
(106,0) |
|
411,8 |
|
• Quote-part des résultats nets des mises en équivalence |
(0,7) |
|
4,0 |
|
• Plus ou moins-values de cessions d'actifs |
35,1 |
|
(454,7) |
|
• Coût de la dette nette |
249,2 |
|
249,0 |
|
• Autres éléments sans impact sur la trésorerie |
138,6 |
|
124,8 |
|
Capacité d'autofinancement |
4 859,4 |
|
4 932,4 |
|
Variation du besoin en fonds de roulement |
(36,7) |
|
364,3 |
|
Autres éléments avec impact sur la trésorerie |
(110,5) |
|
(91,0) |
|
Flux net de trésorerie généré par les activités opérationnelles |
4 712,2 |
|
5 205,7 |
|
Opérations d'investissements |
|
|
|
|
Acquisitions d'immobilisations corporelles et incorporelles |
(2 636,4) |
|
(2 630,2) |
|
Acquisitions d'immobilisations financières et incidences des variations de périmètre |
(536,9) |
|
(129,1) |
|
Produits de cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles (a) |
584,0 |
|
81,3 |
|
Produits de cessions d'activités, nets de la dette nette cédée, et d'immobilisations financières (a) |
0,4 |
|
718,8 |
|
Dividendes reçus des mises en équivalence |
4,1 |
|
4,6 |
|
Flux net de trésorerie lié aux opérations d'investissement |
(2 584,8) |
|
(1 954,6) |
|
Opérations de financement |
|
|
|
|
Distribution |
|
|
|
|
• L'Air Liquide S.A. |
(1 163,0) |
|
(1 307,9) |
|
• Minoritaires |
(73,7) |
|
(78,6) |
|
Augmentations de capital en numéraire |
39,2 |
|
43,7 |
|
Achats d'actions propres |
(148,1) |
|
(49,9) |
|
Intérêts financiers décaissés nets |
(225,4) |
|
(255,1) |
|
Variation des dettes financières |
(891,0) |
|
(482,0) |
|
Remboursement des dettes de loyers |
(248,0) |
|
(245,2) |
|
Intérêts sur dettes de loyers décaissés nets |
(38,9) |
|
(36,6) |
|
Transactions avec les actionnaires minoritaires |
(31,3) |
|
(16,0) |
|
Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement |
(2 780,2) |
|
(2 427,6) |
|
Incidences des variations monétaires et du périmètre |
0,7 |
|
(1,4) |
|
Variation de la trésorerie nette |
(652,1) |
|
822,1 |
|
TRÉSORERIE NETTE AU DÉBUT DE L'EXERCICE |
1 548,6 |
|
896,5 |
|
TRÉSORERIE NETTE À LA FIN DE LA PÉRIODE |
896,5 |
|
1 718,6 |
(a) Depuis le 31 décembre 2020, les produits de cession relatifs aux cessions d'activités sont reportés sur la ligne des “produits de cessions d'activités, nets de la dette nette cédée, et d'immobilisations financières” alors qu'ils étaient présentés au sein des “produits de cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles” en 2019. Si cette présentation avait été effective au 31 décembre 2019, les deux lignes auraient été respectivement de 46,8 millions d'euros et de 537,6 millions d'euros. |
La trésorerie nette à la clôture s'analyse comme suit :
(en millions d'euros) |
31 décembre 2019 |
|
31 décembre 2020 |
|
Trésorerie et équivalents de trésorerie |
1 025,7 |
|
1 791,4 |
|
Découverts bancaires (inclus dans les dettes financières courantes) |
(129,2) |
|
(72,8) |
|
TRESORERIE NETTE |
896,5 |
|
1 718,6 |
Détermination de la dette nette
(en millions d'euros) |
31 décembre 2019 |
|
31 décembre 2020 |
|
Emprunts et dettes financières non courantes |
(11 567,2) |
|
(10 220,2) |
|
Dettes financières courantes |
(1 831,8) |
|
(2 180,5) |
|
TOTAL DETTE BRUTE |
(13 399,0) |
|
(12 400,7) |
|
Trésorerie et équivalents de trésorerie |
1 025,7 |
|
1 791,4 |
|
DETTE NETTE A LA FIN DE LA PERIODE |
(12 373,3) |
|
(10 609,3) |
Tableau d’analyse de la variation de la dette nette
(en millions d'euros) |
Exercice 2019 |
|
Exercice 2020 |
|
Dette nette au début de l'exercice |
(12 534,9) |
|
(12 373,3) |
|
Flux net de trésorerie généré par les activités opérationnelles |
4 712,2 |
|
5 205,7 |
|
Flux net de trésorerie lié aux opérations d'investissement |
(2 584,8) |
|
(1 954,6) |
|
Flux net de trésorerie généré par les opérations de financement, avant variation des emprunts |
(1 663,8) |
|
(1 690,5) |
|
Total flux net de trésorerie |
463,6 |
|
1 560,6 |
|
Incidence des variations monétaires et de la dette nette d'ouverture des sociétés nouvellement intégrées et autres |
(62,4) |
|
443,1 |
|
Retraitement du coût de la dette nette |
(239,6) |
|
(239,7) |
|
Variation de la dette nette |
161,6 |
|
1 764,0 |
|
DETTE NETTE A LA FIN DE LA PÉRIODE |
(12 373,3) |
|
(10 609,3) |
Benoît Potier commente également les résultats 2020 du Groupe dans une interview-vidéo, disponible en français et en anglais, sur www.airliquide.com.
La présentation de la publication est disponible à partir de 9h00 (heure de Paris) sur www.airliquide.com
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