Air Liquide : Résultats du 1er semestre 2020

Forte résistance du chiffre d’affaires et augmentation significative de la marge

PARIS--()--Regulatory News:

Air Liquide (Paris:AI): 

Chiffres clés (en millions d'euros)

 

S1 2020

 

2020/2019

publié

 

2020/2019

comparable (a)

Chiffre d’affaires Groupe

 

10 273

 

- 6,2 %

 

- 3,2 %

dont Gaz & Services

 

9 920

 

- 5,8 %

 

- 2,7 %

Résultat opérationnel courant

 

1 813

 

0,0 %

 

+ 0,2 %

Marge opérationnelle Groupe

 

17,6 %

 

+ 100 pbs

 

 

Variation hors énergie

 

 

 

+ 50 pbs

 

 

Marge opérationnelle Gaz & Services

 

19,6 %

 

+ 120 pbs

 

 

Variation hors énergie

 

 

 

+ 60 pbs

 

 

Résultat net (part du Groupe)

 

1 078

 

+ 1,8 %

 

 

Résultat net récurrent (part du Groupe) (b)

 

1 113

 

- 1,1 %

 

 

Bénéfice net par action (en euros)

 

2,29

 

+ 1,8 %

 

 

Cash-Flow avant variation du besoin en fonds de roulement

 

2 371

 

+ 1,0 % (c)

 

 

Dette nette

 

13,2 Mds €

 

 

 

 

Rentabilité des capitaux employés après impôts - ROCE

 

8,3 %

 

+ 20 pbs

 

 

ROCE récurrent (d)

 

8,4 %

 

+ 10 pbs

 

 

(a) Variation hors effets de change, d’énergie (gaz naturel et électricité) et de périmètre significatif, voir réconciliation en annexe. (b) Hors opérations exceptionnelles et significatives qui n’impactent pas le résultat opérationnel courant, voir réconciliation en annexe. (c) Par rapport aux données retraitées du 1er semestre 2019 suite aux changements dans les états financiers annuels 2019 : le coût financier avant impôt lié à IFRS 16 est reporté en autres charges financières alors qu'il était reporté en coût de la dette nette au 30 juin 2019. La distinction est désormais faite entre les autres éléments sans impact sur la trésorerie dans lesquels sont reportés la neutralisation de ce coût ainsi que les produits et charges relatifs à IAS 19 et IFRS 2 et les autres éléments avec impact sur la trésorerie. (d) Sur la base du résultat net récurrent, voir réconciliation en annexe.

Commentant l’activité du 1er semestre 2020, Benoît Potier, Président-Directeur Général du groupe Air Liquide a déclaré :

« Ce premier semestre hors norme démontre à nouveau la capacité de résilience du Groupe dans un contexte de crise sanitaire sans précédent. Les ventes du semestre s’élèvent à plus de 10 milliards d’euros, en recul limité de - 3,2 % à données comparables. Ceci reflète la bonne tenue de l’activité Gaz & Services, soit 96 % du chiffre d’affaires, et de l’activité Marchés Globaux & Technologies.

Au sein des Gaz & Services, les ventes en Électronique progressent ; l’activité Santé, en première ligne face à la pandémie, est en forte croissance. La Grande Industrie résiste, tandis que l’Industriel Marchand est davantage impacté. Sur le plan géographique, les niveaux d’activité reflètent l’évolution de la situation pandémique. La Chine est à nouveau en croissance solide, des signes de reprise sont perceptibles en Europe tandis que la situation en Amériques reste contrastée.

La marge opérationnelle du Groupe progresse à nouveau de + 50 points de base, hors effet énergie. Elle s’appuie sur la poursuite des programmes d’efficacités à hauteur de 200 millions, en ligne avec l’objectif annuel de plus de 400 millions d’euros et sur un plan d’économies complémentaires déclenché pour faire face à la crise. Par ailleurs, la marge a été soutenue par une politique de prix et une gestion du portefeuille dynamiques.

Le résultat net progresse de + 1,8 %. Le cash flow sur ventes est particulièrement élevé à 23,1 %. Le ratio de dette sur capitaux propres est en baisse par rapport à son niveau au 30 juin 2019.

Avec des opportunités d’investissement à 12 mois toujours dynamiques, les décisions d’investissements industriels du semestre sont élevées, à 1,3 milliard d’euros. Ces décisions dont un tiers porte sur des projets en faveur du climat, incorporent des innovations et s’ouvrent aussi à des opportunités de reprise d’actifs clients, gage d’une meilleure efficacité industrielle et environnementale.

Acteur clef du climat et de la transition énergétique avec l’oxygène et l’hydrogène, impliqué dans tous les secteurs d’activité, Air Liquide a un rôle majeur à jouer dans la transformation économique et sociétale en cours.

Dans un contexte de mesures de confinement locales limitées et d’une reprise progressive d’activité au deuxième semestre 2020, Air Liquide est confiant dans sa capacité à augmenter à nouveau sa marge opérationnelle et à réaliser un résultat net proche de celui de 2019, à taux de change constant (1)

(1) A noter, le résultat net 2020 publié devrait être en croissance si le projet de cession de la filiale schülke se réalise pendant l’année. Le résultat net récurrent 2020, c'est à dire hors plus value liée à la cession de schülke et hors éléments exceptionnels significatifs sans impact sur le résultat opérationnel courant, devrait être proche du résultat net récurrent 2019 à taux de change constant.

Faits marquants du 1er semestre 2020

■ Santé : Mobilisation des équipes Air Liquide Santé partout dans le monde contre le COVID-19 notamment pour fournir de l’oxygène médical. Triplement de la production de respirateurs de réanimation en France. Triplement de la production de réservoirs d’oxygène médical CryopAL. Succès du consortium industriel piloté par Air Liquide pour produire 10 000 respirateurs en un temps record. En Santé à domicile, lancement de l’accompagnement des patients diabétiques en Allemagne et au Benelux.

■ Industrie : Investissement de près de 200 millions d’euros dans la construction de capacités de production à Taiwan pour entrer dans deux des bassins de semi-conducteurs les plus avancés au monde. Renforcement du partenariat avec BASF à Anvers avec trois nouveaux contrats de long terme. Investissement de 100 millions d’euros pour la construction et la gestion d’une unité de séparation de l’air pour NLMK en Russie. Investissement de 100 millions de dollars pour la construction et la gestion d’une unité de séparation de l’air pour Steel Dynamics, Inc aux Etats-Unis. Signature de 25 nouveaux contrats Industriel Marchand de long terme au premier semestre pour la fourniture de gaz sur site, après une année 2019 record avec 40 contrats à long terme.

■ Innovation : Nouvelles signatures de contrats d’équipements cryogéniques basés sur la technologie Turbo-Brayton, soit une cinquantaine de contrats en deux ans. Cette technologie propriétaire d'Air Liquide permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre des méthaniers. Renouvellement du partenariat avec Solidia Technologies, qui développe des solutions, à base de CO2, réduisant l’empreinte environnementale du béton préfabriqué. Prise de participation d’ALIAD, l’investisseur de capital-risque d’Air Liquide, dans le fonds Cathay Smart Energy Fund dédié aux start-up de la transition énergétique en Chine.

■ Environnement : Attribution par le CDP, une organisation à but non lucratif, d’une double note “A” à Air Liquide, pour le reporting de ses actions en matière de gestion durable de l’eau d’une part, et pour son action en matière de lutte contre le changement climatique d’autre part. Publication d’une étude sur la compétitivité des solutions hydrogène par le Conseil de l’hydrogène, qui compte désormais plus de 80 membres. Projets dans la mobilité hydrogène pour les poids lourds : annonce de la construction de la première station hydrogène haute pression d’Europe, à Fos-sur-Mer en France, et lancement d’une initiative avec le port de Rotterdam pour développer les infrastructures qui permettront à 1 000 camions hydrogène de relier les Pays-Bas, la Belgique et l’ouest de l’Allemagne d’ici 2025.

■ Corporate : Succès de la première assemblée générale d’Air Liquide entièrement numérique, avec 10 000 connexions en live et en différé. Lancement réussi d’une double émission obligataire long terme d’un total de 1 milliard d’euros. Cession des entités Air Liquide de République tchèque et Slovaquie au groupe Messer. Entrée en négociations exclusives avec EQT en vue de la cession de schülke. Soutien de la Fondation Air Liquide à 29 projets pour la lutte contre le COVID-19.

Le chiffre d’affaires du Groupe s’établit à 10 273 millions d’euros au 1er semestre 2020. La baisse limitée des ventes sur le semestre de - 3,2 % sur base comparable pour le Groupe et - 2,7 % pour l’activité Gaz & Services prouve la résilience du modèle d’affaires, alors que la pandémie COVID-19 a touché l’ensemble des activités et des géographies. Les ventes consolidées de l’Ingénierie & Construction (- 41,3 %) reflètent l’allocation prioritaire des ressources aux projets internes mais aussi la fermeture du centre de fabrication en Chine pendant quatre semaines et le report de quelques mois de plusieurs projets. L’activité Marchés Globaux & Technologies a réduit son rythme d’activité pendant la pandémie tout en poursuivant son développement avec des ventes en croissance de + 3,2 % au 1er semestre. Le chiffre d’affaires publié du Groupe est en retrait de - 6,2 %, l’effet de change très légèrement positif de + 0,1 % ne compensant pas un fort effet énergie négatif de - 2,7 % et un effet périmètre significatif de - 0,4%.

Le chiffre d’affaires Gaz & Services du 1er semestre 2020 atteint 9 920 millions d’euros. Les ventes publiées sont en retrait de - 5,8 %, pénalisées par les effets défavorables de l’énergie (- 2,8 %) et du périmètre significatif (- 0,4 %), alors que l’effet de change est très légèrement positif (+ 0,1 %).

  • Le chiffre d’affaires Gaz & Services de la zone Amériques s’établit à 3 975 millions d’euros au 1er semestre, en retrait de - 5,1 % sur base comparable. L’Amérique du nord a été touchée par la pandémie à partir de la fin du mois de mars et après avoir montré des premiers signes de reprise en mai sur certains marchés, l’activité s’est stabilisée en juin. L’Amérique latine, affectée plus tard par le virus, lutte toujours contre le COVID-19. Les ventes de la Grande Industrie sont en léger retrait sur le semestre (- 1,3 %). Avec un chiffre d’affaires en recul de - 8,3 %, l’Industriel Marchand est l’activité la plus impactée par la crise sanitaire et les mesures de confinement malgré des effets prix élevés, de + 4,0 %. L’Électronique affiche une forte croissance de + 5,1 %. La Santé reste pleinement mobilisée contre la pandémie notamment via la fourniture d’oxygène et d’équipement médical et présente une hausse des ventes de + 5,4 %, particulièrement soutenue en Amérique Latine.
  • Stable sur le semestre (+ 0,2 %), le chiffre d’affaires de la zone Europe atteint 3 440 millions d’euros. La zone a été particulièrement affectée par la crise sanitaire à partir de mi-mars, notamment dans le sud de l’Europe, et la reprise des activités est très progressive depuis début mai. Les ventes de la Grande Industrie sont en retrait de - 3,5 %. L'activité Industriel Marchand, en baisse de - 8,2 %, est la plus touchée par la crise sanitaire. Représentant plus de 40 % des ventes Gaz et Services en Europe, les activités Santé restent fortement sollicitées, avec un chiffre d’affaires qui progresse de + 10,8 % au 1er semestre.
  • Le chiffre d’affaires en Asie-Pacifique s’établit à 2 236 millions d’euros au 1er semestre, en retrait de - 2,1 % sur base comparable. La Chine a été le premier pays à subir l’impact de la pandémie du COVID-19 avec des ventes en recul de - 2,5 % au 1er trimestre. La reprise y a également été très rapide, la Chine affichant une croissance de + 2,1 % au 2ème trimestre, positive dans toutes les branches d’activité industrielles. Certains pays de la zone restent touchés par la pandémie et les mesures de confinement. Au 1er semestre 2020, la Grande Industrie (- 2,0 %) bénéficie de la résilience de son modèle d’affaires. L’activité Industriel Marchand (- 5,8 %) est la plus affectée. L’activité Électronique (+ 1,5 %), qui représente un tiers des ventes de la zone, est très dynamique avec une croissance de + 12 % hors ventes d'Équipements & Installations.
  • Le chiffre d’affaires de la zone Moyen-Orient et Afrique atteint 269 millions d’euros, en baisse comparable de - 7,3 % au 1er semestre. Les ventes de l’Industriel Marchand sont très faibles au 2ème trimestre à la suite des mesures de confinement sur l’ensemble de la zone. L’activité Grande Industrie démontre sa forte résilience malgré un arrêt client pour maintenance significatif au 1er trimestre, les deux unités majeures de la zone, en Arabie saoudite et en Afrique du Sud, ayant continué d’opérer à un bon niveau au 2ème trimestre. La Santé présente une forte croissance, notamment en Arabie saoudite.

Très impliquée dans le combat contre le COVID-19, la Santé affiche une forte progression de + 8,7 %. La branche d’activité Électronique présente également une croissance très solide de + 2,0 % et de + 8,9 % hors ventes d’Équipements & Installations, bénéficiant de ventes très dynamiques de Gaz vecteurs et de Matériaux avancés. La branche d’activité Industriel Marchand (- 8,1 %) est la plus affectée par la crise sanitaire mais les effets prix restent soutenus à + 2,9 %. La Grande Industrie présente des ventes en léger retrait, de - 2,5 % sur le semestre, du fait d’une plus faible demande au 2ème trimestre notamment en Europe et aux Etats-Unis, zones fortement impactées par la pandémie.

La contribution au chiffre d’affaires consolidé de l’Ingénierie & Construction s’établit à 104 millions d’euros au 1er semestre et reflète l’allocation prioritaire des ressources aux projets internes mais aussi la fermeture du centre de fabrication en Chine pendant quatre semaines ainsi que le report de quelques mois de plusieurs projets.

Le chiffre d’affaires de l’activité Marchés Globaux & Technologies s’établit à 249 millions d’euros, en croissance de + 3,2 % au 1er semestre. L’activité biogaz reste très dynamique aux Etats-Unis et en Europe. Les prises de commandes pour les projets Groupe et pour les clients tiers sont en forte hausse, et incluent notamment des réfrigérateurs cryogéniques d'hélium, des reliquéfacteurs de GNL Turbo-Brayton et des stations hydrogène.

Les efficacités s’élèvent à 200 millions d’euros sur les six premiers mois de l’année, en ligne avec l’objectif annuel désormais fixé à plus de 400 millions d’euros. Par ailleurs, les réductions de coûts exceptionnelles du plan de réponse à la crise sanitaire viennent compenser le faible niveau d’activité et ne sont pas, du fait de leur nature, soutenables dans la durée.

Le résultat opérationnel courant (ROC) du Groupe atteint 1 813 millions d’euros au 1er semestre 2020, stable en croissance publiée et en légère hausse comparable de + 0,2 % par rapport à 2019. La marge opérationnelle (ROC sur chiffre d’affaires) s’établit à 17,6 %, soit une amélioration de + 100 points de base par rapport au 1er semestre 2019, et de + 50 points de base hors effet énergie malgré la baisse d’activité. La marge opérationnelle de l’activité Gaz & Services est de 19,6 %, soit une amélioration de + 120 points de base par rapport à celle du 1er semestre 2019, et de + 60 points de base hors effet énergie.

Le résultat net part du Groupe s’établit à 1 078 millions d’euros au 1er semestre 2020, en hausse publiée de + 1,8 %. En dépit de la pandémie et de la baisse d’activité significative en résultant, le bénéfice net par action reste aussi en croissance de + 1,8 % par rapport au 1er semestre 2019 et s’établit à 2,29 euros par action.

La capacité d’autofinancement avant variation du besoin en fonds de roulement s’élève à 2 371 millions d’euros au 1er semestre 2020, soit 23,1 % des ventes, en forte amélioration de + 170 points de base par rapport au 1er semestre 2019(1). Le flux net de trésorerie généré par les activités opérationnelles, après variation du besoin en fonds de roulement, atteint 2 153 millions d’euros, soit une hausse significative de + 9,9 %. Le ratio de dette nette sur fonds propres, ajusté de la saisonnalité du dividende, s’établit à 64,5 %, en forte baisse par rapport à fin juin 2019 (70,7 %).

Les décisions d’investissement industriel s’élèvent à 1,3 milliards d’euros, stables par rapport au 1er semestre 2019, malgré un contexte sanitaire difficile. La branche d’activité Électronique atteint un niveau d’investissement record au 1er semestre, notamment grâce à la signature de plusieurs nouvelles unités en Asie. Le portefeuille d’opportunités d’investissement à 12 mois s’établit à 2,9 milliards d’euros, stable par rapport à fin 2019 et en hausse par rapport au 1er trimestre 2020.

Le Groupe confirme les dates de démarrage des principaux projets en 2020 et maintient son estimation de la contribution additionnelle des démarrages et montées en puissance d’unités aux ventes 2020 entre 150 et 180 millions d’euros. Etant donné le contexte sanitaire au début du 3ème trimestre 2020, la meilleure estimation du Groupe de la contribution additionnelle aux ventes de 2021 s’élève à environ 300 millions d’euros, reflétant notamment le décalage en 2021 de certains démarrages et montées en puissance à la suite de la crise du COVID-19.

Le retour sur capitaux employés après impôts (ROCE) récurrent(2) s’établit à 8,4 %, en hausse de + 10 points de base par rapport au 1er semestre 2019.

Au 1er semestre 2020, le Groupe a maintenu le paiement du dividende et augmenté les investissements industriels tout en refinançant de manière anticipée la dette arrivant à maturité en 2020. Ces initiatives témoignent de la solidité du bilan et des flux de trésorerie générés par les opérations du Groupe dans un contexte de crise et sa capacité à assurer sa croissance future.

______________________________

1 Par rapport aux données retraitées du 1er semestre 2019 suite aux changements dans les états financiers annuels 2019 : le coût financier avant impôt lié à IFRS 16 est reporté en autres charges financières alors qu'il était reporté en coût de la dette nette au 30 juin 2019. La distinction est désormais faite entre les autres éléments sans impact sur la trésorerie dans lesquels sont reportés la neutralisation de ce coût ainsi que les produits et charges relatifs à IAS 19 et IFRS 2 et les autres éléments avec impact sur la trésorerie.
2 Sur la base du résultat net récurrent, voir réconciliation en annexe.

Sommaire du rapport d’activité

PERFORMANCE DU 1ER SEMESTRE 2020 6

Chiffres clés 6

Compte de résultat 7

Variation de la dette nette 16

CYCLE D’INVESTISSEMENT 17

PRINCIPAUX RISQUES ET INCERTITUDES 19

PERSPECTIVES 21

ANNEXES 22

Indicateurs de performance 22

Calcul des indicateurs de performance (Semestre) 23

Calcul des indicateurs de performance (Trimestre) 26

Chiffre d’affaires du 2ème trimestre 2020 26

Information géographique et sectorielle 27

Compte de résultat consolidé 27

Bilan consolidé 28

Tableau des flux de trésorerie consolidé 29

PERFORMANCE DU 1ER SEMESTRE 2020

Sauf mention contraire, les variations du chiffre d’affaires commentées ci-dessous sont toutes des variations à données comparables, hors effets de change, d’énergie (gaz naturel et électricité) et de périmètre significatif.

Chiffres clés

(en millions d'euros)

S1 2019

S1 2020

Variation

2020/2019

publiée

Variation

2020/2019

comparable (a)

Chiffre d’affaires total

10 952

10 273

- 6,2 %

- 3,2 %

dont Gaz & Services

10 536

9 920

- 5,8 %

- 2,7 %

Résultat opérationnel courant

1 814

1 813

0,0 %

+ 0,2 %

Résultat opérationnel courant (en % du chiffre d’affaires)

16,6 %

17,6 %

+ 100 pbs

 

Variation hors énergie

 

 

+ 50 pbs

 

Autres produits et charges opérationnels non courants

(86)

(92)

 

 

Résultat net (part du Groupe)

1 059

1 078

+ 1,8 %

 

Résultat net récurrent (part du Groupe) (b)

1 126

1 113

- 1,1 %

 

Bénéfice net par action (en euros)

2,25

2,29

+ 1,8 %

 

Cash-Flow avant variation du besoin en fonds de roulement

2 348(c)

2 371

+ 1,0 %(c)

 

Paiements nets sur investissements (d)

1 537

1 309

 

 

Dette nette

13,7 Mds €

13,2 Mds €

 

 

Ratio de dette nette sur fonds propres (e)

70,7 %

64,5 %

 

 

Rentabilité des capitaux employés après impôts - ROCE

8,1 %

8,3 %

+ 20 pbs

 

ROCE récurrent (f)

8,3 %

8,4 %

+ 10 pbs

 

(a) Variation hors effets de change, d’énergie (gaz naturel et électricité) et de périmètre significatif, voir réconciliation en annexe.
(b) Hors opérations exceptionnelles et significatives qui n’impactent pas le résultat opérationnel courant, voir réconciliation en annexe.
(c) Par rapport aux données retraitées du 1er semestre 2019 suite aux changements dans les états financiers annuels 2019 : le coût financier avant impôt lié à IFRS 16 est reporté en autres charges financières alors qu'il était reporté en coût de la dette nette au 30 juin 2019. La distinction est désormais faite entre les autres éléments sans impact sur la trésorerie dans lesquels sont reportés la neutralisation de ce coût ainsi que les produits et charges relatifs à IAS 19 et IFRS 2 et les autres éléments avec impact sur la trésorerie.
(d) Incluant les transactions avec les minoritaires.
(e) Ajusté de l’étalement sur toute l’année du dividende payé au 1er semestre.
(f) Sur la base du résultat net récurrent, voir réconciliation en annexe.

Compte de résultat

CHIFFRE D’AFFAIRES

Chiffre d'affaires

(en millions d'euros)

S1 2019

S1 2020

Variation

2020/2019

publiée

Variation

2020/2019

comparable

Gaz & Services

10 536

9 920

- 5,8 %

- 2,7 %

Ingénierie & Construction

176

104

- 41,0 %

- 41,3 %

Marchés Globaux & Technologies

240

249

+ 3,5 %

+ 3,2 %

CHIFFRE D'AFFAIRES TOTAL

10 952

10 273

- 6,2 %

- 3,2 %

Chiffre d'affaires trimestriel

(en millions d'euros)

T1 2020

T2 2020

Gaz & Services

5 191

4 729

Ingénierie & Construction

52

52

Marchés Globaux & Technologies

127

122

CHIFFRE D'AFFAIRES TOTAL

5 370

4 903

Variation 2020/2019 Groupe publiée

- 1,3 %

- 11,0 %

Variation 2020/2019 Groupe comparable

+ 0,6 %

- 6,9 %

Variation 2020/2019 Gaz & Services comparable

+ 1,1 %

- 6,5 %

 

Groupe

Le chiffre d’affaires du Groupe s’établit à 10 273 millions d’euros au 1er semestre 2020. La baisse limitée des ventes sur le semestre de - 3,2 % pour le Groupe et - 2,7 % pour l’activité Gaz & Services prouve la résilience du modèle d’affaires, alors que la pandémie COVID-19 a touché l’ensemble des activités et des géographies du Groupe. En Chine, premier pays affecté par le virus, les ventes sont en croissance au 2ème trimestre. Les activités en Europe connaissent un redémarrage très progressif depuis le mois de mai alors qu’aux Etats-Unis l’activité s’est stabilisée en juin après avoir montré des premiers signes de reprise en mai sur certains marchés. Les ventes consolidées de l’Ingénierie & Construction (- 41,3 %) reflètent l’allocation prioritaire des ressources aux projets internes mais également l’impact de la pandémie qui a entraîné la fermeture du centre de fabrication en Chine pendant quatre semaines et le report de quelques mois de plusieurs projets. L’activité Marchés Globaux & Technologies a réduit son rythme d’activité pendant la pandémie tout en poursuivant son développement avec des ventes en croissance de + 3,2 % au 1er semestre. Le chiffre d’affaires publié du Groupe est en retrait de - 6,2 %, l’effet de change très légèrement positif de + 0,1 % ne compensant pas un fort effet énergie négatif de - 2,7 % et un effet périmètre significatif de - 0,4%.

Gaz & Services

Le chiffre d’affaires Gaz & Services du 1er semestre 2020 atteint 9 920 millions d’euros. Très impliquée dans le combat contre le COVID-19, la Santé affiche une forte progression de + 8,7 %. La branche d’activité Électronique présente également une croissance très solide de + 2,0 % et de + 8,9 % hors ventes d’Équipements & Installations, bénéficiant de ventes très dynamiques de Gaz vecteurs et de Matériaux avancés. La branche d’activité Industriel Marchand (- 8,1 %) est la plus affectée par la crise sanitaire mais les effets prix restent soutenus à + 2,9 %. La Grande Industrie présente des ventes en léger retrait, de - 2,5 % sur le semestre, du fait d’une plus faible demande au 2ème trimestre notamment en Europe et aux Etats-Unis, zones fortement impactées par la pandémie. Les ventes publiées sont en retrait de - 5,8 %, pénalisées par les effets défavorables de l’énergie (- 2,8 %) et du périmètre significatif (- 0,4 %), alors que l’effet de change est très légèrement positif (+ 0,1 %).

Chiffre d'affaires par géographie et branche d'activité

(en millions d’euros)

S1 2019

S1 2020

Variation

2020/2019

publiée

Variation

2020/2019

comparable

Amériques

4 217

3 975

- 5,7 %

- 5,1 %

Europe

3 611

3 440

- 4,7 %

+ 0,2 %

Asie-Pacifique

2 405

2 236

- 7,0 %

- 2,1 %

Moyen-Orient et Afrique

303

269

- 11,3 %

- 7,3 %

CHIFFRE D'AFFAIRES GAZ & SERVICES

10 536

9 920

- 5,8 %

- 2,7 %

Grande Industrie

2 904

2 430

- 16,3 %

- 2,5 %

Industriel Marchand

4 827

4 509

- 6,6 %

- 8,1 %

Santé

1 821

1 959

+ 7,6 %

+ 8,7 %

Électronique

984

1 022

+ 3,9 %

+ 2,0 %

Amériques

Le chiffre d’affaires Gaz & Services de la zone Amériques s’établit à 3 975 millions d’euros au 1er semestre, en retrait de - 5,1 %. L’Amérique du nord a été touchée par la pandémie à partir de la fin du mois de mars et après avoir montré des premiers signes de reprise en mai sur certains marchés, l’activité s’est stabilisée en juin. L’Amérique latine, affectée plus tard par le virus, lutte toujours contre le COVID-19. Les ventes de la Grande Industrie sont en léger retrait sur le semestre (- 1,3 %). Avec un chiffre d’affaires en recul de - 8,3 %, l’Industriel Marchand est l’activité la plus impactée par la crise sanitaire et les mesures de confinement. L’Électronique affiche une forte croissance de + 5,1 %. La Santé reste pleinement mobilisée contre la pandémie notamment via la fourniture d’oxygène médical et présente une hausse des ventes de + 5,4 %.

Chiffre d’affaires S1 2020 Gaz & Services - Amériques

  • Le chiffre d’affaires de la Grande Industrie est en léger retrait de - 1,3 % au 1er semestre, notamment du fait de faibles volumes de gaz de l’air aux Etats-Unis, en particulier pour la Chimie au 2ème trimestre suite aux mesures de confinement. Après un 1er trimestre dynamique et une baisse modérée au 2ème trimestre, les volumes d’hydrogène pour le Raffinage se sont stabilisés dans l'attente d’une reprise de la demande en carburant. La croissance en Amérique latine est soutenue notamment par le démarrage et la montée en puissance de nouvelles unités.
  • Les ventes en Industriel Marchand, - 8,3 % au 1er semestre, sont fortement affectées par la crise sanitaire. Ainsi, le ralentissement des secteurs industriels comme la Construction et la Fabrication métallique induit une importante baisse des ventes aux Etats-Unis, notamment des produits associés au gaz, et dans une moindre mesure de gaz en bouteilles et sous forme liquide. La forte baisse des volumes est partiellement compensée par les parts fixes provenant de la mise à disposition des bouteilles et des réservoirs de gaz liquide, et par des effets prix élevés (+ 4,0 %) qui bénéficient des augmentations de prix de début d’année. Les marchés liés à la consommation tels que l’Alimentaire, la Pharmacie et le secteur de la Recherche sont plus résistants. Au Canada, les volumes d’azote liquide sont également affectés par le ralentissement des activités d’exploration pétrolière. En Amérique Latine, les volumes sont plus faibles au 2ème trimestre, la région ayant été touchée plus tardivement par la crise sanitaire.
  • Le chiffre d’affaires de la Santé progresse de + 5,4 % au 1er semestre avec des ventes de gaz médicaux en croissance sur l’ensemble de la zone. Au 2ème trimestre, les ventes d’oxygène médical pour lutter contre le COVID-19 aux Etats-Unis n’ont pas totalement compensé la baisse d’activité dans la médecine de ville du fait de l’arrêt des soins non urgents mais la situation s’améliore à la fin du trimestre. En Amérique latine, les équipes Santé sont très impliquées dans le combat contre le COVID-19. Les ventes d’oxygène médical, de respirateurs et d’installations dans les hôpitaux sont en forte hausse notamment en Argentine et au Brésil, ainsi que les ventes dans la Santé à domicile.
  • Le chiffre d’affaires de l’Électronique augmente de + 5,1 %, avec des ventes de Matériaux avancés et d'Équipements & Installations en forte hausse sur le semestre.

 

Amériques

 

Air Liquide a signé un contrat de long terme avec Steel Dynamics, Inc. (SDI), un des plus grands groupes de production d’acier et de recyclage de métaux aux États-Unis, en vue de fournir de l’oxygène, de l’azote et de l’argon à la nouvelle aciérie à four électrique de SDI implantée à Sinton, au Texas. Pour honorer ce nouveau contrat, Air Liquide prévoit d’investir plus de 100 millions de dollars américains dans la construction d’une unité de séparation des gaz de l’air (ASU) au sein de son réseau de canalisations de la côte du Golfe du Mexique à Ingleside, au Texas, ainsi que de raccorder le site de SDI à son réseau de canalisations.

Europe

Stable sur le semestre (+ 0,2 %), le chiffre d’affaires de la zone Europe atteint 3 440 millions d’euros. La zone a été particulièrement affectée par la crise sanitaire à partir de mi-mars, notamment dans le sud de l’Europe, et la reprise des activités est très progressive depuis début mai. Les ventes de la Grande Industrie sont en retrait de - 3,5 %. L'activité Industriel Marchand, en baisse de - 8,2 %, est la plus touchée par la crise sanitaire. Représentant plus de 40 % des ventes Gaz et Services en Europe, les activités Santé restent fortement mobilisées pour lutter contre le COVID-19, avec un chiffre d’affaires qui progresse de + 10,8 % au 1er semestre.

Chiffre d’affaires S1 2020 Gaz & Services - Europe

  • Au 1er semestre, la Grande Industrie présente des ventes en retrait de - 3,5 % du fait du ralentissement de l’activité au 2ème trimestre lié à la crise sanitaire. Les volumes de gaz de l’air sont faibles dans la Sidérurgie et dans une moindre mesure la Chimie, notamment du fait de la forte baisse d’activité dans la Construction et l’Automobile. Après un 1er trimestre dynamique, la demande en hydrogène des Raffineurs au Benelux s’est affaiblie au 2ème trimestre. L’est de l’Europe a mieux résisté, avec des ventes de gaz de l’air en hausse au 1er semestre en Russie et en Turquie. L’activité dans la zone reprend très progressivement depuis le mois de mai.
  • Les ventes en Industriel Marchand reculent de - 8,2 % au 1er semestre. L’ensemble de la zone est affecté par la crise sanitaire avec des ventes faibles de gaz en bouteilles et sous forme liquide, en particulier en Europe de l’Ouest et du Sud. Le secteur de l’Alimentaire et de la Pharmacie résiste mieux que ceux liés à la production industrielle. Les premiers signes d’une reprise d’activité progressive sont perceptibles depuis le mois de mai, en particulier avec un rebond des ventes de gaz en bouteilles au Benelux et en Europe du Sud. Les effets prix restent soutenus à + 1,6 %.
  • Très impliquée dans le combat contre le COVID-19, la Santé progresse de + 10,8 % sur le semestre. L’activité bénéficie notamment de la forte hausse des ventes de gels hydroalcooliques médicaux de sa filiale Schülke ainsi que des ventes à prix coûtant de respirateurs d’Air Liquide Medical Systems dans le cadre des processus d’urgence mis en place pour gérer la pandémie. Après une forte augmentation des volumes d’oxygène médical en mars et avril, l’activité se normalise progressivement. L’activité Santé à domicile reste dynamique avec notamment une forte augmentation du nombre de patients suivis en Scandinavie et en France au 1er trimestre, et le développement de l’activité en Allemagne. Au pic de la pandémie en Europe, l’activité Santé à domicile a participé à la prise en charge de patients COVID-19 mais les mesures de confinement ont limité le nombre de nouvelles installations à domicile, notamment pour le traitement du diabète et de l’apnée du sommeil.

Europe

 

Air Liquide et BASF, un leader mondial de la chimie, ont signé début février trois nouveaux contrats de long terme dans le bassin d’Anvers (Belgique). Air Liquide fournit du gaz à BASF depuis plus de 50 ans dans ce bassin industriel majeur et exploite actuellement cinq usines de production sur ce site. Ces nouveaux contrats s’inscrivent dans une démarche visant une faible empreinte carbone, en ligne avec les Objectifs climat du Groupe.

Asie-Pacifique

Le chiffre d’affaires en Asie-Pacifique s’établit à 2 236 millions d’euros au 1er semestre, en retrait de - 2,1 %. La Chine a été le premier pays à subir l’impact de la pandémie du COVID-19 avec des ventes en recul de - 2,5 % au 1er trimestre. La reprise y a également été très rapide, le chiffre d’affaires en Chine affichant une croissance de + 2,1 % au 2ème trimestre, positive dans toutes les branches d’activité industrielles. Une partie de la zone reste touchée par la pandémie et les mesures de confinement. La Grande Industrie (- 2,0 %) bénéficie de la résilience de son modèle d’affaires. L’activité Industriel Marchand (- 5,8 %) est la plus affectée. L’activité Électronique (+ 1,5 %), qui représente un tiers des ventes de la zone, est très dynamique avec une croissance supérieure à + 10 % hors ventes d'Équipements & Installations.

Chiffre d’affaires S1 2020 Gaz & Services - Asie-Pacifique

  • Les ventes de la Grande Industrie reculent de - 2,0 % sur le semestre. Les volumes sont faibles au Japon, notamment pour la Sidérurgie, et en Asie du Sud-Est, en particulier à Singapour pour le Raffinage. En Chine, la reprise de l'activité se confirme dans tous les secteurs, portée par la demande intérieure.
  • Le chiffre d’affaires de l'Industriel Marchand recule de - 5,8 % au 1er semestre. La crise sanitaire a provoqué une baisse d’activité en Chine au 1er trimestre; son rebond rapide au 2ème trimestre ne compense pas des ventes plus faibles au 2ème trimestre dans le reste de la zone touché à son tour par la pandémie. Ainsi, les volumes de gaz liquide et en bouteilles baissent fortement au 2ème trimestre au Japon, en Australie et à Singapour; les ventes d’hélium ralentissent dans la zone. Par ailleurs, alors que quasiment tous les secteurs d’activité sont en retrait au 2ème trimestre, le segment Technologie & Recherche et en particulier la fibre optique, affiche une croissance très solide. Enfin, les effets prix restent positifs à + 0,6 %.
  • Les ventes de l’Électronique, en hausse de + 1,5 %, sont en forte croissance de + 12,0 % hors ventes d’Équipements & Installations, exceptionnellement élevées au 1er semestre 2019. Les Matériaux avancés et les Gaz vecteurs sont les moteurs de la croissance, avec notamment la montée en puissance d’un contrat de fourniture de Matériaux avancés en Corée du Sud et d’unités de production de Gaz vecteurs en Chine, au Japon, à Taïwan et à Singapour.

Moyen-Orient et Afrique

Le chiffre d’affaires de la zone Moyen-Orient et Afrique atteint 269 millions d’euros, en baisse de - 7,3 % au 1er semestre. Les ventes de l’Industriel Marchand sont très faibles au 2ème trimestre à la suite des mesures de confinement sur l’ensemble de la zone. L’activité Grande Industrie démontre sa forte résilience malgré un arrêt client pour maintenance significatif au 1er trimestre, les deux unités majeures de la zone, en Arabie saoudite et en Afrique du Sud, ayant continué d’opérer à un bon niveau au 2ème trimestre. La Santé, impliquée dans la lutte contre le COVID-19, présente une forte croissance, notamment en Arabie saoudite.

Ingénierie & Construction

Le chiffre d’affaires consolidé de l’Ingénierie & Construction s’établit à 104 millions d’euros au 1er semestre, impacté par la pandémie du COVID-19 qui a entraîné notamment la fermeture du centre de fabrication chinois pendant quatre semaines et le report de quelques mois de plusieurs projets. Les ventes aux clients tiers sont en baisse de - 41 % par rapport au 1er semestre 2019 mais les ventes totales présentent un recul plus modéré de - 20 %, les ressources étant principalement allouées aux projets internes pour la Grande Industrie et l'Électronique.

Les prises de commandes, nettement supérieures au 2ème trimestre par rapport au 1er trimestre, atteignent 311 millions d’euros sur le semestre et proviennent d’Asie pour près de 60 % d’entre elles. Il s’agit principalement d’unités de séparation des gaz de l’air et d’unités de production d’azote ultra-pur pour le Groupe et des clients tiers.

Marchés Globaux & Technologies

Le chiffre d’affaires de l’activité Marchés Globaux & Technologies s’établit à 249 millions d’euros au 1er semestre, en croissance de + 3,2 %. Les ventes d’équipements en forte hausse au 1er trimestre ont compensé l’activité plus faible du 2ème trimestre, affectée par des capacités de production réduites du fait de la crise sanitaire. L’activité biogaz reste très dynamique avec des démarrages et montées en puissance d’unités de production aux Etats-Unis, et des ventes de biométhane pour le transport en hausse en Europe.

Les prises de commandes pour les projets Groupe et pour les clients tiers s’élèvent à 382 millions d’euros, en forte hausse de + 46,3 % au 1er semestre 2020. Il s’agit d’importants contrats pour des réfrigérateurs cryogéniques d'hélium, des reliquéfacteurs de GNL Turbo-Brayton et des stations hydrogène pour le Japon et la Corée du Sud.

Marchés Globaux & Technologies

 

Air Liquide a annoncé début Juillet la construction de la première station hydrogène haute pression d’Europe, dans le sud de la France. Cette station alimentera la première flotte de camions à hydrogène effectuant de longues distances. Cet investissement reflète la stratégie du Groupe qui vise à accélérer le déploiement de l’énergie hydrogène à travers des projets à grande échelle, notamment dans le segment des véhicules lourds. Le projet permettra de réduire les émissions de CO2 de plus de 1 500 tonnes de CO2 par an. La station sera mise en service début 2022.

 

■ Air Liquide et le port de Rotterdam annoncent le lancement d’une nouvelle initiative conjointe ayant pour objectif de permettre à 1 000 camions hydrogène zéro émission de relier les Pays-Bas, la Belgique et l'Allemagne de l'Ouest d'ici 2025. Plusieurs partenaires représentant l'ensemble de la chaîne d'approvisionnement, depuis des constructeurs de camions tels que VDL Groep et Iveco/Nikola jusqu’à des sociétés de transport comme Vos Logistics, Jongeneel Transport et HN Post, ainsi que des fournisseurs majeurs de piles à combustible, ont déjà accepté de s’y joindre. Il s'agit de l'un des plus grands projets européens de développement de camions à hydrogène et d'infrastructures connexes. Il contribuera à améliorer la qualité de l'air en réduisant les émissions de CO2 d'environ 100 000 tonnes par an, soit l'équivalent de 110 millions de kilomètres parcourus.

RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT

Le résultat opérationnel courant avant amortissements s’élève à 2 897 millions d’euros, en hausse publiée de + 0,7 % par rapport au 1er semestre 2019. Les frais de personnel sont stables et inférieurs de - 1,1 % hors change et hors effet périmètre. Les achats sont en baisse de - 14,2 %, avec notamment la réduction des achats d’énergie qui contribue pour près de 50 %. Les autres charges d’exploitation baissent de - 7,2 % et intègrent une forte réduction des coûts de sous-traitance et des frais de déplacements. Les coûts opérationnels liés à la pandémie de COVID-19, et notamment les coûts de sous-activité, sont inclus dans les charges opérationnelles. Les amortissements atteignent 1 084 millions d’euros, en hausse modérée de + 1,9 %, la cession des unités de Fujian Shenyuan en 2019 compensant en grande partie le démarrage de nouvelles unités au 1er semestre 2020.

La poursuite des programmes d’efficacités et le plan exceptionnel de réduction des coûts lancé par le Groupe en réponse à la crise COVID-19 contribuent fortement à l’amélioration de la performance malgré la baisse d’activité. Le résultat opérationnel courant (ROC) du Groupe atteint 1 813 millions d’euros au 1er semestre 2020, stable en croissance publiée et en légère hausse comparable de + 0,2 % par rapport à 2019. La marge opérationnelle (ROC sur chiffre d’affaires) s’établit à 17,6 %, soit une amélioration de + 100 points de base par rapport au 1er semestre 2019, et de + 50 points de base hors effet énergie.

Les efficacités s’élèvent à 200 millions d’euros sur les six premiers mois de l’année, en légère hausse de + 1 % par rapport au 1er semestre 2019 malgré la baisse des volumes, et en ligne avec l’objectif annuel désormais fixé à plus de 400 millions d’euros. Elles représentent une économie de 2,5 % de la base des coûts. Les efficacités industrielles contribuent pour près de 50 % et sont le résultat d’une augmentation des investissements dans les projets d’efficacités, notamment d’optimisation de la chaîne d’approvisionnement dans l’Industriel Marchand, et d’efficacité énergétique dans la Grande Industrie. La mise en place d’outils digitaux pour la transformation du Groupe continue, avec l’accélération du déploiement des centres d’opération à distance d’unités de production Grande Industrie (Smart Innovative Operations, SIO), de nouveaux outils d’optimisation des tournées de livraison en Industriel Marchand, et la mise en place d’une plateforme de suivi à distance des patients dans la Santé.

Par ailleurs, les réductions de coûts exceptionnelles du plan de réponse à la crise sanitaire viennent compenser le faible niveau d’activité et ne sont pas, du fait de leur nature, soutenables dans la durée.

Gaz & Services

Résultat opérationnel courant S1 2020 Gaz & Services

Le résultat opérationnel courant de l’activité Gaz & Services s’élève à 1 947 millions d’euros, en hausse publiée de + 0,4 % par rapport au 1er semestre 2019, et de + 0,7 % sur une base comparable, en dépit de la baisse d’activité liée à la crise sanitaire. La marge opérationnelle publiée est de 19,6 %, soit une amélioration de + 120 points de base par rapport à celle du 1er semestre 2019, et de + 60 points de base hors effet énergie.

Les prix de vente ont augmenté de + 1,5 % au cours des six premiers mois de l’année grâce notamment à l’activité Industriel Marchand dont les prix présentent une forte hausse de + 2,9 % du fait notamment de campagnes d’augmentation lancées en début d’année, en particulier aux Etats-Unis, ainsi qu’à la hausse des prix de l’hélium. Les prix sont quasi-stables en Électronique et dans la Santé.

Marge opérationnelle Gaz et Services (a)

S1 2019

S1 2020

S1 2020, hors effet

énergie

Amériques

17,3 %

18,7 %

18,4 %

Europe

19,0 %

19,8 %

18,8 %

Asie-Pacifique

19,7 %

21,7 %

21,2 %

Moyen-Orient et Afrique

15,7 %

14,3 %

13,9 %

TOTAL

18,4 %

19,6 %

19,0 %

(a) Résultat opérationnel courant/chiffre d’affaires, en données publiées

Le résultat opérationnel courant de la zone Amériques atteint 744 millions d’euros au 1er semestre 2020, en hausse de + 1,9 %. Hors effet énergie, la marge opérationnelle est de 18,4 %, en forte hausse de + 110 points de base par rapport au 1er semestre 2019. Le programme exceptionnel de réduction des coûts en réponse à la crise sanitaire a été mis en place de manière rapide et efficace sur la zone, notamment chez Airgas qui génère la plus forte contribution du Groupe. A cela s’ajoute la poursuite du plan d’efficacités, une gestion des prix dynamique, et des effets mix favorables liés notamment à la forte baisse des ventes de produits associés au gaz. Ces effets combinés se traduisent par une progression significative de la marge en Industriel Marchand. Alors que les efficacités génèrent une baisse récurrente des coûts, les mesures exceptionnelles en réponse à la crise sanitaire ne sont pas tenables dans la durée.

Le résultat opérationnel courant de la zone Europe s’élève à 680 millions d’euros, en léger recul de - 1,1 % par rapport au 1er semestre 2019. Hors effet énergie, la marge opérationnelle s’établit à 18,8 %, soit une baisse limitée de - 20 points de base. La croissance dans la Santé ne compense pas totalement le ralentissement des autres activités, la Grande Industrie en particulier ayant le niveau de marge le plus élevé. Par ailleurs, le taux de charge des unités de production de la Grande Industrie, élevé en 2019, a été affecté par une demande irrégulière et ralentie des clients, ce qui a généré des coûts additionnels, sans que le niveau du Take or Pay soit nécessairement atteint. De plus, le contexte réglementaire européen limite les possibilités de mise en place de mesures temporaires visant à adapter les coûts fixes au faible niveau d’activité.

En Asie-Pacifique, le résultat opérationnel courant s’établit à 484 millions d’euros, en augmentation de + 2,3 %. La marge opérationnelle s’établit à 21,2 % hors impact énergie, en forte hausse de + 150 points de base. Les mesures exceptionnelles de réduction des coûts ont été mises en place rapidement dans la zone, notamment en Chine et à Singapour. Par ailleurs, dans l’Électronique, la croissance dynamique des Gaz vecteurs et des Matériaux avancés conjuguée à des ventes d'Équipements et d’Installations plus faibles que le haut niveau de 2019, a un fort effet positif sur la marge. Enfin, la cession des unités de Fujian Shenyuan en 2019 contribue également dans une moindre mesure à cette amélioration.

Le résultat opérationnel courant de la zone Moyen-Orient et Afrique s’élève à 39 millions d’euros, en baisse de - 18,9 % par rapport au 1er semestre 2019. Hors effet énergie, la marge opérationnelle s’établit à 13,9 %, en retrait de - 180 points de base notamment du fait d’un arrêt client pour maintenance au 1er trimestre sur une grande unité de production d’hydrogène pour la Grande Industrie en Arabie saoudite. Au 2ème trimestre, la forte baisse d’activité, notamment en Industriel Marchand dans toute la région, a également un effet défavorable sur le résultat opérationnel.

Performance opérationnelle - désinvestissements

 

Air Liquide a annoncé début mars être entré en négociations exclusives avec la société de capital-investissement française Hivest Capital Partners, en vue d’une cession de sa filiale CRYOPDP qui emploie plus de 250 collaborateurs dans 12 pays. CRYOPDP fournit des solutions de transport internationales sous température dirigée aux secteurs de la recherche clinique et de la thérapie cellulaire et génique. Cette décision correspond à la stratégie d’Air Liquide de révision régulière de son portefeuille d’actifs afin de se concentrer sur les activités ou territoires clés du Groupe et ainsi maximiser ses performances.

 

Air Liquide a annoncé début avril être entré en négociations exclusives avec la société de capital-investissement EQT, en vue d’une cession éventuelle de sa filiale Schülke & Mayr GmbH, un leader mondial de la prévention des infections et de l'hygiène. Ce projet de cession correspond à la stratégie d’Air Liquide de révision régulière de son portefeuille d’actifs afin de se concentrer sur ses activités principales dans le domaine des gaz et de la santé, et ainsi de maximiser ses performances.

 

Air Liquide a finalisé la cession de ses entités en République tchèque et en Slovaquie à Messer début mai. Cette décision reflète la stratégie d’Air Liquide de revue régulière de son portefeuille d’activités afin d’accroître sa présence dans des régions clés, pour renforcer sa densité géographique, et dès lors sa performance.

Ingénierie & Construction

Le résultat opérationnel courant de l’Ingénierie & Construction est de - 21 millions d’euros au 1er semestre 2020, et reflète notamment la fermeture du centre de fabrication en Chine pendant quatre semaines et le report de quelques mois de plusieurs projets suite à la pandémie du COVID-19.

Marchés Globaux & Technologies

Le résultat opérationnel courant de l’activité Marchés Globaux & Technologies s’établit à 24 millions d’euros avec une marge opérationnelle à 9,8 % au 1er semestre, stable par rapport à 2019.

Recherche & Développement et Frais de holding

Les dépenses de Recherche & Développement et les Frais de holding s’élèvent à 137 millions d’euros, en baisse de - 8,1 % par rapport au 1er semestre 2019, dans le cadre de la mise en oeuvre rapide du plan exceptionnel de réduction des coûts en réponse à la pandémie du COVID-19.

RÉSULTAT NET

Les Autres produits et charges opérationnels présentent un solde de - 92 millions d’euros. Pour près de la moitié, il s’agit de dépenses exceptionnelles liées à la gestion de la crise sanitaire du COVID-19, et pour environ un tiers, de coûts liés aux plans de réalignement réalisés dans différents pays et activités.

Le résultat financier s’établit à - 216 millions d’euros par rapport à - 239 millions d’euros au 1er semestre 2019, principalement grâce à un coût de la dette nette de - 170 millions d’euros, en baisse de - 7,9 % par rapport au 1er semestre 2019(3). Le coût moyen de la dette nette à 2,9 % est légèrement inférieur à celui de 2019, du fait notamment de la baisse de la dette en devises émergentes qui a un coût plus élevé.

La charge d’impôt atteint 381 millions d’euros, en baisse d’environ - 5 millions d’euros par rapport au 1er semestre 2019, soit un taux effectif d’impôt de 25,3 %, quasiment stable par rapport au 1er semestre 2019 en excluant l’impact de la non-déductibilité de la provision liée à l’accord de cession des unités de Fujian Shenyuan.

La quote-part du résultat des sociétés mises en équivalence s’établit à 0.5 million d’euros. La part des intérêts minoritaires dans le résultat net atteint 46 millions d’euros, en légère baisse de - 3,8 % du fait du ralentissement de l'activité dans les filiales ayant des actionnaires minoritaires, notamment au Moyen-Orient.

Le résultat net part du Groupe s’établit à 1 078 millions d’euros au 1er semestre 2020, en hausse publiée de + 1,8 %. Le résultat net part du Groupe récurrent(4) atteint 1 113 millions d’euros, en légère baisse de - 1,1 %. Il exclut l’impact de la provision liée à l’accord de cession des unités de Fujian Shenyuan en 2019 et celui des dépenses exceptionnelles liées à la gestion de la crise sanitaire du COVID-19 au 1er semestre 2020.

En dépit de la pandémie et de la baisse d’activité significative en résultant, le bénéfice net par action reste en croissance de + 1,8 % par rapport au 1er semestre 2019. Il s’établit à 2,29 euros par action, en ligne avec la croissance du résultat net part du Groupe. Le nombre moyen d’actions en circulation retenu pour le calcul du bénéfice net par action au 30 juin 2020 est de 471 411 633.

Évolution du nombre d’actions

 

S1 2019 (a)

S1 2020

Nombre moyen d’actions en circulation

471 254 166

471 411 633

(a) Ajusté suite à l’attribution d’actions gratuites en Octobre 2019

___________________________

3 Par rapport aux données retraitées du 1er semestre 2019 suite aux changements dans les états financiers annuels 2019 : le coût financier avant impôt lié à IFRS 16 est reporté en autres charges financières alors qu'il était reporté en coût de la dette nette au 30 juin 2019.
4 Voir définition et réconciliation en annexe

Variation de la dette nette

La capacité d’autofinancement avant variation du besoin en fonds de roulement s’élève à 2 371 millions d’euros au 1er semestre 2020, en hausse de + 1,0 % malgré un ralentissement de l’activité, ce qui démontre la résilience du modèle d’affaires. Elle s’établit à un niveau élevé de 23,1 % des ventes, en forte amélioration de + 170 points de base par rapport au 1er semestre 2019(5).

Le besoin en fonds de roulement (BFR) augmente de 157 millions d’euros, par rapport au 31 décembre 2019 en particulier du fait de l’augmentation des stocks pour la gestion de la crise sanitaire dans la Santé en Europe. Le Groupe maintient une attention particulière à l’encaissement des créances clients et le délai moyen de recouvrement est relativement stable à la fin du 2ème trimestre. Le BFR hors impôts rapporté aux ventes s’améliore à 5,0 % contre 5,8 % au 30 juin 2019. Le flux net de trésorerie généré par les activités opérationnelles, après variation du besoin en fonds de roulement, atteint 2 153 millions d’euros, soit une hausse significative de + 9,9 % par rapport au 1er semestre 2019.

Les paiements bruts sur investissements s’établissent à 1 384 millions d’euros. Les paiements sur investissements industriels bruts s’élèvent à 1 320 millions d’euros, soit une hausse de + 9,9 % par rapport au 1er semestre 2019. Ils représentent 12,8 % des ventes, ce qui reflète une activité de développement de projets dynamique malgré la crise sanitaire. Les investissements financiers s’élèvent à 64 millions d’euros et se comparent à un 1er semestre 2019 exceptionnellement élevé à 446 millions d’euros du fait de l’acquisition de la société Tech Air aux Etats-Unis. Les produits de cession d’immobilisations sont de 82 millions d’euros et incluent notamment la cession des activités en Slovaquie et en République Tchèque, démontrant la volonté du Groupe de maintenir une gestion active de son portefeuille d’activités. Les paiements nets sur investissements(6) s’établissent à 1 309 millions d’euros.

La dette nette au 30 juin 2020 atteint 13 176 millions d’euros, en baisse de 523 millions d’euros par rapport au 30 juin 2019 et en hausse de seulement 803 millions d’euros par rapport au 31 décembre 2019 après paiement de plus de 1,3 milliard d’euros de dividendes en mai. Le ratio de dette nette sur fonds propres, ajusté de la saisonnalité du dividende, s’établit à 64,5 %, en forte baisse par rapport à fin juin 2019 (70,7 %).

Au 1er semestre 2020, le Groupe a maintenu le paiement du dividende et augmenté les investissements industriels tout en refinançant de manière anticipée la dette arrivant à maturité en 2020. Ces initiatives témoignent de la solidité du bilan et des flux de trésorerie générés par les opérations du Groupe dans un contexte de crise et sa capacité à assurer sa croissance future.

Le retour sur capitaux employés après impôts (ROCE) est de 8,3 % au 1er semestre 2020. Le ROCE récurrent(7) s’établit à 8,4 %, en hausse de + 10 points de base par rapport au 1er semestre 2019.

Financement

 

Fin mars, Air Liquide lance avec succès une émission obligataire long terme d’un milliard d’euros. Les fonds levés ont permis au Groupe de refinancer par anticipation les échéances obligataires de juin 2020 et de continuer à financer de manière durable sa croissance à long terme, et ce dans des conditions très compétitives. Cette émission bénéficie d’une notation « A- » par Standard & Poor’s et « A3 » par Moody’s.

__________________________

5 Par rapport aux données retraitées du 1er semestre 2019 suite aux changements dans les états financiers annuels 2019 : le coût financier avant impôt lié à IFRS 16 est reporté en autres charges financières alors qu'il était reporté en coût de la dette nette au 30 juin 2019. La distinction est désormais faite entre les autres éléments sans impact sur la trésorerie dans lesquels sont reportés la neutralisation de ce coût ainsi que les produits et charges relatifs à IAS 19 et IFRS 2 et les autres éléments avec impact sur la trésorerie.
6 Incluant les transactions avec les minoritaires.
7 Voir définition et réconciliation en Annexe

CYCLE D’INVESTISSEMENT

DÉCISIONS D’INVESTISSEMENT ET INVESTISSEMENTS EN COURS

Au 1er semestre 2020, les décisions d’investissement industriel et financier atteignent 1 331 millions d’euros. Elles sont inférieures aux 1.8 milliards d’euros du 1er semestre 2019 qui incluaient l'acquisition de la société Tech Air aux Etats-Unis pour plus de 300 millions d’euros.

Les décisions d’investissement industriel s’élèvent à 1,3 milliards d’euros, stables par rapport au 1er semestre 2019, malgré un contexte sanitaire difficile. La branche d’activité Électronique atteint un niveau d’investissement record au 1er semestre, notamment grâce à la signature de nouvelles unités pour les Gaz Vecteurs à Taïwan et pour les Matériaux Avancés à Singapour. L’activité de développement en Grande Industrie est également dynamique avec notamment la signature d’un projet majeur en Chine et d’une nouvelle unité en Russie en complément d’une reprise de site. Plus de 30 % des décisions industrielles contribuent aux Objectifs climat et près de 13 % participent à l’amélioration des marges (efficacités).

Les décisions d’investissement financier atteignent 49 millions d’euros au 1er semestre avec plusieurs petites acquisitions dans la Santé à domicile en Europe et dans l’Industriel Marchand en Amérique du Nord et en Chine. Elles étaient très élevées au 1er semestre 2019, à 0,5 milliard d’euros, incluant l’acquisition de la société Tech Air aux Etats-Unis.

Les investissements en cours d’exécution (« investment backlog ») augmentent de près de 100 millions d’euros par rapport à fin 2019 et au 1er trimestre 2020, et s’établissent à 2,9 milliards d’euros. Le marché du Pétrole et du Gaz représente moins de 15 % des investissements en cours d’exécution et la part de l'Électronique est en hausse sur le semestre. Ces investissements devraient apporter une contribution future aux ventes annuelles d’environ 1 milliard d’euros par an après montée en puissance complète, en hausse par rapport à 0,9 milliard en fin d’année 2019.

Investissement

 

Air Liquide a annoncé mi-avril un investissement majeur à Taiwan pour entrer dans deux des bassins de semi-conducteurs les plus avancés du monde. Dans le cadre d’un accord de long-terme avec un leader du marché des semi-conducteurs, Air Liquide va investir près de 200 millions d’euros dans de nouvelles capacités. Elles permettront au Groupe de fournir trois grandes usines de production de semi-conducteurs en cours de construction dans le Tainan Science Park, ainsi que les futurs centres de R&D pour circuits intégrés logiques parmi les plus avancés au monde, situés dans le Hsinchu Science Park.

 

Air Liquide et NLMK, l’un des principaux producteurs d’acier en Russie, signent un nouveau partenariat de long terme. Dans le cadre de cet accord, Air Liquide investira environ 100 millions d’euros sur le site emblématique de NLMK situé à Lipetsk, dans trois projets dont la construction d’une unité de séparation d’air (ASU) de dernière génération, la reprise d’une unité d’hydrogène et d’une unité de production de gaz rares existantes sur le site. Cette opération constitue également le socle de la croissance de l’activité Industriel Marchand d’Air Liquide sur un des marchés les plus importants dans la région de Moscou.

DÉMARRAGES

10 démarrages ont été réalisés au 1er semestre 2020. Il s’agit notamment de deux nouvelles unités de production d’hydrogène pour la Grande Industrie, l’une pour alimenter un réseau de canalisations dans un bassin industriel majeur en Corée du Sud, l’autre pour répondre aux besoins croissants du Raffinage en Argentine. Il s’agit également d’unités de production d’azote ultra-pur en Asie pour l'Électronique et d’unités de production de biométhane aux Etats-Unis et au Royaume Uni pour l’activité Marchés Globaux & Technologies. Par ailleurs, une unité de production de krypton et xénon a démarré en Afrique du Sud pour fournir la forte demande en gaz rares notamment pour l'Électronique et l’Aérospatial. Elle est installée sur la plus grande unité de production d’oxygène du monde, gérée et exploitée par Air Liquide.

La contribution additionnelle aux ventes des montées en puissance et des démarrages d’unités s’élève à 80 millions d’euros au 1er semestre 2020.

Le Groupe confirme les dates de démarrage des principaux projets en 2020 et maintient son estimation de la contribution additionnelle des démarrages et montées en puissance d’unités aux ventes 2020 entre 150 et 180 millions d’euros. Etant donné le contexte sanitaire au début du 3ème trimestre 2020, la meilleure estimation du Groupe de la contribution additionnelle aux ventes de 2021 s’élève à environ 300 millions d’euros, reflétant notamment le décalage en 2021 de certains démarrages et montées en puissance à la suite de la crise du COVID-19.

OPPORTUNITÉS D’INVESTISSEMENT

Le portefeuille d’opportunités d’investissement à 12 mois s’établit à 2,9 milliards d’euros, stable par rapport à fin 2019 et en hausse par rapport au 1er trimestre 2020. Du fait d’un 2ème trimestre 2020 très actif malgré le contexte sanitaire, les nouvelles opportunités compensent les décisions d’investissement et la sortie du portefeuille de plusieurs projets reportés à plus de 12 mois ou remportés par la concurrence.

La zone Europe reste la première géographie au sein du portefeuille avec près d’un tiers des opportunités, suivie de près par l’Asie, puis les Amériques et le Moyen Orient & Afrique qui présentent des niveaux d’opportunités similaires.

Les opportunités viennent principalement de la Grande Industrie et incluent un nombre croissant de projets de reprises de sites pouvant apporter une contribution plus rapide à la croissance.

La part de l'Électronique et celle des projets hydrogène et biométhane pour la mobilité propre sont en forte progression. Six projets ont un investissement supérieur à 100 millions d’euros et plus de 25 % du montant des opportunités contribue aux Objectifs climat.

PRINCIPAUX RISQUES ET INCERTITUDES

La crise sanitaire actuelle, non spécifique au Groupe, liée à la propagation mondiale du virus COVID-19, augmente certains des risques ou familles de risques spécifiques au Groupe décrits aux pages 86 à 97 du Document d’Enregistrement Universel 2019, pour lesquels le Groupe a appliqué des mesures de gestion adaptées à chaque pays et à chaque activité, incluant en particulier:

  • Les risques liés à la gestion des ressources humaines : un effet immédiat des mesures de confinement mises en oeuvre par les différents pays dans lesquels le Groupe est présent a été le recours massif au télétravail, la réorganisation des sites de production et l’usage accru d’outils numériques permettant la continuité de l’activité. Cette adaptation et la gestion des risques associés ont été facilitées par l’existence d’un environnement numérique et collaboratif déjà déployé au sein du Groupe avant la pandémie, ainsi que par un renforcement en offres de formations virtuelles sur le travail et le management à distance. Sur les lieux de travail, des protocoles spécifiques permettant l’application des mesures sanitaires requises par les gouvernements sont communiqués régulièrement aux salariés et prestataires externes afin de prévenir le risque de contagion. En soutien aux collaborateurs, des dispositifs externes d'écoute et d'accompagnement téléphonique ont également été mis en place pour préserver leur santé psychologique.
  • Les risques industriels : en raison d’une organisation modifiée par les mesures sanitaires et parfois d’un nombre réduit d’employés sur les sites de production, le Groupe a adapté ses procédures de manière à assurer la sécurité des employés et des installations, en plus d’actions de sensibilisation spécifiques.
  • Les risques numériques : la pandémie de COVID-19 est une période propice aux cyberattaques en raison du climat d’inquiétude générale et de l’usage accru du numérique, notamment dans le travail à domicile. Dans ce contexte, le Groupe a intensifié les actions de sensibilisation des équipes à la fraude et au vol de données personnelles et confidentielles. Il a dû également ajuster ses capacités de connexion et les paramètres de sécurité pour un télétravail élargi, tout en maintenant le dispositif de détection et traitement des incidents significatifs.
  • Les risques clients : la pandémie accroît le risque d’interruption temporaire ou définitive de l’activité de certains clients pouvant entraîner des retards et/ou des défauts de paiement à court terme et une baisse pérenne des revenus à plus long terme. La diversité des implantations du Groupe ainsi que des industries ou secteurs qu’il sert, notamment ceux dont la demande a augmenté significativement (santé, pharmacie) ou qui ont démontré leur résilience (l’alimentation ou encore l’électronique), contribue à réduire son exposition à ce risque.
  • Les risques de contrepartie et de liquidité : différentes mesures prudentielles ont été prises pour renforcer la liquidité du Groupe à court et moyen terme et contribuer ainsi à sa résilience, avec notamment une émission obligataire d’un milliard d’euros au mois de mars dernier et un plan additionnel de réduction et contrôle des coûts.
  • Les risques réglementaires et juridiques : en réponse à la pandémie, les Etats ont modifié par des dispositifs ad'hoc (lois ou ordonnances) de nombreuses dispositions réglementaires et législatives régissant la façon dont les activités professionnelles devaient être conduites. Le Groupe a suivi ces évolutions et les a intégrées, lorsque cela était nécessaire, à ses processus. Par ailleurs, la pandémie, avec l’urgence de la demande en fournitures médicales, la simplification des règles relatives aux passations de marché, et la fermeture des frontières, expose le Groupe dans certaines géographies à un risque accru de corruption. Dès le début de la crise, le Groupe a renforcé les mesures de sensibilisation au dispositif de prévention de la corruption.

Par ailleurs le Groupe s’est rapidement mobilisé en mettant en place une gestion de crise à la fois globale (interdiction de voyager, protection numérique, etc.) et locale (contacts avec les autorités pour qualifier l'activité du Groupe d’essentielle et permettre ainsi une continuité d’exploitation) tout en facilitant le transfert d’expérience entre géographies en fonction de la trajectoire de la pandémie.

Dans le cadre du dispositif de gestion de crise du Groupe, les plans de continuité d'activité opérationnels ont été activés, et le travail à distance des équipes mis en place.

Toutefois, le Groupe estime que l’incertitude sur la durée, l’ampleur et la trajectoire future de la pandémie (y compris la perspective de vagues supplémentaires d’infection et de potentielles mutations du virus) ainsi que le rythme de sortie des confinements rend difficile la prévision de l’impact global sur les économies des principaux marchés du Groupe et par conséquent sur sa situation financière.

Bien que cette crise augmente la probabilité et l’impact des facteurs de risques précités, elle n’est pas de nature à remettre en cause le périmètre et la classification de ces risques spécifiques au Groupe tels que présentés dans le Document d’Enregistrement Universel 2019.

D’autres risques, inconnus à la date du présent document, pourraient toutefois survenir et avoir un effet défavorable sur l’activité du Groupe.

PERSPECTIVES

Ce premier semestre hors norme démontre à nouveau la capacité de résilience du Groupe dans un contexte de crise sanitaire sans précédent. Les ventes du semestre s’élèvent à plus de 10 milliards d’euros, en recul limité de - 3,2 % à données comparables. Ceci reflète la bonne tenue de l’activité Gaz & Services, soit 96 % du chiffre d’affaires, et de l’activité Marchés Globaux & Technologies.

Au sein des Gaz & Services, les ventes en Électronique progressent ; l’activité Santé, en première ligne face à la pandémie, est en forte croissance. La Grande Industrie résiste, tandis que l’Industriel Marchand est davantage impacté. Sur le plan géographique, les niveaux d’activité reflètent l’évolution de la situation pandémique. La Chine est à nouveau en croissance solide, des signes de reprise sont perceptibles en Europe tandis que la situation en Amériques reste contrastée.

La marge opérationnelle du Groupe progresse à nouveau de + 50 points de base, hors effet énergie. Elle s’appuie sur la poursuite des programmes d’efficacités à hauteur de 200 millions, en ligne avec l’objectif annuel de plus de 400 millions d’euros et sur un plan d’économies complémentaires déclenché pour faire face à la crise. Par ailleurs, la marge a été soutenue par une politique de prix et une gestion du portefeuille dynamiques.

Le résultat net progresse de + 1,8 %. Le cash flow sur ventes est particulièrement élevé à 23,1 %. Le ratio de dette sur capitaux propres est en baisse par rapport à son niveau au 30 juin 2019.

Avec des opportunités d’investissement à 12 mois toujours dynamiques, les décisions d’investissements industriels du semestre sont élevées, à 1,3 milliard d’euros. Ces décisions dont un tiers porte sur des projets en faveur du climat, incorporent des innovations et s’ouvrent aussi à des opportunités de reprise d’actifs clients, gage d’une meilleure efficacité industrielle et environnementale.

Acteur clef du climat et de la transition énergétique avec l’oxygène et l’hydrogène, impliqué dans tous les secteurs d’activité, Air Liquide a un rôle majeur à jouer dans la transformation économique et sociétale en cours.

Dans un contexte de mesures de confinement locales limitées et d’une reprise progressive d’activité au deuxième semestre 2020, Air Liquide est confiant dans sa capacité à augmenter à nouveau sa marge opérationnelle et à réaliser un résultat net proche de celui de 2019, à taux de change constant.

A noter, le résultat net 2020 publié devrait être en croissance si le projet de cession de la filiale Schülke se réalise pendant l’année. Le résultat net récurrent 2020, c'est à dire hors plus value liée à la cession de Schülke et hors éléments exceptionnels significatifs sans impact sur le résultat opérationnel courant, devrait être proche du résultat net récurrent 2019 à taux de change constant.

ANNEXES

Indicateurs de performance

Les indicateurs de performance utilisés par le Groupe qui ne sont pas définis directement dans les états financiers ont été préparés en conformité avec la position de l’AMF 2015-12 sur les indicateurs alternatifs de performance.

Ces indicateurs sont les suivants :

◾ Impact du change, de l’énergie et du périmètre significatif

◾ Variation comparable du chiffre d’affaires et du résultat opérationnel courant

◾ Marge opérationnelle et marge opérationnelle hors énergie

◾ Résultat net récurrent part du Groupe

◾ Résultat Net Hors IFRS16

◾ Résultat Net Récurrent Hors IFRS16

◾ Rentabilité des capitaux employés (ROCE)

◾ ROCE récurrent

Définition des impacts du change, de l’énergie et du périmètre significatif

Les gaz pour l’industrie et la santé ne s’exportant que très peu, l’impact des variations monétaires sur les niveaux d’activité et de résultat est limité à la conversion des états financiers en euros pour les filiales situées en dehors de la zone euro. L’effet de change est calculé sur la base des agrégats de la période convertis au taux de change de la période précédente.

Par ailleurs, le Groupe répercute à ses clients la variation des coûts de l’énergie (gaz naturel et électricité) à travers une facturation indexée intégrée à leurs contrats moyen et long termes. Cela peut conduire à une variation significative des ventes (principalement dans la Branche d'activité Grande Industrie) d'une période à l'autre selon la fluctuation des prix de marché de l'énergie.

Un effet énergie est calculé sur les ventes de chacune des principales filiales de l’activité Grande Industrie. Leur consolidation permet de déterminer l’impact énergie pour le Groupe. Le taux de change utilisé est le taux de change moyen annuel de l’année N-1. Ainsi, au niveau d’une filiale, la formule suivante donne l’impact énergie, calculé respectivement pour le gaz naturel et pour l'électricité :

Impact énergie =

Part des ventes indexée sur l'énergie année (N-1) x (Prix énergie moyen année (N) - Prix énergie moyen année (N-1))

Cet effet de l’indexation du gaz naturel et de l’électricité n’a pas d’impact sur le résultat opérationnel courant.

L’effet de périmètre significatif correspond à l’impact sur les ventes de toute acquisition ou cession de taille significative pour le Groupe. Ces variations de périmètre sont déterminées :

◾ pour les acquisitions de la période, en déduisant des agrégats de la période la contribution de l'acquisition,

◾ pour les acquisitions de la période antérieure, en déduisant des agrégats de la période la contribution de l'acquisition allant du 1er janvier de la période en cours jusqu'à la date anniversaire de l'acquisition,

◾ pour les cessions de la période, en déduisant des agrégats de la période précédente la contribution de l'entité cédée à compter du jour anniversaire de la cession,

◾ pour les cessions de la période antérieure, en déduisant des agrégats de la période précédente la contribution de l'entité cédée.

Calcul des indicateurs de performance (Semestre)

VARIATION COMPARABLE DU CHIFFRE D’AFFAIRES ET DU RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT

Il s’agit de la variation du chiffre d’affaires et du résultat opérationnel courant de la période, retraitée des impacts du change, de l’énergie et du périmètre significatif décrits ci-dessus :

Pour le 1er semestre 2020, elle est calculée de la manière suivante :

(en millions d’euros)

S1 2020

Variation

S1 2020/2019

publiée

Effet de

change

Effet du

gaz naturel

Effet de

l'électricité

Effet de

périmètre

significatif

Variation

S1 2020/2019

comparable

Chiffre d'affaires

 

 

 

 

 

 

 

Groupe

10 273

- 6,2 %

11

(239)

(62)

(45)

- 3,2 %

Effets en %

 

 

+ 0,1 %

- 2,2 %

- 0,5 %

- 0,4 %

 

Gaz & Services

9 920

- 5,8 %

10

(239)

(62)

(45)

- 2,7 %

Effets en %

 

 

+ 0,1 %

- 2,2 %

- 0,6 %

- 0,4 %

 

Résultat opérationnel courant

 

 

 

 

 

 

 

Groupe

1 813

0,0%

0

-

-

(4)

+ 0,2 %

Effets en %

 

 

+ 0,0 %

-

-

- 0,2 %

 

Gaz & Services

1 947

+ 0,4 %

0

-

-

(4)

+ 0,7 %

Effets en %

 

 

+ 0,0 %

-

-

- 0,3 %

 

MARGE OPÉRATIONNELLE ET MARGE OPÉRATIONNELLE HORS-ÉNERGIE

La marge opérationnelle correspond au ratio du résultat opérationnel courant divisé par le chiffre d’affaires. La marge opérationnelle hors énergie est le résultat opérationnel courant, non impacté par cet effet de l’indexation du gaz naturel et de l’électricité, divisé par le chiffre d’affaires retraité de l’effet énergie. Les effets du gaz naturel et de l’électricité utilisés pour ce calcul incluent l’effet de change relatif à leur montant respectif.

 

 

S1 2020

Effet du

gaz naturel

Effet de

l'électricité

S1 2020,

hors effet

énergie

Chiffre d'affaires

Groupe

10 273

(240)

(63)

10 576

 

Gaz & Services

9 920

(240)

(63)

10 223

Résultat opérationnel courant

Groupe

1 813

-

-

1 813

 

Gaz & Services

1 947

-

-

1 947

Marge opérationnelle

Groupe

17,6 %

 

 

17,1 %

 

Gaz & Services

19,6 %

 

 

19,0 %

RÉSULTAT NET RÉCURRENT PART DU GROUPE

Le résultat net récurrent part du Groupe correspond au résultat net part du Groupe retraité des opérations exceptionnelles et significatives qui n’impactent pas le résultat opérationnel courant. Le résultat net récurrent part du Groupe du 1er semestre 2020 exclut les dépenses exceptionnelles après impôt liées la gestion de la pandémie COVID-19 pendant la période. Il atteint 1 113,1 millions d’euros.

Le résultat net récurrent part du Groupe du 1er semestre 2019 exclut la moins-value de cession exceptionnelle après impôts provisionnée des unités de Fujian Shenyuan et s’élève à 1 126,0 millions d’euros.

 

S1 2019

S1 2020

Variation S1

2020/2019

(A) Résultat net (part du Groupe) - Publié

1 059,0

1 078,4

+ 1,8 %

(B) Eléments significatifs et non-récurrents après impôts sans impact sur le ROC

 

 

 

- Moins-value de cession après impôts provisionnée des unités de Fujian Shenyuan

(66,8)

 

 

- Dépenses exceptionnelles liées la gestion de la pandémie COVID-19

 

(34,7)

 

(A) - (B) = Résultat net récurrent (part du Groupe)

1 125,8

1 113,1

- 1,1 %

RÉSULTAT NET HORS IFRS16 ET RÉSULTAT NET RÉCURRENT HORS IFRS16

 

 

S1 2019

 

2019

 

S1 2020

(A) Résultat Net Publié

 

1 107,2

 

2 337,6

 

1 124,6

(B) Impact IFRS16(a)

 

(7,6)

 

(14,4)

 

(6,8)

(A) - (B) = Résultat Net Hors IFRS16

 

1 114,8

 

2 352,0

 

1 131,4

(a) L’impact IFRS16 comprend la réintégration des charges de loyers diminuée des amortissements et des autres charges financières comptabilisées au

titre d’IFRS16.

 

 

S1 2019

 

2019

 

S1 2020

(A) Résultat Net Publié

 

1 107,2

 

2 337,6

 

1 124,6

(B) Eléments significatifs et non-récurrents après impôts sans impact sur le ROC

 

(66,8)

 

(65,9)(b)

 

(34,7)

(A) - (B) = Résultat Net récurrent

 

1 174,0

 

2 403,5

 

1 159,3

(C) Impact IFRS16(a)

 

(7,6)

 

(14,4)

 

(6,8)

(A) - (B) - (C) = Résultat Net récurrent hors IFRS16

 

1 181,6

 

2 417,9

 

1 166,1

(a) L’impact IFRS16 comprend la réintégration des charges de loyers diminuée des amortissements et des autres charges financières comptabilisées au titre d’IFRS16.
(b) Moins-value exceptionnelle après impôts de cession des unités de Fujian Shenyuan.

RENTABILITÉ DES CAPITAUX EMPLOYÉS - ROCE

La rentabilité des capitaux employés après impôts est calculée à partir des états financiers consolidés du Groupe, en effectuant le ratio suivant pour la période considérée.

Au numérateur : résultat net hors IFRS16 - coût de la dette nette après impôts pour la période considérée.

Au dénominateur : moyenne de (total des capitaux propres hors IFRS16 + dette nette) à la fin des 3 derniers semestres.

 

 

 

S1 2019

 

2019

 

S1 2020

 

Calcul ROCE

(en millions d’euros)

 

(a)

 

(b)

 

(c)

 

 

Numérateur

(b) - (a) + (c)

Résultat net hors IFRS16

 

1 114,8

 

2 352,0

 

1 131,4

 

2 368,6

Coût de la dette nette

 

(185,1)

 

(361,6)

 

(170,5)

 

(347,0)

Taux effectif d'impôt (1)

 

25,4 %

 

25,0 %

 

25,2 %

 

 

Coût de la dette nette après impôt

 

(138,1)

 

(271,2)

 

(127,5)

 

(260,6)

Résultat net - Coût de la dette nette après impôt

 

1 252,9

 

2 623,2

 

1 258,9

 

2 629,2

Dénominateur

((a)+(b)+(c))/3

Total des capitaux propres hors IFRS16

 

17 966,0

 

19 338,8

 

18 777,5

 

18 694,1

Dette nette

 

13 698,8

 

12 373,3

 

13 175,7

 

13 082,6

Moyenne de (total des capitaux propres + dette nette)

 

31 664,8

 

31 712,1

 

31 953,2

 

31 776,7

ROCE

 

 

 

 

 

 

 

 

8,3 %

(1) hors événement non récurrent d'impôt

ROCE RÉCURRENT

Le ROCE récurrent est calculé de la même façon que le ROCE en utilisant le résultat net récurrent hors IFRS16 au numérateur.

 

 

 

S1 2019

 

2019

 

S1 2020

 

Calcul ROCE

(en millions d’euros)

 

(a)

 

(b)

 

(c)

 

 

Numérateur

(b) - (a) + (c)

Résultat net récurrent hors IFRS16

 

1 181,6

 

2 417,9

 

1 166,1

 

2 402,4

Coût de la dette nette

 

(185,1)

 

(361,6)

 

(170,5)

 

(347,0)

Taux effectif d'impôt (1)

 

25,4 %

 

25,0 %

 

25,2 %

 

 

Coût de la dette nette après impôt

 

(138,1)

 

(271,2)

 

(127,5)

 

(260,6)

Résultat net récurrent - Coût de la dette nette après impôt

 

1 319,7

 

2 689,1

 

1 293,6

 

2 663,0

Dénominateur

((a)+(b)+(c))/3

Total des capitaux propres hors IFRS16

 

17 966,0

 

19 338,8

 

18 777,5

 

18 694,1

Dette nette

 

13 698,8

 

12 373,3

 

13 175,7

 

13 082,6

Moyenne de (total des capitaux propres + dette nette)

 

31 664,8

 

31 712,1

 

31 953,2

 

31 776,7

ROCE récurrent

 

 

 

 

 

 

 

 

8,4 %

(1) hors événement non récurrent d'impôt

Calcul des indicateurs de performance (Trimestre)

 

T2 2020

Variation T2

2020/2019

publiée

Effet de

change

Effet du

gaz naturel

Effet de

l'électricité

Effet de

périmètre

significatif

Variation T2

2020/2019

comparable

Chiffre d'affaires

 

 

 

 

 

 

 

Groupe

4 903

- 11,0 %

(31)

(135)

(31)

(32)

- 6,9 %

Effets en %

 

 

- 0,5 %

- 2,5 %

- 0,5 %

- 0,6 %

 

Gaz & Services

4 729

- 10,7 %

(30)

(135)

(31)

(32)

- 6,5 %

Effets en %

 

 

- 0,5 %

- 2,6 %

- 0,6 %

- 0,5 %

 

Chiffre d’affaires du 2ème trimestre 2020

Par géographie

Chiffre d’affaires (en millions d’euros)

T2 2019

T2 2020

Variation

publiée

Variation

comparable

Amériques

2 148

1 853

- 13,7 %

- 11,4 %

Europe

1 782

1 649

- 7,4 %

- 2,5 %

Asie-Pacifique

1 211

1 097

- 9,4 %

- 3,3 %

Moyen-Orient et Afrique

158

130

- 17,6 %

- 8,6 %

Gaz & Services

5 299

4 729

- 10,7 %

- 6,5 %

Ingénierie & Construction

83

52

- 38,5 %

- 38,4 %

Marchés Globaux & Technologies

129

122

- 5,8 %

- 5,7 %

CHIFFRE D'AFFAIRES TOTAL

5 511

4 903

- 11,0 %

- 6,9 %

Par branche mondiale d’activité

Chiffre d’affaires (en millions d’euros)

T2 2019

T2 2020

Variation

publiée

Variation

comparable

Grande Industrie

1 414

1 136

- 19,7 %

- 4,2 %

Industriel Marchand

2 462

2 107

- 14,4 %

- 14,4 %

Santé

924

977

+ 5,8 %

+ 7,6 %

Électronique

499

509

+ 2,1 %

+ 0,5 %

CHIFFRE D'AFFAIRES GAZ & SERVICES

5 299

4 729

- 10,7 %

- 6,5 %

Information géographique et sectorielle

 

S1 2019

S1 2020

(en millions d’euros et %)

Chiffre

d'affaires

Résultat

opérationnel

courant

Marge

opérationnelle

courante

Chiffre

d'affaires

Résultat

opérationnel

courant

Marge

opérationnelle

courante

Amériques

4 217

730

17,3 %

3 975

744

18,7 %

Europe

3 611

688

19,0 %

3 440

680

19,8 %

Asie-Pacifique

2 405

473

19,7 %

2 236

484

21,7 %

Moyen-Orient et Afrique

303

47

15,7 %

269

39

14,3 %

Gaz & Services

10 536

1 938

18,4 %

9 920

1 947

19,6 %

Ingénierie & Construction

176

0

0,1 %

104

(21)

-20,5 %

Marchés Globaux & Technologies

240

24

9,9 %

249

24

9,8 %

Réconciliation

-

(149)

-

-

(137)

-

TOTAL GROUPE

10 952

1 814

16,6 %

10 273

1 813

17,6 %

Compte de résultat consolidé

(en millions d'euros)

1er semestre 2019

1er semestre 2019

retraité

1er semestre 2020

Chiffre d'affaires

10 952,1

10 952,1

10 272,8

Autres produits d'exploitation

78,1

78,1

53,3

Achats

(4 230,3)

(4 230,3)

(3 631,3)

Charges de personnel

(2 183,5)

(2 183,5)

(2 183,1)

Autres charges d'exploitation

(1 738,6)

(1 738,6)

(1 614,3)

Résultat opérationnel courant avant amortissements

2 877,6

2 877,6

2 897,4

Dotations aux amortissements

(1 063,7)

(1 063,7)

(1 084,3)

Résultat opérationnel courant

1 813,9

1 813,9

1 813,1

Autres produits opérationnels

0,1

0,1

9,3

Autres charges opérationnelles

(85,7)

(85,7)

(101,5)

Résultat opérationnel

1 728,3

1 728,3

1 720,9

Coût de la dette nette (a)

(205,7)

(185,1)

(170,5)

Autres produits financiers

3,8

3,8

9,6

Autres charges financières (a)

(36,6)

(57,2)

(55,1)

Charge d'impôt

(385,4)

(385,4)

(380,8)

Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence

2,8

2,8

0,5

RÉSULTAT NET

1 107,2

1 107,2

1 124,6

- Intérêts minoritaires

48,0

48,0

46,2

- Part du Groupe

1 059,2

1 059,2

1 078,4

Résultat net par action (en euros)

2,25

2,25

2,29

(a) Données retraitées du 1er semestre 2019 suite aux changements dans les états financiers annuels 2019 : le coût financier avant impôt lié à IFRS 16 est reporté en autres charges financières alors qu'il était reporté en coût de la dette nette au 30 juin 2019.

Bilan consolidé

ACTIF (en millions d'euros)

31 décembre 2019

30 juin 2020

Écarts d'acquisition

13 943,0

13 914,6

Autres immobilisations incorporelles

1 555,0

1 511,5

Immobilisations corporelles

21 117,8

20 921,7

Actifs non courants

36 615,8

36 347,8

Actifs financiers non courants

646,0

618,6

Titres mis en équivalence

154,4

163,9

Impôts différés actif

256,6

252,5

Instruments dérivés actif non courants

26,3

76,7

Autres actifs non courants

1 083,3

1 111,7

TOTAL DES ACTIFS NON COURANTS

37 699,1

37 459,5

Stocks et en-cours

1 531,5

1 579,1

Clients

2 477,9

2 247,3

Autres actifs courants

803,0

804,8

Impôt courant actif

98,0

8,0

Instruments dérivés actif courants

31,3

35,3

Trésorerie et équivalents de trésorerie

1 025,7

1 474,2

TOTAL DES ACTIFS COURANTS

5 967,4

6 148,7

ACTIFS DESTINÉS À ÊTRE CÉDÉS(a)

-

305,2

TOTAL DES ACTIFS

43 666,5

43 913,4

PASSIF (en millions d'euros)

31 décembre 2019

30 juin 2020

Capital

2 602,1

2 604,0

Primes

2 572,9

2 594,4

Réserves

11 582,7

12 202,5

Actions propres

(128,8)

(177,4)

Résultat net - part du Groupe

2 241,5

1 078,4

Capitaux propres du Groupe

18 870,4

18 301,9

Intérêts minoritaires

454,0

454,4

TOTAL DES CAPITAUX PROPRES

19 324,4

18 756,3

Provisions et avantages au personnel

2 521,2

2 381,9

Impôts différés passif

2 051,9

2 048,4

Emprunts et dettes financières non courantes

11 567,2

12 487,9

Dettes de loyers non courantes

1 087,8

1 069,9

Autres passifs non courants

261,6

185,8

Instruments dérivés passif non courants

45,8

38,9

TOTAL DES PASSIFS NON COURANTS

17 535,5

18 212,8

Provisions et avantages au personnel

268,4

259,6

Fournisseurs

2 566,6

2 199,3

Autres passifs courants

1 629,0

1 688,3

Impôt à payer

200,1

201,2

Emprunts et dettes financières courantes

1 831,8

2 162,0

Dettes de loyers courantes

243,6

232,5

Instruments dérivés passif courants

67,1

24,6

TOTAL DES PASSIFS COURANTS

6 806,6

6 767,5

PASSIFS DESTINÉS A ÊTRE CÉDÉS(a)

-

176,8

TOTAL DES PASSIFS ET DES CAPITAUX PROPRES

43 666,5

43 913,4

(a) Le 7 avril 2020, Air Liquide a annoncé être entré en négociation exclusive avec la société de capital investissement EQT, en vue de la cession de sa filiale Schülke & Mayr GmbH.

Tableau des flux de trésorerie consolidé

(en millions d'euros)

1er semestre

2019

1er semestre

2019

retraité(a)

1er semestre

2020

Activités opérationnelles

 

 

 

Résultat net - part du Groupe

1 059,2

1 059,2

1 078,4

Intérêts minoritaires

48,0

48,0

46,2

Ajustements :

 

 

 

• Dotations aux amortissements

1 063,7

1 063,7

1 084,3

• Variation des impôts différés

(0,8)

(0,8)

1,8

• Variation des provisions

36,6

36,6

(12,9)

• Quote-part des résultats nets des mises en équivalence

(2,8)

(2,8)

(0,4)

• Plus ou moins-values de cessions d'actifs

(54,9)

(54,9)

(7,2)

• Coût de la dette nette(a)

147,9

127,3

119,7

• Autres éléments sans impact sur la trésorerie(a)

 

71,1

60,8

Capacité d'autofinancement avant variation du besoin en fonds de roulement

2 296,9

2 347,5

2 370,7

Variation du besoin en fonds de roulement

(330,7)

(330,7)

(157,0)

Autres éléments avec impact sur la trésorerie(a)

(8,1)

(58,6)

(60,9)

Flux net de trésorerie généré par les activités opérationnelles

1 958,1

1 958,1

2 152,8

Opérations d'investissements

 

 

 

Acquisitions d'immobilisations corporelles et incorporelles

(1 201,3)

(1 201,3)

(1 319,9)

Acquisitions d'immobilisations financières et incidences des variations de périmètre

(446,4)

(446,4)

(63,9)

Produits de cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles

110,8

110,8

68,7

Produits de cessions d'immobilisations financières

0,1

0,1

13,8

Dividendes reçus des mises en équivalence

1,3

1,3

2,0

Flux net de trésorerie lié aux opérations d'investissement

(1 535,5)

(1 535,5)

(1 299,3)

Opérations de financement

 

 

 

Distribution

 

 

 

• L'Air Liquide S.A.

(1 161,9)

(1 161,9)

(1 306,7)

• Minoritaires

(36,2)

(36,2)

(42,8)

Augmentations de capital en numéraire

23,4

23,4

26,7

Achats d'actions propres

(148,8)

(148,8)

(50,4)

Intérêts financiers décaissés nets

(187,5)

(187,5)

(166,9)

Variation des dettes financières

399,5

399,5

1 319,6

Remboursement des dettes de loyers(b)

 

 

(121,4)

Intérêts sur dettes de loyers décaissés nets(b)

 

 

(20,3)

Transactions avec les actionnaires minoritaires

(1,5)

(1,5)

(9,7)

Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement

(1 113,0)

(1 113,0)

(371,9)

Incidences des variations monétaires et du périmètre

24,7

24,7

11,7

Variation de la trésorerie nette

(665,7)

(665,7)

493,3

TRÉSORERIE NETTE AU DÉBUT DE L'EXERCICE

1 548,6

1 548,6

896,5

TRÉSORERIE NETTE À LA FIN DE LA PÉRIODE

882,9

882,9

1 389,8

(a) Données retraitées du 1er semestre 2019 suite aux changements dans les états financiers annuels 2019 : le coût financier avant impôt lié à IFRS 16 est reporté en autres charges financières alors qu'il était reporté en coût de la dette nette au 30 juin 2019. La distinction est désormais faite entre les autres éléments sans impact sur la trésorerie dans lesquels sont reportés la neutralisation de ce coût ainsi que les produits et charges relatifs à IAS 19 et IFRS 2 et les autres éléments avec impact sur la trésorerie.

(b) Au 30 juin 2019, les dettes de loyers étaient considérées comme des dettes financières. Depuis le 31 décembre 2019, les remboursements de dettes de loyers et les intérêts afférents décaissés sont reportés de manière distincte.

La trésorerie nette à la clôture s'analyse comme suit :

(en millions d'euros)

30 juin 2019

31 décembre 2019

30 juin 2020

Trésorerie et équivalents de trésorerie

1 033,5

1 025,7

1 474,2

Découverts bancaires (inclus dans les dettes financières courantes)

(150,6)

(129,2)

(84,4)

TRÉSORERIE NETTE

882,9

896,5

1 389,8

Détermination de la dette nette

(en millions d'euros)

30 juin 2019

31 décembre 2019

30 juin 2020

Emprunts et dettes financières non courantes (a)

(11 123,7)

(11 567,2)

(12 487,9)

Dettes financières courantes (a)

(3 608,6)

(1 831,8)

(2 162,0)

TOTAL DETTE BRUTE

(14 732,3)

(13 399,0)

(14 649,9)

Trésorerie et équivalents de trésorerie

1 033,5

1 025,7

1 474,2

DETTE NETTE A LA FIN DE LA PÉRIODE

(13 698,8)

(12 373,3)

(13 175,7)

(a) Les dettes de loyers n'étant plus considérées comme de la dette financière depuis le 31 décembre 2019, le 30 juin 2019 a été retraité afin d'être comparable avec le 31 décembre 2019 et le 30 juin 2020.

Tableau d’analyse de la variation de la dette nette

(en millions d'euros)

1er semestre 2019

Exercice 2019

1er semestre 2020

Dette nette au début de l'exercice

(12 534,9)

(12 534,9)

(12 373,3)

Flux net de trésorerie généré par les activités opérationnelles

1 958,1

4 712,2

2 152,8

Flux net de trésorerie lié aux opérations d'investissement

(1 535,5)

(2 584,8)

(1 299,3)

Flux net de trésorerie généré par les opérations de financement,

avant variation des emprunts(a)

(1 456,2)

(1 663,8)

(1 524,6)

Total flux net de trésorerie

(1 033,6)

463,6

(671,1)

Incidence des variations monétaires et de la dette nette d'ouverture des sociétés nouvellement intégrées et autres(a)

(6,8)

(62,4)

(14,5)

Retraitement du coût de la dette nette(a)

(123,5)

(239,6)

(116,8)

Variation de la dette nette

(1 163,9)

161,6

(802,4)

DETTE NETTE A LA FIN DE LA PÉRIODE

(13 698,8)

(12 373,3)

(13 175,7)

(a) Les dettes de loyers n'étant plus considérées comme de la dette financière depuis le 31 décembre 2019, le 30 juin 2019 a été retraité afin d'être comparable avec le 31 décembre 2019 et le 30 juin 2020.

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Air Liquide est un leader mondial des gaz, technologies et services pour l’industrie et la santé. Présent dans 80 pays avec environ 67 000 collaborateurs, le Groupe sert plus de 3,7 millions de clients et de patients. Oxygène, azote et hydrogène sont des petites molécules essentielles à la vie, la matière et l’énergie. Elles incarnent le territoire scientifique d’Air Liquide et sont au cœur du métier du Groupe depuis sa création en 1902.

 

Air Liquide a pour ambition d’être un leader de son industrie, d’être performant sur le long terme et de contribuer à un monde plus durable. Sa stratégie de transformation centrée sur le client vise une croissance rentable, régulière et responsable dans la durée. Elle s’appuie sur l’excellence opérationnelle et la qualité des investissements, de même que sur l’innovation ouverte et l’organisation en réseau mise en place par le Groupe à l’échelle mondiale. Grâce à l’engagement et l’inventivité de ses collaborateurs pour répondre aux enjeux de la transition énergétique et environnementale, de la santé et de la transformation numérique, Air Liquide crée encore plus de valeur pour l’ensemble de ses parties prenantes.

 

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