George Shultz, Madeleine Albright se joignent à la vague d'inquiétude croissante sur une éventuelle acquisition de la Grameen Bank par le gouvernement

L'acquisition par le gouvernement pourrait diminuer l'autonomie des plus de 8 millions d'emprunteurs de la banque et mettre en péril l'avenir de celle-ci

NEW YORK--()--Les anciens secrétaires d'État George Shultz et Madeleine Albright se sont ralliés au nombre croissant de leaders mondiaux, dont la secrétaire d'État Hillary Clinton, qui ont dénoncé les dernières manœuvres du gouvernement bangladais pour prendre le contrôle de la Grameen Bank. La banque a fait figure de pionnière, imitée dans le monde entier, en démontrant le pouvoir de la microfinance pour aider les personnes vivant dans une situation d'extrême pauvreté à s'en sortir.

La Grameen Bank a de tout temps été détenue à 97 % par ses clientes, des femmes des régions les plus pauvres du Bangladesh. Fin 2010, le gouvernement a installé un président et lui a donné l'autorité pour nommer un nouveau directeur général, poste auparavant occupé par le conseil d'administration de la banque, constitué en majorité d'emprunteurs. Ce changement a suscité l'inquiétude au niveau international, quant au fait que les actionnaires puissent perdre leur statut de propriétaires de la banque. Il existe également des rapports chaque jour plus nombreux sur la corruption du gouvernement, notamment sur le pillage des banques contrôlées par le gouvernement par des hauts fonctionnaires du gouvernement et sur des demandes de pots-de-vin qui ont abouti à l'annulation du prêt de la Banque mondiale destiné au Padma Dam.

Dans le Wall St. Journal, Shultz et Albright ont écrit, « La Grameen Bank est plus qu'une simple institution financière. Elle symbolise le moyen pour des personnes qui ne bénéficient d'aucun avantage quel qu'il soit de néanmoins sortir de la pauvreté grâce à leur dur labeur et à leur responsabilité personnelle. Nous espérons que le gouvernement prendra le temps de réfléchir et décidera plutôt de conserver un système qui a bien fonctionné, qui a distingué le Bangladesh sur la scène internationale et qui a fait des adeptes aux quatre coins du monde ».

Le mouvement de soutien aux emprunteurs de la Grameen Bank va croissant dans le sens d'une garantie du respect de l'indépendance de l'institution :

  • la secrétaire d'État Hillary Clinton et le ministère américain des Affaires étrangères ont exprimé leur inquiétude quant à la nationalisation de la banque.
  • La sénatrice américaine Barbara Boxer a pris la tête des 17 femmes membres du sénat américain pour exhorter le gouvernement bangladais à préserver l'autonomie de la Grameen Bank.
  • Le journaliste David Bornstein, spécialisé dans les articles d'innovation sociale et l'entrepreneur Richard Branson ont publiquement exprimé leur soutien aux actionnaires de la Grameen Bank respectivement dans le New York Times et dans The Times.
  • Plus de 140 éminentes dirigeantes bangladaises ont exprimé leur solidarité avec les femmes de la Grameen Bank.

Pour plus d'informations, visitez les sites grameenresearch.org et www.friendsofgrameen.com

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