BEERSE, Belgique--(BUSINESS WIRE)--
Janssen-Cilag International NV (« Janssen ») a annoncé aujourd'hui que la Commission européenne (CE) avait accordé une approbation conditionnelle au DARZALEX® (daratumumab) en monothérapie pour les patients adultes atteints de myélome multiple (MM) récurrent et réfractaire, ayant précédemment reçu une thérapie incluant un inhibiteur de protéasome (IP) et un agent immunomodulateur et ayant affiché une progression de la maladie lors du dernier traitement. Le daratumumab a été approuvé dans le cadre d’une évaluation accélérée, une procédure réservée aux médicaments qui devraient présenter un intérêt majeur pour la santé publique, en particulier du point de vue de l’innovation thérapeutique.1
Le daratumumab est le premier anticorps monoclonal anti-CD38 homologué en Europe. Il agit en se liant au gène CD38, une molécule de signalisation fortement exprimée à la surface des cellules du myélome multiple, quel que soit le stade de la maladie.2-4 En procédant ainsi, le daratumumab déclenche l’attaque des cellules cancéreuses par le propre système immunitaire du patient, résultant dans la mort rapide des cellules tumorales par le biais de multiples mécanismes d’action à médiation immunologique et par le biais d’effets immunomodulateurs, en plus de la mort directe des cellules tumorales par apoptose (mort cellulaire programmée).5-9
« Malgré les récents progrès, le myélome multiple reste une maladie incurable et complexe, les rechutes étant inévitables chez presque tous les patients. A chaque rechute, la maladie devient généralement plus agressive et plus difficile à traiter », a déclaré le professeur Jesús San Miguel, directeur du département Médecine clinique et translationnelle à l’Universidad de Navarra, en Espagne. « Le daratumumab a montré des résultats d’efficacité prometteurs et un profil d’innocuité gérable en tant que monothérapie pour les patients atteints de myélome lourdement prétraités et réfractaires. La durée de survie globale a enregistré une nette amélioration chez ces patients, dont le pronostic est généralement très défavorable, et qui par conséquent ont le plus besoin de nouveaux traitements. »
L’homologation du daratumumab est fondée sur les résultats de l’étude MMY2002 (SIRIUS) de phase 2, publiée dans The Lancet ; de l’étude GEN501 de phase 1/2, publiée dans The New England Journal of Medicine ;10,11 et les données de trois études d'appoint additionnelles. Les conclusions d’une étude d’efficacité combinée des essais GEN501 et MMY2002 (SIRIUS) ont démontré qu’après une période de suivi moyenne de 14,8 mois, la SG médiane estimée pour le daratumumab à agent unique (16 mg/kg) chez ces patients lourdement prétraités était de 20 mois (IC à 95 pour cent, 15–non estimable). Le taux de réponse globale (TRG) pour l’analyse combinée était de 31 pour cent, et 83 pour cent des patients ont bénéficié au minimum d’une stabilisation de la maladie.12 Le daratumumab a affiché un profil d’innocuité tolérable et cliniquement gérable en tant que monothérapie chez les patients lourdement prétraités. 10,11 Les effets indésirables (EI) les plus courants dans l’essai MMY2002 (SIRIUS) de phase 2, qui se sont produits chez plus de 20 pour cent des patients, ont été la fatigue, l’anémie, les nausées, la thrombocytopénie, les dorsalgies, la neutropénie et la toux.10 Les effets indésirables (EI) les plus courants dans l’essai GEN501 de phase 1/2 ont été la fatigue, la rhinite allergique et la pyrexie (fièvre).11
« La décision d’aujourd’hui concernant le daratumumab est une excellente nouvelle pour les patients car cela aidera à répondre à un important domaine de besoin non satisfait chez les personnes atteintes de myélome réfractaire ou en rechute », a déclaré Sarper Diler, MD, PhD, président de Myeloma Patients Europe. « Toutefois, il reste beaucoup à faire pour garantir la disponibilité du daratumumab pour les patients dans les systèmes de santé à travers l’Europe. »
« L’homologation du daratumumab dans un délai accéléré est le résultat de travaux avec des urgences centrées sur les patients, en œuvrant en faveur des besoins non satisfaits avec la science transformationnelle et par le biais de solides collaborations », a affirmé Jane Griffiths, présidente du groupe Janssen pour l'Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique. « Nous sommes ravis que le daratumumab ait été approuvé en Europe et nous continuerons d’étudier son potentiel dans le continuum de traitement du myélome multiple et d’autres types de tumeurs. »
L’autorisation de commercialisation fait suite à un avis positif du Comité des médicaments à usage humain (CHMP) de l'Agence européenne des médicaments (EMA) du 1er avril 2016.13 Cette autorisation permet la commercialisation du daratumumab dans les 28 Etats membres et dans les trois pays de l’espace économique européen de l’Union européenne.
Janssen bénéficie des droits exclusifs et mondiaux pour la mise au point, la fabrication et la commercialisation du daratumumab. Janssen a acheté la licence du daratumumab à Genmab A/S en août 2012.
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À propos du myélome multiple
Le myélome multiple (MM) est un cancer du sang incurable qui démarre dans la moelle osseuse et qui se caractérise par une prolifération excessive de plasmocytes.14 Le MM est la deuxième forme la plus courante de cancer du sang, avec environ 39 000 nouveaux cas dans le monde en 2012.15 Le MM, qui affecte principalement les personnes âgées de plus de 65 ans, est plus courant chez les hommes que chez les femmes.16 Les données de survie à 5 ans les plus récentes pour la période 2000-2007 montrent qu’en Europe, jusqu’à la moitié des patients nouvellement diagnostiqués ne bénéficient pas d’une survie à 5 ans.17 Près de 29 pour cent des patients atteints de MM décèdent dans les 12 mois suivant le diagnostic.18 Bien que le traitement puisse conduire à une rémission, malheureusement, les patients connaîtront très probablement une rechute car il n’existe à ce jour aucune cure. Tandis que certains patients atteints de MM ne présentent aucun symptôme, la plupart sont diagnostiqués du fait de symptômes pouvant inclure des problèmes osseux, une faible numération globulaire, une élévation du calcium, des problèmes rénaux ou des infections.14 Les patients qui rechutent après un traitement avec des thérapies standards, incluant des IP et des agents immunomodulateurs, présentent un mauvais pronostic et ont peu d’options de traitement disponibles.19
À propos du daratumumab
Le daratumumab est un produit biologique d’un nouveau genre ciblant le gène CD38, une protéine de surface qui est fortement exprimée sur les cellules du myélome multiple, quel que soit le stade de la maladie.2-4 Le daratumumab induit une mort rapide des cellules tumorales par apoptose (mort cellulaire programmée)6,7 et via de multiples mécanismes d’action à médiation immunologique, incluant une cytotoxicité dépendante du complément, une cytotoxicité cellulaire dépendante des anticorps et une phagocytose cellulaire dépendante des anticorps.5,6,8 Le daratumumab a également démontré des effets immunomodulateurs contribuant à la mort des cellules tumorales via une baisse des cellules immunosuppressives dont les lymphocytes T régulateurs, les lymphocytes B régulateurs et les cellules suppressives dérivées des myéloïdes.9 Cinq études cliniques de phase 3 portant sur le daratumumab dans des situations de rechute et de première ligne sont actuellement en cours. Des études supplémentaires sont en cours ou planifiées pour évaluer son potentiel dans d’autres maladies malignes et pré-malignes dans lesquelles le gène CD38 est exprimé. Pour de plus amples informations, rendez-vous sur www.clinicaltrials.gov.
À propos des essais MMY2002 (SIRIUS) et GEN501
Ces études incluaient des patients atteints de myélome multiple récurrent et réfractaire lourdement prétraités, ayant épuisé les autres options de traitement approuvées et dont la maladie était évolutive au moment du recrutement. Les données d'innocuité des essais MMY2002 (SIRIUS) et GEN501 suggèrent que le daratumumab (16 mg/kg) affiche, en tant que monothérapie, un profil d'innocuité tolérable et cliniquement gérable.10,11
Les effets indésirables (EI) les plus courants dans l’essai MMY2002 (SIRIUS) de phase 2, survenus chez plus de 20 pour cent des patients, ont été la fatigue (40 pour cent), l’anémie (33 pour cent), les nausées (29 pour cent), la thrombocytopénie (25 pour cent), les dorsalgies (22 pour cent), la neutropénie (23 pour cent) et la toux (21 pour cent).10 Les effets indésirables (EI) les plus courants survenus dans la deuxième partie de l’essai GEN501 de phase 1/2 ont été la fatigue, la rhinite allergique et la pyrexie (fièvre).11 L’EI hématologique le plus fréquent a été la neutropénie (niveaux anormalement bas de neutrophiles, un type de globules blancs), survenue chez 12 pour cent des patients (n=5) dans la cohorte à 16 mg/kg.11
À propos des sociétés pharmaceutiques Janssen
Dans les sociétés pharmaceutiques Janssen du groupe Johnson & Johnson, nous œuvrons à créer un monde sans maladie. Transformer les vies en trouvant des moyens nouveaux et meilleurs pour prévenir, intercepter, traiter et guérir les maladies est quelque chose qui nous inspire. Nous réunissons les meilleurs cerveaux et recherchons la science la plus prometteuse. Nous sommes Janssen. Nous collaborons avec le monde entier pour la santé de tous ceux qui y vivent. Pour en savoir plus, consultez www.janssen.com. Suivez-nous sur www.twitter.com/janssenEMEA.
Janssen dans le domaine de l'oncologie
Notre objectif est d’altérer fondamentalement la manière dont le cancer est perçu, diagnostiqué et géré, afin de renforcer notre engagement envers les patients qui nous inspirent. Dans notre quête de moyens novateurs permettant de faire face aux problèmes posés par le cancer, nous concentrons principalement nos efforts sur plusieurs solutions de traitement et de prévention. Nous travaillons notamment sur les tumeurs hématologiques et les cancers de la prostate et des poumons ; l’interception du cancer avec pour objectif le développement de produits qui interrompent le processus cancérigène ; les biomarqueurs pouvant contribuer à nous guider dans une utilisation ciblée et personnalisée de nos thérapies ; ainsi que l’identification et le traitement sûrs et efficaces des changements précoces du microenvironnement tumoral.
Avertissements au sujet des énoncés prospectifs
Le présent communiqué de presse contient des « énoncés prospectifs » au sens de la loi Private Securities Litigation Reform Act de 1995 pour ce qui concerne les bénéfices attendus et le potentiel d’un produit nouvellement homologué. Il est conseillé au lecteur de ne pas placer une confiance excessive dans ces énoncés prospectifs. Ces énoncés sont fondés sur les attentes actuelles par rapport à des événements futurs. Si les suppositions sous-jacentes s’avèrent inexactes ou si des risques ou incertitudes, connus ou inconnus, se matérialisent, les résultats réels pourraient différer sensiblement des attentes et projections de Janssen-Cilag International NV et/ou de Johnson & Johnson. Les risques et incertitudes incluent, sans toutefois s’y limiter : les incertitudes inhérentes à la recherche et au développement, dont les recherches plus poussées sur les bénéfices cliniques du produit ; l’incertitude quant au succès commercial ; la concurrence, y compris les progrès technologiques, les nouveaux produits et brevets obtenus par nos concurrents ; la contestation de brevets ; les préoccupations concernant l’efficacité ou l’innocuité de produits résultant de rappels de produits ou d’actions réglementaires ; les modifications des comportements et des habitudes d’achat ou les difficultés financières des acheteurs de produits et de services de soins de santé ; les modifications des lois et réglementations en vigueur, y compris les réformes en matière de soins de santé à travers le monde ; les difficultés ou retards dans la fabrication ; ainsi que les tendances envers la maîtrise des coûts des soins de santé. Une liste et une description plus exhaustives de ces risques, incertitudes et autres facteurs figurent dans le rapport annuel de Johnson & Johnson sur formulaire 10-K pour l’exercice clos au 3 janvier 2016, notamment dans la pièce 99 de celui-ci, et dans les documents déposés ultérieurement par la société auprès de la Commission américaine des opérations de Bourse (la « SEC »). Des exemplaires de ces documents sont disponibles en ligne sur www.sec.gov, www.jnj.com ou sur demande auprès de Johnson & Johnson. Ni l’une quelconque des sociétés pharmaceutiques Janssen, ni le groupe Johnson & Johnson, n’assume l’obligation de mettre à jour un quelconque énoncé prospectif suite à de nouvelles informations ou à des événements ou développements futurs.
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Références
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2. Fedele G, di Girolamo M, Recine U, et al. CD38 ligation in peripheral blood mononuclear cells of myeloma patients induces release of protumorigenic IL-6 and impaired secretion of IFNgamma cytokines and proliferation. Mediat Inflamm. 2013;2013:564687.
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Mai 2016
PHEM/DAT/0416/0007
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