PARIS--(BUSINESS WIRE)--Regulatory News:
AREVA (Paris:AREVA) :
En application de la norme IFRS 5, le compte de résultat et le
tableau des flux de trésorerie du 1er semestre
2014 ont été retraités pour présenter un proforma à périmètre comparable
au 1er semestre 2015 ; le résultat net des
activités faisant l’objet d’un appel d’offres ou d’une négociation en
vue de leur cession est présenté sur une ligne spécifique « résultat net
des activités cédées ou destinées à être cédées ».
Les
activités suivantes remplissent les critères fixés par la norme IFRS 5
pour être classées dans la catégorie « activités destinées à être
cédées » au 30 juin 2015 :
- AREVA NP
- Mesures Nucléaires
- Energie solaire
- Energie éolienne : les résultats d’Adwen sont comptabilisés par mise en équivalence à partir du 9 mars 2015. Les résultats du 1er janvier au 8 mars 2015, ainsi que le résultat de déconsolidation sont présentés dans le « résultat net des activités cédées ».
Il est rappelé que le niveau d’activité des différents Business Groups et leur contribution aux résultats du groupe peuvent varier de manière significative d’un semestre sur l’autre dans les activités nucléaires. Par conséquent, l’activité semestrielle ne saurait être considérée comme une base fiable de projection annuelle.
Résultats semestriels 2015
-
Chiffres clés :
- Carnet de commandes : 32,3 Md€ (stable vs S1 2014)
- Chiffre d’affaires : 1 930 M€ (+ 6,3 % à p.c.c.)
- Excédent brut d’exploitation : 306 M€ (+ 63 M€ vs S1 2014)
- Résultat opérationnel : 7 M€ (+ 219 M€ vs S1 2014)
- Cash-flow opérationnel : 460 M€ (+ 517 M€ vs S1 2014)
- Cash-flow net des activités de l’entreprise : - 211 M€ (+ 55 M€ vs S1 2014)
- Résultat net part du groupe : - 206 M€ (+ 488 M€ vs S1 2014)
-
Faits marquants de la période
- Déploiement du plan de transformation
- Olkiluoto 3 (OL3) : améliorations substantielles concernant l’exécution du projet constatées sur site
- Flamanville 3 (FA3) : AREVA a soumis aux autorités, en accord avec EDF, un programme d'essais destiné à démontrer la conformité des équipements aux nouvelles exigences de sûreté. La revue de ce programme est en cours.
- Accords concernant l’approfondissement de la coopération franco-chinoise sur l’énergie nucléaire civile (CNNC, CGN et EDF)
- Accord dans les transports et la logistique nucléaire en Chine (CNNC)
- Accords définitifs avec Gamesa pour la création de la JV Adwen
- Lancement du processus de cession de Canberra
Plan de transformation
-
Plan de performance
- Avancement du plan de compétitivité (objectif à l’horizon 2017 de 1 Md€ de gains opérationnels par rapport à 2014 dont 500 M€, nets de l’inflation, sur le nouveau périmètre d’AREVA) : environ 85 % des actions identifiées
- Objectif de réduction d’emplois de 5 000 à 6 000 pour l’ensemble du groupe (dont 3 000 à 4 000 en France) d’ici fin 2017
- Dialogue social : ouverture du livre II en octobre
- Avancées en vue d’accords commerciaux avec EDF (uranium naturel, conversion, enrichissement, traitement-recyclage)
- Gestion renforcée des grands projets
-
Feuille de route stratégique
- Prise en compte des orientations fixées par la Présidence de la République française le 3 juin 2015
-
Refonte du partenariat avec EDF :
- Définition des termes du partenariat stratégique
- Projet de cession d’au moins 75 % de l’entité AREVA NP à EDF
- Projet de création d’une entité conjointe de conception, gestion de projets et commercialisation des réacteurs neufs
-
Plan de financement
-
Financement de l’entreprise pour la période 2015-2017 :
-
Besoins de financement : environ 7 Md€ après prise en compte
des bénéfices des deux leviers suivants :
- Mise en œuvre du plan de compétitivité
- Forte sélectivité des investissements
-
Besoins de financement : environ 7 Md€ après prise en compte
des bénéfices des deux leviers suivants :
-
Sources de liquidité pour la période 2015-2017 :
-
Financements propres d’environ 1,2 Md€ :
- Optimisation du seuil de trésorerie minimale cash-poolée
- Gestion optimisée de la trésorerie (affacturage, monétisation de créances fiscales, prévisions hebdomadaires)
- Poursuite de la levée de financements au niveau d’actifs industriels
-
Programme de cessions d’environ 2,4 Md€ :
- Projet de cession d’au moins 75 % de l’entité AREVA NP à EDF pour un montant indicatif de 2,0 Md€ à la date de réalisation de l’opération
- Cessions d’autres actifs : objectif d’environ 0,4 milliard d’euros
- Etudes de mesures complémentaires de renforcement de la liquidité et des fonds propres
-
Financements propres d’environ 1,2 Md€ :
- Augmentation de capital significative pour donner à AREVA, en complément des mesures du plan de financement, un profil financier lui permettant de refinancer l’ensemble des besoins de l’entreprise à moyen terme.
-
Financement de l’entreprise pour la période 2015-2017 :
-
Perspectives financières1 :
- Confirmation de la perspective de cash-flow net des activités de l’entreprise
1 Données à périmètre et change constants, hors impact des cessions, opérations capitalistiques et de refinancement.
Le Conseil d’Administration d’AREVA, réuni hier sous la présidence de Philippe Varin, a arrêté les comptes clos au 30 juin 2015. A propos des résultats, Philippe Knoche, Directeur Général, a déclaré :
« Nous nous donnons un objectif clair à l’horizon 2017 : transformer AREVA en une entreprise compétitive et recentrée sur son cœur de métier, le cycle du combustible nucléaire, où elle possède un capital industriel et humain unique au monde.
Au cours du premier semestre, AREVA a pris des décisions structurantes en ce sens. Le groupe a annoncé un plan de compétitivité ambitieux, engagé avec les partenaires sociaux un dialogue soutenu, et travaillé à l’amélioration de la gestion de ses grands projets qui ont jusqu’à présent si lourdement pesé sur sa trajectoire financière. Il a poursuivi sa feuille de route stratégique en vue de son recentrage, de la refonte du partenariat avec EDF. Les accords en vue de la signature de contrats commerciaux avec EDF marquent en effet des avancées très significatives. Le groupe a également travaillé à son plan de financement, dont l’objectif est de permettre à AREVA de refinancer ses besoins de moyen terme sur les marchés.
Les prochains mois seront clés dans la bonne exécution de ce plan de transformation, en conservant au cœur de notre action le sens de la sûreté, du client et du dialogue social. L’une des priorités sera de dessiner l’organisation de deux entreprises à la fois distinctes et liées par un partenariat stratégique. L’arrivée de Bernard Fontana, industriel de renommée internationale, à la Présidence d’AREVA NP, est, pour l’ensemble de ces actions, une très bonne nouvelle pour le groupe.
Enfin, nous devrons aussi passer de la gestion de crise au travail de long terme, avec la concrétisation de notre vision, de notre stratégie de développement et de notre modèle de management pour le futur AREVA. Philippe Varin et moi-même entendons le doter, avec le soutien de tous ses collaborateurs, d’un projet de reconquête et d’avenir. »
I – Analyse des chiffres clés du groupe
En millions d’euros | S1 2015 | S1 2014 proforma |
Variation
2015/2014 |
|||
Carnet de commandes | 32 300 | 32 233 | + 67 M€ | |||
Chiffre d’affaires | 1 930 | 1 817 | + 6,3 % à p.c.c. | |||
Excédent brut d’exploitation | 306 | 243 | + 63 M€ | |||
En % du chiffre d’affaires | 15,9 % | 13,4 % | + 2,5 pts | |||
Cash-flow opérationnel | 460 | (57) | + 517 M€ | |||
Résultat opérationnel | 7 | (212) | + 219 M€ | |||
Résultat net part du groupe des activités cédées ou destinées à être cédées1 |
(144) | (479) | + 335 M€ | |||
Résultat net part du groupe | (206) | (694) | + 488 M€ | |||
Résultat net par action | - 0,54 € | - 1,81 € | + 1,27 € | |||
Cash-flow net des activités de l’entreprise | (211) | (266) | + 55 M€ | |||
30.06.2015 | 31.12.2014 | |||||
Endettement (-) / trésorerie (+) net(te) | (6 019) | (5 809) | - 211 M€ |
Les indicateurs financiers sont définis dans le lexique financier en Annexe 6 – Définitions.
Le passage des données 2014 publiées aux données 2014 retraitées après ajustements IFRS 5 est détaillé dans les Comptes consolidés semestriels résumés au 30 juin 2015 consultables sur www.areva.com.
Carnet de commandes
Au 30 juin 2015, le carnet de commandes du groupe s’élève à 32,3 milliards d’euros contre 32,8 milliards d’euros au 31 décembre 2014. Il représente ainsi 7 années de chiffre d’affaires. Les prises de commandes du 1er semestre 2015 s’établissent à plus de 1 milliard d’euros contre 5,1 milliards d’euros au 1er semestre 2014 qui avait bénéficié de l’entrée en carnet de l’accord traitement-recyclage avec EDF.
Le carnet de commandes du BG Mines s’élève à 9 575 millions d’euros au 30 juin 2015. Dans un contexte de l’uranium naturel encore incertain, les prises de commandes restent limitées à 245 millions d’euros sur le 1er semestre 2015 malgré la légère hausse des prix spot sur le marché de l’uranium naturel (de 35,5 $/livre à fin décembre 2014 à 36,4 $/libre à fin juin 2015).
Le carnet de commandes du BG Amont2 s’établit à 12 162 millions d’euros au 30 juin 2015. Le montant des prises de commandes sur le 1er semestre 2015 s’élève à 134 millions d’euros.
Le carnet de commandes du BG Aval s’établit à 9 386 millions d’euros au 30 juin 2015. Le montant des prises de commandes sur le 1er semestre s’établit à 450 millions d’euros notamment du fait d’une forte activité commerciale de la direction Démantèlement et Services en France et d’un contrat important pour la fourniture d’emballages dans l’activité Logistique.
Le carnet de commandes du Corporate et autres activités s’établit à 1 178 millions d’euros au 30 juin 2015. Le montant des prises de commandes sur le 1er semestre 2015 s’élève à 199 millions d’euros.
1 Activités d’AREVA NP, activités Mesures Nucléaires, Energie
solaire et Energie éolienne (pour le résultat du 1er janvier
2015 au 8 mars 2015)
2 Comprend l’activité
Chimie-Enrichissement suite à l’application de la norme IFRS 5 à
l’activité Combustible
Chiffre d’affaires
Le chiffre d’affaires consolidé du groupe s’élève à 1 930 millions d’euros au 1er semestre 2015, en hausse de 6,2 % par rapport au 1er semestre 2014 (+ 6,3 % à données comparables). L’effet de change a eu un impact positif de 57 millions d’euros, principalement dans les BG Mines et Aval. L’effet de périmètre est négatif sur la période pour 58 millions d’euros du fait du transfert de la filiale de systèmes d’information Euriware à Capgemini en mai 2014 et des cessions des activités Contrôle Commande Transport (CCT) et Lignes d’assemblage pour l’aéronautique (FAL) d’AREVA TA.
Le chiffre d’affaires du BG Mines s’élève à 738 millions d’euros au 1er semestre 2015, en forte hausse de 61,3 % par rapport au 1er semestre 2014 (+ 49,9 % à données comparables). L’effet de change a eu un impact positif de 35 millions d’euros.Cette évolution s’explique par la progression importante des volumes vendus sur le semestre (+ 52,2 %), notamment à destination de clients asiatiques et américains grâce à un calendrier de livraisons favorable sur la période.
Le chiffre d’affaires du BG Amont1 s’établit à
347 millions d’euros, soit une baisse de - 13,3 % sur un an (- 14,2 % à
données comparables). L’effet de change a eu un impact positif de 4
millions d’euros.
Cette baisse s’explique par une baisse des
volumes d’enrichissement vendus en France ainsi qu’un calendrier
défavorable pour les volumes vendus à l’international.
Le chiffre d’affaires du BG Aval ressort à 732 millions d’euros,
en hausse de 5,2 % par rapport à la même période de 2014 (+ 2,5 % à
données comparables). L’effet de change a eu un impact positif de 18
millions d’euros.
Il bénéficie d’une hausse de l’activité des
projets internationaux aux Etats-Unis et au Royaume-Uni ainsi que d’un
plus fort volume avec EDF sur les activités de Démantèlement et
Services, hausse dont les effets sont partiellement atténués par une
moindre disponibilité des sites de production industrielle.
Le chiffre d’affaires du Corporate et autres activités s’élève à
114 millions d’euros au 1er semestre 2015, en baisse de
- 57,0 % par rapport au 1er semestre 2014 (- 45,0 % à
données comparables). L’effet de périmètre a eu un impact négatif de 58
millions d’euros du fait des cessions d’Euriware et des activités
Contrôle Commande Transport (CCT) et Lignes d’assemblage pour
l’aéronautique (FAL) d’AREVA TA.
L’évolution du chiffre d’affaires
s’explique par un ajustement comptable sur le chiffre d’affaires dégagé
sur le projet de construction du réacteur de recherche Jules Horowitz
pour le CEA en lien avec les surcoûts provisionnés en 2014 sur
l’activité Propulsion et Réacteurs de recherche.
1 Comprend l’activité Chimie-Enrichissement suite à l’application de la norme IFRS 5 à l’activité Combustible
Excédent brut d’exploitation (EBE)
L’EBE est en progression par rapport au 1er semestre 2014 (passant de 243 millions d’euros au 1er semestre 2014 à 306 millions d’euros au 1er semestre 2015).
- L’EBE du BG Mines bénéficie de la progression de l’activité sur la période.
- L’EBE du BG Amont4 est en amélioration du fait de volumes de production supérieurs sur le site du Tricastin, dont l’usine Georges Besse II, associés à une baisse des coûts.
- L’EBE du BG Aval progresse sur la période, du fait notamment des premiers résultats du plan de compétitivité lancé fin 2014.
- L’EBE du Corporate et autres activités recule sur la période, du fait de l’ajustement comptable sur le projet de construction du réacteur de recherche Jules Horowitz (cf. ci-dessus).
Résultat opérationnel
Le résultat opérationnel du groupe s’élève à 7 millions d’euros au 1er semestre 2015 contre - 212 millions d’euros au 1er semestre 2014 au cours duquel des pertes de valeur sur Comurhex II, pour un montant de 96 millions d’euros et l’impact négatif de 95 millions d’euros de l’accord traitement-recyclage conclu avec EDF avaient été comptabilisés.
Le résultat opérationnel du BG Mines s’élève à 139 millions d’euros, contre 60 millions d’euros au 1er semestre 2014, en hausse de 79 millions d’euros, principalement du fait d’une hausse de l’activité sur la période.
Le résultat opérationnel du BG Amont1 s’élève à - 23 millions d’euros, contre - 72 millions d’euros au 1er semestre 2014, en hausse de 49 millions d’euros. Au 1er semestre 2015, il inclut, compte tenu de l’atonie persistante des prix de marché de l’enrichissement, une provision de 86 millions d’euros au titre d’un contrat d’achats d’UTS, contrat par lequel les engagements fermes pris au titre des prix d’achats semblent ne plus pouvoir être mis en perspective d’un prix de marché équivalent sur la période concernée. Au 1er semestre 2014, il comprenait des pertes de valeur pour un montant de 96 millions d’euros au titre du projet Comurhex II.
Le BG Aval enregistre un résultat opérationnel négatif de - 16 millions d’euros au 1er semestre 2015, en hausse par rapport au 1er semestre 2014 (- 83 millions d’euros) qui avait été marqué par l’impact ponctuel négatif de l’accord traitement-recyclage avec EDF.
Le résultat opérationnel du Corporate et autres activités s’élève
à - 94 millions d’euros, contre - 118 millions d’euros au 1er
semestre 2014, en hausse de 24 millions d’euros du fait notamment d’une
baisse des coûts corporate.
Il n’a pas été constitué de provision
au 30 juin 2015 au titre des mesures sociales en cours de négociation
avec les organisations syndicales au périmètre des activités corporate
et nucléaires du groupe en France et en Allemagne, les critères fixés
par la norme IAS 37 pour la comptabilisation de provisions au titre des
restructurations et opérations assimilées n’étant pas remplis à cette
date. La communication de plans détaillés par filiale et par site est
prévue au cours du second semestre de l’année 2015.
1 Comprend l’activité Chimie-Enrichissement suite à l’application de la norme IFRS 5 à l’activité Combustible
Cash-flow opérationnel
Le cash-flow opérationnel progresse de 517 millions d’euros par rapport au 1er semestre 2014 (460 millions d’euros au 1er semestre 2015 contre - 57 millions d’euros au 1er semestre 2014).
La variation du BFR opérationnel est positive, atteignant 485 millions d’euros au 1er semestre 2015 contre 124 millions d’euros au 1er semestre 2014. Elle bénéficie notamment d’opérations de déstockage dans le BG Mines ainsi que d’une réception importante d’un paiement client dans le BG Aval au titre de la régularisation de prestations antérieures. Par ailleurs, les actions d’optimisation de trésorerie réalisées au niveau du groupe (opérations d’affacturage, monétisation de créances de crédit d’impôt recherche et CICE, renforcement du pilotage de la trésorerie et mise en œuvre du plan de compétitivité) permettent également d’expliquer cette évolution.
Les investissements opérationnels bruts du groupe s’élèvent à 341 millions d’euros au 1er semestre 2015, contre 423 millions d’euros au 1er semestre 2014. Cette baisse est en ligne avec l’avancée de la construction des usines Georges Besse II et Comurhex II, ainsi que la mise sous cocon du projet minier d’Imouraren (Niger).
Cash-flow net des activités de l’entreprise
Le montant du cash-flow net des activités de l’entreprise s’élève à - 211 millions d’euros au 1er semestre 2015. Ce montant est composé principalement des éléments suivants :
- le cash-flow net des activités de l'entreprise destinées à être cédées pour un montant de - 380 millions d’euros ;
- le cash des opérations financières négatif de - 126 millions d’euros ;
- un effet change négatif de - 122 millions d’euros ;
- compensés en partie par le cash-flow opérationnel positif de 460 millions d’euros.
Pour le 2nd semestre 2015, le groupe anticipe une accélération de la dégradation du cash-flow net des activités de l’entreprise, portée essentiellement par les éléments suivants :
- un calendrier de livraison favorable sur le 1er semestre de l’année dans le BG Mines et une réception importante de paiement client dans le BG Aval ;
- une diminution des mesures d’optimisation de trésorerie déployées au 1er semestre dont les impacts favorables ne sont pas reproductibles ;
- des investissements plus importants au 2nd semestre (comme anticipé) notamment dans le BG Amont ;
- une dégradation du cash-flow net des activités de l'entreprise destinées à être cédées liée au calendrier des opérations des grands projets, notamment sur le projet finlandais Olkiluoto 3.
Résultat net part du groupe
Le résultat net part du groupe s’élève à - 206 millions d’euros au 1er semestre 2015 contre un résultat net part du groupe de - 694 millions d’euros au 1er semestre 2014.
- Le résultat financier s’élève à - 46 millions d’euros au 1er semestre 2015, contre - 28 millions d’euros au 1er semestre 2014. Le coût de l’endettement financier net s’élève à - 90 millions d’euros au 1er semestre 2015 contre - 74 millions d’euros au 1er semestre 2014.
- La charge d’impôt nette atteint - 15 millions d’euros au 1er semestre 2015, contre un produit net de 10 millions d’euros au 1er semestre 2014.
Le résultat net d’impôt des activités cédées ou destinées à être cédées s’élève à - 146 millions d’euros au 1er semestre 2015 contre - 489 millions d’euros au 1er semestre 2014, et se décompose de la façon suivante :
- Le résultat net d’AREVA NP1 progresse de 48 millions d’euros sur la période. Il inclut une provision de 39 millions d’euros sur un contrat de modernisation de centrale. Le 1er semestre 2014 avait été marqué par un complément de provision pour perte à terminaison au titre d’un autre contrat de modernisation à hauteur de 90 millions d’euros.
- L’activité Energie éolienne progresse de 173 millions d’euros sur la période en raison d’une diminution des pertes de valeur et provisions. Ce résultat inclut des provisions pour perte à terminaison et pour risques à hauteur de 73 millions d’euros. Le 1er semestre 2014 avait été principalement marqué par des provisions pour perte à terminaison et des provisions pour risques à hauteur de 232 millions d’euros.
- Les autres activités, Mesures Nucléaires et Energie solaire, sont en amélioration de 122 millions d’euros sur la période. Le 1er semestre 2014 avait été principalement marqué par des pertes de valeur et des provisions pour perte à terminaison sur l’activité solaire.
Endettement financier net et liquidité
L’endettement financier net total du groupe s’élève à 6 019 millions d’euros au 30 juin 2015, contre 5 809 millions d’euros au 31 décembre 2014. Cette hausse de l’endettement net s’explique principalement par le cash-flow net négatif des activités de l'entreprise destinées à être cédées (- 380 millions d’euros), l’impact du cash des opérations financières (- 126 millions d’euros) ainsi que par un impact de conversion négatif (- 122 millions d’euros), partiellement compensés par le cash-flow opérationnel des activités poursuivies (+ 460 millions d’euros).
L’encours obligataire d’AREVA s’élève à 5,9 milliards d’euros au 30 juin 2015 et le groupe n’a pas d’échéance majeure de remboursement de dette avant septembre 2016.
Au 30 juin 2015, le groupe disposait :
- d’une trésorerie nette disponible2 de 425 millions d’euros (contre 1 062 millions d’euros au 31 décembre 2014) et d’une trésorerie brute positive de 1,3 milliard d’euros (contre 1,7 milliard d’euros au 31 décembre 2014). Le maintien de la trésorerie brute à un niveau de 1,3 milliard d’euros résulte de la combinaison d’actions d’optimisation engagées au cours du semestre (gestion optimisée de la trésorerie, mise en œuvre du plan de compétitivité, opérations d’affacturage et cession de créances de crédit d’impôt recherche et CICE) ;
- d’un encours non utilisé de lignes bilatérales confirmées d’échéances 2016 et 2017 pour des montants de 50 millions d’euros et 795 millions d’euros, respectivement, en complément d’une ligne de crédit syndiquée de 1,25 milliard d’euros non utilisée d’échéance janvier 2018. Comme annoncé lors de la présentation des résultats annuels le 4 mars 2015, AREVA envisage de tirer sur ses lignes de crédit au cours du second semestre 2015.
1 Le détail du résultat d’AREVA NP est détaillé dans la Note
6 des Comptes consolidés semestriels résumés au 30 juin 2015
consultables sur www.areva.com.
2
Trésorerie nette disponible : Trésorerie, équivalents de trésorerie
minorés des dettes financières courantes
Au 30 juin 2015, la dette financière courante, qui permet de réconcilier le montant de trésorerie brute de 1,3 milliard d’euros et le montant de trésorerie nette disponible de 425 millions d’euros, s’élève à 869 millions d’euros et est notamment composée :
- d’instruments financiers dérivés pour un montant de 235 millions d’euros ;
- d’intérêts sur emprunt obligataire pour un montant de 111 millions d’euros ;
- des billets de trésorerie pour un montant de 21 millions d’euros, remboursables en janvier 2016 ;
- de la 1ère tranche d’un prêt accordé par la Banque Européenne d’Investissement pour 200 millions d’euros, remboursable en décembre 2015 ;
- de la 2ème tranche d’un prêt accordé par la Banque Européenne d’Investissement pour 200 millions d’euros, remboursable en janvier 2016 ;
- des échéances de remboursement du prêt amortissable au titre du financement structuré Georges Besse II, pour un montant de 26 millions d’euros (13 millions d’euros au second semestre 2015 et 13 millions d’euros au premier semestre 2016).
Au-delà de 12 mois, et jusqu’à 36 mois, les échéances de dette significatives sont les souches obligataires expirant en septembre 2016 et octobre 2017, pour des montants nominaux résiduels de 975 millions d’euros et 800 millions d’euros, respectivement.
La continuité d’exploitation du groupe est ainsi assurée pour les 12 prochains mois. Au-delà de cette période, elle sera assurée par la réalisation des mesures prévues dans son plan de financement.
II – Plan de transformation
Comme annoncé le 4 mars dernier, AREVA met en œuvre son plan de transformation en s’appuyant sur différents leviers.
Performance opérationnelle
L’objectif pour AREVA est de retrouver une performance opérationnelle comparable à celle de ses principaux concurrents sur les différents marchés dans le monde. Pour cela, le groupe a annoncé le 4 mars dernier le lancement d’un plan de compétitivité avec l’objectif de réduire ses coûts d’1 milliard d’euros à l’horizon 2017 sur la base de coûts annuelle par rapport à 2014. En complément des réductions de coûts, des mesures ont été prises pour renforcer la maîtrise des grands projets.
-
Plan de compétitivité : 1 milliard d’euros de gains opérationnels par
rapport à 2014 dont 500 millions d’euros, nets de l’inflation, sur le
nouveau périmètre d’AREVA (post cession d’AREVA NP) à horizon fin 2017
(plein effet dès 2018). Ce plan repose sur 4 piliers : contrôle de
l’évolution de la masse salariale et des rémunérations, amélioration
de la productivité, sélectivité des achats et stratégie commerciale.
Sur le nouveau périmètre d’AREVA, 85 % des actions sont, à ce jour,
identifiés pour atteindre l’objectif.
Dès le 1er trimestre 2015, AREVA a mis en œuvre un ensemble de mesures volontaristes sur le contrôle de l’évolution de la masse salariale.
-
Dans le domaine social, de nombreuses dispositions visant à réduire
les frais de personnel sur l’ensemble du groupe, en France et à
l’international, ont été engagées, dans le cadre de discussions
soutenues avec les partenaires sociaux :
- révision en profondeur et adaptation de l’ensemble des dispositifs de rémunération collective (politique salariale annuelle, intéressement collectif, abondement au plan d’épargne d’entreprise, rémunérations…) à la situation et aux objectifs de redressement du groupe ;
- réduction d’un millier d’emplois au niveau groupe au cours du 1er semestre 2015 ;
- réduction de l’ensemble des frais généraux du groupe (frais de déplacements, de représentation…).
En France, la négociation sur un « contrat social de transition 2015-2017 » s’est ouverte le 12 mai. Un premier accord de méthode portant sur les enjeux de la gestion de l’emploi et l’organisation du dialogue social au cours de la période 2015-2017 a été signé avec deux organisations syndicales le 23 juillet. Néanmoins, trois organisations syndicales ont fait valoir leur droit d’opposition le 27 juillet. L’accord sur les modalités de gestion de l’emploi, en cours de négociation depuis le mois de juin, devrait permettre à AREVA d’engager, dès le début du mois d’octobre, la négociation d’une procédure de départs volontaires pour 6 de ses sociétés en France.
-
Dans le domaine des achats, des plans d’actions ont été lancés dans de
nombreux domaines :
- renégociation de contrats et d’accords-cadres (réseaux de données et téléphonie, électricité, prestations informatiques, accords-cadres multi domaines techniques) ;
- renforcement du contrôle des demandes d’achats pour diminuer les dépenses et les aligner au juste besoin tant en opex qu’en capex ;
- optimisation des stocks sur les principaux sites.
-
Concernant la stratégie commerciale :
- Un plan concernant les nouvelles opportunités de ventes est également en cours de déploiement ; il permet au groupe d’accroître son activité et de contribuer à l’amélioration de sa performance grâce à des offres adaptées aux besoins de ses clients. C’est le cas par exemple dans les activités de Démantèlement et Services.
-
Par ailleurs, AREVA et EDF ont établi les bases d'un accord en vue
de la signature de contrats commerciaux sur :
- la fourniture de services de conversion pour la période 2019-2030 ;
- la fourniture complémentaire de services d’enrichissement pour la période 2019-2030 ;
- la fourniture de services de traitement-recyclage pour la période 2016-2030.
-
Olkiluoto 3 :
- AREVA et TVO ont constaté des améliorations substantielles dans l’exécution du projet. Les équipes d’AREVA et de TVO ont renforcé leur coopération pour achever le projet conformément au planning révisé et permettre une transition vers la mise en exploitation dans les meilleures conditions de sûreté.
- Le 28 juillet 2015, le Consortium AREVA-Siemens a reçu l’approbation de l’Autorité de sûreté finlandaise STUK concernant l’achèvement des essais sur les armoires du système de contrôle-commande opérationnel (TXP) réalisés à Erlangen en Allemagne. La prochaine étape consiste en la livraison de ces armoires sur le site d’ici au 31 août prochain. Parallèlement, le travail sur le chemin critique du projet continue tel que défini en septembre 2014, afin de réaliser la mise en service du réacteur en décembre 2018.
- AREVA travaille actuellement en étroite coopération avec TVO afin de renforcer davantage la performance commune sur le projet.
- Flamanville 3 : AREVA a soumis aux autorités, en accord avec EDF, un programme d'essais destiné à démontrer la conformité des équipements aux nouvelles exigences de sûreté. Ce programme a été, conformément à la réglementation, soumis à la validation de l'ASN et est en cours d’instruction. Dans le cadre d’une audition devant le Sénat le 16 juin 2015, le président de l’ASN a déclaré que l’Autorité de sûreté ne se prononcerait pas sur la sécurité de la cuve avant le 1er trimestre 2016.
-
Réacteur de recherche Jules Horowitz : un accord a été signé entre le
CEA, AREVA et AREVA TA concernant le financement des surcoûts avérés
et probables. Selon les termes de cet accord, AREVA accepte en
particulier de prendre à sa charge 178 millions d’euros (conditions
économiques 2013) de surcoûts et risques au-delà des pertes
enregistrées à l’arrêté des comptes de l’exercice 2012 et jusqu’à la
date d’achèvement du projet.
En échange, AREVA obtient un plafonnement de son exposition financière à hauteur des montants exposés dans l’accord jusqu’à la date d’achèvement du projet, étant hors de ce plafond : les surcoûts d’AREVA TA liés à des manquements de son fait ou les surcoûts d’AREVA TA liés à la direction des essais d’ensemble.
Ce protocole tripartite a été signé par AREVA le 3 juillet, par AREVA TA le 6 juillet et par le CEA le 20 juillet. Le Conseil d’Administration d’AREVA SA l’a autorisé en date du 29 avril 2015, et la convention réglementée a été approuvée par l’Assemblée Générale du 21 mai 2015.
Feuille de route stratégique
AREVA a commencé à mettre en œuvre sa feuille de route stratégique annoncée le 4 mars 2015. Au-delà du maintien de la sûreté et la sécurité comme priorités pour le groupe et pour ses clients, cette feuille de route se décline selon trois volets : le recentrage sur le cœur des procédés nucléaires, la refonte du partenariat avec EDF et le développement renforcé de la présence en Chine.
Concernant le recentrage sur le cœur des procédés nucléaires :
- accords définitifs avec Gamesa pour la création de la JV Adwen ;
- lancement du processus de cession de Canberra, filiale spécialisée dans les instruments et systèmes de mesures nucléaires.
Concernant le développement renforcé de la présence en Chine :
- accord dans les transports et la logistique nucléaire signé avec CNNC ;
- accords sur l’approfondissement de la coopération franco-chinoise sur l’énergie nucléaire civile signés le 30 juin 2015 avec CNNC, CGN et EDF dont un protocole d’accord avec CNNC marquant une nouvelle étape dans le projet chinois d’usine de traitement-recyclage de combustibles usés. L’accord officialise la fin des discussions techniques, définit le calendrier des négociations commerciales et acte de la volonté des deux groupes de finaliser ces négociations dans les meilleurs délais.
Concernant la refonte du partenariat avec EDF :
- AREVA et EDF travaillent sur les termes de leur collaboration afin d’optimiser la performance du parc nucléaire français, le développement de la filière nucléaire française et son rayonnement à l’international (accord de coopération stratégique).
- AREVA et EDF poursuivent leurs discussions en vue de la cession d’au moins 75 % d’AREVA NP à EDF. A l’issue d’une période de discussion de deux mois, AREVA et EDF ont conclu le 29 juillet un protocole d’accord présentant les principaux termes et conditions du projet en vue de la finalisation des accords définitifs, après avis des instances sociales d’AREVA et d’EDF. L’objectif des parties est de réaliser cette opération courant 2016 après obtention des autorisations réglementaires et levée des autres conditions suspensives de l’opération.
- AREVA conserverait une participation stratégique dans AREVA NP d’au plus 25 % à laquelle seraient associés des droits de gouvernance adaptés à la qualité d’actionnaire minoritaire stratégique d’AREVA.
- Par ailleurs, à la demande d’EDF, la finalisation de l’opération resterait notamment soumise à (i) l’issue favorable des vérifications en cours concernant la conformité de la cuve de Flamanville 3 et (ii) la définition des modalités permettant de préserver EDF de tout risque lié au projet OL3.
- Une entité conjointe de conception, gestion de projets et commercialisation des réacteurs neufs, regroupant en particulier les compétences d’ingénierie nucléaire d’AREVA NP et d’EDF sera créée.
Plan de financement
Le plan de financement a pour objectif de donner à la société les moyens de mise en œuvre de son plan de transformation et de présenter un profil financier lui permettant de refinancer l’ensemble des besoins de l’entreprise à moyen terme.
Besoins de financement de l’entreprise pour la période 2015-2017 :
Un Comité ad hoc a été mis en place par le Conseil d’Administration le 5 juin, composé majoritairement d’administrateurs indépendants. Il a pour mission d’étudier les différentes composantes du plan de financement et de s’assurer de son adéquation aux besoins de l’entreprise. Le Comité ad hoc est assisté de conseils juridiques et financiers et poursuivra ses travaux jusqu’à la mise en œuvre du plan de financement.
Les travaux menés par le Comité ad hoc ont permis de confirmer, pour la période 2015-2017, un besoin de financement d’environ 7 milliards d’euros décomposé comme suit :
- un cash-flow net des activités de l’entreprise, avant service de la dette, négatif de l’ordre de 3,8 milliards d’euros ;
- des intérêts de la dette (après effets de l’augmentation de capital) de l’ordre de 0,7 milliard d’euros ;
- des remboursements bancaires et obligataires à hauteur de 2,5 milliards d’euros.
Le cash-flow net des activités de l’entreprise avant service de la dette intègre les efforts de l’entreprise dont les deux leviers principaux suivants :
- mise en œuvre du plan de compétitivité avec l’objectif de 500 millions d’euros de gains en base annuelle, nets d’inflation, sur le nouveau périmètre d’AREVA (post cession d’AREVA NP) à horizon fin 2017 (plein effet dès 2018) ;
- forte sélectivité des investissements avec réduction du montant des investissements d’environ 40 % par rapport à la période précédente (2012-2014).
Sources de liquidité pour la période 2015-2017 :
Pour couvrir le besoin de financement d’environ 7 milliards d’euros pour la période 2015-2017, AREVA a identifié plusieurs sources de financement propre (indépendamment de l’utilisation des lignes de crédit) dont l’impact cumulé est estimé à environ 1,2 milliard d’euros :
- optimisation du seuil de trésorerie minimale cash-poolée à un niveau suffisant pour faire face aux variations de trésorerie intra-annuelles ;
-
gestion optimisée de la trésorerie incluant :
- pratiques d’amélioration du besoin en fonds de roulement telles que l’affacturage et la monétisation de créances fiscales (e.g. CIR/CICE) ;
- mise en place de prévisions hebdomadaires de trésorerie sur une période de 4 mois glissants, pour l’ensemble des entités du groupe, afin de piloter finement la trésorerie du groupe et d’identifier au fur et à mesure toute opportunité nouvelle d’amélioration ;
- poursuite de la levée de financements au niveau d’actifs industriels : AREVA a lancé des études de faisabilité pour valider les hypothèses nécessaires à la poursuite de financements d’actifs. A cette date, plusieurs opportunités ont été identifiées et feront l’objet de diligences approfondies en vue d’une potentielle réalisation d’ici à fin 2016.
En outre, AREVA mettra en œuvre un programme de cessions de l’ordre de 2,4 milliards d’euros :
- projet de cession d’au moins 75 % de l’entité AREVA NP à EDF pour un montant estimé de 2 milliards d’euros à la date de réalisation de l’opération (hypothèse à 75 %), correspondant à une valeur indicative pour 100 % des fonds propres de 2,7 milliards d’euros (hors OL3). EDF et AREVA ont convenu que le traitement de la trésorerie de la période intermédiaire entre le 1er janvier 2015 et la date de réalisation ferait l’objet d’un accord ultérieur tenant compte des mesures engagées et des prévisions qui seront présentées par le nouveau management d’AREVA NP.
- cessions d’autres actifs avec un objectif d’environ 0,4 milliard d’euros.
Au total, le cumul des financements propres de l’entreprise et du
programme de cessions vise à couvrir les besoins de l’entreprise sur la
période 2015-2017 à hauteur d’un montant cible estimé à 3,6 milliards
d’euros, soit un besoin de financement résiduel de 3,4 milliards d’euros
sur la période 2015-2017. Ce besoin sera couvert par des mesures
complémentaires de renforcement de la liquidité et des fonds propres.
En
particulier, compte tenu des délais qui devraient être nécessaires avant
de pouvoir (i) réaliser la cession d’AREVA NP et (ii) procéder à une
augmentation de capital, AREVA confirme son intention de faire usage de
tout ou partie de ses lignes de crédit pour assurer son financement dans
la période transitoire (lignes de crédit dont les échéances ont été
précisées précédemment).
Par ailleurs, dans le cadre des orientations définies le 3 juin dernier, AREVA examine les modalités de son financement intercalaire et notamment la couverture de l’échéance de remboursement de la tranche obligataire de 975 millions d’euros prévue en septembre 2016.
Augmentation de capital :
Pour donner à AREVA, en complément des mesures du plan de financement, un profil financier lui permettant de refinancer l’ensemble des besoins de l’entreprise à moyen terme, une augmentation de capital significative sera nécessaire.Le dimensionnement de cette augmentation de capital sera précisé au plus tard à la mi-novembre au regard notamment des autres leviers du plan de financement du groupe.
Cette augmentation de capital, qui devrait être réalisée courant 2016, sera ouverte à l’ensemble des actionnaires et, l’Etat, comme indiqué dans le communiqué de presse du 3 juin dernier, participera à cette opération dans le respect de la règlementation européenne, en sa qualité d’actionnaire de référence d’AREVA.
III - Vue d’ensemble du nouveau périmètre d’AREVA
A l’avenir, le nouvel AREVA couvrira l’ensemble des activités du cycle du combustible : l’extraction de l’uranium, sa conversion et son enrichissement, le traitement et le recyclage des combustibles usés, le démantèlement des centrales nucléaires, ainsi que toutes les activités de transport et de stockage des matières radioactives.
Le nouvel AREVA, recentré sur son cœur de métier et n’ayant plus à supporter les risques liés aux activités de nouvelles constructions, va pouvoir tirer profit de son outil industriel renouvelé au cours des dernières années et de l’amélioration de son efficacité opérationnelle grâce à son plan de performance.
Le partenariat d’AREVA avec EDF sera renforcé dans le cycle du combustible et AREVA restera un leader mondial du secteur nucléaire présent commercialement auprès de 80 % de la base installée.
Le groupe réalisera un chiffre d’affaires d’environ 4 milliards d’euros. Il bénéficiera d’une forte visibilité sur ses activités grâce à son carnet de commandes qui représente 7 années de chiffre d’affaires. Par ailleurs, l’augmentation de capital envisagée permettra de renforcer son bilan.
IV – Perspectives financières
Le 4 mars 2015, AREVA se fixait pour objectif pour l’exercice 2015 :
- une baisse du chiffre d’affaires organique jusqu’à - 5 % ;
- dans un contexte d’activité en légère baisse et compte tenu des dépenses restantes sur les trois grands projets en perte un cash-flow net des activités de l’entreprise, hors plan de compétitivité et coûts de mise en œuvre associés, entre - 1,7 et -1,3 milliard d’euros.
AREVA confirme son objectif pour l’exercice 2015 de cash-flow net des activités de l’entreprise ci-dessus.
Le plan de transformation du groupe a pour objectif de permettre à AREVA de refinancer l’ensemble des besoins de l’entreprise à moyen terme.
Données à périmètre et change constants, hors impact des cessions, opérations capitalistiques et de refinancement.
A PROPOS
AREVA fournit des produits et services à très forte valeur ajoutée pour
le fonctionnement du parc nucléaire mondial.Le groupe intervient sur
l’ensemble du cycle du nucléaire, depuis la mine d’uranium jusqu’au
recyclage des combustibles usés, en passant par la conception de
réacteurs nucléaires et les services pour leur exploitation.
Son
expertise, sa maîtrise des procédés technologiques de pointe et son
exigence absolue en matière de sûreté sont reconnues par les
électriciens du monde entier.
Les 41 000 collaborateurs d’AREVA
contribuent à bâtir le modèle énergétique de demain : fournir au plus
grand nombre une énergie toujours plus sûre, plus propre et plus
économique.
Calendrier prévisionnel des évènements et publications
30 juillet 2015 – 09:00 CEST |
Conférence de presse et webcast |
|||
Résultats semestriels 2015 |
Pour accéder à la conférence de presse qui se tient ce jour à 9h00
(heure de Paris), vous pouvez suivre le lien ci-dessous :
Version
française : http://webcast.areva.com/20150730/press/resultats_semestriels_2015/
Version
anglaise : http://webcast.areva.com/20150730/press/2015_first_half_results/
30 juillet 2015 – 11:30 CEST |
Conférence analystes financiers et webcast |
|||
Résultats semestriels 2015 |
Pour accéder à la présentation des résultats qui se tient ce jour à
11h30 (heure de Paris), avec les analystes financiers, vous pouvez
suivre le lien ci-dessous :
Version française : http://webcast.areva.com/20150730/analysts/resultats_semestriels_2015/
Version
anglaise : http://webcast.areva.com/20150730/analysts/2015_first_half_results/
Une information complète sur les résultats semestriels 2015 est
disponible sur notre site internet :
http://areva.com/FR/finance-1153/publications-financieres-du-leader-des-metiers-de-l-energie-nucleaire-et-renouvelables.html
Nota bene :
- Déclarations prospectives :
Ce document contient des informations et des déclarations prospectives. Les déclarations comprennent des projections financières et des estimations ainsi que les hypothèses sur lesquelles celles-ci reposent, des déclarations portant sur des projets, des objectifs et des attentes concernant des opérations, des produits et des services futurs ou les performances futures. Bien que la direction d’AREVA estime que ces déclarations prospectives sont raisonnables, les investisseurs et les porteurs de titres AREVA sont alertés sur le fait que ces déclarations prospectives sont soumises à de nombreux risques et incertitudes, difficilement prévisibles et généralement en dehors du contrôle d’AREVA, qui peuvent impliquer que les résultats et développements attendus diffèrent significativement de ceux qui sont exprimés, induits ou prévus dans les informations et déclarations prospectives. Ces risques comprennent ceux qui sont développés ou identifiés dans les documents publics déposés par AREVA auprès de l’AMF, y compris ceux énumérés sous la section « Facteurs de risques » du document de référence enregistré auprès de l’AMF le 31 mars 2015 (consultable en ligne sur le site internet d’AREVA à l’adresse : www.areva.com). AREVA ne prend aucun engagement de mettre à jour les informations et déclarations prospectives à l’exception de ce qui est requis par les lois et règlements applicables.
Annexe 1 - Chiffre d'affaires consolidé par trimestre
En millions d’euros | 2015 |
2014
proforma |
Variation
2015/2014 en % |
Variation
2015/2014 en % à données comparables* |
||||
1er trimestre | ||||||||
BG Mines | 344 | 145 | + 136,8 % | + 151,4 % | ||||
BG Amont | 132 | 184 | - 28,2 % | - 28,6 % | ||||
BG Aval | 340 | 325 | + 4,7 % | + 2,4 % | ||||
Corporate et autres activités** | 17 | 139 | - 88,1 % | - 83,5 % | ||||
Total | 833 | 793 | + 5,0 % | + 10,3 % | ||||
2ème trimestre | ||||||||
BG Mines | 394 | 312 | + 26,3 % | + 10,9 % | ||||
BG Amont | 215 | 216 | - 0,6 % | - 1,9 % | ||||
BG Aval | 392 | 370 | + 5,7 % | + 2,7 % | ||||
Corporate et autres activités** | 97 | 125 | - 22,4 % | - 8,4 % | ||||
Total | 1 098 | 1 024 | + 7,2 % | + 3,4 % | ||||
1er semestre | ||||||||
BG Mines | 738 | 457 | + 61,3 % | + 49,9 % | ||||
BG Amont | 347 | 400 | - 13,3 % | - 14,2 % | ||||
BG Aval | 732 | 695 | + 5,2 % | + 2,5% | ||||
Corporate et autres activités** | 114 | 264 | - 57,0 % | - 45,0 % | ||||
Total | 1 930 | 1 817 | + 6,2 % | + 6,3 % |
* A périmètre et taux de change constants** Incluent les activités Corporate, Propulsion et Réacteurs de recherche ainsi que Bioénergie
Annexe 2 - Compte de Résultat
En millions d'euros | S1 2015 | S1 2014 | Var. 15/14 | |||
Chiffre d’affaires | 1 930 | 1 817 | + 113 M€ | |||
Autres produits de l’activité | 8 | 2 | + 6 M€ | |||
Coût des produits et services vendus | (1 690) | (1 636) | - 54M€ | |||
Marge brute | 248 | 183 | + 65 M€ | |||
Frais de Recherche et Développement | (55) | (52) | - 3 M€ | |||
Frais commerciaux | (30) | (34) | + 4 M€ | |||
Frais généraux et administratifs | (97) | (134) | + 37 M€ | |||
Autres charges et produits opérationnels | (59) | (175) | + 116 M€ | |||
Résultat opérationnel | 7 | (212) | + 219 M€ | |||
Quote-part des résultats des coentreprises et entreprises associées | (11) | (7) | - 4 M€ | |||
Résultat opérationnel après quote-part des résultats des coentreprises et entreprises associées | (4) | (220) | + 216 M€ | |||
Produits de trésorerie et d’équivalents de trésorerie | 11 | 18 | - 7 M€ | |||
Coût de l’endettement financier brut | (101) | (91) | - 10 M€ | |||
Coût de l’endettement financier net | (90) | (74) | - 16 M€ | |||
Autres charges et produits financiers | 44 | 46 | - 2 M€ | |||
Résultat financier | (46) | (28) | - 18 M€ | |||
Impôts sur les résultats | (15) | 10 | - 25 M€ | |||
Résultat net d’impôt des activités poursuivies | (65) | (237) | + 172 M€ | |||
Résultat net d’impôt des activités cédées ou destinées à être cédées | (146) | (489) | + 343 M€ | |||
Résultat net de la période | (211) | (726) | + 515 M€ | |||
Dont Résultat net part des minoritaires | (5) | (32) | + 27 M€ | |||
Dont Résultat net part du groupe | (206) | (694) | + 488 M€ | |||
Résultat global | 69 | (932) | + 1 001 M€ | |||
Nombre moyen d'actions hors actions propres | 382 298 000 | 382 398 185 | - 100 185 | |||
Résultat net part du groupe par action (en euros) | - 0,54 | - 1,81 | + 1,27 € |
Annexe 3 - Tableau des Flux de Trésorerie consolidés
En millions d’euros | S1 2015 | S1 2014 | Var. 15/14 | |||
Capacité d’autofinancement avant intérêts et impôts | 235 | 197 | + 38 M€ | |||
Intérêts nets et impôts versés | (82) | (65) | - 17 M€ | |||
Capacité d’autofinancement après intérêts et impôts | 153 | 131 | + 22 M€ | |||
Variation du Besoin en Fonds de Roulement | 491 | 147 | + 344 M€ | |||
Flux net de trésorerie généré par l’activité | 644 | 278 | + 366 M€ | |||
Flux net de trésorerie lié aux opérations d’investissement | (376) | (312) | - 64 M€ | |||
Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement | (362) | 327 | - 689 M€ | |||
Diminution (augmentation) des titres à la juste valeur par le biais du compte de résultat | 35 | 8 | + 27 M€ | |||
Impact des variations de taux de change | 20 | 9 | + 11 M€ | |||
Flux net de trésorerie généré par les activités cédées ou destinées à être cédées | (255) | 997 | - 1 252 M€ | |||
Augmentation (diminution) totale de la trésorerie | (293) | 1 308 | - 1 601 M€ | |||
Trésorerie nette à l’ouverture de l’exercice | 1 556 | 1 582 | - 26 M€ | |||
Trésorerie nette à la clôture de l’exercice | 1 263 | 2 890 | - 1 627 M€ |
Annexe 4 - Bilan simplifié1
En millions d’euros | 30.06.2015 | 31.12.2014 | ||
ACTIF | 23 655 | 20 188 | ||
Goodwill | 1 311 | 3 667 | ||
Immobilisations corporelles et incorporelles | 9 801 | 10 986 | ||
Actifs de couverture des opérations de fin de cycle | 6 302 | 6 203 | ||
Titres des coentreprises et entreprises associées | 93 | 143 | ||
Autres actifs financiers non courants | 549 | 273 | ||
Impôts différés (actifs – passifs) | 210 | 371 | ||
Besoin en fond de roulement opérationnel | (1 739) | (1 830) | ||
Actifs des activités destinées à être cédées* | 7 128 | 375 | ||
PASSIF | 23 655 | 20 188 | ||
Capitaux propres | (223) | (245) | ||
Provisions pour opérations de fin de cycle | 6 666 | 6 985 | ||
Autres provisions et avantages au personnel | 3 485 | 5 975 | ||
Autres éléments d’actif et de passif | 1 435 | 1 272 | ||
Endettement net | 6 019 | 5 809 | ||
Passifs des activités destinées à être cédées | 6 272 | 392 | ||
Total bilan simplifié | 23 655 | 20 188 |
* Hors capitaux propres des activités en cours de cession
1 Le
bilan simplifié compense des éléments d’actif et de passif constitutifs
du besoin en fonds de roulement opérationnel, de l’endettement net ainsi
que des impôts différés, contrairement au bilan détaillé présenté dans
les comptes consolidés.
Annexe 5 – Chiffres clés par Business Group
En millions d’euros | 1er sem. 2015 | 1er sem. 2014 |
Variation
15/14 (M€) |
Variation 15/14 (p.c.c)* | ||||
Carnet de commandes | 32 300 | 32 233 | + 67 | |||||
dont : | ||||||||
BG Mines | 9 575 | 9 009 | + 567 | |||||
BG Amont | 12 162 | 12 683 | - 521 | |||||
BG Aval | 9 386 | 9 621 | - 236 | |||||
Corporate & autres activités** | 1 178 | 921 | + 257 | |||||
Chiffre d’affaires | 1 930 | 1 817 | + 113 | + 6,3 % | ||||
dont : | ||||||||
BG Mines | 738 | 457 | + 281 | + 49,9 % | ||||
BG Amont | 347 | 400 | - 53 | - 14,2 % | ||||
BG Aval | 732 | 695 | + 36 | + 2,5 % | ||||
Corporate & autres activités** | 114 | 264 | - 150 | - 45,0 % | ||||
Résultat opérationnel | 7 | (212) | + 219 | |||||
dont : | ||||||||
BG Mines | 139 | 60 | + 79 | |||||
BG Amont | (23) | (72) | + 49 | |||||
BG Aval | (16) | (83) | + 68 | |||||
Corporate & autres activités** | (94) | (118) | + 24 | |||||
Excédent brut d’exploitation | 306 | 243 | + 63 | |||||
dont : | ||||||||
BG Mines | 242 | 159 | + 83 | |||||
BG Amont | 119 | 92 | + 27 | |||||
BG Aval | 87 | 63 | + 25 | |||||
Corporate & autres activités** | (142) | (70) | - 72 | |||||
Cash-flow opérationnel | 460 | (57) | + 517 | |||||
dont : | ||||||||
BG Mines | 236 | (122) | + 357 | |||||
BG Amont | (213) | (228) | + 15 | |||||
BG Aval | 391 | 83 | + 308 | |||||
Corporate & autres activités** | 47 | 210 | - 163 |
* A périmètre et taux de change constants
**Incluent les activités
Corporate, Propulsion et Réacteurs de recherche ainsi que Bioénergie
Annexe 6 – Définitions
A données comparables / à p.c.c. : à périmètre et taux de change constants.
Besoin en fonds de roulement opérationnel (BFRO) : le BFRO représente l’ensemble des éléments d’actifs circulants et des dettes directement liées aux opérations. Il comprend les éléments suivants :
- stocks et en-cours,
- clients et comptes rattachés,
- avances versées,
- autres créances d’exploitation, produits à recevoir, charges constatées d’avance.
- moins : fournisseurs et comptes rattachés, avances reçues sur commandes (à l’exclusion des avances portant intérêt), autres dettes d’exploitation, charges à payer, produits constatés d’avance,
- NB : il n’inclut pas les créances et dettes hors exploitation, telles que notamment les dettes d’impôt sur les sociétés, les créances sur cessions d’immobilisations et dettes sur acquisitions d’immobilisations.
Carnet de commandes : le carnet de commandes est valorisé sur la base des commandes fermes, à l’exclusion des options non confirmées, évaluées aux conditions économiques de la fin de période considérée. Les commandes en devises faisant l’objet d’une couverture de change sont évaluées au taux de change de couverture ; les commandes en devises non couvertes sont évaluées au taux de change du dernier jour de la période considérée. En ce qui concerne les contrats à long terme, comptabilisés selon la méthode de l’avancement, en cours de réalisation au moment de la clôture, le montant inclus dans le carnet de commandes correspond à la différence entre, d’une part le chiffre d’affaires prévisionnel du contrat à terminaison, et d’autre part le chiffre d’affaires déjà reconnu sur ce contrat ; il inclut par conséquent les hypothèses d’indexation et de révision de prix contractuelles prises en compte par le groupe pour l’évaluation du chiffre d’affaires prévisionnel à terminaison.
Cash-flow net des activités de l’entreprise : le cash-flow net des activités de l’entreprise est égal à la somme des éléments suivants :
- cash-flow opérationnel,
- cash-flow des opérations de fin de cycle,
- variation des créances et dettes non opérationnelles,
- résultat financier payé,
- impôt sur le résultat payé,
- dividendes payés aux actionnaires minoritaires des filiales consolidées,
- cash-flow net des activités destinées à être cédées, et cash-flow résultant de la cession de ces activités,
- acquisitions et cessions d’actifs financiers courants non classées en trésorerie ou équivalents,
- financement des coentreprises et entreprises associées par avances d’actionnaires, prêts à long terme et augmentations de capital.
Le cash-flow net correspond ainsi à la variation de dette nette à l’exception des transactions avec les actionnaires d’AREVA et des écarts de conversion.
Cash-flow opérationnel (CFO) : le cash-flow opérationnel (CFO) représente le montant des flux de trésorerie générés par les activités opérationnelles avant impôts sur les sociétés. Il est égal à la somme des éléments suivants :
- l'EBE,
- augmenté des moins-values ou minoré des plus-values sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles incluses dans le résultat opérationnel,
- augmenté de la réduction ou minoré de l'augmentation du besoin en fonds de roulement opérationnel entre l’ouverture et la clôture de l’exercice (hors effet des reclassements, des écarts de conversion et des variations de périmètre),
- minoré du montant des acquisitions d'immobilisations corporelles et incorporelles, net des variations des comptes fournisseurs d'immobilisations,
- augmenté des cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles incluses dans le résultat opérationnel, nettes des variations des comptes de créances sur cessions d'immobilisations,
- augmenté des avances clients sur immobilisations reçues au cours de l’exercice,
- augmenté des acquisitions (ou cessions) de sociétés consolidées (hors entreprises associées) nettes de la trésorerie acquise.
Dette nette (ou endettement net) : la dette nette est définie comme la somme des dettes financières courantes et non courantes, minorée de la trésorerie, des équivalents de trésorerie et des dépôts bancaires constitués au titre des appels de marge sur instruments dérivés (« collatéraux »).
Excédent brut d’exploitation (EBE) : l’EBE est égal au résultat opérationnel augmenté des dotations, nettes des reprises aux amortissements et provisions opérationnels. L’EBE est retraité de façon à exclure le coût des opérations de fin de cycle des installations nucléaires (démantèlement, reprise et conditionnement des déchets) effectuées au cours de l’exercice. Pour mémoire, les flux de trésorerie liés aux opérations de fin de cycle sont présentés séparément.
Effet de change : l’effet de change mentionné dans ce communiqué provient de la conversion des comptes des filiales dans l’unité de compte du groupe. Cet effet résulte principalement de l’évolution du dollar américain par rapport à l’euro. AREVA rappelle également que sa politique de couverture de change des opérations commerciales vise à protéger sa profitabilité contre la fluctuation du cours des devises par rapport à l’euro.
Flux des opérations de fin de cycle : cet indicateur traduit l'ensemble des flux de trésorerie liés aux opérations de fin de cycle et aux actifs de couverture de ces opérations. Il est égal à la somme des éléments suivants :
- revenus du portefeuille d'actifs de couverture,
- trésorerie issue des cessions d'actifs de couverture,
- soultes reçues au titre du démantèlement des installations,
- minorés des acquisitions d'actifs de couverture,
- minorés des dépenses relatives aux opérations de fin de cycle effectuées au cours de l'exercice,
- minorés des soultes versées au titre du démantèlement des installations.