PARIS--(BUSINESS WIRE)--Regulatory News:
VEOLIA ENVIRONNEMENT (Paris:VIE):
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CHIFFRE D’AFFAIRES :
- 25 125 M€, +4,9%1 ET +3,5% EN ORGANIQUE
- ACCELERATION A +6,3%1 AU QUATRIEME TRIMESTRE GRACE A LA POURSUITE DU BON DYNAMISME COMMERCIAL
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EBITDA :
- 3 284 M€, EN HAUSSE DE +2,7%1
- +5,2%1 AU QUATRIEME TRIMESTRE
- 255 M€ D’ECONOMIES REALISEES EN 2017, EN LIGNE AVEC L’OBJECTIF
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EBIT COURANT :
- 1 519 M€, EN CROISSANCE DE +5,3%1
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RESULTAT NET COURANT PART DU GROUPE :
- 623 M€ EN HAUSSE DE +7,3%1 HORS PLUS-VALUES
- NOUVELLE HAUSSE DU ROCE APRES IMPOTS A 8,4 %
- PROPOSITION DE HAUSSE DU DIVIDENDE DE 5 %, A 0,84€ PAR ACTION
- OBJECTIFS 2018-2019 ENTIEREMENT CONFIRMES
Antoine Frérot, Président Directeur Général du Groupe a indiqué : «2017 aura été une année intense et réussie pour Veolia. Elle s’inscrit pleinement sur la trajectoire de croissance que nous visons. La croissance du chiffre d’affaires s’est accélérée tout au long de l’exercice grâce aux actions mises en œuvre dès fin 2016. La croissance des résultats s’est amplifiée trimestre après trimestre grâce à nos succès commerciaux et à la poursuite de notre discipline en termes de réduction de coûts. Au cours des 4 dernières années, l’EBITDA aura ainsi progressé de 20%, l’EBIT courant de 75% et le résultat net courant part du groupe aura plus que triplé. L’ensemble de ces performances me permettent d’aborder 2018 avec confiance. L’activité et les résultats devraient de nouveau enregistrer une bonne croissance. Nos objectifs 2018 et 2019 sont entièrement confirmés.»
L’ensemble des résultats 2017 sont comparés aux données 2016 « pro forma » IFRIC 12 et retraitées du reclassement en « Résultat net des activités non poursuivies » des activités du Groupe en Lituanie conformément à la norme IFRS5.
- Chiffre d’affaires de 25 125 M€ contre 24 187 M€ en 2016, en croissance solide de 3,9% en courant et de 4,9% à change constant.
1 A change constant
En données publiées (à change courant) : chiffre d’affaires en hausse de +3,9%, croissance de l’EBITDA de 2,0%, croissance de l’EBIT courant de 4,1%, résultat net courant part du groupe en hausse de 4,4%, et en hausse de 5,5% hors plus-values.
La variation défavorable des changes a pénalisé à hauteur de 1,1% l’évolution du chiffre d’affaires de l’exercice 2017 (-257M€). A périmètre et change constants, la croissance ressort à 3,5%.
- En France, l’activité est stable (-0,1%) mais est en croissance de 1,8% à périmètre constant. L’Eau est en hausse (+0,5%) et marque une amélioration progressive au cours de l’exercice grâce à des volumes en progression de 1%, une indexation tarifaire à +0,2% et des effets commerciaux de -0,5%. Les Déchets affichent un léger repli (-0,7%) mais progressent de 3,5% à périmètre constant (cession de Bartin recycling notamment fin novembre 2016). Les volumes ont crû de 1,9% grâce à des gains de contrats significatifs, de bons volumes mis en décharge, ainsi que dans le tri et la collecte commerciale. Le chiffre d’affaires des Déchets a également bénéficié de la hausse du prix du papier (+10% sur un an).
- L’Europe hors France est en nette hausse de +6,4% à change constant. Toutes les régions enregistrent une croissance soutenue à l’exception de l’Italie (-1,6%). L’Allemagne est en croissance de 5,6% grâce à de bonnes performances commerciales dans la Propreté, à des prix des services en hausse et l’effet positif du prix du papier. Le Royaume-Uni (yc l’Irlande) est en hausse de 5,2%2 avec une bonne conquête commerciale et la hausse des prix des matières recyclées. L’Europe Centrale et Orientale progresse de 7,9%2 sous l’effet de bons volumes de chaleur et d’électricité vendus grâce à un effet climat légèrement favorable, ainsi que de bons volumes d’eau (+9,4%), avec l’extension du contrat arménien. Bonne performance également des pays nordiques (+23,7%2) ainsi que de la péninsule ibérique (+12,2%).
- A change constant, le Reste du monde enregistre une croissance forte (+11,6%). L’Amérique du Nord progresse de 10,3%2 grâce notamment à l’intégration des actifs de la division Produits sulfurés de Chemours, à une bonne dynamique de l’activité Déchets toxiques (+5%) et une hausse des prix et des volumes dans l’Energie. L’Asie progresse de 21,2%2 avec une croissance de 23,7%2 en Chine, portée par les succès commerciaux. L’Amérique Latine est en forte progression de 22,4%2, grâce à de bons développements en Argentine, au Brésil et en Colombie. Le Pacifique a retrouvé la croissance, à +7,7%2.
- Les Activités mondiales sont stables (-0,4%) à change constant. Les Déchets Spéciaux progressent sensiblement (+5,7%2). Les activités de travaux de Veolia Water Technologies sont en retrait de 6,4%2 mais les prises de commandes sont en croissance de 9%, à 2 Mds€. La SADE est stable (+0,6% à pcc) avec de bonnes performances en France, mais un repli à l’international.
- Par métier, l’Eau est en hausse de 1,6 % à change constant. Les Déchets sont en très forte progression (+8,1 % à change constant) avec des volumes en hausse de 1,8%, des prix en croissance de 1,4% et un effet prix des matières recyclées favorable (+1,2%) auxquels s’ajoute un effet périmètre de 3,4%. L’Energie croît également fortement (+7,1% à change constant), avec un effet commerce/volumes de +4,2%, un effet périmètre de 1,9% (réseau de chaleur de Prague et société d’efficacité énergétique aux Etats-Unis) et un effet prix négligeable.
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La relance commerciale engagée il y a un an a permis d’accélérer la
croissance :
- Des moyens commerciaux augmentés de 40 M€ sur l’exercice 2017,
- Et une réorientation des missions de notre Direction Innovation et Marchés vers le développement commercial, pour répliquer plus systématiquement nos offres clés au sein de nos géographies cibles et pour développer nos activités avec les 30 grands comptes industriels, choisis parmi les leaders des marchés prioritaires de Veolia .
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Cette relance s’est traduite en 2017 par la signature de grands
contrats prometteurs, parmi lesquels :
Dans le municipal, le Groupe a signé un contrat pour la conception, la construction et la gestion de la plus grande unité de valorisation énergétique des déchets d’Amérique Latine, à Mexico (CA de 886 M€ sur 30 ans) ; en Angleterre, un contrat de services de recyclage et de gestion des déchets des quatre quartiers sud de Londres (CA de 209 millions de livres sur 8 ans) ; en France un contrat d’exploitation de l’unité de valorisation énergétique de Lille (CA de 295M€ sur 12 ans), ainsi que le contrat de traitement des eaux de Seine amont en Ile de France (CA de 400M€ sur 12 ans) . Par ailleurs, après avoir vu son contrat renouvelé pour une durée de 5 ans le 1er mars 2017, la Société d’Energie et d’Eau du Gabon, filiale à 51 % de Veolia, a fait l’objectif d’une action d’expropriation de la part du Gouvernement gabonais le 16 février 2018.
Sur les marchés industriels, le groupe a notamment remporté trois contrats de services énergétiques en Chine pour un montant total de 864 millions d’euros ; en Australie, un contrat de construction et d’exploitation d’une durée de 17 ans de la nouvelle installation de traitement des eaux pour la mine de Springvale et Mount Piper Power Station (CA cumulé de 400 millions de $ australiens) ; aux Etats-Unis un contrat de collecte, conditionnement et traitement des boues générées par Antero Resources (contrat de 70 millions de dollars sur 10 ans).
2 A change constant
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EBITDA en hausse de 2% en données courantes, à 3 284 M€ et de 2,7%
à change constant
- L’effet change a pénalisé la croissance de l’EBITDA à hauteur de -21 M€.
- L’EBITDA a bénéficié de la poursuite des efforts de réduction de coûts pour 255 M€ en 2017, niveau supérieur à l’objectif initial de 250 M€, qui ont permis d’absorber une indexation faible de nos contrats en France et en Europe, l’effet des renégociations contractuelles et le démarrage de nouvelles activités notamment l’activité Energie France, pour un total de -131 M€, le renforcement de nos frais commerciaux à hauteur de 40 M€ et le retournement d’éléments ponctuels favorables en 2016 ainsi que des surcoûts d’assurance et de maintenance pour un total de -110 M€.
- Par segment : l’EBITDA de la France a atteint 788 M€, en hausse de 3,3%. Il progresse de 3,8% dans l’Eau grâce à de bons volumes et aux efforts de réduction de coûts. L’indexation tarifaire est faible mais en amélioration à +0,2%. Les Déchets ont enregistré une hausse de 2,2%, avec des volumes en croissance et une bonne contribution des réductions de coûts. A change constant, l’EBITDA de l’Europe hors France est stable, à +0,3% sous l’effet des éléments transitoires favorables de 2016 (résolution du litige Aquiris à Bruxelles et remboursement d’assurance en Allemagne) et des surcoûts de maintenance au Royaume-Uni en 2017 qui masquent les bonnes performances opérationnelles. Le Reste du monde est en très forte croissance (+10,1% à change constant) grâce aux très bonnes performances en Chine (+20,4%3), en Amérique Latine (+27,6%3) et dans la zone Pacifique (+20,1%3) qui font plus que compenser le repli en Amérique du Nord (-1,5%3) sous l’effet des mauvaises performances des services industriels et des Déchets toxiques pénalisés par l’Ouragan Harvey. L’EBITDA des activités mondiales est stable (-0,6%3), du fait du retournement d’un élément ponctuel favorable de 2016 (indemnité de fin de contrat en Amérique du Nord) qui absorbe l’effet favorable de la restructuration de Veolia Water Technologies et la très bonne performance des Déchets toxiques.
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EBIT Courant de 1 519 M€ contre 1 460 M€, en croissance de 4,1% en
courant et de 5.3% à change constant.
- L’effet change a pénalisé la croissance de l’EBIT Courant à hauteur de -18 M€.
- de la croissance de l’EBITDA
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de l’augmentation des charges d’amortissement à change constant
(+5,5%) en lien avec le développement des activités du Groupe et
des effets périmètre
3 A change constant
- de la progression de la contribution des entités mises en équivalence, qui a atteint 98 M€ contre 94 M€ en 2016 retraité, grâce aux bonnes performances en Chine.
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Croissance du Résultat Net courant part du groupe de 4,4% et de
+6,1% à change constant, à 623 M€ contre 597 M€. Corrigé des
plus-values de cessions nettes, le résultat net courant part du groupe
est en hausse de 7,3% à change constant.
- Le coût de l’endettement financier net est en baisse de 12 M€, à -411 M€
- L’amélioration des résultats dans les pays faiblement imposés et le produit d’impôt lié au contentieux sur la contribution de 3% sur les dividendes en France contribuent à une baisse du taux d’impôt à 24%, contre 26%.
- La part des minoritaires (courante) est en hausse à -137 M€ contre -110 M€ en 2016 retraité, notamment en Europe Centrale et Orientale.
- Le résultat net part du Groupe s’établit à 402 M€ contre 383 M€
- Le Free cash-flow net s’élève à 655 millions d’euros au 31 décembre 2017 contre 940 millions d’euros.
- L’Endettement financier net s’établit à 7 841 millions d'euros, contre 7 812 millions d’euros. Le levier ressort à 2.4x au 31/12/2017, stable.
Dividende de 0,84€ par action, payé à 100 % en numéraire au titre de l’exercice 2017 contre 0,80€ par action en 2016.
Le Conseil d’Administration proposera à l’Assemblée Générale du 19 avril 2018 le versement d’un dividende de 0,84€ par action au titre de l’exercice 2017, payable en numéraire. La date de négociation ex-dividende est fixée au 14 mai 2018. Les dividendes 2017 seront versés à partir du 16 mai 2018.
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Perspectives
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2018 (à change constant):
- Poursuite d’une croissance soutenue du chiffre d’affaires
- Croissance de l’EBITDA supérieure à celle de 2017
- Réductions de coûts supérieures à 300 M€
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2019* :
- Poursuite de la croissance du chiffre d’affaires et plein effet des économies
- EBITDA compris entre 3,3 et 3,5 Mds€ (hors IFRIC 12), soit entre 3,5 Mds€ et 3,7 Mds€ y compris IFRIC 12
- Croissance du dividende en ligne avec celle du résultat net courant
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2018 (à change constant):
* à change constant (base fin 2016)
Le groupe Veolia est la référence mondiale de la gestion optimisée des ressources. Présent sur les cinq continents avec plus de 163 000 salariés, le Groupe conçoit et déploie des solutions pour la gestion de l’eau, des déchets et de l’énergie, qui participent au développement durable des villes et des industries. Au travers de ses trois activités complémentaires, Veolia contribue à développer l’accès aux ressources, à préserver les ressources disponibles et à les renouveler.
En 2016, le groupe Veolia a servi 100 millions d’habitants en eau potable et 61 millions en assainissement, produit 54 millions de mégawattheures et valorisé 30 millions de tonnes de déchets. Veolia Environnement (Paris Euronext : VIE) a réalisé en 2016 un chiffre d’affaires consolidé de 24,39 milliards d’euros. www.veolia.com
Avertissement important
Veolia Environnement est une société cotée à Euronext Paris et le présent communiqué de presse contient des « déclarations prospectives » (forward-looking statements) au sens des dispositions du U.S. Private Securities Litigation Reform Act de 1995. Ces déclarations ne sont pas des garanties quant à la performance future de la Société. Les résultats effectifs peuvent être très différents des déclarations prospectives en raison d’un certain nombre de risques et d’incertitudes, dont la plupart sont hors de notre contrôle, et notamment : les risques liés au développement des activités de Veolia Environnement dans des secteurs très concurrentiels qui nécessitent d'importantes ressources humaines et financières, le risque que des changements dans le prix de l'énergie et le niveau des taxes puissent réduire les bénéfices de Veolia Environnement, le risque que les autorités publiques puissent résilier ou modifier certains des contrats conclus avec Veolia Environnement, le risque que les acquisitions ne produisent pas les bénéfices que Veolia Environnement espère réaliser, les risques liés aux termes et conditions figurant habituellement dans les accords de cession, le risque que le respect des lois environnementales puisse devenir encore plus coûteux à l'avenir, le risque que des fluctuations des taux de change aient une influence négative sur la situation financière de Veolia Environnement telle que reflétée dans ses états financiers avec pour résultat une baisse du cours des actions de Veolia Environnement, le risque que Veolia Environnement puisse voir sa responsabilité environnementale engagée en raison de ses activités passée, présentes et futures, de même que les autres risques décrits dans les documents déposés par Veolia Environnement auprès de l’Autorités des Marchés Financiers. Veolia Environnement n’a pas l’obligation ni ne prend l’engagement de mettre à jour ou réviser les déclarations prospectives. Les investisseurs et les détenteurs de valeurs mobilières peuvent obtenir gratuitement auprès de Veolia Environnement (www.veolia.com) copie des documents déposés par Veolia Environnement auprès de l’Autorités des Marchés Financiers.
Ce communiqué de presse contient des indicateurs non strictement comptables (« non GAAP »). Ces indicateurs non GAAP pourraient être définis différemment des indicateurs similaires publiés par d’autres groupes, et ne doivent pas se substituer aux indicateurs préparés en conformité avec les normes IFRS.
INFORMATIONS FINANCIÈRES AU 31 DECEMBRE 2017
A] PREAMBULE
Lituanie
Au 31 décembre 2017, le désengagement en cours des activités lituaniennes de Veolia, motivé par la fin d’un contrat majeur ainsi que le processus de cession de ses autres activités, a conduit le Groupe à traiter la Lituanie en résultat des activités non poursuivies, conformément à l’application de la norme IFRS 5.
Ainsi, les comptes de décembre 2016 ont été retraités, afin d’assurer la comparabilité des périodes, du reclassement en « Résultat net des activités non poursuivies » des activités du Groupe en Lituanie conformément à la norme IFRS 5
B] CHIFFRES CLES
Variations 2016 / 2017 | |||||||||||
(en millions d’euros) | 31 décembre 2016 publié hors I12 | 31 décembre 2016 retraité | 31 décembre 2017 | en courant | à change constant | ||||||
Chiffre d’affaires | 24 390,2 | 24 187,0 | 25 124,6 | 3,9% | 4,9% | ||||||
EBITDA | 3 056,0 | 3 219,4 | 3 284,1 | 2,0% | 2,7% | ||||||
Marge d'EBITDA | 12,5% | 13,3% | 13,1% | ||||||||
EBIT Courant (1) | 1 383,9 | 1 460,2 | 1 519,4 | 4,1% | 5,3% | ||||||
Résultat net courant – part du Groupe | 609,8 | 596,6 | 622,6 | 4,4% | 6,1% | ||||||
Résultat net courant – part du Groupe, hors plus ou moins-values de cessions financières nettes d’impôt | 597,0 | 583,8 | 616,1 | 5,5% | 7,3% | ||||||
Resultat Net part du groupe | 382,2 | 383,1 | 401,6 | 4,8% | 7,5% | ||||||
Résultat net courant – part du Groupe – par action (non dilué) (2) | 1,11 | 1,09 | 1,13 | ||||||||
Dividende par action | 0,80 | 0,80 | 0,84 (3) | ||||||||
Investissements industriels | 1 484,6 | 1 596,6 | 1 738,0 | ||||||||
Free cash-flow net (2) | 969,6 | 940,3 | 655,0 | ||||||||
Endettement financier net | 7 811,1 | -7 812,1 | -7 841,0 |
(1) Y compris la quote-part de résultat net courant des co-entreprises dans le prolongement des activités du Groupe et entreprises associées.
(2) Les définitions des indicateurs sont données en annexe.
(3) Sous réserve de l’approbation par l’Assemblée Générale du 19 avril 2018.Les principaux impacts de change sont les suivants :
Impacts de change au 31 décembre 2017 | % | (M€) | |||
(vs 31 décembre 2016 retraité) | |||||
Chiffre d’affaires | -1,1% | -256,8 | |||
EBITDA | -0,6% | -20,8 | |||
EBIT Courant | -1,2% | -17,5 | |||
Résultat net courant | -1,8% | -10,5 | |||
Endettement financier net | -3,5% | -271 |
C] COMPTE DE RESULTAT
1. CHIFFRE D’AFFAIRES CONSOLIDÉ DU GROUPE
Le chiffre d’affaires consolidé du Groupe s’élève à 25 124,6 millions d’euros au 31 décembre 2017 contre 24 187,0 millions d’euros au 31 décembre 2016 retraité, soit à change constant, une progression de 4,9%. Hors activité Travaux(4) et hors impact du prix des énergies, le chiffre d’affaires progresse de +4,9% contre +2,0% en 2016.
L’évolution du chiffre d’affaires sur le quatrième trimestre 2017 est, comme aux trimestres précédents, marquée par un dynamisme favorable sur l’ensemble des zones :
Variation à change constant | 1er trimestre 2017 | 2ème trimestre 2017 | 3ème trimestre 2017 | 4ème trimestre 2017 | |||||
France | -1,5% | -0,4% | -0,3% | 1,9% | |||||
Europe, hors France | 7,2% | 4,4% | 8,1% | 6,1% | |||||
Reste du monde | 11,8% | 10,8% | 9,4% | 14,2% | |||||
Activités mondiales | -3,2% | 1,7% | -2,7% | 1,9% | |||||
Groupe | 4,5% | 4,4% | 4,3% | 6,3% |
(4) Les Travaux concernent les activités ingénierie et construction du Groupe (principalement chez Veolia Water Technologies et la SADE), ainsi que les travaux réalisés dans le cadre des contrats d’exploitation.
Par segment, l’évolution du chiffre d’affaires, par rapport au 31 décembre 2016 retraité, se détaille comme suit :
Variations 2016 / 2017 | |||||||||||
(en millions d’euros) | 31 décembre 2016 retraité | 31 décembre 2017 | en courant | à change constant | à périmètre et change constants | ||||||
France (*) | 5 417,7 | 5 414,5 | -0,1% | -0,1% | 1,8% | ||||||
Europe, hors France | 8 083,1 | 8 504,4 | 5,2% | 6,4% | 3,9% | ||||||
Reste du monde | 6 028,4 | 6 618,6 | 9,8% | 11,6% | 6,7% | ||||||
Activités mondiales | 4 626,2 | 4 558,3 | -1,5% | -0,4% | 0,6% | ||||||
Autres | 31,6 | 28,8 | - | - | - | ||||||
Groupe | 24 187,0 | 25 124,6 | 3,9% | 4,9% | 3,5% |
(*) croissance organique de +1,8% par rapport à -0.1% en constant (incluant la cession Bartin)
-
Chiffre d’affaires en hausse en France de + 1,8% à
périmètre constant par rapport au 31 décembre 2016 retraité (-0,1% en
courant): la progression dans l’Eau est de +0,5% en courant et de
+3,5% à périmètre constant dans les Déchets (-0,7% en courant):
- Le chiffre d’affaires de l’Eau, 2 945,6 millions d’euros, est en progression +0,5% par rapport au 31 décembre 2016 retraité, sous l’effet de la hausse des volumes (+1,0%), et des indexations tarifaires de +0,2% partiellement compensées par des effets commerciaux négatifs (-16 millions d’euros);
- L’activité Déchets est en diminution de -0,7% par rapport au 31 décembre 2016 retraité, mais progresse de 3,5% à périmètre constant à 2 468,9 millions d’euros, retraitée en particulier de l’impact de la cession de Bartin Recycling le 30 novembre 2016. La poursuite d’un développement commercial (portefeuille en hausse de +14% avec des gains de contrats significatifs dont celui de Nancy...) s’accompagne de la hausse des volumes mis en décharge (+1,3%), de bons volumes en tri et en collecte commerciale, ainsi que de l’accroissement du prix du papier (+10%).
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L’Europe hors France (hors Lituanie classée en activité non
poursuivie) est en progression de + 6,4% à change constant par rapport
au 31 décembre 2016 retraité, et affiche une bonne dynamique dans la
plupart des régions :
- Dans la zone Royaume-Uni/Irlande, le chiffre d’affaires de 2 124,5 millions d’euros est en hausse de +5,2% à change constant, grâce à la bonne performance dans les Déchets (chiffre d’affaires de 1 750 millions d’euros , soit une hausse de +5,1% à change constant), à la progression des volumes (+1,6% en particulier en collecte commerciale et en enfouissement), de bonne performance des PFI (hausse des volumes de +6% couplée à l’augmentation des tarifs +1%), un bon dynamisme commercial : impact positif des nouveaux contrats dans les Déchets en 2016 et en 2017 (St Albans, South West London), la hausse de l’activité Travaux et la hausse du prix des matières recyclées (papier +20%);
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En Europe Centrale et Orientale, le chiffre d’affaires
s’établit à 2 894,9 millions d’euros et croît de +7,9% à change
constant par rapport au 31 décembre 2016 retraité. Cette hausse
est portée :
- dans l’Energie : par l’augmentation des volumes de chaleur et d’électricité vendus en Pologne (+68 millions d’euros), par un effet climat négatif au quatrième trimestre mais légèrement favorable sur l’année en Pologne, Roumanie et Slovaquie (+10 millions d’euros), et par l’impact des développements récents réalisés par le Groupe : Prague Rive Gauche (+20 millions d’euros);
- dans l’Eau : par la hausse des volumes d’eau facturée (+1,8%) et notamment le nouveau contrat en Arménie sur l’ensemble du pays;
- dans les Déchets, par de petites acquisitions.
- En Europe du Nord, le chiffre d’affaires de 2 490,1 millions d’euros est en hausse de +7,2% à change constant par rapport au 31 décembre 2016 retraité. L’Allemagne, principal pays contributeur (1 797,5 millions d’euros), bénéficie de la croissance forte des activités Déchets avec un chiffre d’affaires de 1 045 millions d’euros qui bénéficie de la hausse des prix des matières recyclées (papier +12,3% ; PET +11,2%) et de l’augmentation des volumes (+12 millions d’euros). Par ailleurs, l’intégration des activités de Hans Andersson et des activités de nettoyage industriel de la société Corvara en Suède sur l’exercice 2017 contribuent à améliorer le chiffre d’affaires (+81 millions d’euros).
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Forte progression de 11,6% à change constant par rapport au 31
décembre 2016 retraité du chiffre d’affaires du Reste du monde,
avec une nette amélioration au 4ème trimestre de 14,2% à change
constant, après 9,4% au 3ème trimestre 2017 :
- Le chiffre d’affaires en Amérique du Nord est en hausse de +10,3% à change constant à 2 048,4 millions d’euros. La forte croissance dans l’énergie (augmentation des prix et des volumes) et la progression de l’activité des Déchets dangereux permettent de compenser la baisse des services industriels (en cours de cession). Il bénéficie également de l’intégration des actifs de la division Produits Sulfurés de Chemours (+107 millions d’euros) et de l’acquisition de la société Enovity spécialisée dans les services énergétiques aux bâtiments en janvier 2017 (+35 millions d’euros);
- Forte progression du chiffre d’affaires en Amérique Latine (+22,4% à change constant) grâce à la hausse des tarifs notamment en Argentine, à l’impact positif de l’acquisition de la décharge de Pedreira au Brésil en mai 2016 et au démarrage de nouveaux contrats dans l’Eau (Punta Lara en Argentine et Santa Marta en Colombie);
- Le chiffre d’affaires de la zone Asie est en nette progression de +21,2% à change constant. En Chine, la forte croissance du chiffre d’affaires (+23,7%) résulte de l’impact de nouveaux contrats industriels (Sinopec, Hongda), de la progression des prix et des volumes vendus dans l’Energie Municipale et dans les Déchets. Le chiffre d’affaires du Japon progresse également porté par le développement de l’Eau municipale et l’effet sur une année pleine des nouvelles activités du groupe Renova (recyclage de plastiques) acquises en août 2016. En Corée, les acquisitions d’Uniken et Hanbul impactent favorablement le chiffre d’affaires ;
- Le chiffre d’affaires de la zone Pacifique est en progression de +7,7% à change constant au 31 décembre 2017, lié à la hausse des volumes collectés (dans les déchets) et au démarrage de nouveaux actifs et au nouveau contrat de Springvale (chiffre d’affaires construction);
- L’Afrique/Moyen-Orient est en hausse de+1% à change constant.
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Activités mondiales : le chiffre d’affaires est quasi
stable à -0,4% à change constant par rapport au 31 décembre 2016
retraité:
- Les Déchets dangereux affichent une croissance de +5,7% à change constant, qui s’explique notamment par le redressement de l’activité recyclage des huiles et une hausse des volumes traités en fin d’année;
- L’activité Design & Build reste en retrait de -6,4% à change constant, en lien avec la réception de grands projets en 2016 (Sadara, Azour North, et contrat O&G Ichthys) mais présente un carnet de commandes en hausse de +9% par rapport au 31 décembre 2016. Par ailleurs la SADE bénéficie d’une hausse de l’activité en France partiellement compensée par le décalage de contrats à l’international sur 2018.
L’évolution du chiffre d’affaires entre 2016 et 2017 peut s’analyser comme suit par principaux effets :
L’effet change de -256,8 millions d’euros (-1,1% du chiffre d’affaires) reflète principalement la variation de la livre sterling (-150,4 millions d’euros), du dollar américain (-47,6 millions d’euros), de la livre égyptienne dans les activités constructions (-30,3 millions d’euros) et du peso argentin (-26,5 millions d’euros).
L’effet périmètre de +351,6 millions d’euros concerne pour partie :
- des développements réalisés en 2016 : intégration des actifs de la division Produits Sulfurés de Chemours aux Etats-Unis +106,9 millions d’euros, Prague Rive Gauche en République tchèque +20,5 millions d’euros et décharge Pedreira au Brésil +16,5 millions d’euros ainsi que la cession de Bartin Recycling dans les Déchets en France (-132,2 millions d’euros) ;
- des opérations réalisées en 2017 principalement en Asie (dont Uniken +23,1 millions d’euros et Hanbul +25,9 millions d’euros en Coréee) et en Europe (dont Hans Andersson +63,8 millions d’euros en Suède, Eurologistik +14,8 millions d’euros en Allemagne et les actifs de la société Corvara +16,8 millions d’euros en Suède).
Le chiffre d’affaires de l’activité Construction est en augmentation de +39 millions d’euros (contre une forte baisse sur l’année 2016 de 484 millions) en raison de la hausse des travaux sur les contrats de délégation de service public en France dans l’eau et les déchets, à la SADE en France et au démarrage de la construction de l’usine de traitement d’eau de Springvale en Australie.
L’impact du prix des énergies et des matières recyclées s’élève à +62 millions d’euros (versus -113 millions d’euros en 2016) avec une forte hausse des prix des matières recyclées (+102 millions d’euros dont +40 millions d’euros pour le papier contre +15 millions d’euros en 2016) et une baisse du prix des énergies de -40 millions d’euros en Europe (prix de l’électricité sur les PFI au Royaume-Uni, tarifs chaleur et électricité en Europe Centrale) mais en hausse aux Etats-Unis.
La dynamique commerciale connaît une amélioration significative (effet Commerce / Volumes) à +540 millions d’euros (versus +423 millions d’euros en 2016) :
- hausse des volumes de +294 millions d’euros, en lien avec la hausse des volumes vendus en France : Eau +1%, Déchets +1,9% ; en Europe Centrale : Eau +18 millions d’euros (comprenant l’impact du contrat de l’Arménie) et Energie (+75 millions d’euros) ; et en Europe du Nord (progression des volumes dans les déchets et l’énergie en Allemagne);
- effet commerce de +235 millions d’euros, grâce à de nombreux gains de contrats industriels en Europe (dans les déchets en Allemagne et dans les contrats multi services industriels), une bonne performance en Asie (dont le contrat de Sinopec en Chine pour 60 millions d’euros), au démarrage du contrat de l’hôpital de Montréal et des nouveaux contrats municipaux en Amérique Latine (Argentine et Colombie).
- l’impact du climat de +11 millions d’euros favorable en Europe Centrale, malgré un dernier trimestre 2017 plus doux qu’en 2016.
Les effets prix favorables (+204 millions d’euros) sont liés à des indexations tarifaires positives en Allemagne et au Royaume-Uni dans les Déchets, en Europe Centrale dans l’Eau et dans l’électricité au Maroc, et à l’impact significatif de la hausse du prix en Argentine.
Par métier, l’évolution du chiffre d’affaires par rapport au 31 décembre 2016 retraité se détaille comme suit :
Variations 2016 / 2017 | |||||||||||
(en millions d’euros) | 31 décembre 2016 retraité | 31 décembre 2017 | en courant | à change constant | à périmètre et change constants | ||||||
Eau | 11 029,0 | 11 113,8 | 0,8% | 1,6% | 1,8% | ||||||
Déchets | 8 510,0 | 9 039,9 | 6,2% | 8,1% | 4,7% | ||||||
Energie | 4 648,0 | 4 970,9 | 6,9% | 7,1% | 5,2% | ||||||
Groupe | 24 187,0 | 25 124,6 | 3,9% | 4,9% | 3,5% |
EAULe chiffre d’affaires de l’Eau est en progression à +1,6% à change constant, et de +1,8% à périmètre et change constants par rapport au 31 décembre 2016 retraité. Cette évolution s’explique par:
- une hausse des volumes et un effet commercial positif à hauteur de +1,6% au global. L’augmentation des volumes en France (+1%) est dégradée par un effet commerce légèrement négatif (-16 millions d’euros). En Europe Centrale et Orientale la forte hausse des volumes (+9,4%) est liée principalement au démarrage du nouveau contrat en Arménie. Le chiffre d’affaires bénéficie également de développements commerciaux réalisés dans l’Eau industrielle, notamment le contrat de Sinopec en Chine à hauteur de +60 millions d’euros ;
- un effet prix légèrement positif de +0,7% avec des hausses en Europe Centrale (République tchèque et Bulgarie) et en Amérique Latine et une petite hausse en France à partir du second semestre 2017 (+0,2% sur l’année);
- des Travaux dont l’activité est quasi stable (+0,1%).
DÉCHETSLe chiffre d’affaires de l’activité Déchets est en forte progression de +8,1% à change constant par rapport au 31 décembre 2016 retraité (+4,7% à périmètre et change constants), en lien avec :
- un effet commerce et volumes de +1,8% : la baisse des volumes dans les services industriels aux Etats-Unis (actifs cédés en janvier 2018) est compensée par une hausse des volumes en France, en Allemagne et en Chine ainsi que par un fort taux de renouvellement de contrats et de nombreux gains, en particulier en France, au Royaume Uni, en Allemagne et dans les déchets dangereux;
- un effet prix positif de +1,4% (notamment en Amérique Latine, en Allemagne et au Royaume-Uni);
- l’impact favorable de la hausse du prix des matières recyclées (+102 millions d’euros) et notamment du papier;
- un effet périmètre de +3,4% : l’acquisition de la Division Produits Sulfurés de Chemours aux Etats-Unis (+106,9 millions d’euros) est compensée par la vente de Bartin (-132,2 millions d’euros);
ENERGIE Le chiffre d’affaires de l’activité Energie est en hausse de +7,1% à change constant par rapport au 31 décembre 2016 retraité (+5,2% à périmètre et change constants). Cette évolution s’explique par :
- l’impact positif de la hausse des volumes et des développements commerciaux à hauteur de +4,2%, en lien avec la hausse des volumes d’énergie vendue en Europe Centrale et en Chine, le démarrage des nouveaux contrats d’énergie au Canada et des gains de contrats d’efficacité énergétique ;
- un effet climat négligeable (soit +0,2%) avec un quatrième trimestre 2017 peu rigoureux;
- un effet prix non significatif : prix de la chaleur et d’électricité en baisse en Europe mais en hausse aux Etats-Unis ;
- un effet périmètre de +1,9%, relatif à l’acquisition de Prague Rive Gauche en 2016, ainsi que d’une activité d’efficacité énergétique aux Etats-Unis en 2017 (Enovity).
2. EBITDA
Au 31 décembre 2017, l’EBITDA consolidé du Groupe s’élève à 3 284,1 millions d’euros, soit une augmentation de 2,7% à change constant par rapport au 31 décembre 2016 retraité. Le taux de marge passe de 13,3% en décembre 2016 retraité à 13,1% en décembre 2017.
L’évolution de l’EBITDA par segment est la suivante :
Variations 2016 / 2017 | |||||||||
(en millions d’euros) | 31 décembre 2016 retraité | 31 décembre 2017 | en courant | à change constant | |||||
France | 763,2 | 788,3 | 3,3% | 3,3% | |||||
Taux de marge EBITDA | 14,1% | 14,6% | |||||||
Europe, hors France | 1307,1 | 1 305,0 | -0,2% | 0,3% | |||||
Taux de marge EBITDA | 16,2% | 15,3% | |||||||
Reste du monde | 864,6 | 938,3 | 8,5% | 10,1% | |||||
Taux de marge EBITDA | 14,3% | 14,2% | |||||||
Activités mondiales | 262,7 | 259,8 | -1,1% | -0,6% | |||||
Taux de marge EBITDA | 5,7% | 5,7% | |||||||
Autres | 21,8 | -7,2 | |||||||
Groupe | 3 219,4 | 3 284,1 | 2,0% | 2,7% | |||||
Taux de marge EBITDA | 13,3% | 13,1% |
-
En France, l’EBITDA est en sensible amélioration (3,3% à change
constant) portée par les économies de coûts :
- dans les métiers de l’Eau, l’EBITDA progresse de +3,8% au 31 décembre 2017 grâce aux efforts significatifs de réductions des coûts et à une hausse des volumes (impact de +1,0%) que compensent le pincement des marges lié aux indexations tarifaires faibles et l’impact des renégociations contractuelles ;
- dans les Déchets, la hausse de l’EBITDA de +2,2% est générée par une augmentation du chiffre d’affaires et les économies de coûts.
-
Stabilité de l’EBITDA en Europe hors France à 0,3% à change
constant qui s’explique par la combinaison de plusieurs effets :
- en Europe Centrale et Orientale, l’EBITDA progresse de +1,2% grâce des gains d’efficacité et un effet climat favorable mais peu significatif;
- baisse de l’EBITDA au Royaume-Uni (-1,8% à change constant), l’effet des coûts ponctuels relatifs à des arrêts techniques et de maintenance d’usines compensent l’impact favorable du prix des papiers recyclés, de l’efficacité opérationnelle et des nouveaux contrats;
- la baisse de l’EBITDA de l’Europe du Nord est due principalement à des éléments favorables en 2016 non reconduits (résolution d’un litige en Belgique et remboursement d’assurance sur un sinistre en Allemagne), et à une nouvelle amélioration de la performance des déchets en Allemagne.
-
Poursuite de la forte croissance de l’EBITDA dans le Reste du monde de
10,1% à change constant :
- baisse de l’EBITDA aux Etats-Unis (-0,6% à change constant), essentiellement liée dans les déchets à la baisse des services industriels, à des arrêts de maintenance et des intempéries climatiques (ouragan Harvey) dans les déchets dangereux, contrebalancée en partie par une bonne performance dans l’énergie malgré un climat plus doux (effets prix favorables et nouveaux contrats d’efficacité énergétique);
- progression de l’EBITDA de l’Amérique Latine (+ 27,6% à change constant) grâce à des hausses tarifaires en Argentine, démarrage de nouveaux contrats en Colombie et impact de l’acquisition au Brésil de la décharge de Pedreira;
- croissance soutenue de l’EBITDA en Chine de +20,4% dans toutes les activités : Energie municipale et industrielle, Eau industrielle (Sinopec) et Déchets (volumes enfouis et croissance du Toxique).
- Dans le segment Activités mondiales, le bénéfice de la restructuration de Veolia Water Technologies ainsi que la bonne performance des déchets dangereux (dont le redressement de l’activité de recyclage des huiles) sont compensés par la non récurrence d’éléments favorables en 2016 (indemnités de fin de contrat).
Par effet, l’évolution de l’EBITDA entre 2016 et 2017 peut s’analyser comme suit :
L’impact change sur l’EBITDA est négatif et s’élève à -21 million d’euros. Il reflète principalement les variations défavorables de la livre sterling (-20 millions d’euros), du renminbi chinois (-7 millions d’euros), du dollar américain (-5 millions d’euros) et du peso argentin (-2 millions d’euros), compensées par les effets favorables de la couronne tchèque (+9 millions d’euros) et du zloty polonais (+5 millions d’euros).
L’effet périmètre de +68,5 millions d’euros concerne pour partie des développements réalisés en 2016 : intégration des actifs de la division Produits Sulfurés de Chemours aux Etats-Unis +22,2 millions d’euros, Prague Rive Gauche en République tchèque +8 millions d’euros et décharge Pedreira au Brésil +8,2 millions d’euros. Les opérations réalisées en 2017 contribuent pour près de 50% aux impacts périmètre sur l’Ebitda principalement en Asie +19,7 millions d’euros et en Europe +9,2 millions d’euros (dont Hans Andersson +4,5 millions d’euros, Eurologistik +2,1 millions d’euros, les activités de la société Corvara +1,7 millions d’euros).
Les effets commerce et volumes sont favorables à hauteur de +42 millions d’euros en raison du dynamisme commercial (nouveaux contrats industriels en Europe et en Asie, municipaux en Amérique Latine), et de la bonne croissance des volumes en Europe tant dans les Déchets que dans l’Eau et l’Energie, que compense la baisse des services industriels aux Etats-Unis. L’effet climat est neutre après un quatrième trimestre 2017 plus doux qu’en 2016.
Les prix des énergies et des matières recyclées ont un impact favorable sur l’EBITDA (+1 million d’euros) : l’évolution des tarifs chaleur et électricité (baisse en Europe, hausse aux Etats-Unis) suit celle du prix d’achat des énergies entrantes. En 2017, l’impact du prix des énergies est légèrement défavorable sur l’EBITDA notamment en raison de la hausse des coûts du fuel en France compensé par l’effet positif de la hausse des prix des matières recyclées au Royaume-Uni.
Le pincement Prix et les renégociations contractuelles sont de -131 millions d’euros et concernent notamment les indexations de prix très faibles en France dans l’Eau et les Déchets et le poids des renégociations commerciales en France et en Italie ainsi que des effets négatifs liés au démarrage de nouvelles activités (démantèlement de plates-formes au Royaume-Uni, contrat d’Eau en Arménie…).
La contribution des plans d’économies de coûts s’élève à 255 millions d’euros, en ligne avec l’objectif annuel de 250 millions d’euros. Elle porte principalement sur l’efficacité opérationnelle (à hauteur de 45%), et les achats (35%), et concerne l’ensemble des géographies : la France (à hauteur de 31%), l’Europe hors France (24%), le Reste du monde (23%), les Activités mondiales (17%) et le Siège (5%).
Les coûts transitoires et éléments ponctuels incluent notamment la non reconduction d’éléments favorables du 1er semestre 2016 (notamment résolution d’un litige en Belgique, indemnités d’assurances reçues en Allemagne et d’indemnités de fin de contrat favorables chez Veolia Water Technologies), et des surcoûts d’assurance et de maintenance (notamment au Royaume-Uni) constatés en 2017.
3. EBIT COURANT
L’EBIT Courant consolidé du Groupe au 31 décembre 2017 s’établit à 1 519,4 millions d’euros, en progression de 5,3% à change constant par rapport au 31 décembre 2016 retraité.
Les éléments de passage de l’EBITDA à l’EBIT Courant au 31 décembre 2017 versus 31 décembre 2016 sont les suivants :
(en millions d’euros) | 31 décembre 2016 retraité | 31 décembre 2017 | |||
EBITDA | 3 219,4 | 3 284,1 | |||
Dépenses de renouvellement | -272,4 | -282,5 | |||
Amortissements (*) | -1 684,4 | -1 703,2 | |||
Provisions, juste valeur et autres : | 103,5 | 122,7 | |||
• Pertes de valeurs nettes courantes sur actifs corporels, incorporels et AFOs | -25,5 | 0,4 | |||
• Dotations nettes de reprises aux provisions opérationnelles, ajustements de juste valeur et autres | 99,7 | 112,6 | |||
• Plus ou moins-values de cession industrielles | 29,3 | 9,7 | |||
Quote-part du résultat net courant des co-entreprises et entreprises associées | 94,2 | 98,4 | |||
EBIT Courant | 1 460,2 | 1 519,4 |
(*) Y compris remboursement des actifs financiers op érationnels courants (AFO) à hauteur de -147,7 millions d’euros au 31 décembre 2017 contre -201,2 millions d’euros au 31 décembre 2016 retraité.
L’amélioration de l’EBIT Courant à change constant est le reflet :
- de la croissance de l’EBITDA ;
- de l’augmentation des charges d’amortissement à change constant (+5,5%) en lien le développement des activités du Groupe et des effets périmètres (notamment Etats-Unis : Chemours - Enovity, Corée et Suède). Il convient par ailleurs de noter la baisse des remboursements des actifs financiers opérationnels en 2017 (53 millions d’euros) liés principalement à des remboursements exceptionnels en 2016 (Dongbu en Corée, Pench IV en Inde et Béthune et Beauvais en France);
- de la variation favorable des reprises nettes de provisions opérationnelles et des pertes de valeur nettes sur actifs (perte de valeur sur matériel de production en 2016 en Europe de l’Est et reprise de provision sur les captives d’assurance de 7 millions d’euros en 2017) ;
- des plus ou moins-values de cessions industrielles au 31 décembre 2017 en retrait ;
- de la progression de la contribution des entités mises en équivalence, notamment en Chine.
L’effet change sur l’EBIT Courant est négatif de -17,5 millions d’euros et reflète principalement la variation de la livre sterling (-12,3 millions d’euros), et du RenMinBi chinois (-6,5 millions d’euros).L’évolution de l’EBIT Courant par segment est la suivante :
Variations 2016 / 2017 | |||||||||
(en millions d’euros) | 31 décembre 2016 retraité | 31 décembre 2017 | en courant | à change constant | |||||
France | 132,7 | 152,4 | 14,8% | 14,8% | |||||
Europe, hors France | 710,1 | 701,5 | -1,2% | -0,6% | |||||
Reste du monde | 464,5 | 553,3 | 19,1% | 21,6% | |||||
Activités mondiales | 153,7 | 155,6 | 1,2% | 2,3% | |||||
Autres | -0,8 | -43,4 | n/a | n/a | |||||
Groupe | 1 460,2 | 1 519,4 | 4,1% | 5,3% |
Les coûts commerciaux, généraux et administratifs impactant l’EBIT Courant passent de 2 830,4 millions au 31 décembre 2016 retraité à 2 848,2 millions d’euros au 31 décembre 2017, soit une hausse de +0.6% en courant (-0.3% à change constant). Le ratio coûts commerciaux, généraux et administratifs sur le chiffre d’affaire est en amélioration et passe de 11,7% au 31 décembre 2016 retraité à 11,3% au 31 décembre 2017. Cette baisse constatée est le reflet du plan de réduction des coûts mis en œuvre, partiellement compensée par une hausse des coûts commerciaux contribuant au renforcement de la filière commerciale.
4. RÉSULTAT FINANCIER
(en millions d’euros) | 31 décembre 2016 retraité | 31 décembre 2017 | |||
Coût de l'endettement financier net (1) | -423,0 | -410,6 | |||
Gains nets / Pertes nettes sur les prêts et créances | 8,9 | 21,6 | |||
Résultat sur actifs disponibles à la vente | 5,0 | 4,6 | |||
Actifs et passifs évalués à la juste valeur par le résultat | -0,1 | 0,3 | |||
Résultat de change | 5,4 | -23,8 | |||
Désactualisation des provisions | -41,7 | -36,3 | |||
Intérêts sur passif du domaine concédé | -90,3 | -94,3 | |||
Autres | -20,3 | -23,4 | |||
Autres revenus et charges financiers courants (2) | -133,1 | -151,3 | |||
Plus ou moins-value de cession financières (*) | 12,8 | 8,0 | |||
Résultat financier courant (1)+(2) | -543,3 | -553,9 | |||
Autres revenus et charges financiers non courants (**) | 25,7 | - | |||
Résultat financier | -517,6 | -553,9 | |||
(*) Y compris frais de cessions financières | |||||
(**) Essentiellement liés à l’impact de l’opération de cession de 20% de Transdev Group |
COÛT DE L’ENDETTEMENT FINANCIER NET
Le coût de l’endettement financier net s’établit à -410,6 millions d’euros au 31 décembre 2017, versus -423,0 millions d’euros au 31 décembre 2016 retraité, en baisse grâce à la poursuite de la gestion active de la dette compensant la hausse du coût de la dette en devise.
Le taux de financement reste stable à 4,94% au 31 décembre 2017 comparé à 4,95% au 31 décembre 2016.
AUTRES REVENUS ET CHARGES FINANCIERS
Les autres revenus et charges financiers courants s’élèvent à -151 millions d’euros au 31 décembre 2017, contre -133 millions d’euros au 31 décembre 2016 retraité. Ils incluent principalement les intérêts sur passifs du domaine concédé (IFRIC 12) pour -94,3 millions d’euros et les charges et produits de désactualisation pour -36,3 millions d’euros.
Les autres revenus et charges financiers courants incluent également les plus ou moins-values de cessions financières nettes à hauteur de 8,0 millions d’euros au 31 décembre 2017 contre un montant de 12,8 millions d’euros au 31 décembre 2016.
Par ailleurs, les autres revenus et charges financiers non courants au 31 décembre 2016 intégraient l’opération de cession de 20% de la participation de Veolia Environnement dans Transdev Group à hauteur de 25,7 millions d’euros.
5. CHARGE D’IMPÔT
Le taux d’impôt courant au 31 décembre 2017 est en diminution et s’affiche à 23,9% (versus 25,9% au 31 décembre 2016 retraité) après retraitement de l’impact des cessions financières, des éléments non courants du résultat net des entités contrôlées et de la quote-part de résultat net des sociétés mises en équivalence. Il s’explique principalement par l’amélioration des résultats dans les pays faiblement imposés et le produit d’impôt lié au contentieux sur la contribution de 3% sur les dividendes en France.
Il convient de noter par ailleurs l’impact défavorable sur l’impôt non courant de la perte de valeur constatée sur les impôts différés sur déficits du groupe fiscal américain, suite à la diminution du taux d’impôt prévue par la réforme fiscale américaine applicable à compter du 1er janvier 2018.
(en millions d’euros) | 31 décembre 2016 retraité | 31 décembre 2017 | |||
Résultat avant impôt - Eléments courants (a) | 916,9 | 965,5 | |||
Dont quote-part de résultat net des co-entreprises et entreprises associées (b) | 94,2 | 98,4 | |||
Dont plus ou moins-values de cessions financières (c) | 12,8 | 8,0 | |||
Résultat avant impôt retraité - Eléments courants : (d)=(a)-(b)-(c) | 809,9 | 859,1 | |||
Charge d'impôt retraitée (e) | -210,1 | -205,6 | |||
Taux d'impôt retraité sur les éléments du compte de résultat (e)/(d) | 25,9% | 23,9% |
La charge d’impôt totale s’élève à -227,8 millions d’euros au 31 décembre 2017, contre -191,2 millions d’euros au 31 décembre 2016 retraité.
6. RÉSULTAT NET COURANT / RÉSULTAT NET ATTRIBUABLE AUX PROPRIÉTAIRES DE LA SOCIÉTÉ MÈRE
La part du résultat attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle représente 137,6 millions d’euros au 31 décembre 2017, contre 103,0 millions d’euros au 31 décembre 2016 retraité.
Le résultat net attribuable aux propriétaires de la société mère est de 401,6 millions d'euros au 31 décembre 2017 contre 383,1 millions d'euros au 31 décembre 2016 retraité.
Le résultat net courant attribuable aux propriétaires de la société mère s’établit à 622,6 millions d’euros au 31 décembre 2017 contre 596,6 millions d’euros au 31 décembre 2016 retraité. Hors plus ou moins-values de cessions financières nettes d’impôts et minoritaires, le résultat net courant attribuable aux propriétaires de la société mère est en augmentation de 7,3% à change constant, à 616,1 millions d’euros versus 583,8 millions d’euros au 31 décembre 2016 retraité.
Compte tenu du nombre moyen pondéré d’actions en circulation au 31 décembre 2017 qui s’élève à 550,8 millions en non dilué, et 574,6 millions en dilué, versus 549,0 millions en non dilué, et 568,5 millions en dilué au 31 décembre 2016, le résultat net attribuable aux propriétaires de la société mère par action au 31 décembre 2017 ressort à 0,61 euro en non dilué et 0,58 euro en dilué, contre 0,57 euro en non dilué et 0,55 euro en dilué au 31 décembre 2016 retraité.
Le résultat net courant par action attribuable aux propriétaires de la société mère au 31 décembre 2017 ressort à 1,13 euro en non dilué et 1,08 euro en dilué, contre 1,09 euro en non dilué et 1,05 euro en dilué au 31 décembre 2016 retraité.
L’effet dilutif pris en compte dans le calcul du résultat net par action concerne les obligations à option de conversion et/ou d’échange en actions nouvelles et/ou existantes émises en mars 2016.
Au 31 décembre 2017 la formation du résultat net attribuable aux propriétaires de la société mère est la suivante :
(en millions d’euros) | Courant |
Non
courant |
Total | ||||
EBIT | 1 519,4 | -234,6 | 1 284,8 | ||||
Coût de l'endettement financier net | -410,6 | 0,0 | -410,6 | ||||
Autres revenus et charges financiers | -143,3 | 0,0 | -143,3 | ||||
Résultat avant impôts | 965,5 | -234,6 | 730,9 | ||||
Charge d'impôts sur les sociétés | -205,6 | -22,2 | -227,8 | ||||
Résultat net des autres sociétés mises en équivalence | 0,0 | 22,8 | 22,8 | ||||
Résultat net des activités non poursuivies | 0,0 | 13,3 | 13,3 | ||||
Part des participations ne donnant pas le contrôle | -137,3 | -0,3 | -137,6 | ||||
Résultat net attribuable aux propriétaires de la société mère | 622,6 | -221,0 | 401,6 |
Au 31 décembre 2016 retraité, le résultat net attribuable aux propriétaires de la société mère s’établissait de la façon suivante :
(en millions d’euros) | Courant | Non courant | Total | ||||
EBIT | 1 460,2 | -266,9 | 1 193,3 | ||||
Coût de l'endettement financier net | -423,0 | 0,0 | -423,0 | ||||
Autres revenus et charges financiers | -120,3 | 25,7 | -94,6 | ||||
Résultat avant impôts | 916,9 | -241,2 | 675,7 | ||||
Charge d'impôts sur les sociétés | -210,1 | 18,9 | -191,2 | ||||
Résultat net des autres sociétés mises en équivalence | 0,0 | 27,4 | 27,4 | ||||
Résultat net des activités non poursuivies | 0,0 | -25,8 | -25,8 | ||||
Part des participations ne donnant pas le contrôle | -110,2 | 7,2 | -103,0 | ||||
Résultat net attribuable aux propriétaires de la société mère | 596,6 | -213,5 | 383,1 |
Le tableau de passage de l’EBIT Courant au résultat opérationnel tel qu’il figure au compte de résultat est le suivant :
(en millions d’euros) | 31 décembre 2016 retraité | 31 décembre 2017 | |||
EBIT Courant | 1460,2 | 1 519,4 | |||
Pertes de valeur sur goodwill et goodwills négatifs | 3,2 | -1,4 | |||
Dotations nettes aux provisions non courantes | -1,4 | -10,4 | |||
Charges de restructuration | -184,5 | -157,6 | |||
Perte de valeur BFR non courantes | -4,3 | 3,8 | |||
Frais de personnel – paiements en actions | -3,3 | -1,4 | |||
Provisions et pertes de valeurs nettes non courantes sur actifs corporels, incorporels, AFOs et autres | -65,3 | -55,5 | |||
Coûts d’acquisition de titres avec ou sans prise de contrôle | -11,3 | -12,1 | |||
Total des éléments non courants | -266,9 | -234,6 | |||
Résultat opérationnel après QPRN des entités mises en équivalence | 1 193,3 | 1 284,8 |
Les charges de restructuration au 31 décembre 2017 sont liées aux activités Eau en France (-78,1 millions d’euros) et VWT (-24,6 millions d’euros). Les provisions et pertes de valeurs BFR non courantes sont principalement liées à l’activité Multi-Services industriels.
D] FINANCEMENT
Le tableau ci-après récapitule la variation de l’Endettement Financier Net et du free cash-flow net :
(en millions d’euros) | 31 décembre 2016 retraité | 31 décembre 2017 | |||
EBITDA | 3 219 | 3 284 | |||
Investissements industriels nets de cession | -1 511 | -1 649 | |||
Variation BFR opérationnel | 268 | 112 | |||
Dividendes reçus des entités mises en équivalence et des co-entreprises | 93 | 81 | |||
Dépenses de renouvellement | -272 | -282 | |||
Autres charges non courantes et charges de restructuration | -123 | -138 | |||
Intérêts sur passifs du domaine concédé | -90 | -94 | |||
Eléments financiers (intérêts versés courants et capacité d’autofinancement financière) | -416 | -426 | |||
Impôts payés | -227 | -233 | |||
Free cash-flow net, avant versement du dividende, investissements financiers et cessions financières | 940 | 655 | |||
Dividendes versés | -591 | -648 | |||
Investissements financiers nets | -501 | -418 | |||
Variation des créances et autres actifs financiers | 273 | 95 | |||
Emissions / remboursement de titres super subordonnés | 18 | 0 | |||
Augmentation de capital | -22 | 24 | |||
Free cash-flow | 118 | -293 | |||
Effets de change et autres variations (*) | 240 | 264 | |||
Variation | 357 | -29 | |||
Endettement Financier Net à l’ouverture | -8 169 | -7 812 | |||
Endettement Financier Net à la clôture | -7 812 | -7 841 |
(*) Les effets de change et autres variations au 31 décembre 2017 incluent l’impact favorable du dollar américain, de la livre sterling, du dollar hongkongais, du renminbi et du real brésilien et l’impact défavorable du zloty polonais.
Le Free cash-flow net s’élève à 655 millions d’euros au 31 décembre 2017 contre 940 millions d’euros au 31 décembre 2016 retraité.
L’évolution du free cash-flow net par rapport au 31 décembre 2016 retraité reflète essentiellement l’amélioration de l’EBITDA, une augmentation des investissements industriels net par rapport à 2016 (-138 millions d’euros), une variation de BFR opérationnel toujours positive mais moins favorable qu’en 2016 (-156 millions d’euros) et des impôts versés en augmentation de 7 millions d’euros.
Au global, l’Endettement financier net s'établit à 7 841 millions d'euros, contre 7 812 millions d’euros au 31 décembre 2016 retraité.
Outre l’évolution du free cash-flow net (y compris la variation du BFR opérationnel), l’Endettement financier net est impacté par les investissements financiers nets à hauteur de -418 millions d’euros, ainsi que par un effet de change favorable de 271 millions d’euros sur l’année et par les dividendes versés de 648 millions d’euros (qui inclut 68 millions d’euros de coupons hybrides).
1. INVESTISSEMENTS INDUSTRIELS ET FINANCIERS
1.1 Investissements industriels
Le volume total des investissements industriels bruts, y compris nouveaux actifs financiers opérationnels, réalisés par le Groupe s’est élevé à 1 738 millions d’euros au 31 décembre 2017, contre 1 597 millions d’euros au 31 décembre 2016 retraité.
Les investissements industriels par segment, hors activités non poursuivies, varient de la façon suivante :
31 décembre 2017, en millions d’euros | Maintenance et défense du portefeuille (1) | Croissance discrétionnaire | Total investissements industriels bruts (2) | Cessions industrielles | Total investissements industriels nets | ||||||
France | 360 | 12 | 372 | -15 | 357 | ||||||
Europe, hors France | 590 | 93 | 683 | -30 | 653 | ||||||
Reste du monde | 426 | 104 | 530 | -27 | 503 | ||||||
Activités mondiales | 128 | 128 | -16 | 112 | |||||||
Autres | 25 | 25 | -1 | 24 | |||||||
Groupe | 1 529 | 209 | 1 738 | -89 | 1 649 |
(1) Don t investissements de maintenance à hauteur de 822 millions d’euros, et investissements de défense du portefeuille à hauteur de 707 millions d’euros. (2) Dont nouveaux actifs financiers opérationnels à hauteur de 112 millions d’euros.
31 décembre 2016 retraité, en millions d’euros | Maintenance et défense du portefeuille (1) | Croissance discrétionnaire | Total investissements industriels bruts (2) | Cessions industrielles | Total investissements industriels nets | ||||||
France | 337 | 4 | 341 | -26 | 315 | ||||||
Europe, hors France | 605 | 74 | 679 | -27 | 652 | ||||||
Reste du monde | 313 | 127 | 440 | -17 | 423 | ||||||
Activités mondiales | 114 | 0 | 114 | -14 | 100 | ||||||
Autres | 22 | 0 | 22 | -1 | 21 | ||||||
Groupe | 1 391 | 205 | 1 596 | -85 | 1 511 |
(1) Dont investissements de maintenance à hauteur de 797 millions d’euros, et investissements de défense du portefeuille à hauteur de 594 millions d’euros.
(2) Dont nouveaux AFO à hauteur de 113 millions d’euros.
A change constant, les investissements industriels bruts sont en augmentation de 8,3%.
Les investissements industriels bruts de croissance discrétionnaire sont stables par rapport au 31 décembre 2016.
1.1 Investissements et cessions financiers
Les investissements financiers s’élèvent à -565 millions d’euros au 31 décembre 2017 (y compris frais d’acquisition et endettement entrant) et incluent notamment les impacts des acquisitions des activités de la société Corvara et Hans Andersson (-143 millions d’euros), Uniken (-66 millions d’euros), du groupe néerlandais Van Scherpenzeel (-56 millions d’euros), d’Eurologistik (40 millions d’euros) et Enovity (-26 millions d’euros). Au 31 décembre 2016 retraité, les investissements financiers (-881 millions d’euros, y compris endettement financier net des entités entrantes) concernaient principalement l’acquisition de Kurion (-296 millions d’euros), de la division Produits Sulfurés de Chemours aux Etats-Unis, de la décharge de Pedreira au Brésil, et de Prague Rive Gauche en République tchèque.
Les cessions financières s’élèvent à 147 millions d’euros au 31 décembre 2017 (y compris frais de cession) et comprennent notamment les cessions d’Affinity au Royaume-Uni et de Beiyuan en Chine. Au 31 décembre 2016, les cessions financières (380 millions d’euros) comprenaient la cession des 20% de Transdev Group à hauteur de 216 millions d’euros (y compris frais de cession).
2. BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT OPÉRATIONNEL
La variation du Besoin en Fonds de Roulement Opérationnel (hors activités non poursuivies) s’élève à +112 millions d’euros au 31 décembre 2017, contre +268 millions d’euros au 31 décembre 2016 retraité.
Cette variation résulte de la variation des stocks (-7 millions d’euros), des créances opérationnelles (+35 millions d’euros) et des dettes opérationnelles (+84 millions d’euros).
La position nette du BFR au bilan au 31 décembre 2017 est une ressource de 763 millions d’euros en amélioration malgré la hausse du chiffre d’affaires de l’activité du Groupe sur l’année.
3. FINANCEMENT EXTERNE
3.1 Structure de l’endettement financier net
(en millions d’euros) | Au 31 décembre 2016 retraité | Au 31 décembre 2017 | |||
Dettes financières non courantes | 8 344,0 | 9 465,2 | |||
Dettes financières courantes | 4 759,6 | 4 607,0 | |||
Trésorerie passive | 246,8 | 208,9 | |||
Sous-total dettes financières | 13 350,4 | 14 281,1 | |||
Trésorerie et équivalents de trésorerie | -5 520,4 | -6 263,9 | |||
Imputation de la juste valeur des dérivés de couverture | -5,0 | -1,3 | |||
Actifs liquides et actifs financiers liés au financement | -12,9 | -174,9 | |||
Endettement financier net | 7 812,1 | 7 841,0 |
L’endettement financier net après couverture1 au 31 décembre 2017 est à taux fixe à hauteur de 89% et à taux variable à hauteur de 11%.
La maturité moyenne de l’endettement financier net s’établit à 9,2 ans au 31 décembre 2017 contre 9,3 ans au 31 décembre 2016.
Le leverage ratio, qui rapporte l’Endettement Financier Net (EFN) de clôture à l’EBITDA est en diminution au 31 décembre 2017 versus le 31 décembre 2016 retraité :
31 décembre 2016 retraité | 31 décembre 2017 | ||||
Leverage ratio (EFN de clôture / EBITDA) | -2,43 | -2,39 |
3.2 Position de liquidité du Groupe
Le détail des liquidités dont le Groupe dispose au 31 décembre 2017 est le suivant :
(en millions d’euros) | 31 décembre 2016 retraité | 31 décembre 2017 | |||
Veolia Environnement : | |||||
Crédit syndiqué non tiré | 3 000,0 | 3 000,0 | |||
Lignes de crédit bilatérales MT non tirées | 925,0 | 925,0 | |||
Lignes de crédit bilatérales CT non tirées | - | - | |||
Ligne de lettres de crédit | 8,2 | 55,1 | |||
Trésorerie et équivalents de trésorerie (*) | 4 648,4 | 5 371,0 | |||
Filiales : | |||||
Trésorerie et équivalents de trésorerie (*) | 886,0 | 1 067,9 | |||
Total des liquidités | 9 467,6 | 10 419,0 | |||
Dettes courantes et trésorerie passive | |||||
Dettes courantes | 4 759,7 | 4 607,0 | |||
Trésorerie passive | 246,8 | 208,9 | |||
Total des dettes courantes et trésorerie passive | 5 006,5 | 4 815,9 | |||
Total des liquidités nettes des dettes courantes et trésorerie passive | 4 461,1 | 5 603,1 |
(*) Y compris les actifs liquides et les actifs liés au financement inclus dans l’endettement financier net.
5 Retraité pour 1,8 miliards d’euros du portage lié au préfinancement des échéances de remboursement à venir en 2018.
La hausse des liquidités nettes reflète notamment les émissions obligataires en mars et en novembre 2017 pour un nominal de 1,8 milliards d’euros pour une échéance de remboursement obligataire d’un nominal de 472 millions d’euros en 2018.
Veolia Environnement peut tirer à tout instant sur le crédit syndiqué multidevises et sur l’ensemble des lignes de crédit.
Crédits syndiqués MT non tirés
Le 6 novembre 2015, Veolia Environnement a signé un nouveau crédit syndiqué multidevises pour un montant de 3 milliards d’euros, à échéance initiale 2020, étendu à 2022 en octobre 2017 avec une possibilité de tirage en devises d’Europe de l’Est et en renminbi.
Ce crédit syndiqué n’est pas tiré au 31 décembre 2017.
Lignes de crédit bilatérales CT et MT non tirées
Veolia Environnement a à sa disposition des lignes de crédit bilatérales pour un montant total non tiré au 31 décembre 2017 de 925 millions d’euros.
Ligne de lettres de crédit
Au 31 décembre 2017, les lignes de lettres de crédit bilatérales en dollars américains sont tirées à hauteur de 118,9 millions de dollars américains; la partie tirable en cash est de 66,1 millions de dollars américains (soit 55,1 millions d'euros équivalents), non tirée, et figure dans le tableau de liquidité ci-dessus.
E] RENDEMENT DES CAPITAUX EMPLOYES (ROCE)
ROCE APRÈS IMPÔTS
L’EBIT Courant après impôts est calculé de la manière suivante :
(en millions d’euros) | 31 décembre 2016 retraité | 31 décembre 2017 | |||
EBIT Courant (*) | 1 460 | 1 519 | |||
- Charge d’impôt courante sur les sociétés | -210 | -206 | |||
EBIT Courant après impôts | 1 250 | 1 314 |
(*) Y compris QP de résultat net des co-entreprises et des entreprises associées.
Les capitaux employés de l’année sont calculés de la manière suivante :
(en millions d’euros) | 31 décembre 2016 retraité | 31 décembre 2017 | |||
Actifs corporels et incorporels nets | 11 912 | 11 775 | |||
Ecarts d'acquisition nets de pertes de valeur | 4 864 | 4 928 | |||
Participations dans les co-entreprises et les entreprises associées | 2 366 | 2 114 | |||
Actifs financiers opérationnels | 1 736 | 1 614 | |||
Besoin en fonds de roulement d'exploitation et hors exploitation net | -2 157 | -2 235 | |||
Instruments dérivés nets et autres (1) | -130 | -8 | |||
Provisions | -2 630 | -2 478 | |||
Capitaux employés | 15 961 | 15 710 | |||
Impacts des activités discontinues et autres retraitements (2) | -232 | -160,0 | |||
Capitaux employés | 15 729 | 15 550 |
(1)Hors instruments dérivés de couverture de juste valeur de la dette pour 0,3 millions d’euros au 31 décembre 2016, et -11,1 millions d’euros au 31 décembre 2017.
(2) Les retraitements en 2016 et en 2017 incluent l’impact des capitaux employés des entités qui ne sont pas dans le prolongement des activités du Groupe soit Transdev Group.
Le rendement des capitaux employés (ROCE) après impôts du Groupe est le suivant :
En millions d’euros | EBIT courant après impôts | Capitaux employés moyens de l’année | ROCE après impôts | ||||
2016 | 1 250 | 15 781 | 7,9% | ||||
2017 | 1 314 | 15 639 | 8,4% |
ROCE AVANT IMPÔTS
Contrairement au ROCE après impôts, les capitaux employés utilisés pour le calcul du ROCE avant impôts excluent les participations dans les co-entreprises et les entreprises associées.
Les rendements des capitaux employés (ROCE) avant impôts par segment du Groupe sont les suivants :
En millions d’euros | EBIT Courant avant impôts | Capitaux employés moyens de l’année | ROCE avant impôts | ||||
France | 132,9 | 1 790,4 | 7,4% | ||||
Europe hors France | 698,7 | 6 867,9 | 10,2% | ||||
Reste du Monde | 400,2 | 4 308,9 | 9,3% | ||||
Activités mondiales | 134,9 | 1 087,7 | 12,4% | ||||
Autres | -0,7 | -350,5 | N/A | ||||
Total Groupe 2016 | 1 366,0 | 13 704,4 | 10,0% | ||||
France | 152,1 | 1 716,4 | 8,9% | ||||
Europe hors France | 686,0 | 6 828,9 | 10,0% | ||||
Reste du Monde | 476,5 | 4 423,6 | 10,8% | ||||
Activités mondiales | 149,9 | 1 185,2 | 12,6% | ||||
Autres | -43,4 | -460,3 | N/A | ||||
Total Groupe 2017 | 1 421,0 | 13 693,8 | 10,4% |
ANNEXES
1] Réconciliation des indicateurs GAAP et des indicateurs utilisés par le Groupe
Le tableau de passage de l’EBIT Courant au résultat opérationnel tel qu’il figure au compte de résultat est présenté dans la section C-6. De la même façon, le tableau de passage du résultat net courant au résultat net part du Groupe tel qu’il figure au compte de résultat est présenté dans la section C-6.
Le tableau de passage de la capacité d’autofinancement à l’EBITDA est le suivant :
En millions d'euros | 31 décembre 2016 retraité | 31 décembre 2017 | |||
Capacité d’autofinancement | 2 610,2 | 2 671,5 | |||
Dont capacité d’autofinancement financière | 3,2 | -12,8 | |||
Dont capacité d’autofinancement opérationnelle | 2 607,0 | 2 684,3 | |||
Exclusion : | |||||
Dépenses de renouvellement | 272,4 | 282,5 | |||
Pertes de valeur BFR non courantes | 4,3 | -3,7 | |||
Charges de restructuration cash | 119,0 | 124,5 | |||
Coûts d’acquisitions et frais de cessions sur titres | 15,5 | 19,3 | |||
Autres charge non courantes | 0,0 | 17,6 | |||
Intégration : | |||||
Remboursement des actifs financiers opérationnels | 201,2 | 159,7 | |||
EBITDA | 3 219,4 | 3 284,1 |
Le tableau de passage des flux nets de trésorerie générés par l’activité des activités poursuivies (inclus dans l’Etat consolidé des flux de trésorerie) au free cash-flow net est le suivant :
(en millions d’euros) |
31 décembre 2016 retraité | 31 décembre 2017 | |||
Flux nets de trésorerie générés par l’activité des activités poursuivies | 2 542,4 | 2 428,0 | |||
Intégration : | |||||
Investissements industriels nets de subvention | -1 353,5 | -1 495,5 | |||
Cessions d’actifs industriels | 85,8 | 89,3 | |||
Nouveaux actifs financiers opérationnels | -113,4 | -112,4 | |||
Remboursement des actifs financiers opérationnels | 201,2 | 159,7 | |||
Nouvelles dettes de location financement | -17,7 | -8,1 | |||
Dividendes reçus | 93,2 | 81,3 | |||
Intérêts financiers nets | -520,8 | -533,3 | |||
Exclusion : | |||||
Coûts d’acquisition et frais de cession sur titres, et autres | 23,1 | 46,0 | |||
Free cash-flow net | 940,3 | 655,0 |
Le tableau de passage des investissements industriels nets de subvention (inclus dans l’Etat consolidé des flux de trésorerie) aux investissements industriels est le suivant :
En millions d'euros | 31 décembre 2016 retraité | 31 décembre 2017 | |||
Investissements industriels nets de subvention | -1 353,5 | -1 495,5 | |||
Nouvelles dettes de location financement | -17,7 | -8,1 | |||
Variation du besoin en fonds de roulement du domaine concédé | -112,0 | -122,0 | |||
Nouveaux actifs financiers opérationnels | -113,4 | -112,4 | |||
Investissements industriels | -1 596,6 | -1 738,0 |
2] Réconciliation des données publiées en 2016 avec les données retraitées 2016
En M€ | déc-16 |
Retraitement IFRS 5 (3) |
déc-16 | ||
publié | retraité | ||||
Chiffre d’affaires | 24 390,2 | -203,2 | 24 187,0 | ||
EBITDA (a) | 3 258,4 | -39,0 | 3 219,4 | ||
EBIT Courant (1) | 1 476,5 | -16,3 | 1 460,2 | ||
Résultat opérationnel | 1 169,6 | 23,7 | 1 193,3 | ||
Résultat net courant - part du groupe | 610,7 | -14,1 | 596,6 | ||
Résultat net - part du groupe | 383,1 | 0,0 | 383,1 | ||
Investissements industriels bruts (b) | -1 597 | 0 | -1 597 | ||
Dont Variation du BFR du domaine concédé | -112 | 0 | -112 | ||
Intérets sur Actifs opérationnels IFRIC 12 (c) | -90,3 | 0,0 | -90,3 | ||
Free cash-flow net (2) | 970 | -30 | 940 | ||
Endettement Financier Net | -7811 | -1 | -7812 |
(1) Y compris quote-part de résultat net courant des co-entreprises et entreprises associées au 31 décembre 2016 retraité
(2) Impact du retraitement IFRIC 12 nul sur le Free cash-flow net ((a)+(b)+(c)=0)
(3) Les comptes de décembre 2016 ont été retraités, afin d’assurer la comparabilité des périodes, du reclassement en « Résultat net des activités non poursuivies » des activités du Groupe en Lituanie conformément à la norme IFRS 5
En M€ | 31-déc | Retraitement IFRS 5 | 31-déc | ||||
publié | retraité | ||||||
France | 5 417,7 | 0,0 | 5 417,7 | ||||
Europe hors France | 8 286,3 | -203,2 | 8 083,1 | ||||
Reste du monde | 6 028,4 | 0,0 | 6 028,4 | ||||
Activités mondiales | 4 626,2 | 0,0 | 4 626,2 | ||||
Autres | 31,6 | 0,0 | 31,6 | ||||
Chiffre d'affaires | 24 390,2 | -203,2 | 24 187,0 | ||||
|
|
||||||
En M€ | 31-déc | Retraitement IFRS 5 | 31-déc | ||||
publié | retraité | ||||||
France | 763,2 | 0,0 | 763,2 | ||||
Europe hors France | 1 346,1 | -39,0 | 1 307,1 | ||||
Reste du monde | 864,6 | 0,0 | 864,6 | ||||
Activités mondiales | 262,7 | 0,0 | 262,7 | ||||
Autres | 21,8 | 0,0 | 21,8 | ||||
EBITDA | 3 258,4 | -39,0 | 3 219,4 | ||||
En M€ | 31-déc | Retraitement IFRS 5 | 31-déc | ||||
publié | retraité | ||||||
France | 132,7 | 0,0 | 132,7 | ||||
Europe hors France | 726,4 | -16,3 | 710,1 | ||||
Reste du monde | 464,5 | 0,0 | 464,5 | ||||
Activités mondiales | 153,7 | 0,0 | 153,7 | ||||
Autres | -0,8 | 0,0 | -0,8 | ||||
EBIT Courant | 1 476,5 | -16,3 | 1 460,2 |
3] Définitions
INDICATEURS STRICTEMENT COMPTABLES (« GAAP » : IFRS)
Le coût de l’endettement financier net représente le coût de l’endettement financier brut, y compris les résultats de couverture de taux et de change y afférent, diminué du résultat de la trésorerie nette.
La capacité d’autofinancement totale telle qu’indiquée dans le tableau des flux de trésorerie est composée de trois éléments : la capacité d’autofinancement opérationnelle intégrant les charges et produits opérationnels encaissés et décaissés (« cash »), la capacité d’autofinancement financière incluant les éléments financiers cash des autres revenus et charges financiers, et la capacité d’autofinancement des activités non poursuivies intégrant les charges et produits opérationnels et financiers cash reclassés en résultat net des activités non poursuivies en application de la norme IFRS 5. La capacité d’autofinancement opérationnelle n’inclut pas la quote-part des sociétés mises en équivalence.
Le résultat net des activités non poursuivies est l’ensemble des charges et produits nets d’impôt rattachés aux activités cédées ou en cours de cession, conformément à la norme IFRS 5.
INDICATEURS NON STRICTEMENT COMPTABLES (« NON GAAP »)
Le terme "variation à change constant" recouvre la variation résultant de l’application des taux de change de la période précédente sur l’exercice actuel, toutes choses restant égales par ailleurs.
Le secteur municipal se réfère aux prestations des métiers de l’Eau, des Déchets et de l’Énergie à destination des usagers, réalisées dans le cadre de contrats avec des autorités publiques comme des communes, des groupements de communes, des régions ou des États.
Le secteur industriel englobe la gestion des services de l’Eau, des Déchets et de l’Énergie à destination des clients industriels ou tertiaires.
L’indicateur EBITDA consiste en la somme de l’ensemble des produits et charges opérationnels encaissés et décaissés (à l’exclusion des charges de restructuration, des pertes de valeur BFR non courantes, des dépenses de renouvellement et des coûts d’acquisition et frais de cession sur titres) et des remboursements d’actifs financiers opérationnels.
La marge d’EBITDA est définie comme étant le ratio EBITDA / Chiffre d’affaires.
Pour obtenir l’EBIT Courant, sont exclus du Résultat Opérationnel les éléments suivants :
- Les dépréciations de goodwill des filiales contrôlées et des entités mises en équivalence ;
- Les charges de restructuration ;
- Les provisions et pertes de valeur non courantes ;
- Les dépréciations non courantes et/ou significatives d’actifs immobilisés (corporels, incorporels et actifs financiers opérationnels) ;
- Les impacts liés à l’application de la norme IFRS 2 « Paiement fondé sur des actions » ;
- Les coûts d’acquisitions de titres.
Le résultat net courant résulte de la somme des éléments suivants :
- l’EBIT Courant ;
- le résultat financier courant, qui comprend les éléments courants du coût de l’endettement financier net, et les autres revenus et charges financiers courants y-compris les plus ou moins-values de cessions financières (dont les plus ou moins-values incluses dans les quotes-parts de résultat net des entités mises en équivalence) ;
- les éléments courants de l’impôt, et
- la part des minoritaires (à l’exclusion de la part des minoritaires relatifs aux éléments non courants du compte de résultat).
Le résultat net courant part du Groupe par action est calculé en divisant le résultat net courant part du Groupe de l’exercice (non retraité du montant du coupon attribuable aux porteurs de titres super subordonnés) par le nombre moyen pondéré d’actions composant le capital en circulation pendant l’exercice.
Les investissements industriels nets tels que pris en compte dans le tableau de variation de l’EFN incluent les investissements industriels (acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles, et nouveaux actifs financiers opérationnels), nets des cessions industrielles.
Le Groupe dissocie les investissements de croissance discrétionnaire qui génèrent du cash-flow supplémentaire des investissements de maintenance qui correspondent aux investissements de renouvellement de matériels et d’installations exploitées par le Groupe ainsi que des investissements liés aux obligations contractuelles.
Les investissements financiers nets tels que pris en compte dans le tableau de variation de l’EFN correspondent aux investissements financiers diminués des cessions financières.
Les investissements financiers comprennent les acquisitions d’actifs financiers y compris l’endettement net des sociétés entrantes, et les acquisitions partielles résultant des transactions entre actionnaires ne modifiant pas le contrôle.
Les cessions financières incluent les cessions d’actifs financiers y compris l’endettement net des sociétés sortantes, les cessions partielles résultant des transactions entre actionnaires ne modifiant pas le contrôle, ainsi que les augmentations de capital souscrites par les minoritaires.
Le free cash-flow net correspond au free cash-flow des activités poursuivies i.e. somme de l’EBITDA, des dividendes reçus, de la variation du besoin en fonds de roulement opérationnel, de la capacité d'autofinancement financière, moins les frais financiers nets, les investissements industriels nets, les impôts versés, les dépenses de renouvellement, les charges de restructuration et les autres charges non courantes.
L'Endettement financier net (EFN) représente la dette financière brute (dettes financières non courantes, courantes et trésorerie passive) nette de la trésorerie et équivalents de trésorerie, des actifs liquides et des actifs liés au financement et y compris réévaluation des dérivés de couverture de la dette. Les actifs liquides sont des actifs financiers composés de fonds ou de titres de maturité initiale supérieure à trois mois, facilement convertibles en trésorerie, et gérés dans le cadre d'un objectif de liquidité tout en conservant un faible risque en capital.
Le leverage ratio rapporte l’Endettement financier net de clôture à l’EBITDA.
Le taux de financement est défini comme étant le coût de l’endettement financier net hors variation de juste valeur des instruments non qualifiés de couverture rapporté à la moyenne de l’endettement financier net mensuel de la période, y compris coût de l’endettement financier des activités non poursuivies.
Le rendement des capitaux employés (ROCE) avant impôts est défini par le rapport entre :
- l’EBIT Courant avant quotes-parts de résultat net dans les entités mises en équivalence ;
- les capitaux employés moyens de l’année, y-compris actifs financiers opérationnels et hors participations dans les co-entreprises et les entreprises associées.
Les capitaux employés retenus dans le calcul du ROCE avant impôts sont donc définis comme la somme des actifs corporels et incorporels nets, des écarts d’acquisitions nets des pertes de valeur, des actifs financiers opérationnels, du besoin en fonds de roulement d’exploitation et hors exploitation net, et des instruments dérivés nets diminués des provisions. Ils comprennent également les capitaux employés des activités classées en actifs et passifs destinés à la vente, hors activités abandonnées.
Le rendement des capitaux employés (ROCE) après impôts est défini par le rapport entre :
- l’EBIT Courant y compris quotes-parts de résultat net dans les entités mises en équivalence et après impôts. Il est calculé en soustrayant la charge d’impôt courante de l’EBIT Courant y compris quotes-parts de résultat net dans les entités mises en équivalence. La charge d’impôt courante est la charge d’impôts du compte de résultat retraitée des effets d’impôt sur les éléments non courants ;
- les capitaux employés moyens de l’année, y-compris actifs financiers opérationnels et participations dans les co-entreprises et les entreprises associées.
Les capitaux employés retenus dans le calcul du ROCE après impôts sont donc définis comme la somme des actifs corporels et incorporels nets, des écarts d’acquisitions nets des pertes de valeur, des participations dans les co-entreprises et les entreprises associées, des actifs financiers opérationnels, du besoin en fonds de roulement d’exploitation et hors exploitation net, et des instruments dérivés nets diminués des provisions. Ils comprennent également les capitaux employés des activités classées en actifs et passifs destinés à la vente, hors activités abandonnées.
Tant pour le ROCE avant impôts que pour le ROCE après impôts, les impacts de la participation du Groupe dans la co-entreprise Transdev Group, qui ne se situe pas dans le prolongement des activités du Groupe, et qui sont comptabilisés dans le Résultat net des autres sociétés mises en équivalence, sont exclus des calculs.
4] Compte de résultat consolidé
(en millions d’euros) | 2016 retraité (1) | 2017 | |||
Chiffre d’affaires | 24 187,0 | 25 124,6 | |||
Coûts des ventes | -19 988,5 | -20 855,2 | |||
Coûts commerciaux | -591,9 | -621,8 | |||
Coûts généraux et administratifs | -2 239,3 | -2 227,0 | |||
Autres charges et produits opérationnels | -268,2 | -234,2 | |||
Résultat opérationnel avant quote-part de résultat net dans les entités mises en équivalence | 1 099,1 | 1 186,4 | |||
Quote-part de résultat net dans les entités mises en équivalence | 94,2 | 98,4 | |||
Dont quote-part de résultat net des co-entreprises | 66,8 | 63,5 | |||
Dont quote-part de résultat net des entreprises associées | 27,4 | 34,9 | |||
Résultat opérationnel après quote-part de résultat net dans les entités mises en équivalence | 1 193,3 | 1 284,8 | |||
Coût de l’endettement financier | -423,0 | -410,6 | |||
Autres revenus et charges financiers | -94,6 | -143,3 | |||
Résultat avant impôts | 675,7 | 730,9 | |||
Impôts sur le résultat | -191,2 | -227,8 | |||
Quote-part de résultat net des autres entités mises en équivalence | 27,4 | 22,8 | |||
Résultat net des activités poursuivies | 511,9 | 525,9 | |||
Résultat net des activités non poursuivies | -25,8 | 13,3 | |||
Résultat net | 486,1 | 539,2 | |||
Part des propriétaires de la société mère | 383,1 | 401,6 | |||
Part des participations ne donnant pas le contrôle (en euros) | 103,0 | 137,6 | |||
RESULTAT NET ATTRIBUABLE AUX PROPRIETAIRES DE LA SOCIETE MERE PAR ACTION |
(1) Les retraitements sur l'exercice 2016 concernent le reclassement de la Lituanie en activités non poursuivies conformément à la norme IFRS 5.
5] État de la situation financière consolidée – actif
(en millions d’euros) | Au 31 décembre 2016 | Au 31 décembre 2017 | |||
Goodwill | 4 850,2 | 4 915,7 | |||
Actifs incorporels du domaine concédé | 3 775,6 | 3 475,3 | |||
Autres actifs incorporels | 1 012,7 | 1 017,1 | |||
Actifs corporels | 7 177,2 | 7 294,4 | |||
Participations dans les co-entreprises | 1 642,6 | 1 506,1 | |||
Participations dans les entreprises associées | 723,4 | 607,8 | |||
Titres de participation non consolidés | 88,0 | 70,6 | |||
Actifs financiers opérationnels non courants | 1 554,1 | 1 416,8 | |||
Instruments dérivés non courants – Actif | 43,2 | 27,1 | |||
Autres actifs financiers non courants | 385,6 | 348,6 | |||
Impôts différés actifs | 1 211,1 | 956,9 | |||
Actifs non courants | 22 463,7 | 21 636,4 | |||
Stocks et travaux en cours | 719,6 | 721,6 | |||
Créances d’exploitation | 8 686,0 | 8 528,1 | |||
Actifs financiers opérationnels courants | 141,6 | 197,3 | |||
Autres actifs financiers courants | 284,7 | 404,6 | |||
Instruments dérivés courants – Actif | 78,4 | 69,9 | |||
Trésorerie et équivalents de trésorerie | 5 521,4 | 6 263,9 | |||
Actifs classés comme détenus en vue de la vente * | 53,8 | 487,3 | |||
Actifs courants | 15 485,5 | 16 672,7 | |||
TOTAL ACTIF | 37 949,2 | 38 309,1 |
* Au 31 décembre 2017, les actifs classés comme détenus en vue de la vente concernent principalement l'Europe hors France pour 405,1 millions d'euros et dans le reste du monde pour 81,9 millions d'euros. Au 31 décembre 2016, ils concernaient les actifs de West Coast aux Etats-Unis pour 53,8 millions d'euros.
6] État de la situation financière consolidée – passif
(en millions d’euros) | Au 31 décembre 2016 | Au 31 décembre 2017 | |||
Capital | 2 816,8 | 2 816,8 | |||
Primes | 7 161,2 | 7 161,2 | |||
Réserves et résultat part du Groupe | -2 228,8 | -2 475,1 | |||
Total des capitaux propres attribuables aux propriétaires de la société mère | 7 749,2 | 7 502,9 | |||
Total des capitaux propres attribuables aux participations ne donnant pas le contrôle | 1 127,3 | 1 153,8 | |||
Capitaux propres | 8 876,5 | 8 656,7 | |||
Provisions non courantes | 2 123,7 | 1 941,6 | |||
Dettes financières non courantes | 8 344,0 | 9 465,2 | |||
Instruments dérivés non courants – Passif | 122,4 | 108,4 | |||
Passifs du domaine concédé - part non courante | 1 399,2 | 1 281,2 | |||
Impôts différés passifs | 1 079,8 | 970,1 | |||
Passifs non courants | 13 069,1 | 13 766,5 | |||
Dettes d’exploitation | 10 199,9 | 10 118,0 | |||
Passifs du domaine concédé - part courante | 119,8 | 85,8 | |||
Provisions courantes | 559,4 | 577,0 | |||
Dettes financières courantes | 4 759,7 | 4 607,0 | |||
Instruments dérivés courants – Passif | 118,0 | 49,1 | |||
Trésorerie passive | 246,8 | 208,9 | |||
Passifs classés comme détenus en vue de la vente (*) | - | 240,1 | |||
Passifs courants | 16 003,6 | 15 885,9 | |||
TOTAL DES PASSIFS ET DES CAPITAUX PROPRES | 37 949,2 | 38 309,1 |
(*) Au 31 décembre 2017, les passifs destinés à la vente concernent principalement l'Europe hors France pour 212,4 millions d'euros.
7] État consolidé des flux de trésorerie
(en millions d’euros) | 2016 retraité (1) | 2017 | |||
Résultat net | 486,1 | 539,2 | |||
Résultat net des activités poursuivies | 511,9 | 525,9 | |||
Résultat net des activités non poursuivies | -25,8 | 13,3 | |||
Amortissements, provisions et pertes de valeurs opérationnels | 1 544,8 | 1 516,0 | |||
Amortissements et pertes de valeurs financiers | 19,9 | -6,5 | |||
Plus ou moins-values de cessions d’actifs opérationnels | -29,1 | -9,7 | |||
Plus ou moins-values de cessions d’actifs financiers | -57,6 | -15,1 | |||
Quote-part de résultat net des co-entreprises | -66,8 | -63,5 | |||
Quote-part de résultat net des entreprises associées | -54,8 | -57,7 | |||
Dividendes reçus | -8,1 | -3,4 | |||
Coût de l’endettement financier net | 423,0 | 410,6 | |||
Impôts | 191,2 | 227,8 | |||
Autres éléments | 135,8 | 147,1 | |||
Capacité d’autofinancement | 2 610,2 | 2 671,5 | |||
Variation du besoin en fonds de roulement opérationnel | 270,4 | 112,0 | |||
Variation du besoin en fonds de roulement du domaine concédé | -112,0 | -122,0 | |||
Impôts versés | -226,2 | -233,5 | |||
Flux nets de trésorerie générés par l’activité des activités poursuivies | 2 542,4 | 2 428,0 | |||
Flux nets de trésorerie générés par l’activité des activités non poursuivies | 13,5 | 24,2 | |||
Flux nets de trésorerie générés par l’activité | 2 555,9 | 2 452,2 | |||
Investissements industriels nets de subvention | -1 353,5 | -1 495,5 | |||
Cessions d’actifs industriels | 85,8 | 89,3 | |||
Investissements financiers | -797,8 | -364,1 | |||
Cessions d’actifs financiers | 281,7 | 136,9 | |||
Actifs financiers opérationnels | |||||
Nouveaux actifs financiers opérationnels | -113,4 | -112,4 | |||
Remboursements d’actifs financiers opérationnels | 201,2 | 159,7 | |||
Dividendes reçus (incluant les dividendes reçus des co-entreprises et des entreprises associées) | 93,2 | 81,3 | |||
Créances financières non courantes décaissées | -123,8 | -135,9 | |||
Créances financières non courantes remboursées | 67,8 | 193,5 | |||
Variation des créances financières courantes | 329,0 | 37,7 | |||
Flux nets de trésorerie liés aux opérations d’investissement des activités poursuivies | -1 329,8 | -1 409,5 | |||
Flux nets de trésorerie liés aux opérations d’investissement des activités non poursuivies | - | -12,3 | |||
Flux nets de trésorerie liés aux opérations d’investissement | -1 329,8 | -1 421,8 | |||
Variation des dettes financières courantes | -547,1 | -689,4 |
7] État consolidé des flux de trésorerie (suite)
(en millions d’euros) | 2016 retraité (1) | 2017 | |||
Nouveaux emprunts et autres dettes non courantes | 2 049,9 | 1 886,0 | |||
Remboursements d’emprunts et autres dettes non courantes | -176,2 | -109,2 | |||
Variation des actifs liquides et des actifs financiers liés au financement | -9,0 | -163,3 | |||
Augmentation de capital | 14,5 | 15,3 | |||
Réduction de capital | - | - | |||
Transactions entre actionnaires : acquisitions partielles | -5,3 | -6,7 | |||
Transactions entre actionnaires : cessions partielles | 0,4 | 1,5 | |||
Emission de titres super subordonnés | - | - | |||
Coupons sur les titres super subordonnés | -68,8 | -67,8 | |||
Mouvements sur actions propres | -22,0 | 23,9 | |||
Dividendes versés | -521,7 | -580,5 | |||
Intérêts financiers versés | -430,5 | -439,0 | |||
Intérêts sur actifs opérationnels IFRIC 12 | -90,3 | -94,3 | |||
Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement des activités poursuivies | 193,9 | -223,5 | |||
Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement des activités non poursuivies | -0,6 | -0,3 | |||
Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement | 193,3 | -223,8 | |||
Effets de change et divers | -2,5 | -25,1 | |||
Variation de la trésorerie externe des activités non poursuivies | - | -1,1 | |||
TRESORERIE D'OUVERTURE | 3 857,7 | 5 274,6 | |||
TRESORERIE DE CLÔTURE | 5 274,6 | 6 055,0 | |||
Trésorerie et équivalents de trésorerie | 5 521,4 | 6 263,9 | |||
Trésorerie passive | 246,8 | 208,9 | |||
TRESORERIE DE CLÔTURE | 5 274,6 | 6 055,0 |
(1) Les retraitements sur l'exercice 2016 concernent le reclassement de la Lituanie en activités non poursuivies conformément à la norme IFRS 5.