BOUDRY, Suisse--(BUSINESS WIRE)--Celgene International Sàrl, filiale à part entière de Celgene Corporation (NASDAQ : CELG), a annoncé aujourd’hui la présentation de deux analyses de son essai multicentrique randomisé en ouvert de phase II, MCL-002 (SPRINT), comparant Revlimid® (lénalidomide) au traitement de choix de l'investigateur (CI) chez des patients atteints du lymphome à cellules du manteau (LCM) récidivant ou réfractaire, au congrès annuel de l'European Hematology Association.
Dans l'étude, 254 patients ont été randomisés dans une proportion de 2:1 pour recevoir soit REVLIMID (n=170), soit de la cytarabine, du rituximab, de la gemcitabine, de la fludarabine ou du chlorambucil (n=84) en monothérapie. Le critère d'efficacité principal était la survie sans progression, définie comme le temps écoulé depuis la randomisation jusqu'à l'apparition des premiers signes de progression ou jusqu'à la mort, quelle qu'en soit la cause. Les critères secondaires, y compris la qualité de vie (QV) liée à la santé, ont été analysés de façon exploratoire.
Le critère d'évaluation principal, la SSP médiane, s'est considérablement amélioré avec la lénalidomide, par rapport au CI (8,7 contre 5,2 mois ; RR=0,61, P=0,004). Une analyse exploratoire prédéterminée examinant la survie sans progression (SSP) dans des sous-groupes en fonction des traitements antérieurs reçus a été présentée. Les résultats évaluant les traitements CI sélectionnés dans l'étude ont indiqué que REVLIMID permettait de réduire le risque de progression ou de décès par rapport à chacun des traitements CI. Comparée à la lénalidomide, et compte tenu du nombre réduit de patients dans le groupe CI, la réduction du risque de SSP était de 22 % par rapport au rituximab (n=27), 56 % par rapport à la gemcitabine (n=20), 42 % par rapport à la fludarabine (n=18), 43 % par rapport au chlorambucil (n=11) et 8 % par rapport à la cytarabine (n=8).
Une analyse exploratoire de la SSP effectué en fonction de sous-groupes ayant reçu un traitement antérieur a montré une amélioration statistique dans plusieurs sous-groupes pour REVLIMID, par rapport au CI, y compris chez les patients dont le diagnostic de LCM datait de moins de 3 ans, les patients ayant reçu au moins 2 traitements systémiques ou connu au moins 2 rechutes, les patients dont le dernier traitement datait d'au moins 6 mois, les patients dont la dernière dose de rituximab datait d'au moins 230 jours, les patients ayant des antécédents de maladie réfractaire, les patients n'ayant aucun antécédent de greffe de cellules souches ou de traitement à doses élevées, et les patients ayant des antécédents de prise de rituximab.
Le groupe de traitement était l'effet principal associé à une amélioration significative de la SSP par analyse de régression de Cox univariée (RR=0,619 ; P=0,004) et était hautement significatif dans l'analyse multivariée (RR=0,384 ; P=<0,001). D'autres facteurs associés à une amélioration significative de la SSP par analyses univariée et multivariée étaient moins de 3 traitements anti-lymphome systémiques antérieurs et la prise de la dernière dose de rituximab datant d'au moins 230 jours.
Un objectif secondaire planifié de l'étude a aussi été présenté. La qualité de vie (QV) a été mesurée à l'aide du questionnaire EORTC QLQ-C30 au début de l'étude, à la suite des cycles 2, 4, 6 et 8, et à la fin du traitement. Le questionnaire EORTC QLQ-C30 portait sur cinq domaines fonctionnels, neuf échelles d'évaluation des symptômes et une échelle d'évaluation globale de la santé/QV.
La complétion des données relatives à la QV a chuté de 93 % à la sélection, passant à 51 % à l'interruption du traitement en cours d'étude, et des taux de non-conformité plus élevés ont été observés parmi les patients CI. La QV s'est maintenue (aggravation de moins de 10 points) avec REVLIMID, par rapport aux valeurs de référence, jusqu'au dernier cycle de traitement pour les domaines d'évaluation principal et secondaires de la QV. Les patients traités par REVLIMID ont signalé une QV similaire par rapport aux monothérapies CI pour les scores de tous les domaines/échelles et à chaque visite de suivi.
Une tendance vers une amélioration cliniquement significative plus élevée de la QV a été observée chez les patients traités par REVLIMID sur la plupart des domaines/échelles d'évaluation des fonctions et des symptômes à une ou plusieurs visites de suivi. Aucune différence significative de la QV n'a été observée entre les deux bras pour le critère d'évaluation principal de l'état de santé global. Des différences statistiquement significatives (au moins 10 %) de la QV, entre les bras de traitement REVLIMID et CI ont été constatées pour la fonction physique (24 % contre 8 %, respectivement ; P=0,0025) et la douleur (29 % contre 18% ; P=0,0471).
À propos du REVLIMID®
Aux États-Unis, REVLIMID est autorisé en association avec la dexaméthasone pour le traitement du myélome multiple. REVLIMID est également approuvé en association avec la dexaméthasone, pour le traitement du myélome multiple chez les patients ayant déjà reçu au moins un traitement antérieur dans près de 70 pays, englobant l’Europe, le continent américain, le Moyen Orient et l’Asie, et, en association avec la dexaméthasone, pour le traitement des patients dont la maladie a progressé après avoir reçu au moins un traitement antérieur en Australie et en Nouvelle-Zélande.
REVLIMID est également autorisé aux États-Unis, au Canada, en Suisse, en Australie, en Nouvelle-Zélande et dans plusieurs pays d’Amérique latine, ainsi qu’en Malaisie et en Israël, pour le traitement des patients présentant une anémie avec dépendance transfusionnelle due à un SMD (syndrome myélodysplasique) à risque faible ou intermédiaire 1 associé à une anomalie cytogénétique de type délétion 5q isolée avec ou sans autres anomalies cytogénétiques et, en Europe, pour le traitement des patients présentant une anémie avec dépendance transfusionnelle due à un SMD à risque faible ou intermédiaire 1 associé à une anomalie cytogénétique de type délétion 5q isolée, lorsque les autres options thérapeutiques sont insuffisantes ou inappropriées.
En outre, REVLIMID est approuvé aux États-Unis pour le traitement de patients atteints du lymphome du manteau (LCM) dont la maladie a rechuté ou progressé après deux traitements consécutifs, dont l’un au bortezomib.
Informations des autorités de réglementation américaines à propos de REVLIMID®
REVLIMID® (lénalidomide) en combinaison avec la dexaméthasone (dex) est indiqué pour le traitement de patients atteints de myélome multiple (MM).
REVLIMID® est indiqué pour le traitement de patients atteints d’une anémie avec dépendance transfusionnelle due à des syndromes myélodysplasiques (SMD) de risque faible ou intermédiaire 1 associés à une anormalité cytogénétique de délétion 5q avec ou sans anormalités cytogénétiques supplémentaires.
REVLIMID® est indiqué pour le traitement de patients atteints du lymphome à cellules du manteau (LCM) dont la maladie est en rechute ou a progressé après deux traitements préalables, dont l’un incluait du bortézomib.
Le REVLIMID n’est pas indiqué ni recommandé pour le traitement des patients atteints de leucémie lymphoïde chronique (LLC) en dehors d’essais cliniques contrôlés.
Informations importantes de sécurité
AVERTISSEMENT : TOXICITÉ EMBRYO-FŒTALE, TOXICITÉ HÉMATOLOGIQUE et THROMBO-EMBOLIE VEINEUSE et ARTÉRIELLE
Toxicité pour l’embryon ou le fœtus
Ne pas utiliser REVLIMID pendant la grossesse. La lénalidomide, un analogue de la thalidomide, a généré des malformations des membres lors d’une étude du développement chez les singes. La thalidomide est un tératogène humain connu qui génère des malformations congénitales graves et potentiellement mortelles chez les humains. La prise de lénalidomide pendant la grossesse peut entraîner des malformations congénitales ou le décès d’un fœtus en développement. Les femmes en âge de procréer doivent obtenir deux tests de grossesse négatifs avant de commencer un traitement par REVLIMID. Elles doivent utiliser deux modes de contraception ou s’abstenir en permanence de tout rapport hétérosexuel pendant le traitement par REVLIMID et pendant les quatre semaines qui suivent. Pour éviter l’exposition du fœtus à la lénalidomide, REVLIMID n’est disponible que dans le cadre d’un programme de distribution restreinte appelé REVLIMID REMS® (anciennement programme « RevAssist® »).
Des informations relatives au programme REVLIMID REMS® sont disponibles sur le site www.celgeneriskmanagement.com ou en composant le numéro gratuit du fabricant 1-888-423-5436.
Toxicité hématologique (neutropénie et thrombocytopénie)
REVLIMID peut provoquer une neutropénie et une thrombocytopénie graves. Quatre-vingts pour cent des patients atteints de SMD associés à une délétion 5q ont nécessité de retarder / réduire le dosage au cours de l’étude majeure. Trente-quatre pour cent des patients ont nécessité un deuxième report / une deuxième réduction du dosage. Une toxicité hématologique de grade 3 ou 4 a été observée chez 80 % des patients participant à l’étude. L’hémogramme complet des patients sous traitement pour un SMD associé à une délétion 5q doit être surveillé chaque semaine pendant les 8 premières semaines de traitement et au moins une fois par mois par la suite. Certains patients peuvent nécessiter une interruption ou une réduction du dosage, ou avoir besoin de produits sanguins ou de facteurs de croissance.
Thrombo-embolie veineuse et artérielle
REVLIMID a démontré un risque considérablement accru de thrombose veineuse profonde (TVP) et d’embolie pulmonaire (EP), ainsi qu’un risque d'infarctus du myocarde et d'accident vasculaire cérébral, chez les patients atteints de MM qui ont été traités par une polythérapie au REVLIMID et à la dexaméthasone. Il est conseillé aux patients et aux médecins de surveiller les signes et symptômes de thrombo-embolie. Il convient de recommander aux patients de consulter un médecin s’ils développent des symptômes comme un essoufflement, des douleurs thoraciques ou une tuméfaction des bras ou des jambes. Le recours à la thromboprophylaxie est recommandé et le choix du schéma posologique doit reposer sur une évaluation des risques sous-jacents du patient.
CONTRE-INDICATIONS
Grossesse : REVLIMID peut nuire au fœtus lorsqu'il est administré à une femme enceinte ; il est contre-indiqué chez la femme enceinte. Si ce médicament est utilisé en cours de grossesse ou si la patiente tombe enceinte pendant le traitement avec ce médicament, elle doit être informée des dangers potentiels pour le fœtus.
Réactions allergiques : REVLIMID est contre-indiqué chez les patients ayant montré une hypersensibilité (p. ex. œdème de Quincke, syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse épidermique toxique) à la lénalidomide.
MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS
Toxicité embryo-fœtale :
- REVLIMID est un analogue de la thalidomide, un tératogène humain connu qui entraîne des anomalies congénitales potentiellement fatales chez les humains ou le décès embryo-fœtal. Une étude sur le développement embryo-fœtal menée sur des singes indique que la lénalidomide produit des malformations chez les petits des guenons qui ont reçu le médicament en cours de gestation, similaires à celles observées chez les humains suite à une exposition à la thalidomide pendant la grossesse.
- Les femmes en âge de procréer doivent éviter toute grossesse pendant au moins 4 semaines avant de démarrer un traitement sous REVLIMID, en cours de traitement, en cours d’interruption de dosage et pendant au moins 4 semaines après avoir terminé le traitement. Elles doivent s’engager à s’abstenir continuellement d’avoir des relations sexuelles hétérosexuelles ou à utiliser deux méthodes de contraception fiables 4 semaines avant de démarrer le traitement sous REVLIMID, en cours de traitement, en cours d’interruption de dosage et pendant 4 semaines après la fin du traitement sous REVLIMID. Elles doivent obtenir 2 tests de grossesse négatifs avant de démarrer le traitement.
- Chez les hommes : la lénalidomide est présente dans le sperme des patients recevant le médicament. Les hommes doivent toujours utiliser un préservatif en latex ou synthétique en cas de relations sexuelles avec des femmes en âge de procréer, lorsqu’ils sont traités par REVLIMID et jusqu’à 28 jours après l’arrêt de REVLIMID, même s’ils ont subi une vasectomie réussie. Les patients hommes sous REVLIMID ne doivent pas faire don de leur sperme.
- Don de sang : les patients ne doivent pas faire don de leur sang en cours de traitement sous REVLIMID et pendant 1 mois après l’arrêt du médicament, car leur sang pourrait être donné à une femme enceinte, dont le fœtus ne doit pas être exposé à REVLIMID.
Programme REVLIMID REMS®
Du fait du risque embryo-fœtal, REVLIMID n’est disponible qu’à travers un programme restreint, en vertu d’une stratégie d’évaluation et d’atténuation des risques (REMS), le programme REVLIMID REMS® (anciennement appelé le programme « RevAssist® »). Les prescripteurs et les pharmacies doivent être agréés par le programme et les patients doivent signer un formulaire d’accord et se conformer aux exigences. Des informations complémentaires sur le programme REVLIMID REMS® sont disponibles sur le site www.celgeneriskmanagement.com ou par téléphone, au 1-888-423-5436.
Toxicité hématologique : REVLIMID peut entraîner une neutropénie et une thrombocytopénie importantes. Surveiller les signes d’infection chez les patients atteints de neutropénie. Conseiller aux patients d’être attentifs aux saignements ou aux contusions, notamment en cas d’utilisation concomitante d’autres médicaments susceptibles d’augmenter le risque hémorragique. Myélome multiple : la formule sanguine complète des patients sous REVLIMID/dex doit être évaluée tous les 7 jours pendant les 2 premiers cycles, les jours 1 et 15 du cycle 3, puis tous les 28 jours. Lymphome des cellules du manteau : la formule sanguine complète des patients sous REVLIMID pour traiter un lymphome des cellules du manteau (LCM) doit être évaluée chaque semaine pendant le premier cycle (28 jours), toutes les 2 semaines pendant les cycles 2 à 4, puis chaque mois par la suite. Les patients peuvent nécessiter une interruption et/ou une réduction du dosage. SMD : voir l'encadré sur les AVERTISSEMENTS.
Thrombo-embolie veineuse et artérielle : les cas de thrombo-embolie veineuse (principalement thrombose veineuse profonde – TVP – et embolisme pulmonaire – EP) et de thrombose artérielle sont accrus chez les patients traités avec REVLIMID. On a observé un risque sensiblement accru de TVP (7,4 %) et d'EP (3,7 %) chez les patients atteints de myélome multiple (MM) après au moins un traitement antérieur, qui ont été traités par REVLIMID/dex, en comparaison avec un placebo/dex (3,1 % et 0,9 %) lors d’essais cliniques réalisés avec différents traitements anticoagulants. Dans l’étude sur le myélome multiple nouvellement diagnostiqué (NDMM), dans laquelle pratiquement tous les patients ont reçu une prophylaxie antithrombotique, on a recensé des cas de TVP (3,6 %) et d’EP (3,8 %) dans le groupe continuellement sous Rd. Les cas d’infarctus du myocarde (1,7 %) et d’AVC (2,3 %) sont accrus chez les patients atteints de myélome multiple après au moins un traitement antérieur, qui ont été traités par REVLIMID/dex, en comparaison avec un placebo/dex (0,6 % et 0,9 %), lors d’essais cliniques. Dans l’étude sur le NDMM, l’infarctus du myocarde (y compris aigu) a été signalé (2,3 %) dans le groupe continuellement sous Rd. La fréquence des effets indésirables graves de l’AVC était de (0,8 %) dans le groupe continuellement sous Rd. Les patients présentant des facteurs de risque connus, y compris une thrombose antérieure, sont susceptibles d’être exposés à un risque accru et des mesures doivent être prises pour tenter de minimiser tous les facteurs modifiables (p. ex. hyperlipidémie, hypertension, tabagisme). Lors d’essais cliniques contrôlés n’utilisant pas de thromboprophylaxie concomitante, 21,5 % de l'ensemble des incidents thrombotiques ont touché des patients atteints de myélome multiple récidivant ou réfractaire qui étaient traités par REVLIMID/dex, contre 8,3 % de thrombose dans le groupe placebo/dex. Le délai médian de survenue du premier incident thrombotique était de 2,8 mois. Dans l’étude sur le myélome multiple nouvellement diagnostiqué (NDMM), dans laquelle pratiquement tous les patients ont reçu une prophylaxie antithrombotique, la fréquence globale des incidents thrombotiques était de 17,4 % dans le groupe continuellement sous Rd et sous Rd18. Le délai médian de survenue du premier incident thrombotique était de 4,37 mois. Le recours à la thromboprophylaxie est recommandé et le régime doit se baser sur les risques sous-jacents des patients. Les ASE et les œstrogènes pourraient accentuer le risque de thrombose et la décision d'en administrer ne doit être prise qu'après avoir évalué les risques et les bienfaits. Voir l’encadré sur les AVERTISSEMENTS.
Mortalité accrue chez les patients atteints de leucémie lymphoïde chronique (LLC) : lors d’un essai clinique dans le traitement de première intention de patients atteints d’une leucémie lymphoïde chronique (LLC), une monothérapie au REVLIMID augmentait le risque de décès, en comparaison avec une monothérapie au chlorambucil. Lors d’une analyse intermédiaire, 34 décès ont eu lieu parmi les 210 patients du groupe de traitement sous REVLIMID par rapport à 18 décès parmi 211 patients du groupe de traitement sous chlorambucil et le rapport des taux d’incidence pour la survie globale était de 1,92 [IC de 95 % : 1,08 à 3,41] correspondait à une hausse de 92 % du risque de décès. Les réactions indésirables graves sur le plan cardiovasculaire, dont fibrillation auriculaire, infarctus du myocarde et insuffisance cardiaque, se sont produites plus fréquemment dans le groupe de traitement sous REVLIMID. REVLIMID n’est pas indiqué et il est déconseillé pour une utilisation dans le cas de la LLC en dehors d’essais cliniques contrôlés.
Malignités principales secondaires : lors des essais cliniques réalisés sur des patients atteints de myélome multiple sous REVLIMID, on a observé une augmentation des malignités principales secondaires invasives, notamment la leucémie myéloblastique aiguë (LMA) et les syndromes myélodysplasiques (SMD). L'augmentation du nombre des cas de LMA et de SMD s’est principalement produite chez les patients atteints de NDMM recevant REVLIMID, en combinaison avec du melphalan par voie orale (5,3 %), ou immédiatement suite à l’administration d’une forte dose de melphalan par voie intraveineuse et une AGCS (jusqu'à 5,2 %). La fréquence des cas de LMA et de SMD dans les groupes Revlimid/dex était de 0,4 %. On a observé des cas de tumeurs malignes à cellules B (y compris le lymphome de Hodgkin) lors des essais cliniques dans lesquels les patients ont reçu de la lénalidomide après une AGCS. Les patients ayant reçu un traitement contenant REVLIMID jusqu'à progression de la maladie n’ont pas montré plus d’incidence de MPS invasives que les patients traités par REVLIMID sur une durée fixée à l’avance. Surveiller les patients pour détecter le développement de malignités principales secondaires. Tenir compte du bénéfice potentiel et du risque de malignités principales secondaires si un traitement par REVLIMID est envisage.
Hépatotoxicité : des cas d’insuffisance hépatique, y compris des cas mortels, sont survenus chez des patients traités sous lénalidomide en combinaison avec la dexaméthasone. Le mécanisme de l’hépatotoxicité induite par des médicaments est inconnu. Une maladie hépatique virale préexistante, des enzymes hépatiques de base élevées et des médicaments concomitants peuvent constituer des facteurs de risque. Surveiller régulièrement les enzymes hépatiques. Cesser REVLIMID en cas d’élévation des enzymes hépatiques. Après un retour aux valeurs initiales, un traitement à un dosage inférieur peut être envisagé.
Réactions allergiques : des cas d’œdème de Quincke et des réactions dermatologiques graves, notamment le syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) et le syndrome de Lyell, ont été signalés. Ces événements peuvent être mortels. Les patients présentant des antécédents d’éruptions cutanées de grade 4 associées à un traitement sous thalidomide ne doivent pas prendre REVLIMID. L’interruption ou l’arrêt de REVLIMID doivent être envisagés en cas d’éruptions cutanées de grade 2 à 3. REVLIMID doit être arrêté en cas d’œdème de Quincke, d’éruption cutanée de grade 4, d’éruption exfoliante ou bulleuse ou si l’on suspecte un syndrome de Stevens-Johnson ou de Lyell. Ne pas reprendre le traitement à base de REVLIMID après un arrêt dû à ces réactions. Les gélules de REVLIMID contiennent du lactose. On doit soupeser avec soin les risques potentiels par rapport aux bienfaits escomptés avant d'envisager l'administration de REVLIMID aux patients présentant une intolérance au lactose.
Syndrome de lyse tumorale : des cas de décès dus au syndrome de lyse tumorale (SLT) ont été signalés en cours de traitement sous lénalidomide. Les patients à risque de syndrome de lyse tumorale sont ceux qui présentent une charge tumorale élevée avant le traitement. Ces patients doivent être surveillés de près et il convient de prendre les précautions appropriées.
Réaction de poussée tumorale : des cas de réaction de poussée tumorale (RPT) ont été relevés au cours de l’utilisation expérimentale de la lénalidomide pour la LLC et le lymphome, caractérisés par un gonflement des ganglions lymphatiques, une légère fièvre, des douleurs et des éruptions cutanées.
Une surveillance et une évaluation pour une réaction de poussée tumorale sont recommandés chez les atteints de LCM. La poussée tumorale peut répliquer la progression de la maladie. Chez les patients atteints d’une réaction de poussée tumorale de grade 3 ou 4, il est recommandé de suspendre le traitement sous lénalidomide jusqu’à résolution de la réaction de poussée tumorale à ≤ grade 1. Dans l’essai sur le LCM, environ 10 % des sujets ont subi une réaction de poussée tumorale ; tous les rapports étaient d’une gravité de grade 1 ou 2. Tous les événements se sont produits lors du cycle 1 et un patient a à nouveau développé une réaction de poussée tumorale lors du cycle 11. La lénalidomide peut éventuellement être poursuivie chez les patients présentant une réaction de poussée tumorale de grade 1 et 2 sans interruption ni modification, à la discrétion du médecin. Les patients atteints d’une réaction de poussée tumorale de grade 1 ou 2 peuvent également être traités avec des corticostéroïdes, des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et/ou des analgésiques narcotiques pour la prise en charge des symptômes de réaction de poussée tumorale. Les patients atteints d’une réaction de poussée tumorale de grade 3 ou 4 peuvent être traités pour la prise en charge des symptômes conformément aux directives concernant le traitement de la réaction de poussée tumorale de grade 1 et 2
Mobilisation de cellules souches altérées : on a observé une diminution du nombre de cellules CD34+ prélevées après traitement (> 4 cycles) par REVLIMID. Chez les patients candidats à une autogreffe de cellules souches (AGCS), il convient de consulter un centre de transplantation au début du traitement pour optimiser le calendrier de prélèvement de cellules souches.
RÉACTIONS INDÉSIRABLES
Myélome multiple
- Chez les patients nouvellement diagnostiqués, les réactions indésirables de grade 3 ou 4 les plus fréquemment signalées dans le groupe continuellement sous Rd étaient notamment : la neutropénie (27,8 %), l'anémie (18,2 %), la thrombocytopénie (8,3 %), la pneumonie (11,1 %), l'asthénie (7,7 %), la fatigue (7,3 %), les douleurs dorsales (7 %), l'hypokaliémie (6,6 %), les éruptions cutanées (7,3 %), la cataracte (5,8 %), la dyspnée (5,6 %), le TVP (5,5 %), l'hyperglycémie (5,3 %), la lymphopénie et la leucopénie. La fréquence des infections dans le groupe continuellement sous Rd était de 75%.
Les réactions indésirables signalées chez 20 % ou plus des patients atteints de NDMM dans le groupe continuellement sous Rd étaient : la diarrhée (45,5 %), l'anémie (43,8 %), la neutropénie (35 %), la fatigue (32,5 %), les douleurs dorsales (32 %), l'insomnie (27,6 %), l'asthénie (28,2 %), les éruptions cutanées (26,1 %), la diminution de l'appétit (23,1 %), la toux (22,7 %), la dyspnée (22,0 %), la pyrexie (21,4 %), les spasmes musculaires (20,5 %) et les douleurs abdominales (20,5 %). La fréquence d’apparition de cataractes a augmenté au fil du temps, atteignant 0,7 % durant les 6 premiers mois puis jusqu'à 9,6 % lors de la deuxième année de traitement, dans le groupe continuellement sous Rd.
- Après au moins un traitement antérieur, la plupart des réactions indésirables et des réactions indésirables de grade 3/4 étaient plus fréquentes chez les patients atteints de myélome multiple ayant reçu la combinaison REVLIMID/dex, en comparaison avec placebo/dex. Les réactions indésirables de grade 3 ou 4 étaient notamment : la neutropénie (33,4 % contre 3,4 %), la neutropénie fébrile (2,3 % contre 0 %), le TVP (8,2 % contre 3,4 %) et l'EP (4 % contre 0,9 %), respectivement.
Les réactions indésirables signalées chez 15 % ou plus des patients atteints de myélome multiple (traités par REVLIMID/dex contre dex/placebo) étaient : la fatigue (44 % contre 42 %), la neutropénie (42 % contre 6 %), la constipation (41 % contre 21 %), la diarrhée (39 % contre 27 %), les crampes musculaires (33 % contre 21 %), l'anémie (31 % contre 24 %), la pyrexie (28 % contre 23 %), l'œdème périphérique (26 % contre 21 %), les nausées (26 % contre 21 %), douleurs dorsales (26 % contre 19 %), les infections des voies respiratoires supérieures (25 % contre 16 %), la dyspnée (24 % contre 17 %), les vertiges (23 % contre 17 %), la thrombocytopénie (22 % contre 11 %), les éruptions cutanées (21 % contre 9 %), les tremblements (21 % contre 7 %), la perte de poids (20 % contre 15 %), la rhino-pharyngite (18 % contre 9 %), la vision brouillée (17 % contre 11 %), l'anorexie (16 % contre 10 %) et la dysgueusie (15 % contre 10 %).
Syndromes myélodysplasiques
- Les événements indésirables de grades 3 et 4 signalés chez 5 % ou plus des patients atteints d’une DMS associée à une délétion 5q étaient : la neutropénie (53 %), la thrombocytopénie (50 %), la pneumonie (7 %), les éruptions cutanées (7 %), l'anémie (6 %), la leucopénie (5 %), la fatigue (5 %), la dyspnée (5 %) et les douleurs dorsales (5 %).
- Les événements indésirables signalés chez 15 % ou plus des patients atteints de DMS associée à une délétion 5q (REVLIMID) étaient : la thrombocytopénie (61,5 %), la neutropénie (58,8 %), la diarrhée (49 %), le prurit (42 %), les éruptions cutanées (36 %), la fatigue (31 %), la constipation (24 %), les nausées (24 %), la rhino-pharyngite (23 %), l'arthralgie (22 %), la pyrexie (21 %), les douleurs dorsales (21 %), l'œdème périphérique (20 %), la toux (20 %), les vertiges (20 %), les céphalées (20 %), les crampes musculaires (18 %), la dyspnée (17 %), la pharyngite (16 %), l'épistasie (15 %), l'asthénie (15 %), les infections des voies respiratoires supérieures (15 %).
Lymphome des cellules du manteau
- Les événements indésirables de grade 3 et 4 signalés chez 5 % ou plus des patients traités sous REVLIMID lors de l’essai sur le LCM (N=134) incluaient : la neutropénie (43 %), la thrombocytopénie (28 %), l'anémie (11 %), la pneumonie (9 %), la leucopénie (7 %), la fatigue (7 %), la diarrhée (6 %), la dyspnée (6 %) et la neutropénie fébrile (6 %).
- Les événements indésirables graves signalés chez 2 patients ou traités en monothérapie au REVLIMID contre le LCM incluaient : la maladie pulmonaire obstructive chronique, la colite pseudo-membraneuse, la sepsie, le carcinome basocellulaire et la tachycardie supraventriculaire.
- Les événements indésirables signalés chez 15 % ou plus des patients traités sous REVLIMID dans l’essai sur le LCM incluaient : la neutropénie (49 %), la thrombocytopénie (36 %), la fatigue (34 %), l'anémie (31 %), la diarrhée (31 %), les nausées (30 %), la toux (28 %), la pyrexie (23 %), les éruptions cutanées (22 %), la dyspnée (18 %), le prurit (17 %), l'œdème périphérique (16 %), la constipation (16 %) et la leucopénie (15 %).
INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES
Il est recommandé de surveiller régulièrement les concentrations plasmatiques de digoxine, selon le jugement clinique et une pratique clinique standard chez les patients recevant ce médicament, en cours d’administration du REVLIMID. On ignore l'existence d'une interaction entre la dexaméthasone et le warfarine. Une surveillance rapprochée du temps de prothrombine et du RIN est recommandée chez les patients atteints de myélome multiple qui prennent simultanément du warfarine. Des agents érythropoïétiques ou autres, qui peuvent augmenter le risque de thrombose, ainsi que les traitements contenant des œstrogènes, doivent être utilisés avec prudence chez les patients sous REVLIMID, après avoir évalué avec soin les bienfaits et les risques.
UTILISATION DANS DES POPULATIONS SPÉCIFIQUES
Grossesse : dans le cas d'une grossesse survenant en cours de traitement, arrêter immédiatement le médicament. Dans ces conditions, orienter la patiente vers un obstétricien/gynécologue expérimenté en toxicité reproductive pour une évaluation et des conseils complémentaires. Toute exposition suspecte d’un fœtus au REVLIMID doit être signalée à la FDA par l’intermédiaire du programme MedWatch, en composant le 1-800-332-1088, ainsi qu’à Celgene Corporation, en composant le 1-888-423-5436.
Mères allaitantes : on ignore si REVLIMID est excrété dans le lait maternel. Étant donné que de nombreux médicaments sont excrétés dans le lait maternel et en raison du risque de réactions indésirables chez les nourrissons, il faut cesser soit l'allaitement, soit la prise du médicament, en tenant compte de l’importance du médicament pour la mère.
Utilisation en pédiatrie : l’innocuité et l’efficacité de ce médicament chez des patients âgés de moins de 18 ans n’ont pas été établies.
Insuffisance rénale : REVLIMID étant principalement excrété intact par les reins, il est recommandé d’ajuster le dosage de départ de REVLIMID pour une exposition adaptée au médicament chez les patients atteints d'insuffisance rénale modérée (CLcr 30 à 60 ml/min) ou grave (CLcr < 30 ml/min) et chez les patients sous dialyse.
Veuillez consulter l’intégralité des informations posologiques, y compris les AVERTISSEMENTS figurant dans les encadrés.
À propos de Celgene
Celgene International Sàrl, implantée à Boudry, dans le Canton de Neuchâtel, en Suisse, est une filiale à part entière et le siège social international de Celgene Corporation. Celgene Corporation, basée à Summit, dans l’État du New Jersey, est une société pharmaceutique internationale intégrée qui se consacre principalement à la découverte, au développement et à la commercialisation de médicaments innovants dans le traitement du cancer et des maladies inflammatoires notamment par la régulation des gènes et des protéines. Pour un complément d'information, veuillez consulter le site www.celgene.com. Suivez Celgene sur les medias sociaux : @Celgene, Pinterest, LinkedIn et YouTube.
Énoncés prospectifs
Le présent communiqué de presse renferme des énoncés prospectifs qui ne constituent pas des faits historiques. Ces énoncés prospectifs peuvent être identifiés par les mots ou expressions « table sur », « anticipe », « pense », « prévoit », « estime », « envisage », « a l’intention de », « s’attend à » et d’autres expressions similaires. Ces énoncés prospectifs sont fondés sur les prévisions, les estimations, les projections et les hypothèses actuelles de la direction, et ne sont valables qu’à la date du présent communiqué. Nous n’assumons aucune obligation d’actualiser ces énoncés prospectifs, que ce soit en raison de nouvelles informations ou d’événements futurs, sauf si la loi l’exige. Ces énoncés prospectifs impliquent des incertitudes et des risques inhérents dont la plupart sont difficiles à prévoir et échappent généralement à notre contrôle. Les résultats réels peuvent être sensiblement différents de ceux sous-entendus dans ces énoncés prospectifs en raison de l’impact d’un certain nombre de facteurs importants, notamment ceux évoqués plus en détail dans notre rapport annuel sur formulaire 10-K et dans les autres rapports déposés auprès de la Commission américaine de contrôle des opérations boursières.
Le texte du communiqué issu d’une traduction ne doit d’aucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue d’origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.