STRASBOURG, France--(BUSINESS WIRE)--Regulatory News:
Transgene (Paris:TNG), société de biotechnologie qui conçoit et développe des immunothérapies reposant sur des vecteurs viraux, publie ses résultats financiers de l’exercice 2017 et passe en revue l’avancement de son portefeuille de produits précliniques et cliniques et de ses plateformes technologiques.
Philippe Archinard, Président-Directeur Général de Transgene, commente :
« En 2017, Transgene a réalisé des avancées significatives sur l’ensemble de ses activités et a lancé sept essais cliniques. Ces essais ont été conçus pour démontrer le potentiel de nos vaccins thérapeutiques et de nos virus oncolytiques en combinaison avec des ICIs. Nous serons ainsi en mesure de communiquer des résultats cliniques sur nos cinq produits en 2018.
Avec le lancement de la plateforme Invir.IOTM, nous avons également confirmé notre positionnement à la pointe de l’innovation dans le domaine des virus oncolytiques, un champ thérapeutique particulièrement prometteur. Avec Invir.IOTM, nous créons de nouvelles thérapies contre le cancer associant plusieurs mécanismes d’action complémentaires, pour mieux contrôler le micro-environnement tumoral et attaquer plus efficacement les tumeurs. La signature d’accords de recherche collaborative avec BioInvent et Randox marque une première étape de la reconnaissance de ce potentiel. Elle s’ajoute à nos actuels développements cliniques de Pexa-Vec et TG6002.
Notre expertise en vaccins thérapeutiques et virus oncolytiques, confirmée par nos récentes avancées, nous permet d’aborder 2018 avec confiance. »
Revue du portefeuille de produits en clinique
TG4010 : essais en combinaison avec nivolumab (ICI) ; collaborations avec Bristol-Myers Squibb
TG4010 est un vaccin thérapeutique développé dans le cancer du poumon non à petites cellules (NSCLC) non épidermoïde au stade avancé. Son mécanisme d’action, son excellent profil de sécurité et les données cliniques déjà obtenues en font aussi un candidat de choix pour les combinaisons avec d’autres thérapies.
Le traitement du cancer du poumon reste un important besoin médical. En
dépit des avancées récentes, il reste nécessaire d’augmenter le nombre
de patients répondant aux traitements (taux de réponse), et, pour
améliorer le pronostic, d’allonger la durée de ces réponses. De nouveaux
résultats positifs de l’ICI pembrolizumab ont récemment été annoncés.
Ils conduisent à penser que tous les patients, en particulier aux
États-Unis, seront traités en première ligne avec un ICI, seul ou en
combinaison avec la chimiothérapie en fonction du niveau d’expression de
PD-L1 par les cellules tumorales.
Dans cet environnement en
évolution, Transgene s’avère très bien positionné, en Europe comme aux
États-Unis, avec son essai évaluant la combinaison de TG4010 + nivolumab
+ chimiothérapie en première ligne (essai dont Transgene est le
sponsor). Nous restons convaincus que l’ajout de TG4010 aux traitements
de première intention pourrait s’avérer déterminant pour les patients.
TG4010
+ Opdivo® (ICI)
|
Cancer du poumon non à petites cellules (NSCLC) – 1ère ligne
Essai associant TG4010, nivolumab et la chimiothérapie chez des
patients dont les tumeurs
|
||
TG4010
+ Opdivo® (ICI) Phase 2 |
Cancer du poumon non à petites cellules (NSCLC) – 2ème ligne
Essai associant TG4010 et nivolumab, mis à disposition par
Bristol-Myers Squibb dans le cadre
|
Pexa-Vec : essai de Phase 3 en cours, poursuite des essais de Phase 2 en combinaison
Pexa-Vec est le virus oncolytique le plus avancé de Transgene. Il a été conçu pour cibler et détruire directement et sélectivement les cellules cancéreuses par la réplication intracellulaire du virus (oncolyse) et la stimulation de la réponse immunitaire antitumorale. Son mécanisme d’action et son profil de sécurité en font un candidat de choix pour les combinaisons.
Le cancer du foie à un stade avancé demeure un important besoin médical.
Les approches en développement ont pour objectif d’augmenter le taux de
réponse aux traitements et d’améliorer la survie globale.
L’enregistrement de nivolumab aux États-Unis en deuxième ligne de
traitement, et les données publiées, laissent présager que les patients
pourraient aussi répondre positivement aux ICIs en première ligne de
traitement.
Le développement de Pexa-Vec en première ligne de
traitement, en association avec le standard de soin actuel (sorafenib)
et nivolumab (futur standard de soin probable), pourrait ainsi jouer un
rôle déterminant dans le traitement futur du carcinome hépatocellulaire.
Pexa-Vec
+ sorafenib
(PHOCUS) Phase 3 |
Cancer du foie avancé (carcinome hépatocellulaire) – 1ère ligne
|
||
Pexa-Vec
+ Opdivo® (ICI) Phase 2 |
Cancer du foie avancé (carcinome hépatocellulaire) – 1ère ligne
|
Pexa-Vec est également développé pour le traitement d’autres tumeurs
solides.
Les essais en cours devraient produire des résultats
courant 2018.
Pexa-Vec Phase 1/2a |
Cancer du sein HER2 négatif et sarcome des tissus mous (METROmaJX)
|
||
Pexa-Vec
+ Yervoy® (ICI)
(ipilimumab) Phase 1 |
Tumeurs solides (ISI-JX)
|
||
Pexa-Vec Néo-adjuvant |
Tumeurs solides
|
Notre partenaire SillaJen a également publié des données cliniques qui confirment le potentiel de Pexa-Vec. Un poster a été présenté au congrès ASCO GU, sur les résultats d’un essai clinique chez des patients atteints d’un carcinome rénal et de métastases hépatiques (n=17). Le taux de contrôle de la maladie atteint 76 %, avec une réponse complète, et confirme que Pexa-Vec, administré en monothérapie et par voie intraveineuse, peut induire une activité antitumorale.
TG4001 : étude en combinaison avec l’ICI avelumab, accord de collaboration avec Merck KGaA et Pfizer
TG4001 est un vaccin thérapeutique qui a déjà montré une bonne tolérance, une élimination significative du virus HPV et des résultats d’efficacité prometteurs. Grâce à son mécanisme d’action et à son excellent profil de sécurité, TG4001 peut être associé à d’autres thérapies.
TG4001
+ Bavencio® (ICI)
(avelumab) |
Cancers de la tête et du cou positifs au virus HPV – 2ème ligne
|
TG6002 : démarrage du premier essai chez l’Homme
TG6002 représente une nouvelle génération de virus oncolytique, été conçue pour combiner le mécanisme d’oncolyse (destruction ciblée de la cellule cancéreuse) avec la production de chimiothérapie (5-FU), directement dans la tumeur. Cette approche a pour but d’attaquer les tumeurs solides sur plusieurs fronts tout en évitant les effets secondaires de la chimiothérapie.
TG6002 Phase 1 |
Glioblastome
|
||
TG6002 Phase 1 |
Adénocarcinome gastro-intestinal
|
TG1050 : Présentation à l’AASLD (octobre 2017) de la première partie des résultats
TG1050 est un vaccin thérapeutique pour le traitement de l’hépatite B chronique. La technologie de TG1050 fait aussi l’objet d’un développement en Chine (T101), via la joint-venture de Transgene avec Tasly Biopharmaceutical Technology.
TG1050
+ traitement antiviral de référence Phase 1/1b |
Hépatite B chronique
|
Invir.IOTM : plateforme de pointe pour la conception de virus oncolytiques
En septembre 2017, Transgene a annoncé le lancement d’Invir.IOTM, une plateforme technologique brevetée permettant de développer une nouvelle génération de virus oncolytiques multifonctionnels capables d’améliorer la modulation du micro-environnement tumoral. Cette nouvelle génération d’oncolytiques peut intégrer de nombreux transgènes codant pour un arsenal d’armes anticancer spécifiques. En associant cette approche, avec des collaborations donnant accès à des transgènes présentant un intérêt clinique, Transgene a pour ambition de développer des thérapies reposant sur des virus oncolytiques capables de transformer le traitement du cancer.
Transgene a déjà démontré que les virus oncolytiques issus de la plateforme Invir.IOTM attaquent les tumeurs sur plusieurs fronts et peuvent, en complément des remarquables propriétés lytiques des Vaccinia virus :
- induire une mort immunogène des cellules cancéreuses ; et
- permettre l’expression de plusieurs armements anticancer tels que des cytokines, des chimiokines, des enzymes, et des anticorps monoclonaux ou mini-anticorps (SdAbs - single-domain antibody, anticorps à domaine unique) dans la tumeur.
Une dizaine de candidats est actuellement en cours d’évaluation préclinique afin d’identifier les virus oncolytiques issus d’Invir.IOTM pouvant entrer en clinique ainsi que les indications prioritaires.
En plus de ses développements en propre, Transgene a signé en 2017 deux accords collaboratifs de recherche. Ils visent à offrir l’accès à des séquences de transgènes développées par un partenaire, que Transgene pourra vectoriser via Invir.IOTM, dans un virus oncolytique breveté. Les virus oncolytiques qui résulteront de ces collaborations ont le potentiel d’être significativement plus efficaces que la combinaison de ces agents administrés séparément :
- Vectorisation d’un anticorps anti-CTLA-4 (ICI) de BioInvent, seul ou avec d’autres armements anticancer. L’expression locale de cet ICI dans la tumeur permettrait d’y diminuer l’immunosuppression médiée par les Tregs et d’augmenter l’efficacité antitumorale. Cette approche devrait offrir un profil de sécurité optimisé par rapport à l’administration par voie systémique des anticorps anti-CTLA-4 ;
- Vectorisation d’un ou plusieurs SdAbs de Randox visant à combiner les effets des virus oncolytiques avec les propriétés thérapeutiques des SdAbs, qui seront exprimés directement dans le micro-environnement tumoral pour y stimuler directement ou indirectement les cellules effectrices.
En 2018, Transgene prévoit d’investir environ deux tiers de ses dépenses de recherche préclinique sur la plateforme Invir.IOTM et les candidats virus oncolytiques. Transgene entend obtenir en 2018 des preuves de concept précliniques pour ses candidats virus oncolytiques les plus avancés et être ainsi en mesure d’initier de premiers essais cliniques des virothérapies d’Invir.IOTM en 2019.
Collaboration de recherche avec Servier
En juin 2017, Transgene a signé un accord de collaboration avec Servier
ayant pour but de concevoir un procédé original de préparation des
cellules CAR-T allogéniques avec un meilleur rendement et un nombre
réduit d’étapes. Cette collaboration met en évidence l’expertise et le
savoir-faire de Transgene en matière de vectorisation virale.
Transgene
a perçu 1 million d’euros de paiement à la signature du contrat. La
collaboration génère par ailleurs des revenus au titre des prestations
de R&D effectuées et de potentiels paiements d’étapes.
Propriété intellectuelle
En 2017, Transgene a déposé plusieurs demandes de brevets sur de nouvelles technologies, dont des développements d’Invir.IOTM. Plus de 20 brevets assurant la protection de technologies innovantes développées ont également été obtenus.
Principaux éléments financiers de l’exercice 2017
- Consommation nette de trésorerie réduite à 28,1 millions d’euros en 2017, contre 30,6 millions d’euros en 2016
- 41,4 millions d’euros de trésorerie disponible au 31 décembre 2017, contre 56,2 millions d’euros à fin 2016, incluant notamment le produit net de l’augmentation de capital de novembre 2017 (13,5 millions d’euros)
- 36,0 millions d’euros de charges opérationnelles nettes en 2017, contre 33,0 millions d’euros en 2016
- 32,2 millions de perte nette globale en 2017, contre une perte de 25,2 millions d’euros en 2016
« Nous avons réussi à réduire notre consommation de trésorerie en 2017 malgré l’accélération de notre plan de développement, les nombreux essais cliniques en cours, et un paiement d’étape à SillaJen de 3,8 millions d’euros. Les coûts de fonctionnement restent contrôlés et, comme attendu, la Société peut allouer un maximum de ressources financières vers les opérations cliniques et précliniques stratégiques. Notre trésorerie actuelle, qui comprend les fonds levés en novembre 2017, nous permettra de franchir de nombreuses étapes cliniques au deuxième semestre de 2018 », commente Jean-Philippe Del, VP Finance de Transgene.
Les états financiers de l’exercice 2017 ainsi que les commentaires et l’analyse de la direction sont joints au présent communiqué (annexes A et B).
Perspectives financières 2018
Transgene anticipe une consommation de trésorerie en 2018 comparable à celle de 2017. La Société dispose des ressources financières nécessaires pour déployer sa stratégie jusqu’à mi-2019.
Le Conseil d’administration de Transgene, présidé par Philippe Archinard, s’est réuni le 21 mars 2018 et a arrêté les comptes au 31 décembre 2017 publiés ce jour. Les états financiers ont fait l’objet d’un examen des Commissaires aux Comptes et les rapports de certification sont en cours d’émission. Le rapport financier annuel complet compris dans le document de référence sera disponible courant avril 2018 sur le site internet de Transgene, www.transgene.fr.
Une conférence téléphonique en anglais aura lieu le 21 mars à 18 h 00 CET.
Lien webcast vers la conférence :
https://ssl.webinar.nl/webcast/transgene/20180321_1/
Numéro de téléphone pour les participants :
France : +33 1 7075 0711
Royaume Uni : +44 333 3000 804 Etats-Unis : +1 631 913 1422 |
Code de confirmation : 71 857 783# |
Un enregistrement audio sera également disponible sur le site internet de la société : www.transgene.fr après la conférence.
À propos de Transgene
Transgene (Euronext : TNG), qui
fait partie de l’Institut Mérieux, est une société de biotechnologie qui
conçoit et développe des produits d’immunothérapie dirigés contre les
cancers et les maladies infectieuses. Ces produits utilisent des
vecteurs viraux pour détruire directement ou indirectement les cellules
infectées ou cancéreuses.
Les principaux produits en développement
clinique de Transgene sont : TG4010, un vaccin thérapeutique contre le
cancer du poumon non à petites cellules, Pexa-Vec, un virus oncolytique
contre le cancer du foie et TG4001, un vaccin thérapeutique contre les
cancers HPV positifs. La Société a également plusieurs autres programmes
en recherche et en développement clinique, dont TG1050 (hépatite B
chronique) et TG6002 (tumeurs solides).
Avec sa plateforme Invir.IOTM,
Transgene capitalise sur son expertise en ingénierie des vecteurs viraux
pour concevoir une nouvelle génération de virus oncolytiques
multifonctionnels.
Transgene est basée à Strasbourg et a des
activités opérationnelles à Lyon et une joint-venture en Chine.
Plus
d’informations sur www.transgene.fr.
Suivez-nous sur Twitter : @TransgeneSA
Déclarations prospectives
Ce communiqué de presse
contient des informations et/ou déclarations prospectives pouvant être
remises en cause par un certain nombre d’aléas et d’incertitudes, de
sorte que les résultats effectifs pourraient différer significativement
de ceux anticipés. Il n’existe aucune garantie (i) que les résultats des
travaux précliniques et des essais cliniques antérieurs soient
prédictifs des résultats des essais cliniques actuellement en cours,
(ii) que les autorisations réglementaires portant sur les thérapies de
Transgene seront obtenues ou (iii) que la Société trouvera des
partenaires pour développer et commercialiser ses thérapies dans des
délais raisonnables et dans des conditions satisfaisantes. La survenue
de ces risques pourrait avoir un impact négatif significatif sur les
activités de la Société, ses perspectives, sa situation financière, ses
résultats ou ses développements.
Pour une description des
risques et incertitudes de nature à affecter les résultats, la situation
financière, les performances ou les réalisations de la Société et ainsi
à entraîner une variation par rapport aux déclarations prospectives,
veuillez vous référer à la rubrique « Facteurs de Risque » du Document
de Référence déposé auprès de l’AMF et disponible sur les sites internet
de l’AMF (www.amf-france.org)
et de la Société (www.transgene.fr).
Les
déclarations prospectives ne sont valables qu’à la date du présent
document et Transgene ne s’engage pas à mettre à jour ces déclarations
prospectives, même si de nouvelles informations devaient être
disponibles à l’avenir.
Annexe A : États financiers 2017
BILAN CONSOLIDÉ, IFRS
(en milliers d’euros)
Actif | 31/12/2017 | 31/12/2016 | ||
ACTIF COURANT | ||||
Trésorerie et équivalents de trésorerie | 1 643 | 4 855 | ||
Autres actifs financiers courants | 39 762 | 51 352 | ||
Trésorerie, équivalents de trésorerie et autres actifs financiers courants | 41 405 | 56 207 | ||
Créances clients | 2 564 | 2 385 | ||
Stocks | 270 | 221 | ||
Autres actifs courants | 14 497 | 15 242 | ||
Actifs détenus et destinés à la vente | - | - | ||
Total actif courant | 58 736 | 74 055 | ||
ACTIF NON COURANT | ||||
Immobilisations corporelles | 13 604 | 14 580 | ||
Immobilisations incorporelles | 250 | 423 | ||
Actifs financiers | 3 971 | 5 023 | ||
Titres de participation mis en équivalence | 2 916 | 3 923 | ||
Autres actifs non courants | 21 396 | 24 946 | ||
Total actif non courant | 42 137 | 48 895 | ||
TOTAL ACTIF | 100 873 | 122 950 | ||
Passif et capitaux propres | 31/12/2017 | 31/12/2016 | ||
PASSIF COURANT | ||||
Fournisseurs | 2 868 | 4 504 | ||
Passifs financiers | 10 283 | 10 198 | ||
Provisions pour risques | 356 | 1 456 | ||
Autres passifs courants | 3 359 | 3 761 | ||
Total passif courant | 16 866 | 19 919 | ||
PASSIF NON COURANT | ||||
Passifs financiers | 51 717 | 52 803 | ||
Avantages au personnel | 3 710 | 3 725 | ||
Autres passifs non courants | 491 | - | ||
Total passif non courant | 55 918 | 56 528 | ||
Total passif | 72 784 | 76 447 | ||
CAPITAUX PROPRES | ||||
Capital | 62 075 | 56 432 | ||
Prime d’émission et réserves | 512 228 | 504 258 | ||
Report à nouveau | (513 194) | (487 987) | ||
Résultat de l’exercice | (32 274) | (25 207) | ||
Autres éléments du résultat global | (746) | (983) | ||
Total des capitaux propres revenant aux actionnaires de la Société | 28 089 | 46 503 | ||
TOTAL PASSIF ET CAPITAUX PROPRES | 100 873 | 122 950 |
COMPTE DE RÉSULTAT CONSOLIDÉ, IFRS
(en milliers d’euros, sauf pour les données par action)
31/12/2017 | 31/12/2016 | |||
Revenus des accords de collaboration et de licence | 2 099 | 2 346 | ||
Financements publics de dépenses de recherche | 5 358 | 6 382 | ||
Autres produits | 687 | 1 583 | ||
Produits opérationnels | 8 144 | 10 311 | ||
Dépenses de recherche et développement | (30 359) | (26 419) | ||
Frais généraux | (5 674) | (6 236) | ||
Autres charges | (154) | (320) | ||
Charges opérationnelles nettes | (36 187) | (32 975) | ||
Résultat opérationnel sur activités poursuivies | (28 043) | (22 664) | ||
Produits financiers (charges), net | (2 287) | (602) | ||
Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence | (1 944) | (917) | ||
Résultat avant impôt | (32 274) | (24 183) | ||
Charge d’impôt sur le résultat | - | - | ||
Résultat net sur activités poursuivies | (32 274) | (24 183) | ||
Résultat net sur activités abandonnées | - | (1 024) | ||
RÉSULTAT NET | (32 274) | (25 207) | ||
Résultat net par action (€) – de base | (0,52) | (0,45) | ||
Résultat net par action (€) – dilué | (0,52) | (0,45) |
TABLEAU DE FLUX DE TRÉSORERIE, IFRS
(en milliers d’euros)
(en milliers d’euros) | 31/12/2017 | 31/12/2016 | ||
Flux de trésorerie liés à l’activité | ||||
Résultat net sur activités | (32 274) | (24 183) | ||
Résultat net sur activités abandonnées | - | (1 024) | ||
Annulation du résultat financier | 2 287 | 602 | ||
Élimination des éléments non monétaires | ||||
Résultat des sociétés mises en équivalence | 1 944 | 917 | ||
Provisions | (1 070) | (8 247) | ||
Amortissements | 1 691 | 2 267 | ||
Paiements en actions | 436 | 266 | ||
Autres | 60 | 5 038 | ||
Trésorerie nette absorbée par les opérations avant variation du
besoin |
(26 926) | (24 364) | ||
Variation des besoins en fonds de roulement d’exploitation | ||||
Créances courantes et charges constatées d’avance | (2 117) | (3 182) | ||
Stocks et travaux en cours | (49) | 942 | ||
Crédit d’impôt recherche | (5 530) | (6 425) | ||
Cession d’actifs destinés à la vente | - | 2 000 | ||
Autres actifs courants | 941 | (524) | ||
Fournisseurs | (1 778) | (2 022) | ||
Produits constatés d’avance | 766 | (479) | ||
Avantages au personnel | (663) | 526 | ||
Autres passifs courants | (14) | (57) | ||
Trésorerie nette absorbée par les opérations | (35 370) | (33 585) | ||
Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement | ||||
(Acquisitions) / cessions d’immobilisations corporelles | (432) | (27) | ||
(Acquisitions) / cessions d’immobilisations incorporelles | (30) | (20) | ||
Autres (acquisitions) / cessions | 100 | (2 020) | ||
Trésorerie nette absorbée par les activités d’investissement | (362) | (2 067) | ||
Flux de trésorerie liés aux activités de financement | ||||
Résultat financier net encaissé | (113) | (283) | ||
Produit brut de l’émission d’actions | 14 390 | 46 300 | ||
Frais d’émission d’actions | (1 118) | (1 220) | ||
Financements publics conditionnés | 2 528 | (180) | ||
(Acquisitions) / cession d’autres actifs financiers | 11 651 | (22 933) | ||
Montant net reçu sur financement de crédits d’impôt | 6 307 | 6 761 | ||
Emprunt bancaire | - | 10 000 | ||
Locations financières | (1 121) | (1 223) | ||
Trésorerie nette provenant des / (absorbée par les) activités de financement | 32 524 | 37 222 | ||
Écarts de change sur la trésorerie et les équivalents de trésorerie | (4) | - | ||
Augmentation / (diminution) nette de la trésorerie |
(3 212) | 1 570 | ||
Trésorerie et équivalents de trésorerie à l’ouverture | 4 855 | 3 285 | ||
Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture | 1 643 | 4 855 | ||
Investissements dans les autres actifs financiers courants | 39 762 | 51 351 | ||
Trésorerie, équivalents de trésorerie et autres actifs financiers courants | 41 405 | 56 206 |
Annexe B : Discussion sur les résultats 2017
Produits d’exploitation
Durant les périodes sous revue, les revenus des accords de collaboration et de licence, représentant 2,1 millions d’euros en 2017 contre 2,3 millions d’euros en 2016, ont essentiellement compris les éléments suivants :
• des prestations de recherche et développement pour des tiers qui se sont élevées à 0,9 million d’euros en 2017 (0,5 million d’euros en 2016) ; et
• des revenus liés à l’exploitation commerciale de technologies ou produits donnés en licence par Transgene SA, qui se sont élevés à 1,2 million d’euros en 2017 (1,8 million d’euros en 2016). En 2017, ils correspondent principalement à la licence du produit TG3003 cédée à ElsaLys Biotech SAS pour 1,0 million d’euros.
Les financements publics de dépenses de recherche, représentant 5,4 millions d’euros en 2017 contre 6,4 millions d’euros en 2016, correspondent au crédit d’impôt recherche ainsi qu’aux subventions reçues et à recevoir :
• le crédit d’impôt recherche (CIR) s’est établi à 5,4 millions d’euros en 2017 (6,3 millions d’euros en 2016). Les bases de dépenses éligibles (nettes de subventions perçues au cours de l’exercice fiscal) se sont élevées à 18,0 millions d’euros en 2017, contre 21,0 millions d’euros en 2016. Cette diminution est liée notamment à l’encaissement en 2017 du solde des subventions et avances remboursables dans le cadre du programme ADNA pour un montant de 2,5 millions d’euros ; et
• les subventions de recherche étaient inférieures à 0,1 million d’euros en 2017 (0,1 million d’euros en 2016).
Charges opérationnelles
Dépenses de Recherche et Développement « R&D »
Les dépenses de R&D se sont élevées à 30,4 millions d’euros en 2017, contre 26,4 millions d’euros en 2016.
Le tableau suivant détaille les dépenses de recherche et développement par nature de charge :
(en millions d’euros) | 31/12/2017 | 31/12/2016 | Variation | |||
Dépenses de personnel | 11,1 | 10,8 | +3 % | |||
Paiements en actions | 0,3 | 0,2 | +58 % | |||
Dépenses de propriété intellectuelle et coûts des licences | 4,8 | 1,1 | +325 % | |||
Dépenses externes sur projets cliniques* | 7,0 | 7,0 | +1 % | |||
Dépenses externes sur autres projets | 1,5 | 1,8 | -14 % | |||
Dépenses de fonctionnement | 3,9 | 4,1 | -5 % | |||
Amortissements et provisions | 1,8 | 1,5 | +19 % | |||
DÉPENSES DE RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT | 30,4 | 26,4 | +15 % |
* Les dépenses liées à la sous-traitance de production des lots cliniques sont présentées sur la ligne « dépenses externes sur les projets cliniques ».
Les dépenses de personnel affecté à la R&D (salaires, charges et dépenses associées) se sont élevées à 11,1 millions d’euros en 2017, contre 10,8 millions d’euros en 2016.
Les dépenses de propriété intellectuelle et les coûts des licences se sont élevés à 4,8 millions d’euros en 2017, contre 1,1 million d’euros en 2016. Cette augmentation est principalement due au paiement d’étape de 3,8 millions d’euros versé à SillaJen, Inc. au 1er semestre 2017 lors de l’inclusion du 1er patient de l’étude PHOCUS en Europe.
Les dépenses externes pour les projets cliniques se sont élevées à 7,0 millions d’euros en 2017, comme en 2016.
Les dépenses externes sur autres projets (recherche et préclinique) se sont élevées à 1,5 million d’euros en 2017, contre 1,8 million d’euros en 2016.
Les dépenses de fonctionnement, dont le coût de fonctionnement des laboratoires de recherche, se sont élevées à 3,9 millions d’euros en 2017, contre 4,1 millions d’euros en 2016.
Dépenses de frais généraux
Les frais généraux se sont élevés à 5,7 millions d’euros en 2017, contre 6,2 millions d’euros en 2016.
Le tableau suivant détaille les frais généraux par nature de charge :
(en millions d’euros) | 31/12/2017 | 31/12/2016 | Variation | |||
Dépenses de personnel | 3,0 | 3,8 | -21 % | |||
Paiements en actions | 0,2 | 0,1 | +86 % | |||
Honoraires et frais de gestion | 1,6 | 1,5 | +5 % | |||
Autres frais généraux | 0,8 | 0,7 | +21 % | |||
Amortissements et provisions | 0,1 | 0,1 | -6 % | |||
FRAIS GÉNÉRAUX | 5,7 | 6,2 | -8 % |
Les dépenses de personnel se sont élevées à 3,0 millions d’euros en 2017, contre 3,8 millions d’euros en 2016. En 2016, la Société avait constaté des charges non provisionnées (0,4 million d’euros), suite au rattachement du Président-Directeur général à l’entité.
Les honoraires et frais de gestion se sont élevés à 1,6 million d’euros en 2017, contre 1,5 million d’euros en 2016.
Autres produits
Les autres produits se sont élevés à 0,7 million d’euros en 2017, contre 1,6 million d’euros en 2016. En 2017, la Société a constaté un impact positif des frais de restructuration finalement versés par rapport aux coûts provisionnés de 0,4 million d’euros.
En décembre 2016, la Société avait participé à l’augmentation de capital de Transgene Tasly (Tianjin) BioPharmaceutical Co. Ltd, qui avait généré un produit exceptionnel de 1,2 million d’euros.
Autres charges
Les autres charges se sont élevées à 0,2 million d’euros en 2017, contre 0,3 million d’euros en 2016.
Résultat financier
Le résultat financier s’est soldé par une perte nette de 2,3 millions d’euros en 2017, contre une perte de 0,6 million d’euros en 2016.
Les produits financiers (produits de placement) se sont élevés à 0,3 million d’euros sur l’année 2017 (0,9 million d’euros en 2016).
Les charges financières se sont élevées à 2,6 millions d’euros en 2017 (1,5 million d’euros en 2016) et ont principalement concerné :
- les intérêts bancaires sur le prêt reçu de la BEI (0,8 million d’euros en 2017 contre 0,4 million d’euros en 2016),
- l’actualisation des compléments de prix liés à la cession des titres de Jennerex Inc. à la société SillaJen Inc. en 2014 (0,8 million d’euros en 2017),
- l’actualisation de la dette due à Bpifrance sur les avances reçues dans le cadre du programme ADNA (0,5 million d’euros contre 0,6 million d’euros en 2016),
- les intérêts sur les locations financières (0,2 million d’euros en 2017 comme en 2016).
Résultat net
La perte nette s’est élevée à 32,3 millions d’euros en 2017, contre 24,2 millions d’euros en 2016.
Résultat net sur activités abandonnées
En 2017, la Société ne constate plus de résultat sur activités abandonnées. La perte nette sur les activités abandonnées s’élevait à 1,0 million d’euros en 2016.
Résultat net global
La perte nette globale s’est élevée à 32,3 millions d’euros en 2017, contre 25,2 millions d’euros en 2016.
La perte nette par action ressortait à 0,52 euro en 2017 (0,45 euro en 2016).
Investissements
Les investissements corporels et incorporels (nets de cessions) se sont élevés à 0,6 million d’euros en 2017 (0,1 million d’euros en 2016).
Emprunts et avances remboursables
En 2017, la Société a perçu 1,7 million d’euros d’avances remboursables de Bpifrance, correspondant au solde des aides pour le programme ADNA.
Transgene a mobilisé en 2017 sa créance de crédit d’impôt recherche 2016, d’un montant de 6,3 millions d’euros. La Société a pour cela utilisé un financement bancaire auprès de Bpifrance, avec une maturité à mi-2020, date de remboursement prévisionnel de la créance par l’État français.
Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) a également été préfinancé en 2017 pour un montant de 0,1 million d’euros auprès de Bpifrance (maturité mi-2021).
En 2017, Transgene n’a pas utilisé la seconde tranche du prêt de la Banque européenne d’investissement (BEI), disponible pour 10 millions d’euros. En juin 2016, Transgene avait tiré la première tranche du prêt octroyé par la BEI en janvier de la même année. Ce premier tirage de 10 millions d’euros sera remboursable en 2021 et les intérêts cumulés, payables à partir de 2019.
Liquidités et ressources en capital
La trésorerie est investie dans des fonds communs de placement monétaires à très court terme ou placée à des conditions de marché dans un pool de trésorerie organisé par l’actionnaire majoritaire de Transgene, l’Institut Mérieux.
Au 31 décembre 2017, la Société disposait de 41,4 millions d’euros de trésorerie disponible, contre 56,2 millions d’euros au 31 décembre 2016. La Société a effectué, en novembre 2017, une augmentation de capital par voie de placement privé pour un montant brut de 14,4 millions d’euros.
À la date du présent document, la Société n’a pas de dette bancaire assortie de « covenants ».
Consommation de trésorerie
La consommation de trésorerie de la Société s’est élevée à 28,1 millions d’euros en 2017, contre 30,6 millions d’euros en 2016, hors augmentations de capital et encaissement du prêt de la BEI (en 2016).
Événements postérieurs à la clôture
Néant.