Takeda présentera son vaste portefeuille en oncologie et ses données préliminaires lors de l'assemblée de l'American Society of Clinical Oncology (ASCO) et du congrès de l'European Hematology Association (EHA)

– Les données présentées souligneront l'engagement en faveur de l'amélioration des résultats pour les patients et des soins –

– Six abstracts sponsorisés par Takeda Oncology acceptés pour présentation à l'ASCO 2018 et huit abstracts acceptés pour présentation à l'EHA 2018

CAMBRIDGE, Massachusetts & OSAKA, Japon--()--Takeda Pharmaceutical Company Limited (TSE: 4502) a annoncé aujourd'hui que la société présentera un total de 14 présentations sponsorisées par Takeda Oncology lors de deux conférences médicales: la 54e assemblée annuelle de l'American Society of Clinical Oncology (ASCO), du 1 au 5 juin à Chicago, et le 23e congrès de l'European Hematology Association (EHA), du 14 au 17 juin, à Stockholm. Cette année, les présentations mettront l'accent sur l'objectif inconditionnel de Takeda de faire progresser le traitement des cancers hématologiques et de poursuivre les recherches sur les tumeurs solides difficiles à traiter.

« Lors des sommets de l'ASCO et de l'EHA, nous présenterons des données, des conclusions en monde réel et des mises à jour d'essai relatives à notre portefeuille de projets, ainsi que nos thérapies commercialisées », déclare Christophe Bianchi, D.M., président de Takeda Oncology. « Lors de l'assemblée de l'ASCO, nous présenterons les résultats mis à jour de l'essai ALTA de Phase 2 relatifs à l'efficacité et à l'innocuité à long terme de l'ALUNBRIG chez les patients atteints d'un cancer du poumon non à petites cellules ALK+ qui sont réfractaires au crizotinib. Lors du congrès de l'EHA, nous présenterons des données sur des sous-groupes prédéterminés issus de l'essai ECHELON-1 de Phase 3, qui évalue l'association à l'ADCETRIS comme thérapie de première intention pour les patients atteints d'un lymphome hodgkinien. Les recherches de Takeda continuent de stimuler l'innovation en oncologie dans le but de faire avancer les traitements nécessaires, et témoignent de la mission de notre société : améliorer la vie des patients atteints d'un cancer. »

Lors de l'assemblée de l'ASCO, nous présenterons les résultats mis à jour de l'essai ALTA (ALK in Lung Cancer Trial of AP26113) de Phase 2, qui portent sur l'efficacité et l'innocuité à long terme de l'ALUNBRIG® (brigatinib) chez une population de patients atteints d'un cancer du poumon non à petites cellules à kinase du lymphome anaplasique positif (ALK+) réfractaire au crizotinib. Les présentations par affiche porteront sur TAK-788, un inhibiteur de tyrosine kinase à petites cellules ciblant les mutations du récepteur du facteur de croissance épidermique (EGFR) et du récepteur 2 du facteur de croissance épidermique humain (HER2), y compris les insertions dans l'exon 20, et présenteront l'innocuité, la pharmacocinétique et l'activité antitumorale préliminaire de cette molécule chez les patients atteints d'un CPNPC. En outre, nous présenterons également durant les présentations orales les résultats de la première étude sur des sujets humains de Phase 1 portant sur TAK-931, un inhibiteur de petite molécule de l'activité kinase CDC7, chez les patients atteints de tumeurs solides en phase avancée. L'essai, qui étudie l'effet de TAK-931 sur 100 participants atteints de tumeurs solides, s'intéresse à l'innocuité, la tolérabilité et la pharmacocinétique du médicament par voie orale afin de déterminer le dosage maximal toléré.

La société continue également d'approfondir ses connaissances scientifiques en matière de cancers hématologiques. Lors de l'assemblée de l'ASCO, la société présentera une affiche sur les essais en cours ("Trials in Progress") consacrée à l'essai international randomisé de Phase 3, PANTHER (essai expérimental et intraveineux du pevonedistat plus l'azacitidine en comparaison avec de l’azacitidine en agent unique comme traitement de première intention pour les patients atteints d’un syndrome myélodysplasique, d'une leucémie myélomonocytaire chronique ou d'une leucémie myélogène aiguë hypoblastique présentant un risque accru).

De plus, nous présenterons lors du congrès de l'EHA des données de l'étude ECHELON-1 sur l'efficacité et l'innocuité d'une combinaison avec de l'ADCETRIS® (brentuximab vedotin) dans des sous-groupes prédéterminés atteints de maladies en phase plus avancée. Les données font état d'avantages plus importants dans ces sous-groupes en comparaison avec l'intention de traiter la population indépendamment du statut PET2, sur la base du critère principal de survie sans progression modifiée. Nous présenterons en outre des données complémentaires de l'étude clinique ECHELON-1 de Phase 3 évaluant l'ADCETRIS dans le cadre d'un protocole de chimiothérapie combinée de première intention pour les lymphomes hodgkiniens en phase avancée n'ayant pas été précédemment traités. Les données ont déjà été présentées lors de la séance plénière de la 59e assemblée annuelle de l'American Society of Hematology (ASH) en décembre 2017. Pour conclure, une étude sur le TAK-659, un inhibiteur double réversible de la tyrosine kinase de la rate (SYK) et de la tyrosine kinase-3 apparentée FMS (FLT3), en association avec des traitements standard, nous permettra de présenter les données préliminaires d'innocuité et d'efficacité dans les modèles de lymphome diffus à grandes cellules B.

Nous présenterons les données d'innocuité et d'efficacité et les conclusions en monde réel des essaies sponsorisés par Takeda Oncology étudiant divers cancers du sang, y compris le lymphome, le myélome multiple et le syndrome myélodysplasique, lors des rassemblements de l'ASCO et / ou de l'EHA.

Les six abstracts sponsorisés par Takeda Oncology acceptés pour présentation durant l'ASCO 2018 et les huit abstracts pour l'EHA 2018 sont :

Assemblée annuelle 2018 de l'ASCO

Remarque : toutes les heures sont indiquées en heure avancée du Centre

ADCETRIS (brentuximab vedotin)

ALUNBRIG (brigatinib)

Pipeline

23e congrès de l'EHA

Remarque : toutes les heures sont indiquées en heure de l'Europe centrale

ADCETRIS (brentuximab vedotin)

NINLARO (ixazomib)

Pipeline

Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter les programmes en ligne de l'ASCO (https://am.asco.org/program) et de l'EHA (http://eha-2018.org/).

À propos d'ADCETRIS
ADCETRIS est un conjugué anticorps-médicament (CAM) comprenant un anticorps monoclonal anti-CD30 fixé par un lieur clivable par protéase à un agent perturbant les microtubules, l’auristatine monométhyle E (MMAE), qui utilise la technologie exclusive de Seattle Genetics. Le CAM emploie un système de liaison conçu pour être stable dans le sang mais pour libérer la MMAE lors de l'internalisation dans les cellules cancéreuses CD30+.

L'injection d'ADCETRIS par perfusion intraveineuse a reçu l'approbation régulière de la FDA pour cinq indications chez les patients adultes atteints d'un : (1) lymphome hodgkinien classique (LHc) en phase III ou IV sans traitement antérieur, en association avec une chimiothérapie ; (2) LHc présentant un risque élevé de rechute ou de progression comme consolidation post greffe autologue des cellules souches hématopoïétiques (auto-GCSH) ; (3) LHc après un échec d'auto-GCSH ou l'échec d'au moins deux protocoles de chimiothérapie à agents multiples chez les patients qui ne sont pas candidats pour une auto-GCSH ; (4) LAGCs après l'échec d'au moins un protocole de chimiothérapie à agents multiples ; et (5) lymphome anaplasique à grandes cellules cutané primaire (LAGCcp) ou mycose fongoïde (MF) exprimant le CD30 chez les patients ayant déjà reçu un traitement systémique.

Santé Canada a délivré en 2013 une approbation pour l'ADCETRIS avec les conditions de lymphome hodgkinien récidivant ou réfractaire et de LAGCs, et une approbation non conditionnelle pour le traitement de consolidation post-AGCS pour les patients atteints de lymphome hodgkinien présentant un risque élevé de rechute ou de progression.

ADCETRIS a reçu une autorisation conditionnelle de mise sur le marché de la Commission européenne en octobre 2012. Les indications approuvées en Europe sont : (1) pour le traitement des patients adultes atteints de LH CD30+ récidivant ou réfractaire suite à une autogreffe de cellules souches (AGCS), ou suite à au moins deux thérapies antérieures lorsque l’AGCS ou la chimiothérapie à agents multiples n’est pas une option de traitement ; (2) pour le traitement des patients adultes atteints d’un LAGCs récidivant ou réfractaire ; (3) pour le traitement des patients adultes atteints d'un lymphome hodgkinien CD30+ présentant un risque accru de rechute ou de progression suite à une AGCS ; et (4) pour le traitement des patients adultes atteints d'un lymphome cutané à cellules T (LCCT) CD30+ après au moins un traitement systémique.

ADCETRIS a reçu une autorisation de mise sur le marché des autorités réglementaires dans plus de 70 pays pour le lymphome hodgkinien récidivant ou réfractaire et le LAGCs. Consultez ci-dessous les informations de sécurité importantes.

ADCETRIS est en cours d'évaluation générale dans plus de 70 essais cliniques, y compris une étude de Phase 3 sur le lymphome hodgkinien en première intention (ECHELON-1), et une autre étude de Phase 3 sur les lymphomes T périphériques CD30+ en première intention (ECHELON-2), ainsi que des essais sur de nombreux autres types d'affectations malignes CD30+.

Seattle Genetics et Takeda développent conjointement ADCETRIS. Selon les modalités de l’entente de collaboration, Seattle Genetics possède les droits de commercialisation aux États-Unis et au Canada, et Takeda possède les droits de commercialisation d’ADCETRIS dans le reste du monde. Seattle Genetics et Takeda financent conjointement les coûts de développement d’ADCETRIS, à proportions égales, sauf au Japon, où Takeda assume l’entière responsabilité des coûts de développement.

Informations importantes de sécurité relatives à ADCETRIS (brentuximab vedotin) dans l'Union européenne
Veuillez consulter le résumé des caractéristiques du produit avant de le prescrire.

CONTRE-INDICATIONS
ADCETRIS est contre-indiqué pour les patients atteints d’hypersensibilité au brentuximab vedotin et à ses excipients. En outre, l'utilisation combinée d'ADCETRIS avec la bléomycine est contre-indiquée car elle provoque une toxicité pulmonaire.

AVERTISSEMENTS SPÉCIAUX ET PRÉCAUTIONS

Leucoencéphalopathie multifocale progressive (LEMP) : une réactivation du virus John Cunningham (JCV) entraînant une LEMP et le décès peut survenir chez les patients traités par ADCETRIS. Il a été rapporté des cas de LEMP chez des patients ayant reçu ADCETRIS après avoir reçu de multiples protocoles de chimiothérapie. La LEMP est une maladie rare démyélisante du système nerveux central provoquée par la réactivation du JCV latent, avec une issue souvent fatale.

Surveiller attentivement les patients pour détecter l'apparition ou l'aggravation de signes ou de symptômes neurologiques, cognitifs ou comportementaux, qui pourraient suggérer une LEMP. L'évaluation suggérée de la LEMP comprend une consultation neurologique, une imagerie par résonance magnétique au gadolinium du cerveau, et une analyse du liquide céphalorachidien pour détecter le virus JC à ADN par réaction en chaîne par polymérase ou une biopsie du cerveau avec confirmation du virus JC. Une RCP négative du JCV n'exclut pas une LEMP. Un suivi et une évaluation complémentaires peuvent être justifiés si aucun diagnostic alternatif ne peut être établi. Suspendre la prise d'ADCETRIS si l'on soupçonne une LEMP et interrompre le traitement sitôt le diagnostic confirmé.

Rester attentif aux symptômes de LEMP que le patient pourrait ne pas remarquer (ex., symptômes cognitifs, neurologiques ou psychiatriques).

Pancréatite : des cas de pancréatite aiguë ont été observés chez des patients traités par ADCETRIS. Des issues fatales ont été signalées. Les patients doivent être surveillés de près pour vérifier l’apparition ou l’aggravation de douleurs abdominales, qui pourraient laisser penser à une pancréatite aiguë. L’évaluation du patient peut inclure un examen physique, une évaluation laboratoire pour l'amylase et la lipase sériques, ainsi qu’une imagerie abdominale comme l’échographie et d’autres mesures diagnostiques appropriées. La prise d'ADCETRIS doit être suspendue pour tout cas suspecté de pancréatite aiguë. La prise d'ADCETRIS doit être arrêtée si le diagnostic de pancréatite aiguë est confirmé.

Toxicité pulmonaire : des cas de toxicité pulmonaire, dont certains avec une issue fatale, y compris de pneumonite, de maladie pulmonaire interstitielle, et de syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA), ont été signalés chez des patients traités par ADCETRIS. Bien qu’aucune association causale avec ADCETRIS n’ait été établie, le risque de toxicité pulmonaire ne peut être écarté. En cas d’apparition ou d’aggravation des symptômes pulmonaires, il convient de faire une évaluation rapide et de traiter ceux-ci de manière appropriée. Envisager de suspendre l'administration durant l'évaluation et jusqu'à l'amélioration des symptômes.

Infections graves et infections opportunistes : des infections graves telles la pneumonie, la bactériémie à staphylocoque, la septicémie/le choc septique (y compris des cas mortels) et le zona, ainsi que des infections opportunistes comme la pneumonie à Pneumocystis jiroveci et la candidose orale, ont été signalées chez des patients traités par ADCETRIS. Les patients doivent être surveillés de près pendant le traitement pour vérifier l’apparition possible d’infections graves ou opportunistes.

Réactions liées à la perfusion : des réactions liées à la perfusion, immédiates et retardées, ainsi que des cas d’anaphylaxie, sont survenus avec ADCETRIS. Les patients doivent être étroitement surveillés pendant et après une perfusion. Si une anaphylaxie se manifeste, l’administration d’ADCETRIS doit être interrompue immédiatement et de manière permanente, et un traitement médical approprié doit être administré. En cas de réaction liée à la perfusion, la perfusion doit être interrompue et une prise en charge médicale appropriée doit être mise en place. La perfusion peut être redémarrée avec un débit plus lent après disparition des symptômes. Les patients ayant subi une réaction liée à la perfusion antérieure doivent faire l'objet d'une prémédication lors des perfusions ultérieures. Les réactions liées à la perfusion sont plus fréquentes et plus graves chez les patients ayant des anticorps contre ADCETRIS.

Syndrome de lyse tumorale (SLT) : une incidence de syndrome de lyse tumorale a été signalée au cours d'un traitement par ADCETRIS. Les patients présentant une tumeur à prolifération rapide et une charge tumorale élevée présentent un risque de développer un SLT. Surveiller attentivement ces patients et appliquer les meilleures pratiques médicales.

Neuropathie périphérique (NP) : un traitement à l'ADCETRIS peut provoquer une NP, à la fois sensorielle et motrice. Une NP provoquée par ADCETRIS est généralement cumulative et réversible dans la plupart des cas. Surveiller attentivement les patients pour détecter des symptômes de NP, tels une hypoesthésie, une hyperesthésie, une paresthésie, une gêne, une sensation de brûlure, une douleur neuropathique ou une faiblesse. En cas d'apparition ou d'aggravation de la NP, envisager de retarder une prise, de réduire les doses ou d'interrompre la prise d'ADCETRIS.

Toxicités hématologiques : une anémie de niveau 3 ou 4, une thrombocytopénie, et une neutropénie prolongée (une semaine ou plus) de niveau 3 ou 4 peuvent se produire au cours d'un traitement par ADCETRIS. Effectuer un hémogramme complet avant l'administration de chaque dose.

Neutropénie fébrile : une incidence de neutropénie fébrile a été signalée. Surveiller attentivement les patients pour détecter des signes de fièvre et appliquer les meilleures pratiques médicales si une neutropénie fébrile se développe.

Syndrome de Stevens-Johnson (SJS) : des incidences de SJS et de nécrolyse épidermique toxique (TEN) ont été signalées avec ADCETRIS. Des issues fatales ont été signalées. En cas de SJS ou de TEN, interrompre le traitement à l'ADCETRIS et administrer un traitement médical adapté.

Complications gastro-intestinales : des complications gastro-intestinales, dont certaines avec une issue fatale, ont été signalées. Elles incluent des cas d’occlusion intestinale, d’iléus, d’entérocolite, de colite neutropénique, d’érosion, d’ulcère, de perforation et d’hémorragie. En cas d’apparition ou d’aggravation des symptômes gastro-intestinaux, il convient de réaliser une évaluation rapide et de les traiter de manière appropriée.

Hépatotoxicité : des élévations des taux d'alanine aminotransférase (ALT) et d'aspartate aminotransférase (AST) ont été signalées. Des cas graves d'hépatotoxicité, notamment avec des issues fatales, se sont également produits. Tester la fonction hépatique avant d'entamer le traitement et effectuer une surveillance de routine des patients recevant ADCETRIS pour détecter d'éventuelles élévations hépatiques. Les patients présentant une hépatotoxicité peuvent nécessiter un report, une modification de dose ou l'abandon d'ADCETRIS.

Hyperglycémie : une incidence d'hyperglycémie a été signalée durant les essais chez les patients avec un indice de masse corporelle (IMC) élevé, avec ou sans antécédents de diabète sucré. Surveiller toutefois attentivement le glucose sérique de tout patient souffrant d'un événement d'hyperglycémie. Administrer un traitement anti-diabétique le cas échéant.

Insuffisance rénale et hépatique : nous possédons une expérience limitée de ce traitement chez les patients atteints d'insuffisance rénale et hépatique. Les données disponibles indiquent que la clairance de la MMAE pourrait être affectée par une insuffisance rénale grave, une insuffisance hépatique et par des concentrations faibles d'albumine sérique.

LCCT CD30+ : le degré d'effet thérapeutique pour les sous-types de LCCT CD30+ autres que la mycose fongoïde (MF) et le lymphome anaplasique à grandes cellules cutané primaire (LAGCcp) n'est pas clair en raison de l'absence de preuve tangible. Dans deux études de Phase II à groupe unique sur l'ADCETRIS, une activité pathologique a été démontrée dans les sous-types du syndrome de Sézary (SS), de la papulose lymphomatoïde (PL) et l'histologie de LCCT mixte. Ces données suggèrent que l'efficacité et l'innocuité peuvent être extrapolées à d'autres sous-types de LCCT CD30+. Évaluer soigneusement les avantages et les risques pour le patient, et procéder avec prudence avec les autres types de LCCT CD30+.

Teneur en sodium des excipients : ADCETRIS contient une teneur maximale de 2,1 mmol (ou 47 mg) de sodium par dose. Prendre en compte cette teneur pour les patients suivant un régime pauvre en sodium.

INTERACTIONS
Les patients recevant un puissant inhibiteur du CYP3A4 et de la glycoprotéine P simultanément au traitement par ADCETRIS peuvent présenter un risque accru de neutropénie et doivent être étroitement surveillés. L’administration conjointe d’ADCETRIS avec un inducteur du CYP3A4 n'a pas modifié l'exposition plasmatique d’ADCETRIS, mais il est apparu qu’elle réduisait les concentrations plasmatiques des métabolites MMAE ayant pu être analysées. ADCETRIS ne devrait pas modifier l’exposition à des médicaments qui sont métabolisés par les enzymes CYP3A4.

GROSSESSE : les femmes en âge de procréer doivent utiliser deux méthodes de contraception efficaces durant le traitement par ADCETRIS et jusqu'à 6 mois après celui-ci. Il n'existe pas de données relatives à l'utilisation d'ADCETRIS chez la femme enceinte. Cependant, des études réalisées sur des animaux ont démontré une toxicité reproductive. Ne pas utiliser ADCETRIS pendant la grossesse, à moins que les avantages pour la mère ne l'emportent sur les risques pour le fœtus.

LACTATION (allaitement) : il n'existe pas de données sur l'excrétion éventuelle d'ADCETRIS ou de ses métabolites dans le lait maternel humain. Le risque pour le nouveau-né/nourrisson ne peut donc être exclu. En raison de ce risque potentiel, la décision doit être prise d'interrompre l'allaitement ou d'interrompre/renoncer au traitement par ADCETRIS.

FERTILITÉ : dans des études non-cliniques, le traitement par ADCETRIS a présenté une toxicité testiculaire, susceptible d'altérer la fertilité masculine. Il est conseillé aux hommes traités par ADCETRIS de ne pas avoir d'enfant au cours du traitement et jusqu'à 6 mois après la dernière dose.

Effets sur la capacité à conduire et utiliser des machines : ADCETRIS peut avoir une influence mineure sur la capacité à conduire et à utiliser des machines.

RÉACTIONS INDÉSIRABLES
Les réactions indésirables les plus fréquentes (≥10 %) ont été : infections, neuropathie sensorielle périphérique, nausée, fatigue, diarrhée, pyrexie, infection des voies respiratoires supérieures, neutropénie, éruption cutanée, toux, vomissements, arthralgie, neuropathie motrice périphérique, réactions liées à la perfusion, prurit, constipation, dyspnée, perte de poids, myalgie et douleurs abdominales.

Les réactions indésirables graves ont été: pneumonie, syndrome de détresse respiratoire aiguë, céphalée, neutropénie, thrombocytopénie, constipation, diarrhée, vomissements, nausée, pyrexie, neuropathie motrice périphérique, neuropathie sensorielle périphérique, hyperglycémie, polyneuropathie démyélinisante, syndrome de lyse tumorale et syndrome de Stevens-Johnson. Les réactions indésirables graves se sont produites chez 12 % des patients. La fréquence des réactions indésirables graves uniques a été de ≤1 %.

Informations importantes de sécurité relatives à ADCETRIS (brentuximab vedotin) aux États-Unis

AVERTISSEMENT ENCADRÉ : LEUCOENCÉPHALOPATHIE MULTIFOCALE PROGRESSIVE (LEMP)

Une infection au virus JC provoquant une LEMP et la mort peut se produire chez les patients traités à l'ADCETRIS.

Contre-indication
Administration concomitante d'ADCETRIS avec de la bléomycine, en raison d'une toxicité pulmonaire (ex. infiltration et/ou inflammation interstitielle).

Avertissements et précautions

Neuropathie périphérique (NP) : ADCETRIS cause une NP de type avant tout sensoriel. Des cas de NP motrice ont également été rapportés. Une NP induite par l'ADCETRIS est cumulative. Les patients doivent être surveillés pour vérifier l’apparition de symptômes tels que l’hypoesthésie, l’hyperesthésie, la paresthésie, une gêne, une sensation de brûlure, une douleur neuropathique ou des faiblesses. Modifier les doses en fonction.

Anaphylaxie et réactions liées à la perfusion : des réactions liées à la perfusion, y compris l'anaphylaxie, ont été constatées avec l'ADCETRIS. Surveiller les patients pendant une perfusion. En cas de réaction liée à la perfusion, la perfusion doit être interrompue et une prise en charge médicale appropriée doit être mise en place. Si une anaphylaxie se manifeste, interrompre immédiatement et définitivement la perfusion, et administrer un traitement médical approprié. Les patients ayant subi une réaction liée à une précédente perfusion doivent faire l'objet d'une prémédication lors des perfusions ultérieures. La prémédication peut se faire avec de l'acétaminophène, un antihistaminique, et un corticostéroïde.

Toxicités hématologiques : ADCETRIS est susceptible de provoquer une neutropénie grave prolongée (≥1 semaine) et une thrombocytopénie ou une anémie de niveau 3 ou 4. Une neutropénie fébrile a été signalée avec l'ADCETRIS. La numération sanguine complète doit être contrôlée avant l’administration de chaque dose d'ADCETRIS. Envisager un monitoring plus fréquent pour les patients présentant une neutropénie de niveau 3 ou 4. Surveiller la température des patients. Si une neutropénie de niveau 3 ou 4 se développe, envisager un report, une réduction, l'arrêt ou une prophylaxie par G-CSF avec les doses ultérieures.

Infections graves et infections opportunistes : des infections telles que la pneumonie, la bactériémie, la septicémie ou le choc septique (y compris des cas mortels) ont été signalées chez les patients traités à l'ADCETRIS. Surveiller de près les patients durant le traitement pour détecter une éventuelle infection bactérienne, fongique ou virale.

Syndrome de lyse tumorale : les patients avec une tumeur proliférant rapidement ou une charge tumorale élevée doivent être surveillés de près.

Toxicité accrue en présence d'une insuffisance rénale grave : la fréquence d'effets indésirables ≥ au grade 3 et de décès était plus élevée chez les patients souffrant d'une insuffisance rénale grave, en comparaison avec les patients présentant une fonction rénale normale. Éviter l'utilisation avec les patients atteints d'une insuffisance rénale grave.

Toxicité accrue en présence d'insuffisance hépatique modérée ou grave: la fréquence d'effets indésirables ≥ au grade 3 et de décès était plus élevée chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique modérée ou grave, en comparaison avec les patients présentant une fonction hépatique normale. Éviter l'utilisation avec les patients atteints d'une insuffisance hépatique modérée ou grave.

Hépatotoxicité : des cas graves, dont certains avec une issue fatale, sont survenus chez les patients traités à l'ADCETRIS. Les cas étaient cohérents avec les lésions hépatocellulaires, y compris les élévations de la transaminase et/ou de la bilirubine, et se sont produits après la première dose d'ADCETRIS ou à la réexposition. Une maladie du foie préexistante, un niveau de base élevé des enzymes hépatiques, et la prise concomitante de médicaments peuvent augmenter le risque. Surveiller les enzymes hépatiques et la bilirubine. L'apparition, aggravation ou récidive de l'hépatotoxicité peut nécessiter un report, une modification du dosage ou l'arrêt de la prise d'ADCETRIS.

LEMP : une infection au virus JC débouchant sur une LEMP et un décès a été signalée chez les patients traitées à l'ADCETRIS. La première apparition de symptômes s'est produite à divers stades de l'initiation du traitement par ADCETRIS, certains cas se produisant dans les 3 mois après l'exposition initiale. Parmi les autres facteurs contributifs autres que l'ADCETRIS figurent des traitements antérieurs et une maladie sous-jacente qui pourrait provoquer une immunosuppression. Envisager un diagnostic de LEMP chez les patients présentant une apparition de signes et symptômes d'anomalies du système nerveux central. Interrompre la prise d'ADCETRIS en cas de LEMP suspectée, et abandonner la prise d'ADCETRIS si la LEMP est confirmée.

Toxicité pulmonaire : des manifestations de toxicité pulmonaire non infectieuse ont été constatées, y compris de pneumonite, de maladie pulmonaire interstitielle, et de syndrome de détresse respiratoire aiguë, certains avec des issues fatales. Surveiller les patients pour détecter d'éventuels signes et symptômes, y compris la toux ou la dyspnée. En cas d'apparition ou d'aggravation des symptômes pulmonaires, interrompre la prise d'ADCETRIS durant l'évaluation et jusqu'à amélioration des symptômes.

Réactions dermatologiques graves : des cas de syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) et de nécrolyse épidermique toxique (NET), y compris avec des issues fatales, ont été signalés avec l'ADCETRIS. En cas de SSJ ou de NET, arrêter la prise d'ADCETRIS et administrer des soins médicaux appropriés.

Complications gastro-intestinales : des cas de pancréatite aiguë, y compris avec des issues fatales, ont été signalés chez les patients traités à l'ADCETRIS. D'autres complications gastro-intestinales graves et fatales, y compris des cas de perforation, hémorragie, érosion, ulcère, occlusion intestinale, entérocolite, colite neutropénique et iléus ont été signalées chez les patients traités à l'ADCETRIS. Un lymphome préexistant et impliquant la région gastro-intestinale peut augmenter le risque de perforation. En cas d'apparition ou d'aggravation des symptômes gastro-intestinaux, effectuer une évaluation diagnostique rapide et traiter de manière adaptée.

Toxicité embryonnaire et fœtale : sur la base de son mécanisme d'action et des résultats obtenus sur des animaux, l'ADCETRIS peut nuire au fœtus. Informer les femmes en âge de procréer du risque potentiel pour le fœtus et éviter la grossesse durant un traitement à l'ADCETRIS et pendant au moins six mois après la dose finale d'ADCETRIS.

Réactions indésirables les plus courantes (≥20 %) : neuropathie sensorielle périphérique, fatigue, nausée, diarrhée, neutropénie, infection des voies respiratoires supérieures et pyrexie.

Interactions médicamenteuses
L'utilisation concomitante de puissants inhibiteurs ou inducteurs de CYP3A4, ou d'inhibiteurs de P-gp, est susceptible d'affecter l'exposition à l'auristatine monométhyle E (AMME).

Utilisation chez des populations spécifiques
Insuffisance hépatique modérée ou grave, ou insuffisance rénale grave : l'exposition à l'AMME et les réactions indésirables sont accrues. Éviter l'utilisation.

Conseiller aux hommes ayant des partenaires sexuelles féminins en âge de procréer d'utiliser un moyen de contraception efficace durant et pendant au moins six mois après la dose finale du traitement à l'ADCETRIS.

Conseiller aux patientes de signaler immédiatement toute grossesse et d'éviter d'allaiter pendant la prise d'ADCETRIS.

Pour des informations importantes de sécurité complémentaires, y compris l'AVERTISSEMENT ENCADRÉ, veuillez vous référer aux informations de prescription complètes relatives à l'ADCETRIS à l'adresse www.seattlegenetics.com ou www.ADCETRIS.com.

À propos d'ALUNBRIG® (brigatinib)
ALUNBRIG est un médicament anticancéreux ciblé découvert par ARIAD Pharmaceuticals, Inc., qui a été acquis par Takeda en février 2017. En avril 2017, ALUNBRIG a reçu une approbation accélérée de la Food and Drug Administration (FDA) américaine pour les patients atteints de CPNPC ALK+ métastatique et devenus résistants ou intolérants au crizotinib. Cette indication est approuvée dans le cadre de la procédure d'approbation accélérée sur la base du taux de réponse tumorale et de la durée de réponse. La prolongation de l'approbation pour cette indication pourrait dépendre de la vérification et de la description de l'avantage clinique lors d'un essai confirmatoire.

ALUNBRIG a reçu la désignation de thérapie pionnière de la FDA pour le traitement des patients atteints de CPNPC ALK+ dont les tumeurs sont résistantes au crizotinib, et a reçu la désignation de médicament orphelin de la FDA pour le traitement du CPNPC ALK+, ROS1+ et CPNPC EGFR+. Une demande d'autorisation de commercialisation (DAC) pour l'ALUNBRIG a été déposée auprès de l'Agence européenne des médicaments (EMA) en février 2017.

Le programme de développement clinique ALTA consolide l'engagement continu de Takeda en faveur de thérapies innovantes pour les patients atteints de CPNPC ALK+ à l'échelle mondiale, ainsi que pour les professionnels de la santé qui les soignent. En plus de l'étude ALTA 1L de Phase 3 et de Phase 2 en cours, l'ALUNBRIG fait également l'objet d'une évaluation dans les études ALTA de Phase 1/2 et de Phase 2. L'étude de Phase 1/2 a été conçue pour tester l'innocuité, la tolérabilité, la pharmacocinétique et l'activité préliminaire anti-tumorale de l'ALUNBRIG. L'étude pivot ALTA de Phase 2 a été conçue pour étudier l'efficacité et l'innocuité de l'ALUNBRIG avec deux dosages différents. L'approbation de la FDA pour l'ALUNBRIG s'est avant tout basée sur les résultats de l'étude ALTA.

Pour de plus amples renseignements sur les essais cliniques du brigatinib, veuillez visiter www.clinicaltrials.gov.

INFORMATIONS IMPORTANTES SUR LA SÉCURITÉ (États-Unis) POUR L'ALUNBRIG

MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS

Maladie pulmonaire interstitielle (MPI)/pneumonite : des réactions indésirables graves, mettant en jeu le pronostic vital ou mortelles, de nature pulmonaire et évoquant la maladie pulmonaire interstitielle (MPI)/pneumonite, sont survenues avec l'ALUNBRIG. Dans l’essai ALTA (ALTA), une MPI/pneumonite est survenue chez 3,7 % des patients du groupe 90 mg (dose quotidienne unique de 90 mg) et chez 9,1 % des patients du groupe 90→180 mg (dose quotidienne unique de 180 mg après une période préparatoire de sept jours à 90 mg en dose quotidienne unique). Des réactions indésirables évoquant une possible MPI/pneumonite sont survenues précocement (dans un délai de 9 jours après le début de la prise d’ALUNBRIG ; délai d’apparition médian de 2 jours) chez 6,4 % des patients, des réactions de grade 3 ou 4 survenant chez 2,7 % d’entre eux. Surveiller l’apparition ou l’aggravation de symptômes respiratoires (par ex. dyspnée, toux, etc.), en particulier durant la première semaine de prise d’ALUNBRIG. Ne pas administrer d'ALUNBRIG aux patients présentant des symptômes respiratoires nouveaux ou s'aggravant, et les évaluer rapidement pour détecter une MPI/pneumonite ou d'autres causes de symptômes respiratoires (ex. embolie pulmonaire, progression tumorale, et pneumonie infectieuse). Pour une MPI/pneumonite de grade 1 ou 2, il est possible de reprendre l'administration d'ALUNBRIG en réduisant la dose, après retour au niveau de base, ou de cesser définitivement l'administration d'ALUNBRIG. Cesser définitivement l'administration d'ALUNBRIG en cas de MPI/pneumonite de grade 3 ou 4, ou de réapparition d’une MPI/pneumonite de grade 1 ou 2.

Hypertension : dans l'essai ALTA, une hypertension a été signalée chez 11 % des patients du groupe traité par doses de 90 mg ayant reçu de l'ALUNBRIG et chez 21 % des patients du groupe traité par doses comprises entre 90 et 180 mg. Une hypertension de niveau 3 s'est produite chez 5,9 % des patients au total. Surveiller la tension artérielle avant tout traitement par ALUNBRIG. Surveiller la tension artérielle au bout de 2 semaines, puis au moins une fois par mois au cours du traitement. Cesser l'administration d'ALUNBRIG en cas d'hypertension de niveau 3 malgré un traitement antihypertenseur optimal. Après résolution ou amélioration jusqu'au grade 1, reprendre l'administration d'ALUNBRIG en réduisant la dose. Envisager un arrêt définitif du traitement à l'ALUNBRIG en cas d'hypertension de niveau 4 ou de récurrence de l'hypertension de niveau 3. À utiliser avec prudence en cas d'administration d'ALUNBRIG en combinaison avec des agents antihypertenseurs entraînant une bradycardie.

Bradycardie : une bradycardie peut subvenir avec l'ALUNBRIG. Lors de l'essai ALTA, des rythmes cardiaques inférieurs à 50 battements par minute (bpm) se sont produits chez 5,7 % des patients du groupe 90 mg et chez 7,6 % du groupe 90→180 mg. Une bradycardie de niveau 2 s'est produite chez 1 (0,9 %) patient du groupe 90 mg. Surveiller la fréquence cardiaque et la tension artérielle pendant le traitement à l'ALUNBRIG. Surveiller plus fréquemment les patients si l'utilisation concomitante d'un médicament connu pour entraîner une bradycardie ne peut être évitée. En cas de bradycardie symptomatique, cesser l'administration d'ALUNBRIG et évaluer les médicaments concomitants connus pour entraîner une bradycardie. Si un de ces médicaments est identifié et son administration interrompue ou ajustée, reprendre l'administration d'ALUNBRIG au même dosage après la disparition de la bradycardie symptomatique ; sinon, réduire la dose d'ALUNBRIG après disparition de la bradycardie symptomatique. Cesser l'administration d'ALUNBRIG en cas de bradycardie potentiellement mortelle si aucun médicament concomitant, contribuant à celle-ci, n'est identifié.

Troubles visuels : durant l'étude ALTA, des réactions indésirables conduisant à des troubles visuels, notamment une vision floue, une diplopie et une acuité visuelle réduite, ont été signalées chez 7,3 % des patients traités par ALUNBRIG du groupe 90 mg et chez 10 % des patients du groupe 90→180 mg. Un œdème maculaire de niveau 3 et une cataracte se sont produits chez un patient du groupe 90→180 mg. Conseiller aux patients de signaler tout symptôme visuel. Cesser l'administration d'ALUNBRIG et procéder à une évaluation ophtalmologique des patients présentant des symptômes visuels nouveaux ou s'aggravant, de niveau 2 ou d'une gravité supérieure. Après retour du niveau de gravité 2 ou 3 au niveau 1 ou au niveau de base, reprendre l'administration d'ALUNBRIG en réduisant la dose. Cesser définitivement le traitement à l'ALUNBRIG en cas de troubles visuels de niveau 4.

Élévation de la créatine phosphokinase (CPK) : durant l'étude ALTA, une élévation de la créatine phosphokinase (CPK) s'est produite chez 27 % des patients recevant de l'ALUNBRIG du groupe 90 mg et chez 48 % des patients du groupe 90→180 mg. L'incidence d'élévation de la CPK de niveau 3-4 était de 2,8 % dans le premier groupe, contre 12 % dans le second. Une réduction de la dose en raison d'une élévation de la CPK a été réalisée chez 1,8 % des patients du groupe 90 mg et chez 4,5 % des patients du groupe 90→180 mg. Conseiller aux patients de signaler toute douleur, sensibilité ou faiblesse musculaire inexpliquée. Surveiller les niveaux de CPK pendant le traitement par ALUNBRIG. Cesser l'administration d'ALUNBRIG en cas d'élévation du taux de CPK de niveau 3 ou 4. Après résolution ou retour au niveau 1 ou de base, reprendre l'administration d'ALUNBRIG, selon le même dosage ou un dosage réduit.

Élévation du taux d'enzymes pancréatiques : durant l'essai ALTA, une élévation de l'amylase s'est produite chez 27 % des patients du groupe 90 mg, contre 39 % des patients du groupe 90→180 mg. Une élévation du taux de lipase s'est produite chez 21 % des patients du premier groupe, contre 45 % de ceux du second. Une élévation du taux d'amylase de niveau 3 ou 4 s'est produite chez 3,7 % des patients du premier groupe, contre 2,7 % de ceux du second. Une élévation du taux de lipase de niveau 3 ou 4 s'est produite chez 4,6 % des patients du premier groupe, contre 5,5 % de ceux du second. Surveiller le taux de lipase et d'amylase pendant le traitement par ALUNBRIG. Cesser l'administration d'ALUNBRIG en cas d'élévation du taux d'enzymes pancréatiques de niveau 3 ou 4. Après résolution ou retour au niveau 1 ou de base, reprendre l'administration d'ALUNBRIG, selon le même dosage ou un dosage réduit.

Hyperglycémie : durant l'essai ALTA, 43 % des patients ayant reçu de l'ALUNBRIG ont souffert d'une hyperglycémie nouvelle et aggravante. Une hyperglycémie de niveau 3, basée sur une évaluation de laboratoire des niveaux de glycémie à jeun, s'est produite chez 3,7 % des patients. Deux patients sur 20 (10 %) atteints de diabète ou d'intolérance au glucose au niveau de base ont nécessité une administration d'insuline durant le traitement par ALUNBRIG. Évaluer la glycémie à jeun avant l'administration d'ALUNBRIG et la surveiller périodiquement par la suite. Débuter ou optimiser l'administration de médicaments anti-hyperglycémiques, en fonction des besoins. Si un contrôle hyperglycémique approprié ne peut être obtenu avec une gestion médicale optimale, cesser l'administration d'ALUNBRIG jusqu'à obtention d'un contrôle hyperglycémique approprié, et envisager la réduction du dosage d'ALUNBRIG ou l'arrêt définitif de l'administration d'ALUNBRIG.

Toxicité embryonnaire et fœtale : sur la base de son mécanisme d'action et des résultats obtenus sur des animaux, ALUNBRIG peut nuire au fœtus en cas d'administration à des femmes enceintes. Il n'existe pas de données cliniques sur l'utilisation d'ALUNBRIG chez les femmes enceintes. Informer les femmes enceintes du risque potentiel pour le fœtus. Conseiller aux femmes en âge de procréer d'utiliser un moyen de contraception non-hormonal efficace durant le traitement par ALUNBRIG et pendant au moins 4 mois après l'administration de la dose finale. Conseiller aux hommes ayant des partenaires féminins en âge de procréer d'utiliser un moyen de contraception efficace durant le traitement et pendant au moins 3 mois après l'administration de la dernière dose d'ALUNBRIG.

RÉACTIONS INDÉSIRABLES
Des réactions indésirables graves se sont produites chez 38 % des patients du groupe à 90 mg, contre 40 % de ceux du groupe 90→180 mg. Les réactions indésirables graves les plus courantes étaient la pneumonie (5,5 % au total, 3,7 % dans le groupe 90 mg, contre 7,3 % dans le groupe 90→180 mg) et MPI/pneumonite (4,6 % au total, 1,8 % dans le premier groupe, contre 7,3 % dans le second). Des réactions indésirables mortelles se sont produites chez 3,7 % des patients, sous la forme de pneumonie (2 patients), décès soudain, dyspnée, insuffisance respiratoire, embolie pulmonaire, méningite bactérienne et infection urinaire (1 patient pour chaque cas).

Les réactions indésirables les plus courantes (≥25 %) chez les patients du groupe traité par doses de 90 mg étaient la nausée (33 %), la fatigue (29 %), la céphalée (28 %) et la dyspnée (27 %); contre la nausée (40 %), la diarrhée (38 %), la fatigue (36 %), la toux (34 %) et la céphalée (27 %) dans le groupe 90→180 mg.

INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES
Inhibiteurs du CYP3A: éviter l'utilisation concomitante d'ALUNBRIG avec de puissants inhibiteurs du CYP3A. Éviter les pamplemousses et le jus de pamplemousse, susceptibles d'augmenter également les concentrations plasmatiques de brigatinib. Si l’utilisation concomitante d'un puissant inhibiteur du CYP3A ne peut être évitée, réduire la dose d'ALUNBRIG.

Inducteurs du CYP3A: éviter l'utilisation concomitante d'ALUNBRIG avec de puissants inducteurs du CYP3A.

Substrats du CYP3A : l'administration concomitante d'ALUNBRIG avec des substrats du CYP3A, y compris des contraceptifs hormonaux, peut provoquer une réduction des concentrations et une perte d'efficacité des substrats du CYP3A.

UTILISATION CHEZ DES POPULATIONS SPÉCIFIQUES
Grossesse : ALUNBRIG peut nuire au fœtus. Informer les femmes en âge de procréer du risque potentiel pour le fœtus.

Allaitement : il n'existe pas de données relatives à la sécrétion du brigatinib dans le lait humain, ni à ses effets sur le nourrisson allaité ou la production de lait. En raison des réactions indésirables potentielles pour le nourrisson allaité, conseiller aux femmes allaitantes de ne pas allaiter durant un traitement par ALUNBRIG.

Femmes et hommes en âge de procréer :

Contraceptionconseiller aux femmes en âge de procréer d'utiliser un moyen de contraception non hormonal efficace durant un traitement par ALUNBRIG, et pendant au moins 4 mois après l'administration de la dernière dose. Conseiller aux hommes ayant des partenaires féminins en âge de procréer d'utiliser un moyen de contraception efficace durant un traitement par ALUNBRIG, et pendant au moins 3 mois après l'administration de la dernière dose.

Stérilité: ALUNBRIG peut provoquer une réduction de la fertilité chez l'homme.

Utilisation pédiatrique : l'innocuité et l'efficacité d'ALUNBRIG chez les patients pédiatriques n'ont pas été établies.

Utilisation gériatrique : les études cliniques sur ALUNBRIG ne comprennent pas un nombre suffisant de patients âgés de 65 ans ou plus pour déterminer une éventuelle différence de réponse en comparaison avec des patients plus jeunes. Sur les 222 patients de l'essai ALTA, 19,4 % avaient entre 65 et 74 ans, et 4,1 % avaient 75 ans ou plus. Aucune différence cliniquement pertinente quant à l'innocuité et à l'efficacité n'a été constatée entre les patients ≥ 65 ans et les patients plus jeunes.

Insuffisance hépatique ou rénale : aucun ajustement de la dose n'est recommandé pour les patients présentant une légère insuffisance hépatique ou une insuffisance rénale légère ou modérée. L'innocuité d'ALUNBRIG chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique modérée ou grave, ou d’une insuffisance rénale grave, n'a pas été étudiée.

Retrouvez les informations posologiques complètes de l'ALUNBRIG pour les États-Unis à l'adresse www.ALUNBRIG.com

À propos de NINLARO (ixazomib) en gélules
NINLARO™ (ixazomib) est un inhibiteur oral du protéasome qui fait également l’objet d’études dans le continuum des cadres de traitement du myélome multiple, ainsi que de l’amylose (AL) à chaînes légères systémique. Ce fût le premier inhibiteur oral du protéasome à faire l'objet d'essais cliniques de Phase 3 et à bénéficier d'une homologation. NINLARO a été approuvé par l’Agence américaine des produits alimentaires et des médicaments (FDA) en novembre 2015, suite à un examen prioritaire, et par la Commission européenne en novembre 2016. Aux États-Unis et en Europe, NINLARO est indiqué en association avec le lénalidomide et la dexaméthasone pour le traitement des patients atteints de myélome multiple ayant reçu au moins un traitement antérieur. NINLARO a reçu une autorisation de mise sur le marché des autorités réglementaires dans plus de 50 pays.

L’ixazomib a reçu la désignation de médicament orphelin aux États-Unis et en Europe pour le myélome multiple en 2011, et pour l’amylose AL en 2012. L’ixazomib a reçu la désignation de traitement novateur de la FDA pour l’amylose (AL) à chaînes légères systémique récidivante ou réfractaire, une maladie ultraorpheline apparentée, en 2014. Le ministère japonais de la Santé, du travail et du bien-être a accordé la désignation de médicament orpheline à l'ixazomib en 2016.

TOURMALINE, le programme complet de développement clinique de l’ixazomib, comprend un total de six essais pivots en cours, dont cinq portent sur la recherche dans chaque population majeure de patients atteints d'un myélome, et un sur l'amylose à chaînes légères : TOURMALINE-MM1, qui étudie l'ixazomib par rapport à un placebo, en association avec le lénalidomide et la dexaméthasone pour le traitement du myélome multiple récidivant et/ou réfractaire.

  • TOURMALINE-MM1, qui étudie l’ixazomib en comparaison avec un placebo, en association avec le lénalidomide et la dexaméthasone dans le traitement du myélome multiple récidivant et/ou réfractaire
  • TOURMALINE-MM2, qui étudie l’ixazomib en comparaison avec un placebo, en association avec le lénalidomide et la dexaméthasone chez des patients atteints d’un myélome multiple nouvellement diagnostiqué
  • TOURMALINE-MM3, qui étudie l’ixazomib en comparaison avec un placebo comme traitement de maintien chez des patients atteints d’un myélome multiple nouvellement diagnostiqué après un traitement d'induction et une autogreffe de cellules souches (AGCS)
  • TOURMALINE-MM4, qui étudie l’ixazomib en comparaison avec un placebo comme traitement d’entretien chez des patients atteints d’un myélome multiple nouvellement diagnostiqué et n’ayant pas reçu d’AGCS ; des patients sont actuellement recrutés dans le cadre de cette étude
  • TOURMALINE-MM5, qui étudie l’ixazomib combiné à la dexaméthasone, en comparaison avec le pomalidomide combiné à la dexaméthasone chez des patients atteints de myélome multiple récidivant et/ou réfractaire et qui sont devenus résistants au lénalidomide
  • TOURMALINE-AL1, qui étudie l’ixazomib combiné à la dexaméthasone, en comparaison avec une sélection de schémas thérapeutiques au choix du médecin chez des patients atteints d'amylase AL récidivante ou réfractaire ; des patients sont actuellement recrutés dans le cadre de cette étude

Outre le programme TOURMALINE, l’ixazomib est évalué dans le cadre de multiples combinaisons thérapeutiques destinées à diverses populations de patients, dans des études initiées par des chercheurs du monde entier.

Gélules de NINLARO™ (ixazomib) : informations globales importantes relatives à la sécurité

MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS SPÉCIALES

Thrombocytopénie : des cas de thrombocytopénie ont été signalés avec NINLARO (28 % contre 14 % dans les régimes NINLARO et placebo, respectivement) avec des nadirs de plaquettes survenant généralement entre le 14e jour et le 21e jour de chaque cycle de 28 jours et retour au niveau de départ avant le début du cycle suivant. La thrombocytopénie n’a pas provoqué d'augmentation des épisodes hémorragiques ou des transfusions de plaquettes. Lors d'un traitement par NINLARO, contrôler la numération plaquettaire au moins une fois par mois et envisager un contrôle plus fréquent lors des trois premiers cycles. Gérer les écarts par des modifications de la posologie et des transfusions de plaquettes, conformément aux directives médicales standard.

Toxicités gastro-intestinales : des cas de toxicités gastro-intestinales ont été signalés dans les traitements NINLARO et placebo, notamment la diarrhée (42 % contre 36 % respectivement), la constipation (34 % contre 25 %), les nausées (26 % contre 21 %) et les vomissements (22 % contre 11 %), exigeant occasionnellement le recours à des médicaments antiémétiques et anti-diarrhéiques, accompagnés de soins de soutien.

Neuropathie périphérique : des cas de neuropathie périphérique ont été signalés avec NINLARO (28 % contre 21 % dans les traitements NINLARO et placebo, respectivement). L’effet indésirable le plus fréquemment signalé était la neuropathie périphérique sensorielle (19 % et 14 % dans les traitements NINLARO et placebo, respectivement). La neuropathie motrice périphérique n’a été fréquemment signalée dans aucun des deux traitements (< 1 %). Surveiller l’apparition de symptômes de neuropathie périphérique et ajuster la posologie si nécessaire.

Œdème périphérique : des cas d’œdème périphérique ont été signalés avec NINLARO (25 % contre 18 % dans les traitements NINLARO et placebo, respectivement). Évaluer les causes sous-jacentes chez les patients et prodiguer des soins de soutien si nécessaire. Ajuster la dose de dexaméthasone selon ses informations de prescription ou celle de NINLARO en cas de symptômes graves.

Réactions cutanées : des réactions cutanées sont survenues chez 19 % des patients dans le traitement NINLARO, contre 11 % des patients traités par placebo. Le type d’éruption cutanée le plus couramment signalé dans les deux traitements était l’éruption maculopapulaire et maculaire. Gérer les éruptions cutanées en prodiguant des soins de soutien, en modifiant la posologie ou en suspendant le traitement.

Hépatotoxicité : de rares cas de lésions hépatiques, de lésions hépatocellulaires, de stéatose hépatique et d’hépatite cholestatique d'origine médicamenteuse ont été signalés avec NINLARO. Surveiller régulièrement les enzymes hépatiques et ajuster la dose en cas de symptômes de grade 3 ou 4.

Grossesse : NINLARO peut nuire au fœtus. Conseiller aux hommes et aux femmes en âge de procréer de prendre des mesures contraceptives durant le traitement et pendant les 90 jours suivant la prise de la dernière dose de NINLARO. Les femmes en âge de procréer doivent éviter de tomber enceintes pendant un traitement par NINLARO, en raison des risques potentiels pour le fœtus. Les femmes prenant des contraceptifs hormonaux doivent utiliser une méthode de contraception supplémentaire.

Allaitement : on ignore si NINLARO ou ses métabolites sont excrétés dans le lait maternel. Des effets indésirables potentiels pouvant se produire chez les enfants allaités, l’allaitement doit par conséquent être interrompu.

POPULATIONS SPÉCIFIQUES
Insuffisance hépatique : réduire la dose initiale de NINLARO à 3 mg chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée ou sévère.

Insuffisance rénale : réduire la dose initiale de NINLARO à 3 mg chez les patients atteints d’une insuffisance rénale grave ou d’une maladie rénale en phase terminale nécessitant une dialyse. NINLARO n’est pas dialysable, il peut par conséquent être administré sans tenir compte du calendrier de dialyse.

INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES
L’administration concomitante de puissants inducteurs du CYP3A et de NINLARO n'est pas recommandée.

EFFETS INDÉSIRABLES
Les effets indésirables les plus fréquemment signalés (≥ 20 %) dans le traitements NINLARO et plus courants que dans le traitement par placebo étaient la diarrhée (42 % contre 36 % respectivement), la constipation (34 % contre 25 %), la thrombocytopénie (28 % contre 14 %), la neuropathie périphérique (28 % contre 21 %), les nausées (26 % contre 21 %), l’œdème périphérique (25 % contre 18 %), les vomissements (22 % contre 11 %) et les dorsalgies (21 % contre 16 %). Les effets indésirables graves signalés chez au moins 2 % des patients incluaient la thrombocytopénie (2 %) et la diarrhée (2 %). Pour chaque effet indésirable, un ou plusieurs des trois médicaments a été interrompu chez ≤ 1 % des patients suivant le traitement NINLARO.

Pour le résumé des caractéristiques produit dans l’Union européenne :
http://www.ema.europa.eu/docs/en_GB/document_library/EPAR_-_Product_Information/human/003844/WC500217620.pdf
Pour les renseignements posologiques aux États-Unis :
https://www.ninlarohcp.com/pdf/prescribing-information.pdf
Pour la monographie du produit au Canada :
http://www.takedacanada.com/ninlaropm

À propos de Takeda Pharmaceutical Company
Takeda Pharmaceutical Company Limited (TSE: 4502) est une société pharmaceutique mondiale axée sur la R&D dont la mission est d’améliorer la santé et l’avenir des patients en traduisant la science en médicaments qui changent la donne. Takeda concentre ses efforts de R&D sur les domaines thérapeutiques de l’oncologie, de la gastroentérologie et des neurosciences, ainsi que les vaccins. Les activités de R&D de Takeda ont lieu à la fois en interne et avec des partenaires, l'objectif de la société étant de se maintenir à l’avant-garde de l’innovation. Ses produits innovants, notamment en oncologie et en gastroentérologie, ainsi que sa présence sur des marchés émergents, stimulent actuellement la croissance de Takeda. Les près de 30 000 employés de Takeda s'engagent à améliorer la qualité de vie des patients en collaborant avec des partenaires de soins de santé de Takeda basés dans plus de 70 pays.

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Des informations complémentaires sur Takeda sont disponibles sur le site internet de l'entreprise à l'adresse www.takeda.com, et des informations complémentaires sur Takeda Oncology, la branche internationale de l'unité commerciale spécialisée en oncologie de Takeda Pharmaceutical Company Limited, sont disponibles sur www.takedaoncology.com.

Le texte du communiqué issu d’une traduction ne doit d’aucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue d’origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.

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