Takeda présentera, lors de prochains congrès scientifiques virtuels, des données soulignant l'étendue de son portefeuille de produits oncologiques et de nouveaux projets

– Des avancées scientifiques visent à répondre aux besoins thérapeutiques des communautés oncologiques mal desservies, dont les leucémies rares et le CPNPC

De nouvelles données cliniques offrent un potentiel capable de redéfinir les pratiques dans le traitement de la leucémie myéloïde chronique

11 résumés sponsorisés par Takeda Oncology feront l'objet d'une présentation lors de la réunion 2020 de l'American Society of Clinical Oncology (ASCO) et 22 autres - lors du congrès 2020 de l'Association européenne d'hématologie (EHA)

CAMBRIDGE, Massachusetts, & OSAKA, Japon--()--Takeda Pharmaceutical Company Limited (TSE: 4502/NYSE:TAK) ("Takeda") a annoncé aujourd'hui que la société présentera les données de son pipeline oncologique élargi et son solide portefeuille de produits lors de deux congrès scientifiques virtuels qui se tiendront prochainement: la 56e réunion annuelle de l'American Society of Clinical Oncology (ASCO), du 29 au 31 mai, et le 25e congrès virtuel de l'European Hematology Association (EHA), du 11 au 14 juin.

"Takeda s'engage en faveur de la recherche et du développement de produits nouveaux capables d'aider les médecins à répondre aux besoins des patients pour lesquels il existe peu, voire aucune, option thérapeutique efficace", a déclaré Christopher Arendt, directeur de l'unité thérapeutique en oncologie, chez Takeda. "Nous nous réjouissons à l'idée de présenter les données sur deux composés en stade avancé - pevonedistat et mobocertinib (TAK-788) – qui possèdent tous deux le potentiel de devenir des thérapies transformatrices visant à répondre à des besoins non-satisfaits et à améliorer la vie des patients. En outre, les données de nos médicaments éprouvés en pathologies hématologiques et pulmonaires élargissent la compréhension de l'efficacité et de l'innocuité de nos produits chez des populations pertinentes de patients", a-t-il ajouté.

Parmi les données clés qui seront présentées figurent:

La franchise de médicaments hématologiques

  • Pevonedistat: Les résultats de l'essai de phase 2 Pevonedistat-2001 seront présentés au cours d'une séance orale dans le cadre de l'ASCO. L'étude a examiné pevonedistat plus azacitidine, en comparaison avec azacitidine seule, chez des patients à risque élevé de développer des syndromes myélodysplasiques (HR-MDS), une leucémie myélomonocytaire chronique (HR-LMMC) ou une leucémie myéloïde aiguë à faible pourcentage de blastes (LB-LAM). Ces patients présentent généralement un diagnostic défavorable en raison d'une réponse limitée aux traitements disponibles. Les patients à risque élevé de développer des syndromes myélodysplasiques, notamment, n'ont pas bénéficié d'avancées de traitement depuis plus d'une décennie. Les conclusions de l'essai de phase 2, associées à celles de l'essai PANTHER de phase 3 dont le recrutement est terminé, devraient démontrer l'impact réalisé par pevonedistat en termes d'amélioration des soins aux patients. Ces données, également acceptées en différé dans le cadre de l'EHA, seront présentées oralement.
  • ICLUSIG® (ponatinib): L'analyse provisoire de l'essai OPTIC de phase 2, dotée d'une période de suivi d'environ 21 mois, sera présentée lors d'une séance orale. L'étude évalue de manière prospective les posologies basées sur la réponse du ponatinib, afin d'optimiser son efficacité et innocuité chez des patients atteints de leucémie myéloïde chronique de phase chronique (CP-CML), qui sont résistants ou intolérants à une thérapie préalable par un inhibiteur de la tyrosine kinase (ITK). Ces données seront également présentées oralement lors du congrès de l'EHA. Outre les données relatives à l'essai OPTIC, une affiche comprenant des données provenant d'une analyse indépendante de l'essai PACE de phase 2, qui vise à mieux comprendre les taux d'événements artériels occlusifs seront partagées au cours de la conférence.
  • NINLARO (ixazomib): Lors de la réunion de l'ASCO, les résultats de l'essai TOURMALINE-MM4 de phase 3 évaluant NINLARO en comparaison avec un placebo, comme thérapie d'entretien pour les patients atteints de myélome multiple récemment diagnostiqués non traités via une autogreffe de cellules souches, seront présentés sous forme d'affiche. Les conclusions de cet essai seront également présentées, sous forme de présentation orale lors du congrès de l'EHA. En outre, lors de ce même congrès de l'EHA, des données actualisées de MM-6, l'essai communautaire américain réalisé dans des conditions réelles, évaluant l'inhibition à long terme du protéasome chez les patients atteints de myélome multiple qui sont passés , par catégorie, du bortézomib au NINLARO, fera l'objet d'une présentation orale. Les résultats de l'étude INSIGHT MM évaluant l'effet du statut du vaccin contre la grippe et antipneumococcique sur les infections, l'utilisation des ressources de santé et le décès des patients atteints de myélome multiple seront présentés par affichages lors de la réunion de l'ASCO et du congrès de l'EHA.

La franchise de médicaments pulmonaires

  • ALUNBRIG® (brigatinib): La société continue d'étendre la compréhension clinique d'ALUNBRIG, en présentant deux affiches portant sur l'évaluation d'ALUNBRIG dans le cas de patients atteints d'un cancer du poumon avancé non à petites cellules (CPNPC) avec kinase lymphome anaplastique (ALK+), à la fois résistants aux inhibiteurs et naïfs de la tyrosine kinase (ITK), - une analyse complémentaire de l'essai ALTA-1L de phase 3 en cours évaluant ALUNBRIG comme traitement de première intention et une analyse primaire de l'étude de phase 2 J-ALTA évaluant ALUNBRIG chez des patients japonais ayant progressé avec un inhibiteur de l'ALK de seconde génération.
  • Mobocertinib: Les données relatives au mobocertinib, un ITK à petites molécules spécialement conçu pour cibler sélectivement le récepteur du facteur de croissance épidermique (EGFR) et les mutations par insertion de l'exon 20 HER2, feront partie d'une présentation par affiches évaluant l'efficacité comparée du mobocertinib et d'options de traitement en conditions réelles chez des patients réfractaires atteints de CPNPC avec mutations par insertion de l'exon 20 de l'EGFR.

Les 11 résumés sponsorisés par Takeda devant être présentés lors de l'ASCO 2020, ainsi que les 22 résumés qui le seront lors de l'EHA 2020, incluent:

Réunion annuelle 2020 de l'ASCO:

Toutes les présentations seront disponibles sur demande sur le site web de l'ASCO à compter du vendredi 29 mai à 8:00 Heure de l'Est des Etats-Unis.

Pevonedistat

ICLUSIG (ponatinib)

Myélome multiple / NINLARO (ixazomib) / TAK-079

ALUNBRIG (brigatinib)

Mobocertinib (TAK-788)

TAK-228

25e congrès de l'EHA

Pevonedistat

ICLUSIG (ponatinib)

Myélome multiple/ NINLARO (ixazomib)

ADCETRIS (brentuximab védotine)

À propos d'ADCETRIS® (brentuximab védotine)

ADCETRIS est un conjugué anticorps-médicament (CAM) comprenant un anticorps monoclonal anti-CD30 fixé par un lieur clivable par protéase à un agent perturbant les microtubules, l’auristatine monométhyle E (AMME), médicament synthétique utilisant la technologie exclusive de Seattle Genetics. Le CAM emploie un système de liaison conçu pour être stable dans le sang mais pour libérer l'AMME lors de l'internalisation dans les cellules cancéreuses CD30+.

ADCETRIS pour injection intraveineuse a reçu une autorisation de la FDA pour six indications chez des patients adultes atteints de: (1) lymphome anaplasique à grandes cellules systémique (LAGC) précédemment non traité ou d'autres lymphomes périphériques à lymphocytes T exprimant le CD30 (PTCL), y compris le lymphome T angio-immunoblastique et le PTCL, non spécifié ailleurs, en combinaison avec le cyclophosphamide, la doxorubicine et le prednisone, (2) lymphome hodgkinien classique de stade 3 ou 4 précédemment non traité (HLc), en combinaison avec la doxorubicine, la vinblastine et la dacarbazine, (3) HLc présentant des risques de récidive ou de progression comme consolidation post-AGCS, (4) HLc après l'échec d'une autogreffe de cellules souches hématopoïétiques (AGCS) ou après l’échec d’au moins deux chimiothérapies multi-agents chez les patients non admissibles à une AGCS, (5) lymphome anaplasique à grandes cellules systémique (LAGCs) après l’échec d’au moins une chimiothérapie multi-agents antérieure, et (6) lymphome anaplasique à grandes cellules (ABHL) cutané primaire ou une mycose fongoïde exprimant le CD30 après un traitement systémique préalable.

En 2013, Santé Canada a accordé une approbation conditionnelle à ADCETRIS pour le LH et le LAGCs récidivants ou réfractaires; une approbation non-conditionnelle, en 2017, pour le traitement de consolidation post-AGCS des patients atteints d'un lymphome hodgkinien présentant un risque accru de récidive ou de progression; en 2018, pour le traitement des adultes atteints de ABHL cutané primaire ou de mycose fongoïde exprimant le CD30 ayant subi un traitement préalable; en 2019, pour les patients atteints d'un lymphome de Hodgkin de stade 4 encore jamais traités, en combinaison avec la doxorubicine, la vinblastine et la dacarbazine; et pour les adultes atteints d'un lymphome anaplasique à grandes cellules (LAGC) systémique précédemment traités, d'un lymphome périphérique à lymphocytes T non spécifié ou d'un lymphome angio-immunoblastique à lymphocytes T (AITL) dont les tumeurs expriment le CD30, en combinaison avec le cyclophosphamide, la doxorubicine et la prednisone.

ADCETRIS a reçu une autorisation conditionnelle de commercialisation de la Commission européenne en octobre 2012. Les indications approuvées en Europe sont les suivantes: (1) pour le traitement des patients adultes atteints de LH CD30+ de stade 4 précédemment non traité, en combinaison avec la doxorubicine, la vinblastine et la dacarbazine (AVD), (2) pour le traitement des patients adultes atteints d’un LH CD30+ présentant un risque accru de rechute ou de progression de la maladie après une AGCS, (3) pour le traitement des patients adultes atteints d’un LH CD30+ récidivant ou réfractaire suite à une autogreffe de cellules souches (AGCS), ou suite à au moins deux thérapies antérieures lorsque l'AGCS ou la chimiothérapie multi-agent ne constitue pas une option thérapeutique, (4) pour le traitement des patients adultes atteints de lymphome anaplasique à grandes cellules (LAGC) récidivant ou réfractaire et (5) pour le traitement des patients adultes atteints de lymphome cutané à lymphocytes T (CTCL) CD30+ après au moins une thérapie systémique préalable.

Au Japon, ADCETRIS a obtenu sa première approbation en janvier 2014 pour le lymphome hodgkinien et le LAGC récidivants ou réfractaires; en septembre 2018 pour le lymphome hodgkinien non traité en combinaison avec la doxorubicine, la vinblastine et la dacarbazine; et en décembre 2019 pour les lymphomes périphériques à lymphocytes T. En décembre 2019, ADCETRIS a obtenu une posologie et une administration additionnelles pour le traitement du LH et des lymphomes périphériques à lymphocytes T récidivants et réfractaires, en pédiatrie. Au Japon, l'indication approuvée, intégrée à la notice d'emballage, précise qu'ADCETRIS est destiné au traitement des patients atteints de LH et de lymphomes périphériques à lymphocytes T CD30+.

ADCETRIS a reçu une autorisation de commercialisation de la part des autorités de réglementation dans plus de 70 pays pour le traitement du LH et du LAGCs récidivants ou réfractaires. Veuillez consulter ci-dessous les informations importantes relatives à l’innocuité.

ADCETRIS est largement évalué, dans le cadre d'environ 70 essais cliniques en cours, dont une étude de phase 3 sur le lymphome hodgkinien de première ligne (ECHELON-1) et une autre étude de phase 3 sur les lymphomes périphériques à lymphocytes T CD30+ de première ligne (ECHELON-2), ainsi que des essais sur de nombreux types additionnels de malignités CD30+.

Seattle Genetics et Takeda développent conjointement ADCETRIS. Selon les modalités de l’entente de collaboration, Seattle Genetics possède les droits de commercialisation aux États-Unis et au Canada, et Takeda possède les droits de commercialisation d’ADCETRIS dans le reste du monde. Seattle Genetics et Takeda financent conjointement les coûts de développement d’ADCETRIS, à proportions égales, sauf au Japon où Takeda assume l’entière responsabilité des coûts de développement.

Informations importantes de sécurité relatives à ADCETRIS (brentuximab védotine) (Union européenne)

Veuillez vous référer au Résumé des caractéristiques produit avant toute prescription.

CONTRE-INDICATIONS

ADCETRIS est contre-indiqué pour les patients souffrant d'une hypersensibilité au brentuximab védotine et à ses excipients. En outre, l'utilisation combinée d'ADCETRIS et de bléomycine entraîne une toxicité pulmonaire.

MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS SPÉCIALES

Leucoencéphalopathie multifocale progressive (LEMP): une réactivation du virus John Cunningham (JCV) entraînant une LEMP et la mort peut survenir chez les patients traités par ADCETRIS. Il a été rapporté des cas de LEMP chez des patients ayant reçu ADCETRIS après avoir reçu de multiples protocoles de chimiothérapie antérieurs. la LEMP est une maladie démyélisante rare du système nerveux central résultant de la réactivation du virus JCV latent. Elle est souvent mortelle.

Les patients doivent être étroitement surveillés pour vérifier l’apparition ou l’aggravation de signes ou de symptômes neurologiques, cognitifs ou comportementaux pouvant être évocateurs d’une LEMP. L’évaluation suggérée de la LEMP inclut une consultation en neurologie, une imagerie par résonance magnétique rehaussée avec du gadolinium du cerveau et une analyse du liquide céphalorachidien pour l’ADN du JCV par amplification en chaîne par polymérase ou une biopsie du cerveau avec preuve de JCV. Un JCV PRC négatif n'exclut pas une LEMP. Un suivi et une évaluation additionnels pourraient s'avérer nécessaires si aucun autre diagnostic ne peut être établi. La posologie d’ADCETRIS doit être suspendue pour tout cas suspecté de LEMP, et arrêtée définitivement si un diagnostic de LEMP est confirmé.

Rester attentif aux symptômes de la LEMP que le patient n'a peut-être pas remarqués (ex. symptômes cognitifs, neurologiques ou psychiatriques).

Pancréatite: des cas de pancréatite aiguë ont été observés chez des patients traités par ADCETRIS. Des issues fatales ont été signalées. Les patients doivent être étroitement surveillés pour vérifier l’apparition ou l’aggravation de douleurs abdominales, qui pourraient laisser penser à une pancréatite aiguë. L’évaluation du patient peut inclure un examen médical, une évaluation en laboratoire pour l'amylase sérique et la lipase sérique, ainsi qu’une imagerie abdominale comme l’échographie et d’autres mesures diagnostiques appropriées. L'administration d'ADCETRIS doit être suspendue pour tout cas suspecté de pancréatite aiguë. ADCETRIS doit être arrêté si un diagnostic de pancréatite aiguë est confirmé.

Toxicité pulmonaire: des cas de toxicité pulmonaire, dont certains avec une issue fatale, y compris de pneumonie, de maladie pulmonaire interstitielle et de syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA), ont été signalés chez des patients traités par ADCETRIS. Bien qu’aucune association causale avec ADCETRIS n’ait été établie, le risque de toxicité pulmonaire ne peut être écarté. En cas d’apparition ou d’aggravation des symptômes pulmonaires (ex. toux, dyspnée), il convient de réaliser une évaluation rapide et de traiter ceux-ci de manière appropriée. Envisager d'interrompre l'administration pendant l'évaluation et jusqu'à amélioration symptomatique.

Infections graves et opportunistes: des infections graves telles la pneumonie, la bactériémie à staphylocoque, la septicémie/le choc septique (y compris des cas mortels), le zona, la réactivation du cytomégalovirus (CMV), ainsi que des infections opportunistes telles la pneumonie à Pneumocystis jiroveci et la candidose orale, ont été signalées chez des patients traités par ADCETRIS. Les patients doivent être étroitement surveillés pendant le traitement pour vérifier l’apparition potentielle d’infections graves ou opportunistes.

Réactions liées à la perfusion: des réactions liées à la perfusion, immédiates et retardées, ainsi que des cas d’anaphylaxie, sont survenus avec ADCETRIS. Les patients doivent être étroitement surveillés pendant et après une perfusion. Si une anaphylaxie se manifeste, l’administration d’ADCETRIS doit être interrompue immédiatement et de manière permanente, et un traitement médical approprié doit être administré. En cas de réaction liée à la perfusion, la perfusion doit être interrompue et une prise en charge médicale appropriée doit être mise en place. La perfusion peut être redémarrée avec un débit plus lent après disparition des symptômes. Les patients ayant subi une réaction liée à la perfusion antérieure doivent faire l'objet d'une prémédication lors des perfusions ultérieures. Les réactions liées à la perfusion sont plus fréquentes et plus graves chez les patients possédant des anticorps contre ADCETRIS.

Syndrome de lyse tumorale (SLT): des cas de syndrome de lyse tumorale ont été signalés avec ADCETRIS. Les patients dont la tumeur prolifère rapidement ou possédant une masse tumorale importante présentent un risque de syndrome de lyse tumorale. Ces patients doivent être étroitement surveillés et les symptômes gérés conformément aux meilleures pratiques médicales.

Neuropathie périphérique (NP): le traitement par ADCETRIS peut provoquer une neuropathie périphérique, de nature à la fois sensorielle et motrice. Une neuropathie périphérique causée par ADCETRIS est généralement cumulative et réversible dans la plupart des cas. Les patients doivent être surveillés pour vérifier l’apparition de symptômes de neuropathie périphérique tels l’hypoesthésie, l’hyperesthésie, la paresthésie, une gêne, une sensation de brûlure, une douleur neuropathique ou des faiblesses. En cas d’apparition ou d’aggravation d’une neuropathie périphérique, les patients peuvent nécessiter un report et une réduction de dose, voire la suspension du traitement par ADCETRIS.

Toxicités hématologiques: ADCETRIS est susceptible de provoquer une anémie de grade 3 ou 4, une thrombocytopénie ou une neutropénie prolongée (supérieure ou égale à une semaine) de grade 3 ou 4. La numération sanguine complète doit être contrôlée avant l’administration de chaque dose.

Neutropénie fébrile: des cas de neutropénie fébrile ont été signalés avec ADCETRIS. Une numération globulaire complète doit être réalisée avant l'administration de chaque dose de traitement. En cas de développement d’une neutropénie fébrile, il est nécessaire de surveiller étroitement les patients pour vérifier la survenue d’états fébriles et de les traiter conformément aux meilleures pratiques médicales.

Lorsqu'ADCETRIS est administré en combinaison avec AVD, un prophylaxie primaire par G-CSF est recommandeé pour tous les patients à compter de la première dose.

Syndrome de Stevens-Johnson (SSJ): des cas de syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) et de nécrolyse épidermique toxique (NET) ont été signalés avec ADCETRIS. Des issues fatales ont été signalées. En cas d’apparition de syndrome de Stevens-Johnson ou de nécrolyse épidermique toxique, il convient d’interrompre le traitement par ADCETRIS et d’administrer un traitement médical approprié.

Complications gastro-intestinales: des complications gastro-intestinales, dont certaines avec une issue fatale, ont été signalées; elles incluent des cas d’occlusion intestinale, d’iléus, d’entérocolite, de colite neutropénique, d’érosion, d’ulcère, de perforation et d’hémorragie. En cas d’apparition ou d’aggravation des symptômes gastro-intestinaux, il convient de réaliser une évaluation rapide et de traiter celles-ci de manière appropriée.

Hépatotoxicité: des élévations des taux d’alanine aminotransférase (ALAT) et d’aspartate aminotransférase (ASAT) ont été signalées. Des cas graves d’hépatotoxicité, dont certains avec une issue fatale, sont également survenus. Une maladie hépatique préexistante, des comorbidités ainsi que les médicaments concomitants sont également susceptibles d'accroître le risque. La fonction hépatique doit être testée avant le début du traitement et surveillée régulièrement chez les patients recevant ADCETRIS. Les patients atteints d'hépatotoxicité peuvent nécessiter un report, une modification de dose ou la suspension de la prise d’ADCETRIS.

Hyperglycémie: des cas d’hyperglycémie ont été signalés lors des essais chez des patients possédant un indice de masse corporelle (IMC) élevé, avec ou sans antécédents de diabète sucré. Les taux de glucose sérique doivent être étroitement surveillés chez tous les patients subissant un événement d’hyperglycémie, et un traitement antidiabétique doit être administré le cas échéant.

Insuffisance rénale et hépatique: l’expérience est limitée chez les patients présentant une insuffisance rénale et hépatique. Les données disponibles indiquent que la clairance AMME pourrait être affectée par une insuffisance rénale sévère, une insuffisance hépatique et par de faibles concentrations d'albumine sérique.

CTCL CD30+: le taux d'efficacité du traitement chez les sous-types CTCL CD30+ autres que la mycose fongoïde et le lymphome anaplasique à grandes cellules (LAGC) primaire cutané n'est pas net en raison de l'absence de preuves. Dans deux études de phase 2, à une seule branche, portant sur ADCETRIS, on a relevé l'activité de la maladie dans les sous-types Syndrome de Sézary, papulose lymphomatoïde (PLy) et histologie CTCL variable. Ces données suggèrent que l'efficacité et l'innocuité peuvent être étendues à d'autres sous-types de CTCL CD30+. Pour chaque patient, étudier attentivement le rapport bénéfice-risque et utiliser ADCETRIS avec prudence chez d'autres types de patients CTCL CD30+.

Teneur en sodium des excipients: ce médicament contient 13,2 mg de sodium par dose, soit l'équivalent de 0,7% de la quantité quotidienne maximale recommandée par l'OMS (2g de sodium par adulte).

INTERACTIONS

Les patients recevant un puissant inhibiteur du CYP3A4 et de la glycoprotéine P simultanément au traitement par ADCETRIS peuvent présenter un risque accru de neutropénie. Si une neutropénie se développe, se rapporter aux recommandations posologiques en matière de neutropénie (voir section 4.2 du résumé des caractéristiques du produit). L’administration conjointe d’ADCETRIS avec un inducteur du CYP3A4 n'a pas modifié l'exposition plasmatique d’ADCETRIS, mais il est apparu qu’elle réduisait les concentrations plasmatiques des métabolites AMME ayant pu être analysées. ADCETRIS ne devrait pas modifier l’exposition à des médicaments qui sont métabolisés par les enzymes CYP3A4.

GROSSESSE: les femmes en âge de procréer doivent utiliser deux méthodes de contraception efficaces durant un traitement par ADCETRIS et jusqu’à 6 mois après celui-ci. On ne dispose d’aucune donnée sur l’utilisation d’ADCETRIS chez la femme enceinte, les études sur les animaux ont toutefois montré une toxicité reproductive. ADCETRIS ne doit pas être utilisé pendant la grossesse, à moins que les avantages pour la mère ne l'emportent sur les risques potentiels pour le fœtus.

ALLAITEMENT: on ne dispose d’aucune donnée permettant de savoir si ADCETRIS ou ses métabolites sont excrétés dans le lait maternel; de ce fait, le risque pour le nouveau-né/nourrisson ne peut être exclu. En raison du risque potentiel, il convient de décider de cesser l’allaitement ou d’arrêter/de s’abstenir d'adopter un traitement par ADCETRIS.

FERTILITÉ: dans les études non cliniques, un traitement par ADCETRIS a conduit à une toxicité testiculaire, susceptible d’altérer la fertilité masculine. Il est conseillé aux hommes traités avec ce médicament de ne pas concevoir d’enfant durant un traitement et jusqu’à 6 mois suite à la prise de la dernière dose.

Effets sur la capacité de conduire des véhicules et d'utiliser des machines: ADCETRIS peut exercer une influence modérée sur la capacité à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

EFFETS INDÉSIRABLES

Monothérapie: les effets indésirables les plus fréquents (≥10%) étaient les infections, la neuropathie sensorielle périphérique, la nausée, la fatigue, la diarrhée, la pyrexie, les infections de l'appareil respiratoire supérieur, la neutropénie, les éruptions cutanées, la toux, les vomissements, l'arthralgie, la neuropathie périphérique moteur, les réactions liées à la perfusion, le prurit, la constipation, la dyspnée, la perte de poids, la myalgie et les douleurs abdominales. Les réactions médicamenteuses indésirables graves se sont produites chez 12% des patients. La fréquence des réactions médicamenteuses uniques graves était ≤1%. Les événements indésirables ont conduit à l'interruption du traitement chez 24% des patients.

Thérapie combinée: dans l'étude sur ADCETRIS comme thérapie combinée à AVD, impliquant 662 patients atteints de LH à un stade avancé précédemment non traité, les effets indésirables les plus courants (≥ 10%) étaient: la neutropénie, la nausée, la constipation, les vomissements, la fatigue, la neuropathie sensorielle périphérique, la diarrhée, la pyrexie, l'alopécie, la neuropathie moteur périphérique, la perte de poids, les douleurs abdominales, l'anémie, la stomatite, la neutropénie fébrile, les douleurs osseuses, l'insomnie, la perte d'appétit, la toux, les céphalées, l'arthralgie, les douleurs dorsales, la dyspnée, la myalgie, les infections de l'appareil respiratoire supérieur, ainsi que la hausse de l'alanine-aminotransférase. Des réactions indésirables graves se sont produites chez 36% des patients. Parmi ces réactions indésirables graves, on a relevé, chez ≥ 3% des patients, la neutropénie fébrile (17%), la pyrexie (6%) et la neutropénie (3%). Les événements indésirables ont abouti à l'interruption du traitement chez 13% des patients.

Informations importantes de sécurité aux États-Unis relatives à ADCETRIS® (brentuximab védotine)

AVERTISSEMENT ENCADRÉ

LEUCOENCÉPHALOPATHIE MULTIFOCALE PROGRESSIVE (LEMP): l'infection au virus John Cunningham (JCV) entraînant une LEMP et un décès ont été signalées chez les patients traités avec ADCETRIS.

Contre-indication

Administration concomitante d'ADCETRIS et de bléomycine, en raison de leur toxicité pulmonaire (ex. inflammation et/ou infiltrat interstitiel).

Mises en garde et précautions

  • Neuropathie périphérique: ADCETRIS entraîne une neuropathie périphérique principalement sensorielle. Des cas de neuropathie périphérique motrice ont également été signalés. Une neuropathie périphérique induite par ADCETRIS est cumulative. Surveiller des symptômes tels l'hypoesthésie, l'hyperesthésie, la paresthésie, l'inconfort, une sensation de brûlure, les douleurs neuropathiques ou les faiblesses. Modifier les doses en conséquence.
  • Anaphylaxie et réactions liées à la perfusion: des réactions liées à la perfusion, dont l'anaphylaxie, se sont produites avec ADCETRIS. Surveillez les patients pendant la perfusion. Si une réaction à la perfusion survient, l’administration d’ADCETRIS doit être interrompue et un traitement médical approprié doit être administré. Si une anaphylaxie se manifeste, la perfusion doit être immédiatement et définitivement stoppée, et une prise en charge médicale appropriée doit être mise en place. Les patients ayant subi une réaction liée à une perfusion antérieure doivent faire l'objet d'une prémédication lors des perfusions suivantes. La prémédication peut inclure un acétaminophène, un antihistaminique et un corticostéroïde.
  • Toxicités hématologiques: des cas graves et sérieux de neutropénie fébrile ont été signalés avec ADCETRIS. Une neutropénie grave prolongée (≥1 semaine), une thrombocytopénie ou une anémie de grade 3 ou 4 peuvent se produire avec ADCETRIS. Administrer une prophylaxie primaire par G-CSF à compter du cycle 1 aux patients recevant ADCETRIS en combinaison avec une chimiothérapie pour traiter un lymphome hodgkinien classique (cHL) de stade 3/4 encore jamais traité ou un lymphome périphérique à lymphocytes T (PTCL) encore jamais traité. Surveiller la numération sanguine complète avant chaque dose d'ADCETRIS. Exercer une surveillance plus fréquente des patients atteints de neutropénie de grade 3 ou 4. Surveiller tout signe de fièvre. Si une neutropénie de grade 3 ou 4 apparaît, envisager des reports, réductions, voire l'arrêt des doses ou une prophylaxie par G-CSF pour les doses ultérieures.
  • Infections graves et infections opportunistes: des infections telles la pneumonie, la bactériémie et la septicémie/choc septique (y compris des issues mortelles) ont été signalées chez des patients traités par ADCETRIS. Surveiller de près les patients pendant le traitement pour déceler l'émergence d'éventuelles infections bactériennes, fongiques ou virales.
  • Syndrome de la lyse tumorale: surveiller de près les patients présentant une tumeur proliférant rapidement ou une masse tumorale importante.
  • Toxicité accrue en présence d'une insuffisance rénale grave: la fréquence des réactions indésirables de grade ≥ 3 et des décès était supérieure chez les patients atteints d'insuffisance rénale grave, en comparaison avec ceux possédant une fonction rénale normale. Éviter l'utilisation d'ADCETRIS chez les patients souffrant d'insuffisance rénale grave.
  • Toxicité accrue en présence d'une insuffisance hépatique modérée à grave: la fréquence de réactions indésirables de grade ≥ 3 et des décès était supérieure chez les patients atteints d'insuffisance hépatique modérée à grave, en comparaison avec ceux possédant une fonction hépatique normale. Éviter l'utilisation du médicament chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée à grave.
  • Hépatotoxicité: des cas graves et mortels se sont produits chez des patients traités par ADCETRIS. Ces cas reflétaient des lésions hépatocellulaires dont des élévations des transaminases et/ou de la bilirubine, et se sont produits après la première dose ou réadministration d'ADCETRIS. Une maladie hépatique préexistante, un taux de départ d'enzymes hépatiques élevé, ainsi que des médicaments concomitants sont susceptibles d'accroître les risques. Surveiller les enzymes hépatiques et la bilirubine. Les patients souffrant d'hépatotoxicité nouvelle, s'aggravant ou récidivante, peuvent nécessiter un report, une modification de la posologie, voire une interruption de la prise d'ADCETRIS.
  • Leucoencéphalopathie multifocale progressive (LEMP): des cas mortels d'infection au virus de John Cunningham (JCV) entraînant une LEMP et un décès ont été signalés chez des patients traités par ADCETRIS. Les premiers symptômes sont apparus à diverses périodes, en début de traitement par ADCETRIS et dans les trois mois suivant l'exposition initiale. Outre le traitement ADCETRIS, d'autres facteurs contributifs éventuels incluent des traitements antérieurs et des maladies sous-jacentes susceptibles d'entraîner une immunosuppression. Envisager un diagnostic de LEMP chez les patients présentant des signes d'apparition de la maladie et des symptômes d'anomalies du système nerveux central. Interrompre ADCETRIS en cas de LEMP suspectée, et arrêter le traitement si le diagnostic est confirmé.
  • Toxicité pulmonaire: des cas de toxicité pulmonaire non-infectieuse, mortels et graves, incluant la pneumonie, la maladie pulmonaire interstitielle et le syndrome de détresse respiratoire aiguë, ont été signalés. Surveiller les patients pour déceler tout signe et symptôme, notamment la toux et la dyspnée. En cas d'apparition ou d'aggravation de symptômes pulmonaires, interrompre le traitement par ADCETRIS pendant l'évaluation et jusqu'à atténuation des symptômes.
  • Réactions dermatologiques graves: des cas mortels et graves du syndrome de Stevens-Johnson (SJS) et de nécrolyse épidermique toxique (NET) ont été rapportés avec ADCETRIS. En cas de SJS ou de NET, il convient d'interrompre le traitement par ADCETRIS et d'administrer un traitement médical approprié.
  • Complications gastro-intestinales: des cas graves et mortels de pancréatite aiguë ont été relevés. D'autres complications gastro-intestinales, dont certaines avec une issue fatale, ont été signalées; elles incluent des cas de perforation, d’hémorragie, d'érosion, d'ulcère, d'occlusion intestinale, d'entérocolite, de colite neutropénique et d'iléus. Les lymphomes avec des troubles gastro-intestinaux préexistants peuvent accroître le risque de perforation. En cas d’apparition ou d’aggravation des symptômes gastro-intestinaux, il convient de réaliser une évaluation rapide et de traiter ceux-ci de manière appropriée.
  • Hyperglycémie: des cas graves, tels une hypoglycémie récemment apparue, l'exacerbation d'un diabète sucré préexistant et une acidocétose (dont des issues mortelles) ont été signalés avec ADCETRIS. L'hyperglycémie est apparue plus fréquemment chez les patients possédant un indice de masse corporelle élevé ou souffrant de diabète. Surveiller le taux de glucose sérique et si une hyperglycémie se développe, et un traitement antidiabétique doit être administré le cas échéant.
  • Toxicité embryo-foetale: sur la base de son mécanisme d’action et des études réalisées sur des animaux, ADCETRIS peut nuire au fœtus. Informer les femmes en âge de procréer du risque potentiel pour le fœtus et leur conseiller d’éviter de tomber enceintes durant un traitement par ADCETRIS, et pendant au moins 6 mois après la dose finale d’ADCETRIS.

Effets indésirables les plus courants (≥20% dans toute étude): neuropathie périphérique, fatigue, nausées, diarrhée, neutropénie, infection des voies respiratoires supérieures, pyrexie, constipation, vomissements, alopécie, perte de poids, douleurs abdominales, anémie, stomatite, lymphopénie et mucosite.

Interactions médicamenteuses:

L'utilisation concomitante de puissants inhibiteurs ou inducteurs du CYP3A4 peut potentiellement affecter l’exposition à l’auristatine monométhyle E (AMME).

Utilisation chez des populations particulières

Insuffisance hépatique modérée ou sévère ou insuffisance rénale sévère: augmentation de l’exposition à l’AMME et des réactions indésirables. Éviter l’utilisation de ce médicament.

Conseiller aux hommes ayant des partenaires sexuelles en âge de procréer d'utiliser un moyen de contraception efficace durant le traitement par ADCETRIS, et pendant au moins 6 mois après l'administration de la dernière dose d'ADCETRIS.

Conseiller aux patientes de signaler immédiatement toute grossesse et d’éviter l’allaitement pendant la prise d’ADCETRIS.

Veuillez consulter l'intégralité des informations posologiques pour ADCETRIS, notamment l'encadré de MISE EN GARDE, en cliquant ici

À propos d'ALUNBRIG® (brigatinib)

ALUNBRIG est un inhibiteur de la tyrosine kinase (ITK) de nouvelle génération, puissant et sélectif, conçu pour cibler et inhiber les altérations génétiques de la kinase du lymphome anaplasique (ALK).

ALUNBRIG est actuellement approuvé dans plus de 40 pays, notamment aux États-Unis, au Canada et dans l'Union européenne, pour le traitement des patients atteints d'un CPNPC métastatique ALK+ pour lesquels la maladie s'est aggravée durant le traitement par crizotinib ou qui ne peuvent tolérer la prise de crizotinib. ALUNBRID est également approuvé dans l'UE comme monothérapie pour le traitement des patients adultes atteints de NSCLC ALK+ de stade avancé, précédemment non traités via un inhibiteur de la kinase du lymphome anaplasique (ALK).

ALUNBRIG a reçu la désignation de traitement révolutionnaire de la FDA pour le traitement des patients atteints d'un CPNPC ALK+ dont les tumeurs sont résistantes au crizotinib, et a reçu la désignation de médicament orphelin de la FDA pour le traitement des CPNPC ALK+, ROS1+ et EGFR+.

INFORMATIONS IMPORTANTES DE SÉCURITÉ (au niveau mondial)

CONTRE-INDICATIONS

L'hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients d'ALUNBRIG constitue une contre-indication.

MISES EN GARDE SPÉCIALES ET PRÉCAUTIONS D'EMPLOI

Réactions pulmonaires indésirables: des réactions indésirables graves, mettant en jeu le pronostic vital ou mortelles, y compris des réactions évoquant une maladie pulmonaire interstitielle (MPI)/pneumonite, sont survenues avec ALUNBRIG. La plupart des réactions pulmonaires indésirables ont été observées dans les sept premiers jours du traitement. Les réactions pulmonaires indésirables de grade 1-2 ont été résolues après interruption du traitement ou modification posologique. Un âge avancé et un intervalle plus court (moins de 7 jours) entre la dernière dose de crizotinib et la première dose d'ALUNBRIG ont été indépendamment associés à un taux accru de ces réactions pulmonaires indésirables. Ces facteurs doivent être pris en considération au moment de démarrer un traitement avec ALUNBRIG. Certains patients ont souffert de pneumonite plus tard durant le traitement avec ALUNBRIG. Surveiller l'apparition ou l'aggravation de symptômes respiratoires (ex. dyspnée, toux, etc.) durant la première semaine de traitement. Évaluer rapidement tout signe de pneumonite chez un patient présentant une aggravation des symptômes respiratoires. En cas de suspicion de pneumonite, interrompre la prise d'ALUNBRIG, et rechercher d'autres symptômes éventuels (ex. embolie pulmonaire, progression tumorale et pneumonie infectieuse).

Hypertension: des cas d'hypertension ont été signalés avec ALUNBRIG. Surveiller régulièrement la tension artérielle durant le traitement avec ALUNBRIG. Traiter l'hypertension conformément aux directives standard afin de contrôler la tension artérielle. Surveiller le rythme cardiaque plus fréquemment si l'administration concomitante d'un médicament connu pour causer une bradycardie ne peut être évitée. En cas d'hypertension grave (≥ Grade 3), interrompre la prise d'ALUNBRIG jusqu'à ce que l'hypertension reviennent au Grade 1 ou au niveau de base. La dose doit être modifiée en conséquence.

Bradycardie: des cas de bradycardie ont été signalés avec ALUNBRIG. Procéder avec prudence lors de l'administration d'ALUNBRIG en combinaison avec d'autres agents connus pour causer une bradycardie. Surveiller régulièrement le rythme cardiaque et la pression artérielle. En cas de bradycardie symptomatique, arrêter l'administration d'ALUNBRIG et évaluer les médications concomitantes qui sont connues pour causer de la bradycardie. Si un médicament concomitant connu pour causer de la bradycardie est identifié et son administration interrompue ou ajustée, reprendre l'administration d'ALUNBRIG au même dosage après disparition de la bradycardie symptomatique; sinon, réduire la dose d'ALUNBRIG après disparition de la bradycardie symptomatique. Cesser l'administration d'ALUNBRIG en cas de bradycardie potentiellement mortelle, si aucun médicament contribuant concomitant n'est identifié ou en cas de récurrence.

Troubles visuels: des cas de troubles visuels ont été signalés avec ALUNBRIG. Conseiller aux patients de signaler tout symptôme visuel. Cesser l'administration d'ALUNBRIG et demander une évaluation ophtalmologique pour les patients présentant des symptômes visuels nouveaux ou s'aggravant.

Élévation de la créatine phosphokinase (CPK): des cas d'élévation de la créatine phosphokinase ont été signalés avec ALUNBRIG. Conseiller aux patients de signaler toute douleur, sensibilité ou faiblesse musculaire inexpliquée. Surveiller régulièrement les niveaux de CPK durant le traitement. Arrêter l'administration d'ALUNBRIG en cas d'élévation de la CPK de grade 3 ou 4. En fonction de la gravité de l'élévation de la CPK, et en cas d'association à une douleur ou faiblesse musculaire, le traitement au brigatinib doit être interrompu, et la dose modifiée en conséquence.

Élévation des enzymes pancréatiques: des élévations de l'amylase et de la lipase ont été signalées avec ALUNBRIG. Surveiller régulièrement la lipase et l'amylase. Arrêter l'administration d'ALUNBRIG en cas d'élévation des enzymes pancréatiques de grade 3 ou 4. En fonction de la gravité des anomalies de laboratoire, arrêter le traitement au brigatinib, et modifier le dosage en conséquence.

Hyperglycémie: des élévations du glucose sérique se sont produites chez des patients traités par ALUNBRIG. Évaluer la glycémie à jeun avant de commencer l'administration d'ALUNBRIG et la surveiller périodiquement par la suite. Débuter ou optimiser l'administration de médicaments anti-hyperglycémiques, en fonction des besoins. Si un contrôle de l’hyperglycémie ne peut être obtenu avec une gestion médicale optimale, cesser l'administration d'ALUNBRIG jusqu'à obtention d'un contrôle approprié de l’hyperglycémie, puis envisager une réduction du dosage d'ALUNBRIG ou l'arrêt définitif du médicament.

Toxicité embryo-fœtale: sur la base de son mécanisme d'action et des résultats obtenus sur les animaux, ALUNBRIG peut nuire au fœtus en cas d'administration à la femme enceinte. Il n'existe pas de données cliniques sur l'utilisation d'ALUNBRIG chez la femme enceinte. Informer les femmes enceintes du risque potentiel pour le fœtus. Conseiller aux femmes en âge de procréer d'utiliser un moyen de contraception non hormonal efficace durant un traitement par ALUNBRIG, et pendant au moins 4 mois après l'administration de la dernière dose. Conseiller aux hommes ayant des partenaires féminines en âge de procréer d'utiliser un moyen de contraception efficace durant le traitement, et pendant au moins 3 mois après l'administration de la dernière dose d'ALUNBRIG.

RÉACTIONS INDÉSIRABLES

Les réactions indésirables les plus communes (≥ 25%) signalées chez des patients traités par ALUNBRIG au dosage recommandé ont été les suivantes: élévation de l'AST, élévation de la CPK, hyperglycémie, élévation de la lipase, hyper-insulinémie, anémie, diarrhée, élévation de l'ALT, élévation de l'amylase, nausée, fatigue, hypophosphatémie, réduction du nombre de lymphocytes, toux, éruption cutanée, élévation de la de la phosphatase alcaline, élévation de l'APTT, myalgie, céphalée, hypertension, baisse de la numération leucocytaire, dyspnée et vomissements.

Mis à part les événements liés à la progression des néoplasmes, les réactions indésirables graves les plus communes (2%) signalées chez des patients traités par ALUNBRIG au dosage recommandé ont été la pneumonite, la pneumonie et la dyspnée.

INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES

Inhibiteurs du CYP3A: éviter l'administration concomitante d'ALUNBRIG et d'inhibiteurs puissants du CYP3A. Si l’administration concomitante d'un puissant inhibiteur du CYP3A ne peut être évitée, réduire la dose d'ALUNBRIG. Après l'arrêt de l'administration d'un puissant inhibiteur du CYP3A, reprendre la prise d'ALUNBRIG à la dose qui était tolérée avant l'administration du puissant inhibiteur du CYP3A. Aucun ajustement de la dose n'est requis pour ALUNBRIG en combinaison avec les inhibiteurs modérés du CYP3A. Surveiller de près les patients lorsqu'ALUNBRIG est co-administré avec des inhibiteurs modérés du CYP3A. Éviter les pamplemousses et le jus de pamplemousse car ils pourraient également augmenter les concentrations plasmatiques d'ALUNBRIG. Éviter l'administration concomitante d'ALUNBRIG et d'inhibiteurs modérés du CYP3A. Si l'administration concomitante d'un inhibiteur modéré du CYP3A ne peut être évitée, réduire la dose d'ALUNBRIG. Après l'arrêt de l'administration d'un inhibiteur modéré du CYP3A, reprendre la prise d'ALUNBRIG à la dose qui était tolérée avant l'administration de l'inhibiteur modérée du CYP3A.

Inhibiteurs du CYP2C8: aucun ajustement de la dose n'est requis pour ALUNBRIG, administré en combinaison avec des inhibiteurs puissants du CYP2C8.

Inhibiteurs du P-gp et du BCRP: aucun ajustement de la dose n'est requis pour ALUNBRIG administré en combinaison avec des inhibiteurs du P-gp et du BCRP.

Inducteurs du CYP3A: éviter l'administration concomitante d'ALUNBRIG et d'inducteurs puissants ou modérés du CYP3A. Si l'administration concomitante d'inducteurs modérés du CYP3A ne peut être évitée, la dose d'ALUNBRIG peut être augmentée par paliers de 30 mg après 7 jours de traitement avec la dose actuellement tolérée, jusqu'à un maximum de deux fois la dose qui était tolérée avant l'administration de l'inducteur modéré du CYP3A. Après l'arrêt de l'administration d'un inducteur modéré du CYP3A, reprendre l'administration d'ALUNBRIG à la dose qui était tolérée avant l'administration de l'inducteur modéré du CYP3A.

Substrats du CYP3A: aucune étude clinique sur l'interaction médicament-médicament avec des substrats sensibles du CYP3A n'a été réalisée. ALUNBRIG peut réduire les concentrations plasmatiques des médicaments co-administrés et induire d'autres enzymes ou transporteurs (ex. CYP2C, P-gp).

Substrats de transporteur: ALUNBRIG inhibe le P-gp, BCRP, OCT1, MATE1, et MATE2K in vitro. La co-administration d'ALUNBRIG et de substrats de transporteur peut augmenter leurs concentrations plasmatiques. Surveiller de près les patients en cas de co-administration d'ALUNBRIG et de substrats de ces transporteurs dont l'indice thérapeutique est étroit (ex. digoxine, dabigatran, méthotrexate).

POPULATIONS DE PATIENTS SPÉCIFIQUES

Femmes en âge de procréer/Contraception masculine et féminine: conseiller aux femmes en âge de procréer de ne pas tomber enceinte et conseiller aux hommes de ne pas concevoir d'enfant durant un traitement par ALUNBRIG. Conseiller aux femmes en âge de procréer d'utiliser un contraceptif non hormonal efficace durant le traitement par ALUNBRIG et pendant au moins 4 mois après la dernière dose. Conseiller aux hommes ayant des partenaires en âge de procréer d'utiliser un contraceptif efficace durant le traitement et pendant au moins 3 mois après la dernière dose d'ALUNBRIG.

Grossesse: ALUNBRIG peut nuire au fœtus. Il n'existe pas de données cliniques sur l'utilisation d'ALUNBRIG chez la femme enceinte. ALUNBRIG ne doit pas être utilisé durant la grossesse sauf si la condition clinique de la mère nécessite un traitement. En cas d'utilisation durant la grossesse, ou si la patiente tombe enceinte pendant la prise d'ALUNBRIG, informer la patiente du risque potentiel pour le fœtus.

Allaitement: il n'existe aucune donnée relative à la sécrétion d'ALUNBRIG dans le lait maternel. Conseiller aux femmes allaitantes de ne pas allaiter pendant un traitement par ALUNBRIG.

Stérilité: ALUNBRIG peut provoquer une réduction de la fertilité chez les hommes.

Utilisation gériatrique: les données limitées sur l'innocuité et l'efficacité d'ALUNBRIG chez les patients âgés de 65 ans et plus suggèrent qu'un ajustement de la dose n'est pas nécessaire chez les patients âgés. Aucune donnée n’est disponible pour les patients de plus de 85 ans.

Insuffisance hépatique: aucun ajustement de la dose d'ALUNBRIG n'est nécessaire pour les patients souffrant d'une insuffisance hépatique légère (Child-Pugh classe A) ou modérée (Child-Pugh classe B). Réduire la dose d'ALUNBRIG d'environ 50% (c'est-à-dire de 180 mg à 90 mg, ou de 90 mg à 60 mg) pour les patients atteints d'une insuffisance rénale grave.

Insuffisance rénale: aucun ajustement de la dose d'ALUNBRIG n'est nécessaire pour les patients souffrant d'insuffisance rénale légère ou modérée (taux de filtration glomérulaire estimé (eGFR) ≥ 30 ml/min). La dose de brigatinib doit être réduite d'environ 40% (c'est-à-dire de 180 mg à 120 mg, de 120 mg à 90 mg, ou de 90 mg à 60 mg) pour les patients atteints d'une insuffisante hépatique grave (Child-Pugh classe C).

Utilisation pédiatrique: l'innocuité et l'efficacité d'ALUNBRIG chez les patients de moins de 18 ans n'ont pas été établies.

Informations posologiques pour les États-Unis: https://www.alunbrig.com/assets/pi.pdf

Résumé des caractéristiques produit pour l'Union européenne: https://www.ema.europa.eu/en/medicines/human/EPAR/alunbrig

Monographie du produit pour le Canada: https://www.takeda.com/siteassets/en-ca/home/what-we-do/our-medicines/product-monographs/alunbrig/alunbrig-pm-en.pdf

À propos des comprimés d'ICLUSIG® (ponatinib)

ICLUSIG est un inhibiteur de la kinase ciblant principalement la protéine BCR-ABL1, une tyrosine-kinase anormale qui est exprimée dans la leucémie myéloïde chronique (LMC) et la leucémie lymphoblastique aiguë à chromosome Philadelphie positif (LLA Ph+). ICLUSIG est un médicament anticancéreux développé à l'aide d'une plateforme de conception médicamenteuse computationnelle et structurelle, spécialement conçu pour inhiber l'activité de la protéine BCR-ABL1 et de ses mutations. ICLUSIG cible non seulement la protéine BCR-ABL1 native, mais également les mutations entraînant une résistance au traitement par BCR-ABL1, y compris la mutation T315I, la plus résistante. ICLUSIG est le seul ITK homologué démontrant une activité contre la mutation gatekeeper T315I de la protéine BCR-ABL1. Cette mutation a été associée à une résistance à tous les autres ITK approuvés. ICLUSIG, qui a reçu une approbation totale de la FDA en novembre 2016, est indiqué pour le traitement des patients adultes atteints de CP, phase accélérée, ou de LMC en phase blastique ou d'ALL Ph+, pour lesquels aucune autre thérapie ITK n'est indiquée, et celui des patients adultes atteints de LMC T315I+ (phase chronique, accélérée ou blastique) ou d'ALL Ph+ T315I+. ICLUSIG n'est pas indiqué ni recommandé pour le traitement des patients atteints de LMC nouvellement diagnostiqué en phase chronique.

INFORMATIONS IMPORTANTES RELATIVES A L'INNOCUITÉ (États-Unis)

MISE EN GARDE: OCCLUSION ARTÉRIELLE, THROMBOEMBOLIE VEINEUSE, INSUFFISANCE CARDIAQUE et HÉPATOTOXICITÉ

MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS

Voir encadré pour les informations de posologie complètes.

  • Une occlusion artérielle s'est produite chez au moins 35% des patients traités par ICLUSIG® (ponatinib), dont infarctus du myocarde mortel, accident vasculaire cérébral, sténose des grosses artères du cerveau, maladie vasculaire périphérique grave, ainsi que le besoin de réaliser des procédures urgentes de revascularisation. Ces troubles sont survenus chez des patients présentant, ou non, un facteur de risque cardiovasculaire, y compris des patients âgés de moins de 50 ans. Interrompre ou arrêter immédiatement le traitement par ICLUSIG en cas d'occlusion artérielle. Toute décision de reprendre le traitement à base d'ICLUSIG doit se fonder sur une évaluation des avantages et des risques qu'il représente.
  • Une thromboembolie veineuse est survenue chez 6% des patients traités par ICLUSIG. Surveiller les signes de thromboembolie. Envisager une modification posologique ou l'interruption de la prise d’ICLUSIG chez les patients développant une thromboembolie veineuse grave.
  • Une insuffisance cardiaque, mortelle dans certains cas, est survenue chez 9% des patients traités par ICLUSIG. Surveiller la fonction cardiaque. Interrompre ou cesser le traitement par ICLUSIG en cas d'apparition ou d'aggravation d'une insuffisance cardiaque.
  • Des cas d'hépatotoxicité, d'insuffisance hépatique et des décès sont survenus chez des patients traités par ICLUSIG. Surveiller la fonction hépatique. Interrompre le traitement par ICLUSIG si l'on soupçonne une hépatotoxicité.

Occlusions artérielles: parmi les 35% des patients signalés comme ayant subi des événements occlusifs artériels dans la mise en garde encadrée figuraient des patients des essais de phase 1 et 2. Dans l’essai de phase 2, 33% des patients traités par ICLUSIG ont subi un événement d’occlusion artérielle de type cardiovasculaire (21%), vasculaire périphérique (12%) ou cérébrovasculaire (9%); certains patients ont subi plus d’un type d’événement. Des événements mortels ou mettant la vie en danger sont survenus dans les 2 semaines suivant le début du traitement, à des doses quotidiennes de seulement 15 mg. ICLUSIG est également susceptible de provoquer une occlusion vasculaire récurrente ou multi-sites. Des patients ont dû subir des interventions de revascularisation. Le délai médian d'apparition d’événements d’occlusion artérielle de type cardiovasculaire, cérébrovasculaire et périphérique a été de 193 à 526 jours. Les facteurs de risque les plus courants observés avec ces événements étaient l’hypertension, l’hyperlipidémie et des antécédents de maladie cardiaque. Les événements d’occlusion artérielle étaient plus fréquents avec l'âge et chez les patients présentant des antécédents d’ischémie, d’hypertension, de diabète ou d’hyperlipidémie. Chez les patients que l'on soupçonne de développer des événements d’occlusion artérielle, il convient d’interrompre ou de cesser la prise d’ICLUSIG.

Thromboembolie veineuse: des événements thromboemboliques veineux sont survenus chez 6% des patients traités par Iclusig avec un taux d’incidence de 5% (LMC-PC), 4% (LMC-PA), 10% (LMC-PB) et 9% (LLA Ph+). Parmi ces événements, on peut citer: la thrombose veineuse profonde, l’embolie pulmonaire, la thrombose veineuse superficielle et la thrombose veineuse rétinienne avec perte de vision. Envisager une modification de la dose ou l'interruption de la prise d’ICLUSIG chez les patients développant une thromboembolie veineuse grave.

Insuffisance cardiaque: des insuffisances cardiaques mortelles ou graves ou des dysfonctionnements du ventricule gauche sont survenus chez 6% des patients au cours de l'essai de phase 2. Les événements de type insuffisance cardiaque les plus fréquemment signalés (3% chacun) étaient l’insuffisance cardiaque congestive et une diminution de la fraction d'éjection. Surveiller l’apparition de signes ou symptômes évocateurs d’une insuffisance cardiaque et traiter selon les indications cliniques, notamment par interruption de la prise d’ICLUSIG. Envisager l'interruption du traitement en cas d'apparition d'une insuffisance cardiaque grave.

Hépatotoxicité: des événements d'hépatotoxicité ont été relevés chez 29% des patients (dont 11% de grade 3 ou 4). Une hépatotoxicité grave s'est produite dans toutes les cohortes de la maladie. Des cas mortels sont survenus chez des patients atteints d’une LMC-PB ou d’une LLA Ph+: une insuffisance hépatique fulminante aboutissant au décès est survenue chez un patient, une semaine après le début de la prise d’ICLUSIG; deux autres cas concernent une insuffisance hépatique aiguë. Les formes d’hépatotoxicité les plus courantes ont été des élévations de l'ASAT ou de l’ALAT (54% tous grades confondus, 8% de grade 3 ou 4, 5% n’ont pas connu d’inversion au dernier suivi), de la bilirubine et de la phosphatase alcaline. Des événements hépatotoxiques ont été observés chez 29% des patients. Le délai médian d'apparition d’une hépatotoxicité était de 3 mois. Surveiller les tests de la fonction hépatique au niveau de référence, puis au moins une fois par mois ou selon les indications cliniques. Interrompre le traitement, réduire la dose ou cesser la prise d’ICLUSIG selon les indications cliniques.

Hypertension: une élévation de la pression artérielle systolique ou diastolique, liée au traitement, est survenue chez 68% des patients traités par ICLUSIG. 12% d'entre eux ont subi comme effet indésirable grave une crise hypertensive. Les patients peuvent nécessiter une intervention clinique urgente en raison d'une hypertension associée à la confusion, aux maux de tête, aux douleurs thoraciques ou à un essoufflement. Chez les patients avec une pression artérielle systolique initiale < 140 mm Hg, 80% ont subi une hypertension liée au traitement (44% ont développé une hypertension de stade 1 et 37% ont développé une hypertension de stade 2). Sur 132 patients présentant une hypertension de stade 1 en début de traitement, 67% ont développé une hypertension de stade 2. Les élévations de la pression artérielle doivent être surveillées et gérées durant un traitement par ICLUSIG et il convient de traiter l’hypertension pour normaliser la pression artérielle. Interrompre le traitement, réduire la dose ou cesser la prise d’ICLUSIG si l’hypertension ne peut être maîtrisée par des médicaments. En cas de détérioration significative, d'hypertension labile ou résistante au traitement, interrompre le traitement et envisager un diagnostic de sténose artérielle rénale.

Pancréatite: une pancréatite est survenue chez 7% des patients (6% de niveau grave ou de grade 3/4). Nombre de ces cas ont été résolus en l'espace de 2 semaines via une interruption ou a une réduction du traitement par ICLUSIG. L’incidence d’une élévation de la lipase liée au traitement était de 42% (16% de grade 3 ou supérieur). Vérifier la lipase sérique toutes les 2 semaines pendant les 2 premiers mois, puis mensuellement ou selon les indications cliniques. Envisager une vérification additionnelle de la lipase sérique chez les patients avec des antécédents de pancréatite ou d'abus d'alcool. Il peut s’avérer nécessaire d'interrompre le traitement ou de réduire la dose. Dans les cas où les élévations de la lipase sont accompagnées de symptômes abdominaux, interrompre le traitement par ICLUSIG et évaluer les patients pour déceler une éventuelle pancréatite. Ne pas envisager la reprise d’ICLUSIG avant disparition complète des symptômes chez les patients et un retour à un taux de lipase inférieur à 1,5 fois la LSN.

Toxicité accrue en cas de LMC en phase chronique récemment diagnostiquée: lors d'un essai clinique prospectif et randomisé sur le traitement de première intention de la LMC en phase chronique (PC) chez des patients nouvellement diagnostiqués, une dose quotidienne de 45 mg d’ICLUSIG en agent unique a multiplié par deux le risque d’effets indésirables graves par rapport à une dose quotidienne de 400 mg d’imatinib. La durée médiane d’exposition au traitement était inférieure à 6 mois. L’essai a été interrompu pour des raisons de sécurité en octobre 2013. Des occlusions et thromboses artérielles et veineuses sont survenues au moins deux fois plus souvent dans le groupe Iclusig que dans le groupe imatinib. En comparaison des patients traités par imatinib, ceux traités par Iclusig ont affiché une incidence supérieure de myélosuppression, de pancréatite, d’hépatotoxicité, d’insuffisance cardiaque, d’hypertension et de troubles des tissus cutanés et sous-cutanés. ICLUSIG n'est pas indiqué ni recommandé pour le traitement des patients souffrant d’une LMC-PC nouvellement diagnostiquée.

Neuropathie: au total, 20% des patients ont subi un événement de neuropathie périphérique, tous grades confondus (2% étaient de grade 3/4). Les neuropathies périphériques les plus courantes signalées ont été la paresthésie (5%), la neuropathie périphérique (4%), l’hypoesthésie (3%), la dysgueusie (2%), la faiblesse musculaire (2%) et l’hyperesthésie (1%). Une neuropathie crânienne s’est développée chez 2% des patients traités par Iclusig (< 1%, grade 3/4). Parmi les patients ayant développé une neuropathie, l’affection s’est manifestée au cours du premier mois du traitement chez 26% d’entre eux. Surveiller l’apparition de symptômes de neuropathie tels l’hypoesthésie, l’hyperesthésie, la paresthésie, l’inconfort, une sensation de brûlure, une douleur neuropathique ou une faiblesse. Envisager l'interruption du traitement par ICLUSIG et surveiller l’apparition de signes de neuropathie.

Toxicité oculaire: des cas graves de toxicité oculaire ayant entraîné une cécité ou une vision floue sont survenus chez des patients traités par ICLUSIG. Des cas de toxicité rétinienne, y compris d’œdème maculaire, d’occlusion veineuse rétinienne et d’hémorragie rétinienne, sont survenus chez 2% des patients traités par ICLUSIG. Une irritation conjonctivale, une érosion ou abrasion cornéenne, une sécheresse oculaire, une conjonctivite, une hémorragie conjonctivale, une hyperémie et un œdème ou des douleurs oculaires se sont produits chez 14% des patients. Une vision trouble s’est manifestée chez 6% des patients. Parmi les autres toxicités oculaires, on peut citer des cas de cataracte, d’œdème périorbital, de blépharite, de glaucome, d’œdème des paupières, d’hyperémie oculaire, d’iritis, d’iridocyclite et de kératite ulcéreuse. Réaliser des examens complets de la vue en début de traitement, puis périodiquement au cours du traitement.

Hémorragie: des hémorragies sont survenues chez 28% des patients (dont 6% d'hémorragies graves y compris des cas mortels). L’incidence des hémorragies graves a été supérieure chez les patients atteints de LMC-PA, de LMC-PB ou de LLA Ph+. Les hémorragies gastro-intestinales et hématomes sous-duraux ont été les saignements graves les plus couramment signalés, survenant chacun chez 1% des patients. La majorité des épisodes hémorragiques se sont produits chez des patients avec une thrombocytopénie de grade 4. Interrompre la prise d’ICLUSIG en cas d’hémorragie grave ou sévère et procéder à une évaluation.

Rétention hydrique: 31% des patients ont relevé une rétention hydrique. Les événements les plus courants étaient l'œdème périphérique (17%), l'épanchement pleural (8%), l'épanchement péricardique (4%) et l'épanchement périphérique (3%). Des événements graves se sont produits dans 4% des cas. Un événement d'œdème cérébral s'est avéré mortel. Les cas graves incluent : l’épanchement pleural (2%), l’épanchement péricardique (1%) et l'œdème périphérique (< 1%). Surveiller l’apparition de signes de rétention hydrique et prendre en charge les patients selon les indications cliniques. Interrompre le traitement, réduire la dose ou cesser la prise d’ICLUSIG selon les indications cliniques.

Arhythmies cardiaques: des arythmies sont survenues chez 19% des patients, parmi lesquelles 7% étaient de grade 3 ou supérieur. Une arythmie d’origine ventriculaire a été signalée dans 3% de l’ensemble des arythmies, un cas étant de grade 3 ou supérieur. Des bradyarythmies symptomatiques ayant conduit à l'implantation d'un stimulateur cardiaque sont survenues chez 1% des patients. Des fibrillations auriculaires - arythmie la plus courante - sont survenues chez 7% des patients, dont environ la moitié de grade 3 ou 4. Les autres événements d’arythmie de grade 3 ou 4 incluent des cas de syncope (2%), de tachycardie et bradycardie (0,4% chacun) et un allongement de l'intervalle QT à l'électrocardiogramme, le flutter auriculaire, la tachycardie supraventriculaire, la tachycardie ventriculaire, la tachycardie auriculaire, un bloc auriculoventriculaire complet, un arrêt cardiorespiratoire, la perte de connaissance et une dysfonction du nœud sinusal (0,2% chacun). Pour 27 patients, l’événement a conduit à une hospitalisation. Chez les patients présentant des signes et symptômes évoquant un rythme cardiaque lent (évanouissement, vertiges) ou un rythme cardiaque rapide (douleurs thoraciques, palpitations ou vertiges), interrompre la prise d’ICLUSIG et procéder à une évaluation.

Myélosuppression: une myélosuppression a été signalée chez 59% des patients (une myélosuppression de grade 3/4 est survenue chez 50% des patients). L’incidence de ces événements était plus fréquente chez les patients atteints de LMC-PA, de LMC-PB ou de LLA Ph+ que chez ceux atteints de LMC-PC. Une myélosuppression grave (de grade 3 ou 4) a été observée tôt dans le traitement, avec un délai médian d'apparition de 1 mois (durée comprise entre moins de 1 mois et 40 mois). Réaliser une numération sanguine complète toutes les 2 semaines au cours des 3 premiers mois, puis une fois par mois par la suite ou selon les indications cliniques. Ajuster ensuite la dose en conséquence.

Syndrome de lyse tumorale: deux patients (< 1%, un patient atteint de LMC-PA et un autre de LMC-PB) traités par Iclusig ont développé un syndrome de lyse tumorale grave. Une hyperuricémie est survenue chez 7% des patients. En raison du risque de syndrome de lyse tumorale chez les patients à un stade avancé de la maladie, assurer une hydratation adéquate et traiter les taux élevés d’acide urique avant de commencer un traitement par ICLUSIG.

Syndrome de leucoencéphalopathie postérieure réversible (SLEPR): des cas post-commercialisation de syndrome de leucoencéphalopathie postérieure réversible (SLEPR) ont été signalés chez des patients traités par ICLUSIG. Le SLEPR est un trouble neurologique pouvant présenter des signes et symptômes comme les convulsions, les maux de tête, une diminution de la vigilance, une altération du fonctionnement mental, une perte de la vision et d’autres troubles visuels et neurologiques. L’hypertension est souvent présente et le diagnostic est effectué avec des constatations positives sur l'imagerie par résonance magnétique (IRM) du cerveau. Si le SLEPR est diagnostiqué, interrompre le traitement par ICLUSIG et ne le reprendre qu’après résolution de l’événement et seulement si le bénéfice de la poursuite du traitement l’emporte sur le risque de SLEPR.

Cicatrisation des plaies compromise et perforation gastro-intestinale: ICLUSIG pouvant compromettre la cicatrisation des plaies, interrompre le traitement pendant au moins une semaine avant la date prévue d’une intervention chirurgicale majeure. Ne pas administrer ce médicament au moins 2 semaines après une chirurgie lourde et jusqu'à cicatrisation complète. Une perforation gastro-intestinale grave ou fistule s’est produite chez des patients recevant ICLUSIG. Interrompre définitivement le médicament chez des patients victimes d'une perforation gastro-intestinale.

Toxicité embryo-fœtale: sur la base de son mécanisme d'action et des résultats d’études réalisées sur des animaux, ICLUSIG peut nuire au fœtus en cas d'administration à une femme enceinte. Dans les études sur la reproduction animale, l’administration par voie orale du ponatinib à des rates gravides durant l’organogenèse a causé des effets néfastes sur le développement à des expositions inférieures aux expositions humaines à la dose recommandée chez l'humain. Les femmes enceintes doivent être informées du risque potentiel pour le fœtus. Conseiller aux femmes en âge de procréer d'utiliser un moyen de contraception efficace durant le traitement par ICLUSIG et pendant 3 semaines après la prise de la dernière dose.

EFFETS INDÉSIRABLES

Effets indésirables les plus courants: les effets indésirables non hématologiques les plus courants (≥ 20%) étaient les douleurs abdominales, les éruptions cutanées, la constipation, les céphalées, la peau sèche, la fatigue, l’hypertension, la pyrexie, l’arthralgie, la nausée, la diarrhée, une élévation de la lipase, les vomissements, la myalgie et des douleurs aux extrémités. Parmi les effets indésirables hématologiques figurent la thrombocytopénie, l’anémie, la neutropénie, la lymphopénie et la leucopénie.

Pour signaler des EFFETS INDÉSIRABLES PRÉSUMÉS, contacter Takeda au 1-844-817-6468 ou la FDA au 1-800-FDA-1088 ou sur www.fda.gov/medwatch.

INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES

Puissants inhibiteurs du CYP3A: éviter l'utilisation concomitante d’ICLUSIG, ou réduire la dose si l'administration concomitante ne peut être évitée.

Puissants inducteurs du CYP3A : éviter l'utilisation concomitante.

UTILISATION CHEZ DES POPULATIONS SPÉCIFIQUES

Femmes et hommes en âge de procréer: le ponatinib est susceptible d’altérer la fertilité chez la femme et on ignore si ces effets sont réversibles. Rechercher une éventuelle grossesse chez les femmes en âge de procréer avant de débuter un traitement par ICLUSIG.

Allaitement: conseiller aux femmes de ne pas allaiter pendant un traitement par ICLUSIG et pendant six jours après la prise de la dernière dose.

Pour de plus amples informations relatives à ICLUSIG, y compris l'avertissement de sécurité encadré, veuillez lire les instructions ci-dessous ou consulter www.ICLUSIG.com. Pour les informations de prescription, veuillez visiter https://www.iclusig.com/pdf/ICLUSIG-Prescribing-Information.pdf. Pour de plus amples informations relatives aux recherches en cours, veuillez visiter www.clinicaltrials.gov

À propos des capsules de NINLAROTM (ixazomib)

NINLARO™ (ixazomib) est un inhibiteur oral du protéasome étudié dans le continuum des milieux de traitement du myélome multiple. NINLARO a été approuvé par la Food and Drug Administration (FDA) américaine en novembre 2015 et est indiqué en combinaison avec la lénalidomide et la dexaméthasone pour le traitement des patients atteints de myélome multiple qui ont reçu au moins un traitement antérieur. NINLARO est actuellement approuvé dans plus de 60 pays, dont les États-Unis, le Japon, et dans l'Union européenne, avec plus de 10 soumissions réglementaires actuellement en cours d'examen. Il fut le premier inhibiteur oral du protéasome à avoir fait l'objet d'essais cliniques de Phase 3 et à être approuvé.

NINLAROTM (ixazomib): INFORMATIONS MONDIALES RELATIVES A L’INNOCUITÉ

MISES EN GARDE SPÉCIALES ET PRÉCAUTIONS

Thrombocytopénie: des cas de thrombocytopénie ont été signalés avec NINLARO (28% contre 14% dans les régimes NINLARO et placebo, respectivement) avec des nadirs plaquettaires survenant généralement entre les jours 14 et 21 de chaque cycle de 28 jours et rétablissement au niveau de départ avant le début du cycle suivant. La thrombocytopénie n'a entraîné aucune augmentation des événements hémorragiques ou des transfusions de plaquettes. Durant un traitement par NINLARO, contrôler la numération plaquettaire au moins une fois par mois et envisager un contrôle plus fréquent lors des trois premiers cycles. Gérer avec des modifications de posologie et des transfusions de plaquettes conformément aux directives médicales standard.

Toxicités gastro-intestinales: des cas de toxicités gastro-intestinales ont été signalés dans les régimes NINLARO et placebo, dont la diarrhée (42% contre 36% respectivement), la constipation (34% contre 25%), la nausée (26% contre 21%) et les vomissements (22% contre 11%), exigeant occasionnellement le recours à des médicaments antidiarrhéiques et antiémétiques, accompagnés de soins de soutien.

Neuropathie périphérique: des cas de neuropathie périphérique ont été signalés avec NINLARO (28% contre 21% dans les régimes NINLARO et placebo, respectivement). L’effet indésirable le plus couramment signalé a été la neuropathie périphérique sensorielle (19% et 14% dans les régimes NINLARO et placebo, respectivement). La neuropathie motrice périphérique n’a été couramment signalée dans aucun des deux régimes (<1%). Surveiller l’apparition de symptômes de neuropathie périphérique et ajuster la posologie si nécessaire.

Œdème périphérique: des cas d’œdème périphérique ont été signalés avec NINLARO (25% contre 18% dans les régimes NINLARO et placebo, respectivement). Évaluer les causes sous-jacentes chez les patients et prodiguer des soins de soutien si nécessaire. Ajuster la dose de dexaméthasone selon ses informations de prescription ou celle de NINLARO en cas de symptômes graves.

Réactions cutanées: des réactions cutanées sont survenues chez 19% des patients dans le régime NINLARO, contre 11% de ceux recevant un régime placebo. Le type d’éruption cutanée le plus couramment signalé dans les deux régimes a été l’éruption maculopapulaire et maculaire. Gérer les éruptions cutanées en prodiguant des soins de soutien, en modifiant la posologie ou en arrêtant le traitement.

Microangiopathie thrombotique: des cas de purpura thrombotique thrombocytopénique (PTT)/syndrome hémolytique urémique (PTT/SHU), parfois mortels, ont été observés chez des patients ayant reçu du NINLARO. Surveiller d'éventuels signes et symptômes de PTT/SHU et arrêter la prise de NINLARO en cas de diagnostic suspecté. Si le diagnostic de PTT/SHU est exclu, envisager la reprise du NINLARO. L'innocuité liée au redémarrage du traitement au NINLARO chez des patients ayant présenté un cas de PTT/SHU n'est pas connue.

Hépatotoxicité: de rares cas de lésions hépatiques, de lésions hépatocellulaires, de stéatose hépatique et d’hépatite cholestatique d'origine médicamenteuse ont été signalés avec NINLARO. Surveiller régulièrement les enzymes hépatiques et ajuster la dose en cas de symptômes de grade 3 ou 4.

Grossesse: NINLARO peut être préjudiciable au fœtus. Conseiller aux hommes et aux femmes en âge de procréer de prendre des mesures contraceptives durant le traitement et pendant les 90 jours suivant la prise de la dernière dose de NINLARO. Les femmes en âge de procréer doivent éviter de tomber enceintes pendant un traitement par NINLARO à cause du danger potentiel pour le fœtus. Les femmes prenant des contraceptifs hormonaux doivent également utiliser une méthode de contraception de barrière.

Allaitement: on ignore si NINLARO ou ses métabolites sont excrétés dans le lait maternel. Il pourrait y avoir de potentiels effets indésirables chez les enfants allaités et par conséquent l’allaitement doit être interrompu.

POPULATIONS DE PATIENTS SPÉCIFIQUES

Insuffisance hépatique: réduire la dose initiale de NINLARO à 3 mg chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée ou sévère.

Insuffisance rénale: réduire la dose initiale de NINLARO à 3 mg chez les patients atteints d’une insuffisance rénale grave ou d’une maladie rénale en phase terminale nécessitant une dialyse. NINLARO n’est pas dialysable, il peut par conséquent être administré sans tenir compte de la date de la dialyse.

INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES

L’administration concomitante de puissants inducteurs du CYP3A et de NINLARO n'est pas recommandée.

REACTIONS INDÉSIRABLES

Les effets indésirables les plus fréquemment signalés (≥ 20%) dans le régime NINLARO et plus courants que dans le régime placebo étaient la diarrhée (42% contre 36% respectivement), la constipation (34% contre 25%), la thrombocytopénie (28% contre 14%), la neuropathie périphérique (28% contre 21%), la nausée (26% contre 21%), l’œdème périphérique (25% contre 18%), les vomissements (22% contre 11%) et les dorsalgies (21% contre 16%). Les effets indésirables graves signalés chez au moins 2% des patients incluent la thrombocytopénie (2%) et la diarrhée (2%). Pour chaque effet indésirable, un ou plusieurs des trois médicaments a été interrompu chez ≤ 1% des patients suivant le régime NINLARO.

Résumé des caractéristiques produit pour l’Union européenne: http://www.ema.europa.eu/docs/en_GB/document_library/EPAR_-_Product_Information/human/003844/WC500217620.pdf

Informations de prescription pour les États-Unis: https://www.ninlarohcp.com/pdf/prescribing-information.pdf

Monographie du produit pour le Canada: http://www.takedacanada.com/ninlaropm

À propos de mobocertinib (TAK-788)

Mobocertinib est un puissant ITK à petites cellules, spécifiquement conçu pour cibler de manière sélective les insertions de l'exon 20 de l'EGFR et de HER2. En 2020, l'Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA) a accordé au mobocertinib la désignation de traitement révolutionnaire au mobocertinib pour le traitement des patients atteints d'un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) métastatique avec mutations de l'insertion de l'exon 20 EGFR, dont la maladie a progressé durant ou suite à une chimiothérapie à base de platine. En 2019, la FDA a également accordé au mobocertinib la désignation de médicament orphelin pour le traitement du cancer du poumon avec des mutations HER2 ou des mutations EGFR, y compris les insertions de l'exon 20.

Les résultats de l'essai de Phase 1/2 en cours sur le mobocertinib, qui évalue l'efficacité et l'innocuité de mobocertinib à dose quotidienne unique de 160 mg chez des patients précédemment traités avec insertions de l'exon 20 de l'EGFR, ont démontré pour mobocertinib une survie sans progression (SSP) médiane de 7,3 mois et un taux de réponse globale (TRG) confirmé de 43% (n=12/28) chez des patients atteints d'un CPNPC localement avancé ou métastatique avec insertions de l'exon 20 d'EGFR. Le profil d'innocuité de mobocertinib était gérable (N= 72). Les événements indésirables liés au traitement les plus communs étaient la diarrhée (85%), la nausée (43%), l'éruption cutanée (36%), les vomissements (29%) et la diminution de l'appétit (25%). Ces résultats ont été présentés lors de l'assemblée annuelle 2019 de l'American Society of Clinical Oncology (ASCO).

Le programme de développement de mobocertinib, commencé dans la population de patients atteints d’un CPNPC, devrait être étendu à d’autres populations mal desservies présentant d’autres types de tumeurs. Mobocertinib est un médicament expérimental dont l’efficacité et l’innocuité n’ont pas été établies.

À propos de Pevonedistat

Pevonedistat est le premier et unique inhibiteur à petites molécules de l'enzyme activant la molécule NEDD8 (NAE). Il est étudié comme traitement de première intention des patients atteints de syndromes myélodysplasiques à risques élevés (HR-MDS), de LMMC à risques élevés (HR-LMMC) et de leucémie myéloïde aiguë (LMA) faiblement blastique. Il a été montré que le pevonedistat, en ciblant sélectivement le NAE, perturbait la voie ubiquitine-protéasome qui cible les protéines en vue de leur dégradation, aboutissant ainsi à la mort des cellules cancéreuses.

Pevonedistat est en cours d'évaluation dans de nombreux essais cliniques, dont:

  • PANTHER (NCT03268954)
    • Cet essai clinique mondial, multicentrique, ouvert, contrôlé et randomisé de phase 3 vise à évaluer l'innocuité et l'efficacité du pevonedistat en combinaison avec azacitidine, en comparaison avec l'agent unique azacitidine, chez des participants à risque élevé, atteints du syndrome myélodysplasique (MDS), de leucémie myélomonocytaire chronique (LMMC) ou de LAM avec faible taux de blastes, qui n'ont pas reçu de traitement préalable. Environ 450 participants ont été recrutés sur 130 sites dans 20 pays. Le critère d'évaluation principal de l'essai était la survie sans événement (EFS) - le décès ou le passage à une LAM chez les participants atteints de MDS ou de LMMC, selon la première éventualité. Le critère secondaire clé est la survie globale (SG).
  • PEVOLAM (NCT04090736)
    • L'étude PEVOLAM est un essai clinique randomisé, contrôlé, ouvert, multicentrique de phase 3 réalisé en collaboration avec la Fondation PETHEMA, conçu pour évaluer l'innocuité et l'efficacité de la combinaison pevonedistat plus azacitidine, en comparaison avec une monothérapie à base d'azacitidine chez des participants atteints de LAM, inéligibles à une transplantation/ chimiothérapie d'induction et qui n'ont pas reçu de traitement antérieur. Environ 466 participants seront recrutés en Espagne et au Portugal. Le critère d'évaluation principal de cet essai est la survie globale (SG).
  • Pevonedistat-1016 (NCT03814005)
    • L'étude Pevonedistat-2002 est un essai clinique non-randomisé, ouvert, multicentrique de phase 1/1b portant sur la combinaison pevonedistat plus azacitidine, qui vise à caractériser le profil pharmacocinétique du pevonedistat, à en évaluer l'innocuité, et à déterminer la dose de pevonedistat, combinée à l'azacitidine, chez des participants atteints de MDS, LMMC et de LAM, souffrant simultanément d'insuffisance rénale grave ou d'une insuffisance hépatique légère. 60 participants seront recrutés aux États-Unis et en Espagne. Le critère d'évaluation principal de cette étude est l'aire sous la courbe concentration plasmatique-temps, évaluée après une dose unique, à des intervalles prédéterminés.

Engagement de Takeda dans le domaine de l'oncologie

Notre mission essentielle en termes de R&D est de fournir de nouveaux médicaments aux patients cancéreux, dans le monde entier, grâce à notre engagement en faveur de la science, de l'innovation de rupture et à notre passion pour l'amélioration de la vie des patients. Qu'il s'agisse de nos thérapies dans le domaine de l'hématologie, de notre solide pipeline ou de médicaments permettant de traiter les tumeurs solides, notre objectif est de poursuivre dans la voie de l'innovation tout en demeurant compétitifs, afin d'apporter aux patients les traitements dont ils ont besoin. Pour de plus amples informations, veuillez visiter www.takedaoncology.com.

À propos de Takeda Pharmaceutical Company Limited

Takeda Pharmaceutical Company Limited (TSE:4502/NYSE:TAK) est un leader biopharmaceutique mondial axé sur la R&D et fondé sur des valeurs. Basée au Japon, la société s'engage à améliorer la santé et l'avenir des patients en traduisant la science en médicaments innovants. Takeda concentre ses efforts de R&D sur quatre domaines thérapeutiques: l’oncologie, les maladies rares, les neurosciences et la gastroentérologie (GI). Nous réalisons par ailleurs des investissements de R&D ciblés dans les thérapies dérivées du plasma et les vaccins. Nous nous concentrons sur le développement de médicaments très innovants qui contribuent à faire une différence dans la vie des personnes en repoussant les limites des nouvelles options de traitement et en tirant profit de notre moteur de R&D collaboratif perfectionné et de nos capacités pour créer un robuste pipeline aux modalités diverses. Nos employés s'engagent à améliorer la qualité de vie des patients et à travailler avec nos partenaires dans le secteur de la santé dans environ 80 pays.

Pour en savoir plus, consulter https://www.takeda.com.

Avis important

Aux fins du présent avis, le terme "communiqué de presse" désigne le présent document, toute présentation orale, toute séance de questions-réponses, et tout matériel écrit ou oral, discutés ou distribués par Takeda Pharmaceutical Company Limited ("Takeda") et ayant trait au présent communiqué. Le présent communiqué (y compris tout compte-rendu oral et toute séance de questions et réponses en connexion avec ce dernier) n’est pas censé constituer, représenter ou faire partie et ne constitue pas, ne représente pas ni ne fait partie d’une quelconque offre, invitation ou sollicitation d’offre d’achat, d’acquisition, de souscription, d’échange, de vente ou de cession de valeurs mobilières ou la sollicitation d’un vote ou d’une approbation dans une juridiction quelconque. Aucune action ou autre valeur mobilière n’est offerte au public par le biais du présent communiqué. Aucune offre de valeurs mobilières ne sera faite aux États-Unis, sauf dans le cas d’un enregistrement en vertu du U.S. Securities Act de 1933, et ses amendements, ou d’une dispense de celle-ci. Le présent communiqué de presse (ainsi que les autres informations pouvant être fournies au destinataire) est fourni à condition d'être utilisé par le destinataire uniquement à des fins d’information (et non pour l’évaluation d’un investissement, d’une acquisition, d’une cession ou de toute autre transaction). Tout manquement à ces restrictions pourra constituer une violation des lois applicables sur les valeurs mobilières. Les sociétés dans lesquelles Takeda possède, directement ou indirectement, des investissements constituent des entités distinctes. Dans le présent communiqué, à des fins pratiques, "Takeda" est parfois utilisée pour faire référence à Takeda et à ses filiales en général. De même, les termes "nous" et "notre" sont également utilisés comme référence aux filiales en général ou aux personnes travaillant pour elles. Ces expressions sont également utilisées lorsqu’il n’est pas utile d’identifier la ou les société(s) concernée(s).

Énoncés prospectifs

Le présent communiqué de presse et tous les documents distribués en relation avec celui-ci sont susceptibles de contenir des énoncés prospectifs, des idées ou des avis concernant les activités, le positionnement et les résultats des opérations futurs de Takeda, dont des estimations, prévisions, objectifs et plans. Les énoncés prospectifs incluent souvent, mais sans s'y limiter, des termes tels que "cible, planifie, pense que, espère, continue, s’attend à, ambitionne, prévoit, s’assure que, anticipe, estime, projette", l’emploi de verbes au futur ou au conditionnel, de mots ou termes de nature similaire ou leur formulation négative. Ces déclarations se basent sur des hypothèses relatives à plusieurs facteurs importants qui pourraient provoquer une différence substantielle entre les résultats réels et ceux exprimés ou sous-entendus dans les énoncés prospectifs, notamment: le contexte économique entourant les activités mondiales de Takeda, dont la situation économique générale au Japon et aux États-Unis; les pressions et avancées de la concurrence; les changements des lois et réglementations en vigueur; la réussite ou l’échec des programmes de développement de produits; les décisions des autorités de réglementation et le calendrier de celles-ci; les fluctuations des taux d'intérêt et de change; les réclamations et préoccupations concernant l’innocuité ou l’efficacité des produits commercialisés ou des produits candidats; l'impact de crises sanitaires, comme la pandémie de coronavirus, sur Takeda et ses clients et fournisseurs, y compris les gouvernements étrangers des pays dans lesquels Takeda évolue, ou sur d'autres aspects de ses activités; le calendrier et l'impact des efforts d'intégration post-fusion pour les sociétés acquises; la capacité à céder des actifs ne faisant pas partie des opérations essentielles de Takeda et le calendrier des cessions en question; ainsi que d’autres facteurs identifiés dans le dernier rapport annuel de Takeda sur formulaire 20-F et les autres rapports de Takeda déposés auprès de la Commission américaine des valeurs mobilières et boursières (SEC), disponibles sur le site de Takeda à l'adresse: https://www.takeda.com/investors/reports/sec-filings/ ou sur www.sec.gov. Takeda rejette toute obligation de mise à jour des énoncés prospectifs contenus dans le présent communiqué de presse ou d'autres énoncés prospectifs qu’elle est susceptible de formuler, sauf dans les cas requis par la loi ou la réglementation boursière. Les performances passées ne constituent pas un indicateur des résultats futurs et les résultats de Takeda figurant dans le présent communiqué de presse pourraient ne pas être représentatifs de ses résultats futurs, et ne sont pas une estimation, une prévision ou une projection de ceux-ci.

Le texte du communiqué issu d’une traduction ne doit d’aucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue d’origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.

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