VEOLIA ENVIRONNEMENT : RESULTATS SEMESTRIELS 2017(1)

CROISSANCE SOUTENUE DE L’ACTIVITE CONFIRMEE ET BONNE TENUE DES RESULTATS, EN LIGNE AVEC L’OBJECTIF ANNUEL

• CHIFFRE D’AFFAIRES : 12 346 M€, + 4,4%² – MAINTIEN D’UN RYTHME DE CROISSANCE TRES SOUTENU AU DEUXIEME TRIMESTRE (+4,4 % AU T2 APRES 4,5% AU T1)
• EBITDA : 1 651 M€, +0,4%²
• EBIT COURANT : 774 M€, +0,6%²
• RESULTAT NET COURANT PART DU GROUPE : 295 M€, EN HAUSSE DE 4,4%² HORS PLUS-VALUES NETTES. RESULTAT NET PUBLIE PART DU GROUPE DE 205 M€

PARIS--(BUSINESS WIRE)--Regulatory News:

Veolia Environnement (Paris:VIE):

OBJECTIFS 2017 PLEINEMENT CONFIRMES

Antoine Frérot, Président-directeur général du Groupe a indiqué : « Les performances réalisées au cours du premier semestre sont une nouvelle fois satisfaisantes. La croissance du chiffre d’affaires est au rendez-vous, avec une hausse de 4,4 % au deuxième trimestre, après 4,5 % au cours du premier. La décision prise en fin d’année dernière de renforcer nos dépenses commerciales porte ainsi déjà ses fruits et confirme l’attractivité de nos offres. Malgré les dépenses correspondantes et un effet de base défavorable, les résultats ressortent en légère progression dès ce semestre, ce qui nous rend très confiants dans l’atteinte de nos objectifs annuels. Par ailleurs, les efforts d’efficacité ont engendré 126 M€ d’économies sur le semestre, en ligne avec notre objectif annuel. Les deux leviers de notre stratégie, la croissance et l’efficacité, sont donc clairement à l’œuvre et nous permettent de confirmer pleinement nos objectifs.»

¹ Données en cours d’audit

² A change constant. En données courantes : Chiffre d’affaires en hausse de 4,3%, EBITDA en hausse de 0,3% et EBIT Courant en hausse de 0,3%.

• Chiffre d’affaires de 12 346 M€ au cours du S1 2017 contre 11 835 M€ au cours du S1 2016 retraité, soit une croissance de 4,4 % à change constant (+4,3% en courant) et +3,1 % à périmètre et change constants.
  
  La progression du chiffre d’affaires est restée très soutenue au cours du semestre, à +4,4% au T2 2017, après +4,5% au T1 2017, à change constant.
  
  A change constant, les variations enregistrées au cours du semestre ressortent comme suit :
  • En France, l’activité est en léger retrait de -0,9% sur le semestre, mais progresse de 1,4 % à périmètre constant. Le chiffre d’affaires de l’Eau est en repli de 0,7% mais enregistre une amélioration au deuxième trimestre (T1 -2,6% T2 : +1,1%) grâce aux bons volumes, qui progressent de 0,4% grâce à une météo favorable, alors que les prix sont toujours en baisse de 0,3%. La Propreté affiche un repli de 1,2%, du fait de la cession de Bartin fin 2016, mais progresse de 4,1% à périmètre constant, sous l’effet d’une bonne dynamique commerciale, d’une progression des volumes mis en décharge (+2,4%) et de la hausse du prix des papiers.
  • L’Europe hors France est en forte croissance (+5,9%) et a enregistré une hausse de 4,4% au T2 après +7,2% au T1. Toutes les géographies sont en progression à l’exception de l’Italie (-5,1%). L’Europe Centrale et Orientale progresse fortement (+10,4%) sous l’effet d’une météo favorable dans l’énergie au T1 et au T2, de l’intégration du réseau de chaleur de Prague rive gauche, ainsi que de bons volumes dans l’eau en République Tchèque et le démarrage du nouveau contrat en Arménie. L’Allemagne enregistre une croissance soutenue (+4,8%) grâce à de bons volumes dans la Propreté et un effet prix du papier favorable. Le Royaume-Uni est en progression de 4,5% grâce à une bonne activité commerciale et un prix du papier en hausse.
  • Le Reste du monde affiche une croissance à deux chiffres (+11,3%), avec un T2 en hausse de 10,8% après +11,8% au T1. L’Amérique du Nord est en hausse de 16,7% essentiellement sous l’effet de l’intégration réussie de Chemours, activité de régénération d’acide sulfurique mais continue d’enregistrer une forte baisse de son activité de services industriels. L’Amérique Latine est en croissance de 23,7% grâce à de fortes hausses de prix et de bons volumes auxquels s’ajoute la consolidation de la décharge de Pedreira au Brésil. L’Asie a crû de 18,9% avec en particulier la Chine en hausse de 36,6% qui a bénéficié de bonnes performances dans l’Eau industrielle (en particulier du contrat Sinopec), de bons volumes de déchets toxiques et dans l’Energie. L’Australie est quasi-stable à -1,0% toujours pénalisée par l’activité de services industriels compensée par la croissance du reste des activités Déchets. L’Afrique et le Moyen-Orient sont également quasi-stables.
  • Les activités mondiales sont stables (-0,7%) avec une sensible amélioration de l’activité Ingénierie et Travaux au cours du deuxième trimestre. L’activité de Veolia Water Technologies est ainsi stable au T2 (-0,1%) après une baisse de 15,7% au T1 et enregistre une hausse des prises de commandes. Le chiffre d’affaires de la SADE s’est également redressé au T2 (+2,0%) après -4,8% au T1, bénéficiant d’une bonne activité en France. Le pôle Déchets Toxiques est en hausse de 2,8%.

A change constant et hors effets travaux et prix des énergies, le chiffre d’affaires ressort en hausse de 5,0%.

Par activité, à change constant, dans l’Eau, la légère baisse enregistrée au cours du premier trimestre (-0,9%) a été plus que compensée au deuxième (+2,8%) pour atteindre +1,0% au S1 2017 grâce à l’amélioration des activités de Travaux et des volumes en hausse au T2. La Propreté est restée fortement positive (+4,4% au T2 après +8,1% au T1), soit une croissance sur le semestre de +6,3%, bénéficiant de hausse de tarifs de 1,1%, de volumes en hausse de 0,6%, d’un effet prix des matières recyclées de 1,5% et de la consolidation de Chemours aux Etats-Unis et Pedreira au Brésil. L’Energie affiche une progression de 9,2% sur le semestre (+9,7% au T1 et +8,5% au T2), avec notamment un effet climat favorable en Europe Centrale, l’intégration du réseau de chaleur de Prague Rive Gauche et de bonnes performances en Chine.

• EBITDA en hausse de 0,4% à change constant, à 1 651 M€ contre 1 646 M€ au S1 2016 retraité (+0,3% en données courants).
  • La variation des changes a contribué à hauteur de -1 M€ à l’EBITDA.
  • A change constant, l’EBITDA a bénéficié de ses deux leviers de croissance, les économies de coûts (effet de 126 M€ au cours du semestre) d’une part et la croissance soutenue du chiffre d’affaires (effet de 27 M€) d’autre part. Le pincement lié à la très faible indexation tarifaire des contrats dans l’Eau, les efforts commerciaux renforcés et un effet de base défavorable dû à des éléments non-récurrents en 2016 ont compensé les effets positifs. Au total, l’EBITDA ressort en hausse de 5 M€, soit 0,4%.
  • En France, l’EBITDA est en progression de 4,4%. L’EBITDA de l’Eau est en hausse de 2,4% grâce aux économies engagées et à des volumes en hausse de 0,4%. La Propreté croît fortement de 9,6% avec là encore l’effet des réductions de coûts combinées à une activité en hausse à périmètre constant. En Europe hors France, l’EBITDA est en retrait de 3,2 %, pénalisé par un effet de base 2016 défavorable en Allemagne et au Bénélux d’une part, et des arrêts techniques au Royaume-Uni au cours du semestre. Les Pays d’Europe Centrale et Orientale sont en progression grâce à une météo favorable dans l’Eau et l’Energie. Forte croissance de l’EBITDA du Reste du Monde, en hausse de +8,3%. Forte croissance aux Etats-Unis portée par l’intégration de CHEMOURS et malgré la poursuite des difficultés de l’activité Services industriels et une météo défavorable dans l’Energie. La Chine est également en forte croissance (+14,4%) grâce aux bons volumes dans les déchets toxiques, de bonnes performances dans l’Energie et le contrat SINOPEC. L’Australie est en hausse de 1,3% et l’Afrique et le Moyen Orient progressent de 3,5%. Les Activités Mondiales sont en repli de 10,0%. Veolia Water Technologies est en retrait sous l’effet de la non récurrence de terminaisons de contrats favorables en 2016. Les activités Déchets Toxiques continuent de croître à un rythme élevé (+8,6%).

• EBIT Courant de 773,8 M€ contre 771,2 M€ au S1 2016 retraité, en hausse de 0,6% à change constant (et 0,3% en données courantes).
  • La variation de l’EBIT courant est due à la hausse des dotations aux amortissements de 18 M€ (y compris remboursements des actifs financiers opérationnels). La contribution du résultat net courant des co-entreprises et entreprises associées est en hausse de 5M€, à 48 M€ grâce aux bonnes performances en Chine (30 M€). Des reprises de provisions d’un montant comparable au S1 2016 ont également été enregistrées (+54 M€ vs +47 M€ au S1 2016 retraité).
• Résultat net courant part du Groupe de 295 M€ contre 323 M€ au S1 2016 retraité, en repli de 8,6% mais en hausse de +4,4% à change constant et hors plus-values financières nettes.
  • Le coût de l’endettement financier net est stable, à -209 M€. Le taux brut de financement s’améliore de 55 points de base, à 3,13 % mais la dette brute moyenne est plus élevée, le Groupe ayant émis des obligations au S1 2017, pour bénéficier des taux d’intérêt bas en prévision du remboursement d’échéances en 2018.
  • Les autres revenus et charges financiers courants ressortent à -74,6 M€ contre -72,5 M€ au S1 2016 retraité.
  • Les plus-values de cessions financières sont en forte baisse, à 4,5 M€ contre 40,6 M€ au S1 2016 retraité.
  • Le taux d’impôt courant s’établit à 27%.
  • Les minoritaires sont en hausse à 78,1 M€ contre 74,5 M€ au S1 2016 retraité, bénéficiant des bons résultats en Europe Centrale et Orientale et en Asie.
  • Le résultat net courant part du Groupe s’établit à 295 M€ (-8,6%). Hors plus-values, la croissance ressort à 4,2%
  • Le résultat net publié part du Groupe atteint 205 M€, contre 252 M€ au S1 2016 retraité.
• Endettement Financier Net de 8 561 M€ au 30 juin 2017, contre 8 678 M€ au 30 juin 2016 retraité.
  • L’endettement financier net est en baisse de 117 M€.
  • Le Free Cash Flow net hors variation saisonnière du besoin en fonds de roulement généré au cours du premier semestre est de 537 M€ contre 548 M€ au S1 2016 retraité
  • Les investissements industriels sont maîtrisés (593 M€ contre 609 M€ au S1 2016 retraité).
  • La variation saisonnière du BFR ressort à -713 M€.

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• Objectifs pleinement confirmés.
• Perspectives 2017*
  • Redémarrage de la croissance du chiffre d’affaires
  • Stabilité ou croissance modérée de l’EBITDA
  • Effort accru de réductions de coûts > à 250 M€
• Perspectives 2018*
  • Poursuite de la croissance du chiffre d’affaires
  • Reprise d’une croissance plus soutenue de l’EBITDA
  • Réductions de coûts > à 300 M€
• Objectif 2019*
  • Poursuite de la croissance du chiffre d’affaires et plein effet des économies
  • EBITDA compris entre 3,3 et 3,5 Mds€ (hors IFRIC 12)

*à change constant

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Le groupe Veolia est la référence mondiale de la gestion optimisée des ressources. Présent sur les cinq continents avec plus de 163 000 salariés, le Groupe conçoit et déploie des solutions pour la gestion de l’eau, des déchets et de l’énergie, qui participent au développement durable des villes et des industries. Au travers de ses trois activités complémentaires, Veolia contribue à développer l’accès aux ressources, à préserver les ressources disponibles et à les renouveler.

En 2016, le groupe Veolia a servi 100 millions d’habitants en eau potable et 61 millions en assainissement, produit 54 millions de mégawattheures et valorisé 30 millions de tonnes de déchets. Veolia Environnement (Paris Euronext : VIE) a réalisé en 2016 un chiffre d’affaires consolidé de 24,39 milliards d’euros. www.veolia.com

Avertissement important

Veolia Environnement est une société cotée à Euronext Paris et le présent communiqué de presse contient des « déclarations prospectives » (forward-looking statements) au sens des dispositions du U.S. Private Securities Litigation Reform Act de 1995. Ces déclarations ne sont pas des garanties quant à la performance future de la Société. Les résultats effectifs peuvent être très différents des déclarations prospectives en raison d’un certain nombre de risques et d’incertitudes, dont la plupart sont hors de notre contrôle, et notamment : les risques liés au développement des activités de Veolia Environnement dans des secteurs très concurrentiels qui nécessitent d'importantes ressources humaines et financières, le risque que des changements dans le prix de l'énergie et le niveau des taxes puissent réduire les bénéfices de Veolia Environnement, le risque que les autorités publiques puissent résilier ou modifier certains des contrats conclus avec Veolia Environnement, le risque que les acquisitions ne produisent pas les bénéfices que Veolia Environnement espère réaliser, les risques liés aux termes et conditions figurant habituellement dans les accords de cession, le risque que le respect des lois environnementales puisse devenir encore plus coûteux à l'avenir, le risque que des fluctuations des taux de change aient une influence négative sur la situation financière de Veolia Environnement telle que reflétée dans ses états financiers avec pour résultat une baisse du cours des actions de Veolia Environnement, le risque que Veolia Environnement puisse voir sa responsabilité environnementale engagée en raison de ses activités passée, présentes et futures, de même que les autres risques décrits dans les documents déposés par Veolia Environnement auprès de l’Autorités des Marchés Financiers. Veolia Environnement n’a pas l’obligation ni ne prend l’engagement de mettre à jour ou réviser les déclarations prospectives. Les investisseurs et les détenteurs de valeurs mobilières peuvent obtenir gratuitement auprès de Veolia Environnement (www.veolia.com) copie des documents déposés par Veolia Environnement auprès de l’Autorités des Marchés Financiers.

Ce communiqué de presse contient des indicateurs non strictement comptables (« non GAAP »). Ces indicateurs non GAAP pourraient être définis différemment des indicateurs similaires publiés par d’autres groupes, et ne doivent pas se substituer aux indicateurs préparés en conformité avec les normes IFRS.

INFORMATIONS FINANCIÈRES AU 30 JUIN 2017

A] PREAMBULE

Évolution des normes sur les concessions

Dans le cadre des contrats de concession conclus avec les collectivités locales, les infrastructures sont comptabilisées, selon le cas, en actif incorporel, en créance financière ou une combinaison des deux. Veolia Environnement peut avoir une obligation de paiement vis-à-vis du concédant pour utiliser ces actifs.

L’IFRIC a statué sur ces paiements en juillet 2016 et a conclu que dans le cas de paiements fixes du concessionnaire, un actif et une dette devaient être enregistrés (modèle incorporel).

Veolia Environnement a ainsi procédé au recensement des contrats et appliqué les nouvelles dispositions IFRIC 12 rétroactivement au 1^er janvier 2015 : les contrats concernés les plus significatifs sont ceux de nos concessions d’eau en République Tchèque et Slovaquie.

Les données au 30 juin 2016 ont donc été retraitées de l’application de l’interprétation IFRIC 12. Les impacts sont présentés en annexes du présent rapport d’activité.

Les données au 30 juin 2017, commentées dans le présent rapport d’activité incluent les impacts des retraitements liés à l’application de l’interprétation IFRIC 12. Ceux-ci s’élèvent à 105,3 millions d’euros en EBITDA, 47,3 millions d’euros en EBIT Courant, et 3,8 millions en résultat net courant part du Groupe.

Lituanie

Au 30 juin 2017, le désengagement en cours des activités lituaniennes de Veolia Environnement, motivé par la fin d’un contrat majeur ainsi que le processus de cession de ses autres activités, a conduit le Groupe à traiter la Lituanie en résultat des activités non poursuivies, conformément à l’application de la norme IFRS 5.

B] CHIFFRES CLES

(en millions d’euros)^(4)	30 juin 2016 publié	Retraitements IFRIC 12 et IFRS 5 ^(3)	30 juin 2016 retraité	30 juin 2017 y.c IFRIC12	Variation en courant	Variation à change constant
Chiffre d’affaires	11 955,9	-120,8	11 835,1	12 346,5	+4,3%	+4,4%
EBITDA	1 580,3	65,5	1 645,8	1 651,4	+0,3%	+0,4%
Marge d’EBITDA	13,2%		13,9%	13,4%
EBIT Courant ^(1)	749,7	21,5	771,2	773,8	+0,3%	+0,6%
Résultat net courant – part du Groupe	341,7	-18,9	322,8	295,2	-8,6%	-8,7%
Résultat net courant – part du Groupe, hors plus ou moins-values de cessions financières nettes d’impôt et des minoritaires	301,1	-18,9	282,2	294,0	+4,2%	+4,4%
Résultat net – part du Groupe	251,2	0,8	252,0	204,6
Investissements industriels	553	56	609	593
Free cash-flow net ^(2)	-105	-35	-140	-176
Endettement financier net	8 678	-	8 678	8 561

(1) Y compris la quote-part de résultat net courant des co-entreprises dans le prolongement des activités du Groupe et entreprises associées.

(2) Le free cash-flow net correspond au free cash-flow des activités poursuivies i.e. somme de l’EBITDA, des dividendes reçus, de la variation du besoin en fonds de roulement opérationnel, de la capacité d'autofinancement financière, moins les frais financiers nets, les investissements industriels nets, les impôts versés, les dépenses de renouvellement, les charges de restructuration et les autres charges non courantes.

(3) Les retraitements au 30 juin 2016 concernent l’application de l’interprétation IFRIC 12 ainsi que le classement de la Lituanie en activité non poursuivie conformément à la norme IFRS 5 (cf. Annexes).

(4) Les définitions des indicateurs sont données dans le rapport de gestion à la section du Document de référence 2016.

Les principaux impacts de change sont les suivants :

Impacts de change au 30 juin 2017 (vs 30 juin 2016 retraité)	%	M€
Chiffre d’affaires	-0,1%	-14,5
EBITDA	-0,1%	-1,0
EBIT Courant	-0,3%	-2,0
Résultat net courant	+0,1%	+0,4
Endettement financier net (vs juin 2016 retraité)	-1,3%	-110,0
Endettement financier net (vs décembre 2016)	-1,7%	-129,0

C] COMPTE DE RESULTAT

1. CHIFFRE D’AFFAIRES CONSOLIDÉ DU GROUPE

Le chiffre d’affaires consolidé du Groupe s’élève à 12 346,5 millions d’euros au 30 juin 2017 contre 11 835,1 millions d’euros au 30 juin 2016 retraité, soit une progression de +4,4% à change constant. Hors activité Travaux³ et hors impact du prix des énergies, le chiffre d’affaires est en augmentation de +5,0% à change constant.

L’évolution du chiffre d’affaires sur le deuxième trimestre 2017 est, comme au premier trimestre, marquée par un dynamisme favorable sur quasiment l’ensemble des zones :

Variations à change constant	1^er trimestre 2017	2^ème trimestre 2017
France	-1,5%	-0,4%
Europe hors France	+7,2%	+4,4%
Reste du Monde	+11,8%	+10,8%
Activités mondiales	-3,2%	+1,7%
Groupe	+4,5%	+4,4%
Groupe hors Travaux et prix des énergies	+5,9%	+4,1%

Par segment, l’évolution du chiffre d’affaires par rapport au 30 juin 2016 retraité se détaille comme suit :

			Variation 2016 / 2017
En millions d’euros	30 juin 2016 retraité	30 juin 2017	en courant	à change constant	à périmètre et change constants
France	2 688,3	2 663,4	-0,9%	-0,9%	+1,4%
Europe,hors France	4 082,8	4 233,6	+3,7%	+5,9%	+4,4%
Reste du monde	2 832,6	3 227,7	+13,9%	+11,3%	+5,4%
Activités mondiales	2 218,6	2 204,0	-0,7 %	-0,7%	-0,3%
Autres	12,8	17,9	+39,7%	+39,5%	+39,5%
Groupe	11 835,1	12 346,5	+4,3%	+4,4%	+3,1%

³ Les Travaux concernent les activités ingénierie et construction du Groupe (principalement chez Veolia Water Technologies et la SADE), ainsi que les travaux réalisés dans le cadre des contrats d’exploitation.

• Chiffre d’affaires en léger repli en France (-0,9% en courant par rapport au 30 juin 2016 retraité, et +1,4% à périmètre constant) : le recul de l’Eau (-0,9% à périmètre constant) est compensé par la croissance dans les Déchets (+4,1% à périmètre constant).
  • Le chiffre d’affaires de l’Eau, 1 431,5 millions d’euros, est en léger retrait de -0,7% par rapport au 30 juin 2016 retraité, sous l’effet des indexations tarifaires en diminution de -0,3% et des effets commerciaux négatifs partiellement compensé par la hausse des volumes (+0,4%) ;
  • L’activité Déchets est en diminution de -1,2% par rapport au 30 juin 2016 retraité, mais progresse de 4,1% à périmètre constant à 1 231,9 millions d’euros, retraité de l’impact de la cession de Bartin Recycling le 30 novembre 2016. La poursuite d’un développement commercial avec des gains de contrats significatifs (contrat de Nancy...) s’accompagne de la hausse des volumes mis en décharge (+2,4%), ainsi que de l’accroissement du prix des matières recyclées (+15% sur le papier).

• L’Europe hors France (hors Lituanie classée en activité non poursuivie) est en progression de +5,9% à change constant par rapport au 30 juin 2016 retraité, et affiche une bonne dynamique dans les principaux pays :
  • Au Royaume Uni, le chiffre d’affaires de 1 000,4 millions d’euros est en hausse de +4,5% à change constant, grâce à la bonne performance des PFI (avec un taux de disponibilité moyenne des incinérateurs de 94,8%), l’impact positif des nouveaux contrats dans les Déchets en 2016 et en 2017 (St Albans, Southend on Sea, Army 2020), la hausse de l’activité Travaux et la hausse du prix des matières recyclées (papier, ferrailles et métaux) ;
  • En Europe Centrale et Orientale, le chiffre d’affaires s’établit à 1 493,2 millions d’euros et croît de +10,4% à change constant par rapport au 30 juin 2016 retraité. Cette hausse est portée :
    • Dans l’Energie : par un effet climat globalement positif (+28,4 millions d’euros), par l’augmentation des volumes de chaleur et d’électricité vendus en Pologne, et par l’impact des développements récents réalisés par le Groupe : Prague Rive Gauche, dorénavant Veolia Energie Praha (+20,5 millions d’euros) ;
    • Dans l’Eau : par la hausse des volumes d’eau facturée et nouveau contrat en Arménie ;
  • En Europe du Nord, le chiffre d’affaires de 1 195,4 millions d’euros est en hausse de +3,4% à change constant par rapport au 30 juin 2016 retraité. L’Allemagne, principal pays contributeur (886 millions d’euros), bénéficie de la hausse des prix des matières recyclés et des services, ainsi que de bons volumes dans les Déchets. Par ailleurs, des gains de contrats notamment en Suède dans les Déchets sont venus améliorer le chiffre d’affaires.

• Forte progression de +11,3% à change constant par rapport au 30 juin 2016 retraité du chiffre d’affaires du Reste du monde, dans la plupart des géographies :
  • Le chiffre d’affaires en Amérique du Nord est en hausse de +16,7% à change constant à 1 040,4 millions d’euros. Il bénéficie de l’intégration des actifs de la division Produits Sulfurés de Chemours (+106,9 millions d’euros), et de l’acquisition d’une société de services énergétiques du bâtiment (Enovity) en janvier 2017. Par ailleurs, la bonne performance des activités Municipal et Commercial est portée par la hausse du prix de l’électricité et du gaz; cette progression est atténuée par la poursuite des difficultés dans les services industriels ;
  • Forte progression du chiffre d’affaires en Amérique Latine (+23,7% à change constant) grâce à la hausse des tarifs notamment en Argentine, à l’impact positif de l’acquisition de la décharge de Pedreira au Brésil en mai 2016 et du démarrage du contrat Santa Marta (Eau) en Colombie en avril 2017 ;
  • Le chiffre d’affaires de la zone Asie est en nette progression de +18,9% à change constant. En Chine, la forte croissance du chiffre d’affaires (+36,6%) résulte de l’impact de nouveaux contrats (Sinopec et Hongda) dans l’Eau industrielle, de la progression des volumes vendus dans l’Energie Municipale et dans les Déchets. Le chiffre d’affaires du Japon progresse également porté par le développement de l’Eau municipale et grâce à l’acquisition de Renova en août 2016. En Corée, l’acquisition d’Uniken dans les Déchets industriels impacte favorablement le chiffre d’affaires ;
  • Le chiffre d’affaires de la zone Pacifique est stable (-0,2% à change constant au 30 juin 2017). Dans les Déchets, la bonne tenue des activités de traitements sont compensées par la baisse dans les services industriels ;
  • L’Afrique Moyen-Orient est en légère baisse de -1,3% à change constant.

• Activités mondiales : le chiffre d’affaires est quasi stable à -0,7% à change constant par rapport au 30 juin 2016 retraité : poursuite de la croissance des Déchets dangereux et stabilisation des travaux.
  • Les Déchets dangereux affichent une croissance de +2,8% à change constant, qui s’explique notamment par le redressement de l’activité recyclage des huiles ;
  • L’activité Design & Build reste en retrait de -5,1% à change constant, en lien avec le recentrage de l’activité Veolia Water Technologies mais le niveau des commandes progresse toutefois et l’activité de la SADE en France est en croissance au 1^er semestre 2017.

L’évolution du chiffre d’affaires entre 2016 et 2017 peut s’analyser comme suit par principaux effets :

L’effet change de -14 millions d’euros (-0,1% du chiffre d’affaires) reflète principalement la variation de la livre sterling (-111,7 millions d’euros), du dollar australien (+28,0 millions d’euros), du dollar américain (+32,7 millions d’euros), et du real brésilien (+13,8 millions d’euros).

L’effet périmètre de +157 millions d’euros concerne principalement des développements réalisés en 2016 et 2017 : l’intégration des actifs de la division Produits Sulfurés de Chemours aux Etats-Unis (106,9 millions d’euros), l’acquisition d’Uniken en Corée du Sud (+10,6 millions d’euros), de Prague Rive Gauche en République tchèque renommé Veolia Energie Praha (+20,5 millions d’euros), l’acquisition d’Enovity (+18,8 millions d’euros), et de la décharge CDR Pedreira au Brésil (+16,5 millions d’euros), ainsi que la cession de Bartin Recycling dans les Déchets en France (-81,5 millions d’euros).

A périmètre et change constants, la croissance du chiffre d’affaires s’élève à +3,1%.

Le chiffre d’affaires de l’activité Construction est en recul de -59 millions d’euros (+15 millions d’euros au 2^nd trimestre 2017 vs -74 millions d’euros au 1^er trimestre 2017) en raison de la baisse de l’activité Travaux dans les contrats de concession légèrement compensée par la bonne performance de la SADE en France.

L’impact de l’évolution des prix des énergies et des matières recyclées s’élève à +57 millions d’euros (versus -115 millions d’euros au 1^er semestre 2016).

La dynamique commerciale connaît une amélioration significative (effet Commerce / Volumes) à +276 millions d’euros (versus +127 millions d’euros au 1^er semestre 2016) :

• Augmentation de +127 millions d’euros, en lien avec la hausse des volumes vendus en Allemagne (Energie) et en Europe Centrale (Eau et Energie), la croissance solide dans les Déchets en Allemagne, de bons volumes dans l’Energie et les Déchets en Chine ainsi que la hausse des activités dans l’Eau et les Déchets en Amérique Latine, en partie compensés par la poursuite du recul des services industriels en Amérique du Nord et en Australie ;
• Effet commerce de +122 millions d’euros, grâce à de nombreux gains de contrats en Europe (dans les contrats multi services industriels), et à une bonne performance en Asie (dont le contrat de Sinopec en Chine pour 56 millions d’euros) ;
• L’impact du climat de +27 millions d’euros est favorable en Europe Centrale notamment au 2^nd trimestre 2017 (+12 millions d’euros).

Les effets prix favorables (+74 millions d’euros) sont liés à des indexations tarifaires positives en Allemagne dans les Déchets, en Europe Centrale dans l’Eau et à l’impact significatif de la hausse du prix dans les Déchets en Argentine.

Par métier, l’évolution du chiffre d’affaires par rapport au 30 juin 2016 retraité se détaille comme suit :

En millions d’euros	30 juin 2016 retraité	30 juin 2017	en courant	à change constant	à périmètre et change constants
Eau	5 336,3	5 415,7	1,5%	1,0%	1,2%
Déchets	4 173,5	4 378,4	4,9%	6,3%	3,8%
Energie	2 325,3	2 552,4	9,8%	9,2%	6,5%
Groupe	11 835,1	12 346,5	4,3%	4,4%	3,1%

EAU

Le chiffre d’affaires de l’Eau est en légère progression à +1,0% à change constant, et de +2,3% à change constant hors activité Travaux et impact du prix des énergies par rapport au 30 juin 2016 retraité. Cette évolution s’explique par :

• Une hausse des volumes et un effet commercial positif à hauteur de +2,1% au global. L’augmentation des volumes en Europe Centrale et Orientale est en partie compensée par des effets commerce négatifs en France. Le chiffre d’affaires bénéficie également de développements commerciaux réalisés dans l’Eau industrielle, notamment le contrat de Sinopec en Chine à hauteur de +56 millions d’euros ;
• Un effet prix légèrement positif de +0,5% avec des hausses en Europe Centrale et en Amérique Latine compensées par des effets prix négatifs en France (-0,3%) ;
• Des Travaux en légère baisse de -0,8% : la baisse de l’activité est partiellement compensée par la progression des activités de la SADE en France.

DÉCHETS

Le chiffre d’affaires de l’activité Déchets est en progression de +6,3% à change constant par rapport au 30 juin 2016 retraité (+3,8% à périmètre et change constants), en lien avec :

• Un effet périmètre de +2,4%, relatif notamment à l’acquisition de la Division Produits Sulfurés de Chemours aux Etats-Unis (+106,9 millions d’euros) partiellement compensé par la vente de Bartin (-81,5 millions d’euros);
• Un effet commerce et volumes de +0,6% : ralentissement des volumes aux Etats-Unis (services industriels toujours faibles) compensé par de nombreux gains de contrats, en particulier en France, au Royaume Uni et en Allemagne ;
• Un effet prix positif de +1,1%;
• L’impact favorable de la hausse du prix des matières recyclées (+1,5%) et notamment du papier.

ENERGIE

Le chiffre d’affaires de l’activité Energie est en hausse de +9,2% à change constant par rapport au 30 juin 2016 retraité (+6,5% à périmètre et change constants). Cette évolution s’explique par :

• L’impact positif de la hausse des volumes et des développements commerciaux à hauteur de +4,4%, en lien avec la hausse des volumes d’énergie vendue en Europe Centrale et en Chine, ainsi que de nouveaux contrats d’efficacité énergétique ;
• Un effet climat favorable de 27 millions d’euros (soit +1,2%), notamment en Pologne et en République tchèque ;
• Effet prix: la baisse des prix de chaleur et d’électricité en Europe est largement compensée par la hausse des prix aux Etats-Unis.
• Un effet périmètre de +2,8%, relatif à l’acquisition de Prague Rive Gauche en 2016, ainsi que d’une activité d’efficacité énergétique aux Etats-Unis en 2017 (Enovity) ;

2. EBITDA

Au 30 juin 2017, l’EBITDA consolidé du Groupe s’élève à 1 651,4 millions d’euros, soit une augmentation de 0,4 % à change constant par rapport au 30 juin 2016 retraité. Le taux de marge passe de 13,9% en juin 2016 retraité à 13,4% en juin 2017.

L’évolution de l’EBITDA par segment est la suivante :

			Variation 2016 / 2017
(en millions d’euros)	30 juin 2016 retraité	30 juin 2017	en courant	à change constant
France           Taux de marge EBITDA	359,4 13,4%	375,3 14,1%	+4,4%	+4,4%
Europe, hors France           Taux de marge EBITDA	759,2 18,6%	725,6 17,1%	-4,4%	-3,2%
Reste du monde           Taux de marge EBITDA	400,5 14,1%	442,8 13,7%	+10,6%	+8,3%
Activités mondiales           Taux de marge EBITDA	116,8 5,3%	104,1 4,7%	-10,8%	-10,0%
Autres	9,9	3,6	-63,2%	-64,2%
EBITDA	1 645,8	1 651,4	+0,3%	+0,4%
Taux de marge EBITDA	13,9%	13,4%

• En France, l’EBITDA est en sensible amélioration portée par les économies de coûts :
  • Dans les métiers de l’Eau, l’EBITDA progresse de +2,4% au 30 juin 2017 grâce aux efforts significatifs de réductions des coûts, et une hausse des volumes (impact de +1,1%) que compensent cependant la poursuite d’impacts défavorables : des indexations tarifaires négatives et l’effet négatif de renégociations contractuelles.
  • Dans les Déchets, l’EBITDA est en forte hausse de +9,6%, et bénéficie également de réductions des coûts et de l’impact des développements commerciaux.

• Baisse de l’EBITDA en Europe hors France (hors Lituanie) de -3,2% à change constant qui s’explique par la combinaison de plusieurs effets :
  • En Europe Centrale et Orientale, l’EBITDA progresse de +2,5% principalement grâce à un effet climat favorable (+12,5 millions d’euros) dans l’Energie et des bons volumes dans l’Eau et ce, malgré les coûts de démarrage du nouveau contrat en Arménie ;
  • Baisse de l’EBITDA au Royaume-Uni malgré des gains d’efficacité opérationnelle, sous l’effet des coûts ponctuels relatifs à des arrêts techniques et de maintenance d’usines ;
  • Baisse de l’EBITDA de l’Europe du Nord principalement par des éléments non récurrents favorables au 1^er semestre 2016 (résolution d’un litige et remboursement d’assurance sur un sinistre).

• Croissance de l’EBITDA dans le Reste du monde de +8,3% :
  • Hausse de l’EBITDA aux Etats-Unis, essentiellement lié aux effets périmètre (+22,2 millions d’euros) avec l’intégration réussie des actifs de la division Produits Sulfurés de Chemours et l’acquisition d’Enovity, et à la bonne progression dans l’Energie (effet prix, nouveaux contrats), mais les services industriels sont toujours en baisse. L’activité Déchets dangereux est pénalisée par des arrêts techniques ;
  • Progression de l’EBITDA de l’Amérique Latine (+18,1 millions d’euros) expliqué principalement par des hausses tarifaires en Argentine, les effets des acquisitions au Brésil et des nouveaux contrats en Colombie ;
  • Croissance soutenue de l’EBITDA en Chine de +14,4% dans toutes les activités : Energie municipale et industrielle, Eau industrielle (Sinopec) et Déchets (volumes enfouis et croissance du Toxique).

• Dans le segment Activités mondiales, le bénéfice de la restructuration de Veolia Water Technologies ainsi que la bonne performance des Déchets dangereux sont compensés par la non récurrence d’éléments favorables en 2016 (résolution favorable d’une fin de contrat). Veolia Water Technologies poursuit son plan de transformation via la standardisation de ses offres, des économies dans les achats et la baisse des coûts administratifs et commerciaux.

Par effet, l’évolution de l’EBITDA entre 2016 et 2017 peut s’analyser comme suit :

L’impact change sur l’EBITDA est négatif et s’élève à -1,0 million d’euros. Il reflète principalement la variation défavorable de la livre sterling (-15,1 millions d’euros), compensée par les effets favorables du real brésilien (+3,0 millions d’euros), du dollar australien (+2,3 millions d’euros), du dollar américain (+3,0 millions d’euros) et du zloty polonais (+3,0 millions d’euros).

L’effet périmètre de +42,0 millions d’euros concerne principalement des développements réalisés en 2016 : l’intégration des actifs de la division Produits Sulfurés de Chemours aux Etats-Unis, de Prague Rive Gauche en République tchèque, et de la décharge Pedreira au Brésil.

Les effets Commerce et volumes sont favorables à hauteur de +27 millions d’euros en raison du dynamisme commercial, notamment en Asie, des bons volumes, tant dans les Déchets que dans l’Eau et l’Energie en Europe Centrale grâce à une saison de chauffe qui s’est poursuivie jusqu'en avril, compensant l’effet toujours négatif des renégociations de l’Eau France, la perte de contrats en Italie et la baisse des services industriels aux Etats-Unis et en Australie.

Le Prix des énergies et des matières recyclées ont un impact globalement défavorable sur l’EBITDA (-7 millions d’euros) : l’évolution des tarifs chaleur et électricité (baisse en Europe centrale, hausse aux Etats-Unis) suit celle du prix d’achat des énergies entrantes. Par ailleurs, l’effet positif de la hausse des prix des matières recyclées au Royaume-Uni est compensé par la hausse des coûts du fuel dans les Déchets en France.

Le Pincement Prix est de -68 millions d’euros et concerne notamment l’Eau en France ainsi que des effets négatifs liés au démarrage de nouvelles activités (démantèlement de plates-formes, contrat d’Eau en Arménie…).

La contribution des plans d’économies de coûts s’élève à 126 millions d’euros, en ligne avec l’objectif annuel de 250 millions d’euros. Elle porte principalement sur l’efficacité opérationnelle (à hauteur de 47%), et les achats (31%), et concerne l’ensemble des géographies : la France (à hauteur de 32%), l’Europe hors France (24%), le Reste du monde (29%), les Activités mondiales (13%) et le Siège (2%).

Les coûts transitoires et éléments ponctuels incluent notamment la non récurrence d’éléments favorables du 1^er semestre 2016 (résolution d’un litige en Belgique, indemnités d’assurances reçues en Allemagne et d’une fin de contrat favorable chez Veolia Water Technologies), et des surcoûts d’assurance et de maintenance (notamment au Royaume-Uni) constatés au 1^er trimestre 2017.

3. EBIT COURANT

L’EBIT Courant consolidé du Groupe au 30 juin 2017 s’établit à 773,8 millions d’euros, en progression de +0,6% à change constant par rapport au 30 juin 2016 retraité.

Les éléments de passage de l’EBITDA à l’EBIT Courant au 30 juin 2017 et 2016 sont les suivants :

En millions d’euros	30 juin 2016 retraité	30 juin 2017
EBITDA	1 645,8	1651,4
Dépenses de renouvellement	-135,6	-131,7
Amortissements ^(*)	-829,0	-847,4
Provisions, juste valeur et autres :	46,7	53,4
Pertes de valeurs nettes courantes sur actifs corporels, incorporels et AFOs	1,4	10,1
Dotations nettes de reprises aux provisions opérationnelles, ajustements de juste valeur et autres	27,4	35,8
Plus ou moins-values de cession industrielles	17,9	7,5
Quote-part du résultat net courant des co-entreprises et entreprises associées	43,3	48,1
EBIT Courant	771,2	773,8

(*) Y compris remboursement des actifs financiers opérationnels (AFO) à hauteur de -91,3 millions d’euros au 30 juin 2017 contre -104 millions d’euros au 30 juin 2016.

La légère croissance de l’EBIT Courant à change constant est le reflet :

• de la stabilité de l’EBITDA ;
• de l’augmentation des charges d’amortissement à change constant, en lien avec les effets périmètre, principalement aux Etats-Unis suite à l’acquisition des actifs de Chemours en juillet 2016, mais également au Brésil; hors impact périmètre, la charge d’amortissement est stable ;
• de la variation favorable des reprises nettes de provisions opérationnelles, en particulier sur les provisions pour remise en état des sites d’enfouissement technique en France et au Royaume Uni et sur les captives d’assurance (+15 millions d’euros), avec contrepartie EBITDA, pour un impact EBIT courant neutre ;
• des plus ou moins-values de cessions industrielles au 30 juin 2017 en retrait ;
• de la progression de la contribution des entités mises en équivalence, notamment en Chine.

L’effet change sur l’EBIT Courant est négatif de -2,0 millions d’euros et reflète principalement la variation de la livre sterling (-9,1 millions d’euros), du real brésilien (+2,2 millions d’euros), du dollar américain (+1,6 millions d’euros) et du dollar australien (+1,1 millions d’euros).

L’évolution de l’EBIT Courant par segment est la suivante :

			Variation 2016 / 2017
(en millions d’euros)	30 juin 2016 retraité	30 juin 2017	en courant	à change constant
France	44,6	67,7	+51,8%	+51,8%
Europe, hors France	451,8	422,4	-6,5%	-5,4%
Reste du monde	213,9	242,4	+13,4%	+11,3%
Activités mondiales	70,3	48,7	-30,8%	-29,1%
Autres	-9,4	-7,2	-22,7%	-21,7%
EBIT Courant	771,2	773,8	+0,3%	+0,6%

4. RÉSULTAT FINANCIER

(en millions d’euros)	Au 30 juin 2016 retraité	Au 30 juin 2017
Coût de l'endettement financier net (1)	-208,9	-209,2
Gains nets / Pertes nettes sur les prêts et créances	8,8	1,4
Résultats sur actifs disponibles à la vente	3,0	2,3
Actifs et passifs évalués à la juste valeur par le résultat	-0,2	0,1
Résultat de change	-5,4	-7,8
Désactualisation des provisions	-20,6	-19,8
Intérêts sur passifs du domaine concédé	-44,8	-44,5
Autres	-13,3	-6,3
Autres revenus et charges financiers (2)	-72,5	-74,6
Plus ou moins-values de cessions financières (*)	40,6	4,5
Résultat financier (1)+(2)	-240,8	-279,3

(*) Y compris frais de cessions financières

COÛT DE L’ENDETTEMENT FINANCIER NET

Le coût de l’endettement financier net est stable et s’établit à -209,2 millions d’euros au 30 juin 2017, versus -208,9 millions d’euros au 30 juin 2016 retraité.

Le coût de l’endettement financier net est stable grâce aux efforts du Groupe en matière de gestion dynamique compensant la hausse du coût de la dette en devise suite aux acquisitions hors de la zone Euro combinées à la hausse de l’écart des taux Euro contre devises

Le taux de financement reste également stable à 4,97% au 30 juin 2017 comme au 30 juin 2016.

AUTRES REVENUS ET CHARGES FINANCIERS

Les autres revenus et charges financiers s’élèvent à -74,6 millions d’euros au 30 juin 2017, versus -72,5 millions d’euros au 30 juin 2016 retraité.

Les plus-values sur cessions financières comptabilisées au cours du premier semestre 2017 à hauteur de 4,5 millions d’euros sont en forte baisse par rapport au 40,6 millions d’euros au 30 juin 2016 retraité. Au 30 juin 2016 retraité, les plus-values sur cessions financières incluaient la mise à juste valeur de la quote-part antérieurement détenue de participations en France et en Chine.

5. CHARGE D’IMPÔT

La charge d’impôt s’élève à -114,7 millions d’euros au 30 juin 2017, contre -125,5 millions d’euros au 30 juin 2016 retraité.

Le taux d’impôt courant au 30 juin 2017 est en légère diminution et s’affiche à 27,0% (versus 29,6% au 30 juin 2016 retraité) après retraitement de l’impact des cessions financières, des éléments non courants du résultat net des entités contrôlées et de la quote-part de résultat net des sociétés mises en équivalence. Il s’explique principalement par une évolution de la répartition par pays des résultats fiscaux avant impôts.

En millions d’euros	30 juin 2016 retraité	30 juin 2017
Résultat avant impôt – Eléments courants (a)	530	494
Dont quote-part de résultat net des co-entreprises et entreprises associées (b)	43	48
Dont plus ou moins-values de cessions financières (c)	41	4
Résultat avant impôt retraité – Eléments courants : d=a-b-c	446	442
Charge d’impôt retraitée (e)	-132	-119
Taux d’impôts retraité sur les éléments courants du compte de résultat (e) / (d)	29,6%	27,0%

6. RÉSULTAT NET COURANT / RÉSULTAT NET ATTRIBUABLE AUX PROPRIÉTAIRES DE LA SOCIÉTÉ MÈRE

Le résultat net courant attribuable aux propriétaires de la société mère s’établit à 295,2 millions d’euros au 30 juin 2017 contre 322,8 millions d’euros au 30 juin 2016 retraité. Hors plus ou moins-values de cessions financières nettes d’impôts et de minoritaires, le résultat net courant attribuable aux propriétaires de la société mère est en augmentation de 4,4% à change constant, à 294,0 millions d’euros versus 282,2 millions d’euros au 30 juin 2016 retraité.

Le résultat net attribuable aux propriétaires de la société mère s’établit à 204,6 millions d’euros au 30 juin 2017, contre 252,0 millions d’euros au 30 juin 2016 retraité.

La baisse du résultat net attribuable aux propriétaires de la société mère s’explique essentiellement par la variation des plus ou moins-values financières.

Compte tenu du nombre moyen pondéré d’actions en circulation au 30 juin 2017 qui s’élève à 550,8 millions en non dilué, et 574,6 millions en dilué, versus 550,3 millions en non dilué, et 566,2 millions en dilué au 30 juin 2016, le résultat net courant par action attribuable aux propriétaires de la société mère s’élève à 0,54 euro (non dilué) et 0,51 euro (dilué) au 30 juin 2017, versus 0,59 euro (non dilué) et 0,57 euro (dilué) au 30 juin 2016 retraité.

Le résultat net par action attribuable aux propriétaires de la société mère ressort à 0,25 euro (non dilué) et 0,24 euro (dilué) au 30 juin 2017, contre 0,33 euro (non dilué) et 0,32 euro (dilué) au 30 juin 2016 retraité.

L’effet dilutif pris en compte dans le calcul du résultat net par action concerne les obligations à option de conversion et/ou d’échange en actions nouvelles et/ou existantes émises en mars 2016.

Au 30 juin 2017 la formation du résultat net attribuable aux propriétaires de la société mère est la suivante :

(en millions d'euros)	Courant	Non courant	Total
EBIT	773,8	-125,7	648,1
Coût de l’endettement financier net	-209,2	-	-209,2
Autres revenus et charges financiers	-70,1	-	-70,1
Résultat avant impôts	494,5	-125,7	368,8
Charge d’impôts sur les sociétés	-119,4	4,7	-114,7
Résultat net des autres sociétés mises en équivalence	-	13,5	13,5
Résultat net des activités non poursuivies	-	15,0	15,0
Part des participations ne donnant pas le contrôle	-79,9	1,8	-78,1
Résultat net attribuable aux propriétaires de la société mère	295,2	-90,7	204,6

Au 30 juin 2016 retraité, le résultat net attribuable aux propriétaires de la société mère s’établissait de la façon suivante :

(en millions d'euros)	Courant	Non courant	Total
EBIT	771,2	-120,2	651,0
Coût de l’endettement financier net	-208,9	-	-208,9
Autres revenus et charges financiers	-31,9	-	-31,9
Résultat avant impôts	530,4	-120,2	410,2
Charge d’impôts sur les sociétés	-132,3	6,8	-125,5
Résultat net des autres sociétés mises en équivalence	-	22,2	22,2
Résultat net des activités non poursuivies	-	19,6	19,6
Part des participations ne donnant pas le contrôle	-75,3	0,8	-74,5
Résultat net attribuable aux propriétaires de la société mère	322,8	-70,8	252,0

Le résultat net des autres sociétés mises en équivalence (Transdev Group) s’élève à 13,5 millions d’euros au 30 juin 2017 (quote-part à 30%) versus 22,2 millions d’euros au 30 juin 2016 (quote-part à 50%).

La part du résultat attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle représente 78,1 millions d’euros au 30 juin 2017, contre 74,5 millions d’euros au 30 juin 2016 retraité.

Le tableau de passage de l’EBIT Courant au résultat opérationnel tel qu’il figure au compte de résultat est le suivant :

(en millions d’euros)	30 juin 2016 retraité	30 juin 2017
EBIT Courant	771,2	773,8
Pertes de valeur sur goodwill et goodwills négatifs	1,6	-
Dotations nettes aux provisions non courantes	-	-1,6
Charges de restructuration	-100,0	-90,4
Perte de valeur BFR non courantes	-	-12,7
Frais de personnel – paiements en actions	-5,4	-4,9
Provisions et pertes de valeurs nettes non courantes sur actifs corporels, incorporels, AFOs et autres	-9,2	-13,2
Coûts d’acquisition de titres avec ou sans prise de contrôle	-7,2	-2,9
Total des éléments non courants	-120,2	-125,7
Résultat opérationnel après QPRN des entités mises en équivalence	651,0	648,1

Les charges de restructuration au 30 juin 2017 sont liées aux activités Eau en France à hauteur de -66,5 millions d’euros. Les provisions et pertes de valeurs BFR non courantes sont principalement liées aux Activités mondiales

D] FINANCEMENT

Le tableau ci-après récapitule la variation de l’Endettement Financier Net et du free cash-flow net :

(en millions d’euros)	Juin 2016 retraité	Juin 2017
EBITDA	1 646	1 651
Investissements industriels nets	-575	-568
Variation BFR opérationnel	-688	-713
Dividendes reçus des entités mises en équivalence et des co-entreprises	41	57
Dépenses de renouvellement	-136	-132
Autres charges non courantes et charges de restructuration	-36	-72
Intérêts sur passifs du domaine concédé	-45	-44
Eléments financiers (intérêts versés courants et capacité d’autofinancement financière)	-210	-212
Impôts payés	-137	-143
Free cash-flow net, avant versement du dividende, investissements financiers et cessions financières	-140	-176
Dividendes versés	-570	-594
Investissements financiers nets	-391	-111
Variation des créances et autres actifs financiers	245	-14
Emissions / remboursement de titres super subordonnés	18	-
Augmentation de capital	-	23
Free cash-flow	-838	-872
Effets de change et autres variations (*)	329	122
Variation	-509	-749
Endettement Financier Net à l’ouverture	-8 169	-7 812
Endettement Financier Net à la clôture	-8 678	-8 561

(*) Les effets de change et autres variations au 30 juin 2017 incluent l’impact favorable du dollar américain, de la livre sterling, du dollar hongkongais et du renminbi et l’impact défavorable du zloty polonais.

Le Free cash-flow net s’élève à -176 millions d’euros au 30 juin 2017, versus -140 millions d’euros au 30 juin 2016 retraité.

L’évolution du free cash-flow net par rapport au 30 juin 2016 retraité (-36 millions d’euros) reflète essentiellement la variation saisonnière défavorable du besoin en fonds de roulement opérationnel, la hausse des charges de restructuration, en partie compensées par la diminution des investissements industriels nets.

Hors saisonnalité lié au BFR opérationnel (-713 millions d’euros en 2017, et -688 millions d’euros en 2016), le Free cash-flow net s’établit à +537 millions d’euros au 30 juin 2017 (versus +548 millions d’euros au 30 juin 2016 retraité).

Au global, l’Endettement financier net s'établit à 8 561 millions d'euros, contre 7 812 millions d’euros au 31 décembre 2016 retraité.

Outre l’évolution du free cash-flow net (y compris la variation du BFR opérationnel), l’Endettement financier net est impacté par les investissements financiers nets à hauteur de -111 millions d’euros, ainsi que par un effet de change favorable de 129 millions d’euros sur le premier semestre et par les dividendes versés.

1. INVESTISSEMENTS INDUSTRIELS ET FINANCIERS

1.1 Investissements industriels

Le volume total des investissements industriels bruts, y compris nouveaux actifs financiers opérationnels, réalisés par le Groupe s’est élevé à 593 millions d’euros au 30 juin 2017, contre 609 millions d’euros au 30 juin 2016 retraité.

Les investissements industriels par segment, hors activités non poursuivies, varient de la façon suivante :

Juin 2017 (en millions d'euros)	Maintenance et défense du portefeuille	Croissance discrétionnaire	Total investissements industriels bruts	Cessions industrielles	Total investissements industriels nets
France	142	2	144	-6	138
Europe hors France	190	30	220	-12	208
Reste du Monde	137	35	172	-3	169
Activités mondiales	42		42	-4	38
Autres	15		15		15
Total investissements industriels	526^(1)	67	593^(2)	-25	568

(1) Dont investissements de maintenance à hauteur de 278 millions d’euros, et investissements de défense du portefeuille à hauteur de 248 millions d’euros

(2) Dont nouveaux actifs financiers opérationnels à hauteur de 27 millions d’euros

Juin 2016 (en millions d'euros)	Maintenance et défense du portefeuille	Croissance discrétionnaire	Total investissements industriels bruts	Cessions industrielles	Total investissements industriels nets
France	141	5	146	-11	135
Europe hors France	220	30	250	-8	242
Reste du Monde	127	38	165	-11	154
Activités mondiales	35	3	38	-4	34
Autres	10		10	-	10
Total investissements industriels	533^(1)	76	609 ^(2)	-34	575

(1) Dont investissements de maintenance à hauteur de 284 millions d’euros, et investissements de défense du portefeuille à hauteur de 249 millions d’euros

(2) Dont nouveaux AFO à hauteur de 44 millions d’euros

A change constant, les investissements industriels bruts sont stables par rapport au 30 juin 2016.

Les investissements industriels bruts de croissance discrétionnaire sont en légère diminution par rapport au 30 juin 2016.

1.2 Investissements et cessions financiers

Les investissements financiers s’élèvent à -177 millions d’euros au 30 juin 2017 (y compris frais d’acquisition) et incluent notamment les impacts des acquisitions d’Enovity (+28 millions d’euros) et d’Uniken (+66 millions d’euros). Au 30 juin 2016 retraité, les investissements financiers (-442 millions d’euros) concernaient principalement l’acquisition de Kurion, de Pedreira, et de Prague Rive Gauche.

Les cessions financières s’élèvent à 66 millions d’euros au 30 juin 2017 (y compris frais de cession) et comprennent notamment les cessions d’Affinity au Royaume-Uni et de Beiyuan en Chine. Au 30 juin 2016, les cessions financières (52 millions d’euros) ne comprenaient pas de montant individuel significatif.

2. BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT OPÉRATIONNEL

La variation du Besoin en Fonds de Roulement Opérationnel (hors activités non poursuivies) s’élève à -713 millions d’euros au 30 juin 2017, contre -688 millions d’euros au 30 juin 2016 retraité.

La variation du Besoin en Fonds de Roulement Opérationnel par rapport à décembre 2016 s’explique principalement par l’effet de saisonnalité.

3. FINANCEMENT EXTERNE

3.1 Structure de l’endettement financier net

(en millions d’euros)	Au 30 juin 2016 retraité	Au 30 juin 2017
Dettes financières non courantes	7 196,9	9 030,5
Dettes financières courantes	4 759,1	4 348,2
Trésorerie passive	395,6	341,8
Sous-total dettes financières	12 351,6	13 720,5
Trésorerie et équivalents de trésorerie	-3 680,2	-4 825,6
Actifs liquides		-331,2
Imputation de la juste valeur des dérivés de couverture	6,3	-2,4
Endettement financier net	8 677,7	8 561,3

L’endettement financier net après couverture au 30 juin 2017 est à taux fixe à hauteur de 97% et à taux variable à hauteur de 3%.

La maturité moyenne de l’endettement financier net s’établit à 9,0 ans au 30 juin 2017 contre 8,9 ans au 30 juin 2016.

Le leverage ratio, qui rapporte l’Endettement Financier Net (EFN) de clôture à l’EBITDA glissant de juin est en diminution au 30 juin 2017 versus le 30 juin 2016 retraité :

	30 juin 2016 retraité	30 juin 2017
Leverage ratio (EFN de clôture / EBITDA glissant juin)	2,8	2,7

3.2 Position de liquidité du Groupe

Le détail des liquidités dont le Groupe dispose au 30 juin 2017 est le suivant :

(en millions d’euros)	Au 30 juin 2016	Au 30 juin 2017
Veolia Environnement :
Crédit syndiqué non tiré	3 000,0	3 000,0
Lignes de crédit bilatérales MT non tirées	925,0	925,0
Lignes de crédit bilatérales CT non tirées	-	-
Ligne de lettres de crédit	35,0	53,6
Trésorerie et équivalents de trésorerie ^(1)	2 893,4	4 174,2
Filiales :
Trésorerie et équivalents de trésorerie ^(1)	786,8	982,6
Total des liquidités	7 640,2	9 135,4
Dettes courantes et trésorerie passive
Dettes courantes	4 759,1	4 348,2
Trésorerie passive	395,6	341,8
Total des dettes courantes et trésorerie passive	5 154,7	4 690,0
Total des liquidités nettes des dettes courantes et trésorerie passive	2 485,5	4 445,4

(1) Y compris les actifs liquides et les actifs liés au financement inclus dans l’endettement financier net

La hausse des liquidités nettes reflète notamment l’émission d’une obligation en renminbi en septembre 2016 pour un nominal de 135 millions d’euros équivalents, l’émission d’obligations en euro pour un nominal de 1,1 milliard d’euros en octobre 2016 et de 1,3 milliard d’euros en mars 2017 pour des échéances de remboursement à venir avant le 30 juin 2018, dont la souche obligataire euro de maturité mai 2018 pour 487 millions d’euros, moins importantes que les remboursements réalisés depuis le 30 juin 2016.

Veolia Environnement peut tirer à tout instant sur le crédit syndiqué multidevises et sur l’ensemble des lignes de crédit.

Crédits syndiqués MT non tirés

Le 6 novembre 2015, Veolia Environnement a signé un nouveau crédit syndiqué multidevises pour un montant de 3 milliards d’euros, à échéance initiale 2020, étendu à 2021 en octobre 2016 et pouvant être étendu jusqu’en 2022 avec une possibilité de tirage en devises d’Europe de l’Est et en renminbi.

Ce crédit syndiqué n’est pas tiré au 30 juin 2017.

Lignes de crédit bilatérales CT et MT non tirées

Veolia Environnement a à sa disposition des lignes de crédit bilatérales pour un montant total non tiré au 30 juin 2017 de 925 millions d’euros.

Ligne de lettres de crédit :

Au 30 juin 2017, les lignes de lettres de crédit bilatérales en dollars américains sont tirées à hauteur de 123,9 millions de dollars américains; la partie tirable en cash est de 61,1 millions de dollars américains (soit 53,6 millions d'euros équivalents), non tirée, et figure dans le tableau de liquidité ci-dessus.

ANNEXES

Réconciliation des données publiées en 2016 avec les données retraitées 2016¹

(en millions d’euros)	30-juin-16 publié	Retraitement IFRIC 12	Retraitement IFRS 5 ^(4)	30-juin-16 retraité
Chiffre d’affaires	11 955,9	0,0	-120,8	11 835,1
EBITDA (a)	1 580,3	101,0	-35,5	1 645,8
EBIT Courant^(2)	749,7	46,4	-24,9	771,2
Résultat opérationnel	629,5	46,4	-24,9	651,0
Résultat net courant - part du groupe	341,7	0,8	-19,7	322,8
Résultat net - part du groupe	251,2	0,8	0,0	252,0
Investissements industriels bruts	-553	-56	0	-609
Dont Variation du BFR du domaine concédé (b)	0	-56	0	-56
Intérêts sur passifs du domaine concédé (c)	0	-44,8	0	-44,8
Free cash-flow net ^(3)	-105	0	-35	-140
Endettement Financier Net	-8 678	0	0	-8 678

(1) Données non auditées

(2) Y compris quote-part de résultat net courant des co-entreprises et entreprises associées au 30 juin 2016 retraité

(3) Impact du retraitement IFRIC 12 nul sur le Free cash-flow net ((a)+(b)+(c)=0)

(4) Les comptes de Juin 2016 ont été retraités, afin d’assurer la comparabilité des périodes, du reclassement en « Résultat net des activités non poursuivies » des activités du Groupe en Lituanie conformément à la norme IFRS 5

Interprétation IFRIC 12

Au P&L, les retraitements liés à la clarification IFRIC 12 conduisent à une amélioration de l’EBITDA et de l’EBIT Courant. En effet, la charge initiale de redevance est annulée pour être répartie en charge d’intérêts et remboursements de la dette reconnue. En parallèle, une charge d’amortissement de l’actif est constatée et des impôts différés sont calculés en conséquence.

Au bilan, les dettes sont ventilées entre dettes courantes et non courantes, en fonction de leur échéance. Le solde de dettes liées aux retraitements effectués est supérieur à la valeur nette des actifs correspondant : en effet le rythme d’amortissement des actifs est linéaire et celui des remboursements de dettes progressif (« formule d’annuité constante » avec réduction de la part intérêt au profit du remboursement du principal).

L’amélioration de l’EBITDA liée à l’application de la clarification est compensée par les remboursements de la dette (classés en CAPEX) et le paiement des intérêts. De ce fait, les retraitements n’ont aucun impact sur le Free cash-flow net ou l’Endettement financier net.

Compte de résultat consolidé

(en millions d’euros)	Au 30 juin 2016 retraité ^(1)	Au 30 juin 2017
Chiffre d’affaires	11 835,1	12 346,5
Coûts des ventes	-9 671,8	-10 202,9
Coûts commerciaux	-279,5	-308,9
Coûts généraux et administratifs	-1 155,9	-1 109,0
Autres charges et produits opérationnels	-120,2	-125,7
Résultat opérationnel avant quote-part de résultat net dans les entités mises en équivalence	607,7	600,0
Quote-part de résultat net dans les entités mises en équivalence	43,3	48,1
Dont quote-part de résultat net des co-entreprises	29,7	35,2
Dont quote-part de résultat net des entreprises associées	13,6	12,9
Résultat opérationnel après quote-part de résultat net dans les entités mises en équivalence	651,0	648,1
Coût de l’endettement financier	-208,9	-209,2
Autres revenus et charges financiers	-31,9	-70,1
Résultat avant impôts	410,2	368,8
Impôts sur le résultat	-125,5	-114,7
Quote-part de résultat net des autres entités mises en équivalence	22,2	13,5
Résultat net des activités poursuivies	306,9	267,6
Résultat net des activités non poursuivies	19,6	15,0
Résultat net	326,5	282,6
Part des propriétaires de la société mère	252,0	204,6
Part des participations ne donnant pas le contrôle (en euros)	74,5	78,1
RESULTAT NET ATTRIBUABLE AUX PROPRIETAIRES DE LA SOCIETE MERE PAR ACTION
Dilué	0,32	0,24
Non dilué	0,33	0,25
RESULTAT NET ATTRIBUABLE AUX PROPRIETAIRES DE LA SOCIETE MERE DES ACTIVITES POURSUIVIES PAR ACTION
Dilué	0,29	0,21
Non dilué	0,30	0,22
RESULTAT NET ATTRIBUABLE AUX PROPRIETAIRES DE LA SOCIETE MERE DES ACTIVITES NON POURSUIVIES PAR ACTION
Dilué	0,03	0,03
Non dilué	0,03	0,03

(1) Y compris IFRIC 12

État de la situation financière consolidée - actif

(en millions d’euros)	Au 31 décembre 2016	Au 30 juin 2017
Goodwill	4 850,2	4 899,8
Actifs incorporels du domaine concédé	3 775,6	3 692,6
Autres actifs incorporels	1 012,7	987,1
Actifs corporels	7 177,2	6 978,3
Participations dans les co-entreprises	1 642,6	1 505,1
Participations dans les entreprises associées	723,4	607,6
Titres de participation non consolidés	88,0	56,1
Actifs financiers opérationnels non courants	1 554,1	1 485,4
Instruments dérivés non courants – Actif	43,2	38,3
Autres actifs financiers non courants	385,6	428,7
Impôts différés actifs	1 211,1	1 204,1
Actifs non courants	22 463,7	21 883,1
Stocks et travaux en cours	719,6	687,4
Créances d’exploitation	8 686,0	8 901,9
Actifs financiers opérationnels courants	141,6	118,3
Autres actifs financiers courants	284,7	587,3
Instruments dérivés courants – Actif	78,4	97,5
Trésorerie et équivalents de trésorerie	5 521,4	4 825,6
Actifs classés comme détenus en vue de la vente	53,8	157,9
Actifs courants	15 485,5	15 375,9
TOTAL ACTIF	37 949,2	37 259,0

État de la situation financière consolidée - passif

(en millions d’euros)	Au 31 décembre 2016	Au 30 juin 2017
Capital	2 816,8	2 816,8
Primes	7 161,2	7 161,2
Réserves et résultat part du Groupe	-2 228,8	-2 675,6
Total des capitaux propres attribuables aux propriétaires de la société mère	7 749,2	7 302,4
Total des capitaux propres attribuables aux participations ne donnant pas le contrôle	1 127,3	1 116,0
Capitaux propres	8 876,5	8 418,4
Provisions non courantes	2 123,7	2 099,1
Dettes financières non courantes	8 344,0	9 030,6
Instruments dérivés non courants – Passif	122,4	110,6
Passifs du domaine concédé - part non courante	1 399,2	1 437,9
Impôts différés passifs	1 079,8	1 091,1
Passifs non courants	13 069,1	13 769,3
Dettes d’exploitation	10 199,9	9 601,0
Passifs du domaine concédé - part courante	119,8	131,2
Provisions courantes	559,4	585,0
Dettes financières courantes	4 759,7	4 348,2
Instruments dérivés courants – Passif	118,0	31,6
Trésorerie passive	246,8	341,8
Passifs classés comme détenus en vue de la vente	-	32,5
Passifs courants	16 003,6	15 071,3
TOTAL DES PASSIFS ET DES CAPITAUX PROPRES	37 949,2	37 259,0

État consolidé des flux de trésorerie

(en millions d’euros)	Au 30 juin 2016 retraité ^(1)	Au 30 juin 2017
Résultat net	326,5	282,6
Résultat net des activités poursuivies	306,9	267,6
Résultat net des activités non poursuivies	19,6	15,0
Amortissements, provisions et pertes de valeurs opérationnels	771,4	767,5
Amortissements et pertes de valeurs financiers	1,1	1,0
Plus ou moins-values de cessions d’actifs opérationnels	-17,9	-7,5
Plus ou moins-values de cessions d’actifs financiers	-40,5	-6,7
Quote-part de résultat net des co-entreprises	-51,9	-35,2
Quote-part de résultat net des entreprises associées	-13,7	-26,4
Dividendes reçus	-2,4	-2,2
Coût de l’endettement financier net	208,9	209,2
Impôts	125,5	114,7
Autres éléments	72,7	71,9
Capacité d’autofinancement^(2)	1 360,2	1 353,9
Variation du besoin en fonds de roulement opérationnel	-687,9	-713,2
Variation du besoin en fonds de roulement du domaine concédé	-56,1	-62,5
Impôts versés	-137,2	-143,3
Flux nets de trésorerie générés par l’activité des activités poursuivies	479,2	434,9
Flux nets de trésorerie générés par l’activité des activités non poursuivies	35,5	24,2
Flux nets de trésorerie générés par l’activité	514,7	459,1
Investissements industriels nets de subvention	-505,4	-499,5
Cessions d’actifs industriels	33,7	24,8
Investissements financiers	-417,4	-122,3
Cessions d’actifs financiers	29,5	89,2
Actifs financiers opérationnels
Nouveaux actifs financiers opérationnels	-44,4	-26,9
Remboursements d’actifs financiers opérationnels	104,0	91,3
Dividendes reçus (incluant les dividendes reçus des co-entreprises et des entreprises associées)	40,8	57,2
Créances financières non courantes décaissées	-106,3	-81,9
Créances financières non courantes remboursées	34,9	63,7
Variation des créances financières courantes	316,1	4,5
Flux nets de trésorerie liés aux opérations d’investissement des activités poursuivies	-514,3	-399,9
Flux nets de trésorerie liés aux opérations d’investissement des activités non poursuivies	-0,4	-7,8
Flux nets de trésorerie liés aux opérations d’investissement	-514,7	-407,7
Variation des dettes financières courantes	-369,3	-915,3

(en millions d’euros)	Au 30 juin 2016 retraité ^(1)	Au 30 juin 2017
Nouveaux emprunts et autres dettes non courantes	735,5	1 343,0
Remboursements d’emprunts et autres dettes non courantes	-46,7	-57,6
Variation des actifs liquides et des actifs financiers liés au financement	-	-317,9
Augmentation de capital	9,1	13,4
Réduction de capital
Transactions entre actionnaires : acquisitions partielles	-2,6	-3,8
Transactions entre actionnaires : cessions partielles	-	0,4
Emission de titres super subordonnés	-	-
Coupons sur les titres super subordonnés	-68,8	-67,8
Mouvements sur actions propres	-	23,5
Dividendes versés	-501,3	-526,6
Intérêts financiers versés	-312,4	-312,7
Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement des activités poursuivies	-556,5	-821,4
Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement des activités non poursuivies	-0,3	-0,2
Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement	-556,8	-821,6
Effets de change et divers	-17,4	-28,6
Variation de la trésorerie externe des activités non poursuivies	-0,3	9,0
TRESORERIE D'OUVERTURE	3 857,7	5 273,5
TRESORERIE DE CLÔTURE	3 284,3	4 483,8
Trésorerie et équivalents de trésorerie	3 679,8	4 825,6
Trésorerie passive	395,5	341,8
TRESORERIE DE CLÔTURE	3 284,3	4 483,8

(1) Y compris IFRIC 12

(2) Dont 35,5 millions d’euros provenant des activités non poursuivies au 30 juin 2016 retraité